Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba a procédé ce jeudi, dans la commune de Port-Bouët, à l’ouverture de la première édition de la Foire internationale de commerce et d’industrie d’Abidjan (FICIA), annonce l'AIP.

Selon le ministre Diarrassouba, par ailleurs parrain de cette édition, cette foire est une occasion de témoigner de « la vitalité de l’économie ivoirienne en plein essor ». Tout en encourageant les initiateurs et félicitant les organisateurs, il a souhaité que les trois jours soient une opportunité pour les participants  internationaux « de nouer des partenariats économiques avec leurs homologues ivoiriens ».

Le représentant du Conseil économique et social, environnemental et culturel (CESEC), Ezan Akélé, a émis le vœu que les différents échanges inscrits à l’agenda de la FICIA soit un cadre pour les experts de « proposer des solutions aux attentes des acteurs du secteur » étant donné que les pays africains jouent « un rôle marginal dans le commerce mondial » du fait du retard qu’ils accusent.

Une centaine d’exposants prennent part à la première édition de cette foire dont les temps forts se déclinent en des conférences, des déjeuners-débats, des panels, des séances B to B, des expositions, la distinction des meilleurs exposants, etc.

Outre des entreprises nationales, des opérateurs économiques venus du Maroc, de la Turquie, du Vietnam, de l’Egypte, etc ont répondu à l’appel des organisateurs, a annoncé le commissaire général de la FICIA, Yasmine Ajami.

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C’était de l’intox. Pourtant ça a été abondamment relayé par les médias et réseaux sociaux. Cette nouvelle qui circule depuis quelques jours indique que la jeune politicienne française Marion Maréchal Le Pen (Front national), qui a suspendu cette semaine sa carrière politique après la défaite de son parti au second tour de la présidentielle dimanche 7 mai, pourrait s’installer en Côte d’Ivoire. Tout en précisant que la nièce de Marine Le Pen rejoindrait Cécile Houphouët-Boigny, épouse de son père et arrière-petite-fille de Félix Houphouët-Boigny, premier président de Côte d'Ivoire.

"Aucun contact" avec Marion

« Etant la personne ainsi désignée, je tiens à apporter les précisions suivantes : je ne vis pas en Côte d'Ivoire, où Madame Marion Maréchal Le Pen est censée « me rejoindre » ; de plus, je n’ai aucun contact avec Madame Marion Maréchal Le Pen, fille de Monsieur Samuel Maréchal, dont je suis séparée », déclare ​​​​​​​​​Cécile Houphouët-Boigny dans une déclaration signé de son nom (et authentifiée auprès de l'entourage de la concernée) transmise le jeudi 11 mai 2017 à La Diplomatique D’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net). Voilà donc les choses clarifiées.

 

AT

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Le gouvernement ivoirien a décidé, le mercredi 10 mai en Conseil des ministres, une bonification de 150 points d’indices pour les grades A et B (emplois de direction, conception et application) et 100 points pour les grades C et D (emplois d’exécution) sur les salaires de certains fonctionnaires. Mais aussi 50 points d’indice complémentaires aux Techniciens supérieurs et Techniciens de la catégorie B autres que ceux relevant des emplois de l’informatique, de la Santé et des Eaux et Forêt bénéficiant des dispositions du décret n°2014-261 du 14 mai 2014.

Cette décision entre en vigueur dès le 1er janvier 2018. Elle devrait logiquement induire une revalorisation salariale des fonctionnaires bénéficiaires qui, il faut le préciser, continuent en même temps de bénéficier de leurs avancements. Mais qui sont-ils les fonctionnaires dont les soldes seront touchés par cette bonification ?

Il s’agit des fonctionnaires ne disposant pas de grille salariale particulière ou communément désigné par le terme fonctionnaires de « l’administration centrale » ou techniquement par « fonctionnaires non enseignant ». Expressement, le décret instituant cette bonification indiciaires les désigne ainsi : "fonctionnaires autres que ceux appartenant aux emplois de l’Enseignement et de la Santé et Techniciens supérieurs et Techniciens de la catégorie B autres que ceux relevant des emplois de l’informatique, de la Santé et des Eaux et Forêt bénéficiant des dispositions du décret n°2014-261 du 14 mai 2014".

 

Alors qui est de l’administration générale ou centrale ? Explications selon des sources proches du ministère de la Fonction publique.

Administration centrale

En effet, pour savoir qui est de l’administration centrale, il serait bien plus utile d’identifier d’abord ceux qui n’en font pas partie ; et donc ne sont pas concernés par la mesure de bonification indiciaire. Il s’agit tout d’abord des agents des secteurs éducation-formation (enseignants et dérivés) et santé. A ceux-là s’ajoutent, pour diverses raisons (sur lesquels nous reviendrons plus bas), les techniciens et ingénieurs (excepté les informaticiens), bien que ne bénéficiant pas de grille salariale particulière, ne sont pas concernés par cette mesure.

Ainsi donc, les fonctionnaires concernés par cette mesures sont les personnels civils de l’administration qui ne sont ni secteurs éducation-formation (enseignants et dérivés) et santé, ainsi que les techniciens et ingénieurs exceptés les informaticiens. A titre d’exemples, on peut citer les animateurs culturels, archivistes, assistants conservateurs de bibliothèque, inspecteurs du travail, chargé de rédaction, adjoints administratifs, certains agents des eaux et forêts (les techniciens supérieurs), assistants sociaux, secrétaires, chauffeurs.

En un mot, il s’agit principalement des fonctionnaires dont le bulletin de salaire porte la mention « Fonctionnaire non enseignant ». Et ils sont estimés à environ 40.000 agents sur un effectif global de près de 155.000 fonctionnaires en Côte d’Ivoire. Et cette augmentation de salaire va coûter un peu plus de 21milliards de francs CFA à l’Etat (17 milliards selon des syndicats).

Mais La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) n’a pas eu de confirmation concernant le cas des agents des régies financières et des ministères en charge du Budget, de l’Economie et des Finances. Ces fonctionnaires bénéficiant déjà de primes trimestrielles jugés « colossales » (allant de 800.000 à 5000.000, des grades les plus bas aux hauts responsables), bien qu’ayant les mêmes salaires de base que les autres agents de l’administration centrale, l’on n’a pu avoir de précision sur leur prise en compte ou non dans cette nouvelle mesure de bonification indiciaire. « Ce qui est sûr, un document sera publié bientôt pour définir les corps qui bénéficieront de la mesure des 150 et 100 points », confie à LDA, un cadre du ministère de la Fonction publique.

Pourquoi pas les autres ?

Les autres fonctionnaires ne sont pas concernés par cette mesure pour plusieurs raisons. D’abord les enseignants, considérés de loin comme les fonctionnaires civils les mieux payés en termes de salaire de base, connaissent un décrochage de leur salaire par rapport aux autres fonctionnaires depuis les années 1975. Mais aussi, plusieurs mesures ayant induit une augmentation importante de leurs salaires ont été prises ces dernières années en leur faveur. On peut citer, entre autres, le glissement catégoriel global de 2007-2008 qui a permis à tous les enseignants de passer directement, sans concours professionnel, de passer au grade supérieur.

Quant aux personnels de santé, avec un effectif d’environ 16.000 personnes, ces derniers ont déjà obtenu en 2013 d’une bonification indiciaire de 400 points (soit 118.000 FCFA) pour les cadres supérieurs, et 150 points d'indice (soit 35 000 FCFA) pour techniciens.

Pour ce qui concerne les techniciens et ingénieurs, au nombre de d’environ 3400, ils ont bénéficié eux aussi d’augmentation de 150 points (soit 35.000 FCFA) pour les ingénieurs, et 100 points (soit 23.3000 FCFA) pour les techniciens.

Combien va s’ajouter sur le salaire ?

D’après le site internet du ministère de la Fonction publique de Côte d’Ivoire, un point d’indice correspond à la somme de 233 FCFA. Sur cette base, les fonctionnaires bénéficiant de 150 points d’indice (Catégories A et B) devraient bénéficier d’une augmentation de près de 35.000 FCFA (exactement 34.950 FCFA) à partir du 1er janvier 2018. Ceux des catégories C et D, avec la bonification indiciaire de 100 points, devraient quant à eux voir leur solde rehausser de 23.300 FCFA.

Début de résolution d’une injustice salariale

En effet, les fonctionnaires de l’administration centrale sont considérés comme les plus mal payés de la fonction publique ivoirienne. Ces derniers, essentiellement regroupés au sein de la Confédération des syndicats de la fonction publique de Côte d’Ivoire (COSYFOCI), dénoncent ce qu’ils jugent comme une « discrimination salariale flagrante » depuis plus de trente ans. Ils touchent généralement à peine la moitié, souvent même le tiers du salaire des agents du même grade dans d'autres secteurs comme celui de l’éducation. C’est pourquoi, ils sont désignés par le vocable générique "fonctionnaires n'ayant pas de grille salariale particulière".

A titre d'exemple, là où un enseignant de collège de grade A3 (Bac + 4) touche un salaire net en début de carrière de quelque 380.000 francs, un inspecteur archiviste du même grade dans l'administration générale se retrouve avec un salaire net de 180.000 F. Idem pour un administrateur civil (sans nomination) ou administrateur des lois sociales de grade A4 (BAC+4 + 2 ans à l’ENA) aura à ses débuts un net à toucher d’environ 200.000 FCFA quand un professeur de lycée du même grade frôle les 450.000 FCFA.

Cette mesure d’augmentation de l’indice salarial de ces fonctionnaires sonne ainsi comme le début de la résolution d’une injustice salariale qui dure dans la fonction publique depuis des décennies. Certes, malgré cette bonification les fossés restent grands entre les salaires selon les corps. Mais elle marque un début d’espoir quant au souhait des fonctionnaires de voir tous les serviteurs de l’Etat d’être traités sur un pied d’égalité au plan salarial. "A diplôme égal, salaire égal", clament-ils.

 

Armand Tanoh

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Les pays africains possèdent d’énormes potentiels  aussi prisés les uns que les autres. En pleine renaissance économique pour la plupart, ces pays sont des destinations prisées par les investisseurs et les visiteurs grâce à leur environnement favorable aux affaires et leurs sites touristiques attrayants. L’industrie hôtelière et du voyage constitue une force économique pour de nombreux les pays africains et un levier important de développement du continent. Le  rapport Hospitality Report Africa produit par le Groupe Accor et Jumia Travel acteur du voyage et du tourisme sur le continent ont présente le classement des pays qui se sont distingué selon les réservations effectuées au cours de l’année 2016.

Et celui-ci dévoile que la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Maroc, le Nigéria et le Kenya sont les pays africains qui ont été les plus sollicités durant l’année 2016 selon les différentes réservations effectuées en Afrique via les plateformes de réservations d’hôtels en ligne. Les principales destinations business en 2016 ont été entre autre Johannesburg, Lagos, Nairobi, Abidjan, Casablanca et Le Caire.

Lagos, ville demandée par 17,5 % des voyageurs africains et qui arrive en tête du classement. C'est une destination à 99% business. Nairobi la capitale Kenyane a enregistré 4,5 % de la demande, elle arrive en seconde position, avec 80 % business. De même, Alger comptant 3 % de la demande, avec 90 % business est en très forte hausse tout comme Abidjan  avec 90 % business  et Accra avec 1,9 % de la demande, 70 % business, contre 30 %  de tourisme de loisirs. Et les destination de loisir ont été Mombasa (littoral), Naivasha au Kenya ou Oran en Algérie. Arrivent ensuite Zanzibar, Le Cap, Marrakech qui enregistrent certes un faible taux de tourisme local mais sont boostées surtout par les arrivées internationales.

Au cours de cette même année, les destinations avec la plus forte croissance pour les arrivées internationales ont été le Zimbabwe, Maurice, le Ghana, le Soudan et les Seychelles.

En 2015 par ailleurs, les cinq principales destinations pour les arrivées internationales ont été le Maroc avec plus de 10 millions d’arrivées, l'Égypte, 9,1 millions, l'Afrique du Sud 8,9 millions, la Tunisie 5,36 millions et le Zimbabwe avec 2,06 millions d’arrivées.

Toujours selon ce sondage, 60% des voyageurs en Afrique proviennent du continent et 80% des visiteurs internationaux y viennent pour des affaires, contre 20% de loisirs. On en arrive à la conclusion selon laquelle, l’Afrique est encore loin d’être une terre de loisir. Il est plus favorable aux affaires qu’à tout autre motif de déplacement.

Dans une optique de démocratisation du voyage en Afrique, les acteurs du secteur ne ménagent aucun effort pour rendre la vie du voyageur vers l’Afrique plus aisé et attirer davantage de visiteurs du monde. C’est alors à juste titre que ce rapport révèle les principales sources des provenances internationales en 2016. L'Europe enregistre 47,3% d’arrivées en Afrique, tandis que l'Asie-Pacifique reste le marché en croissance le plus rapide avec une augmentation de + 21,7% de visiteurs et investisseurs venus principalement de la Chine.

Une Contribution de Dominique Eliane Yao de Jumia Travel

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Le personnel enseignant du système éducatif public ivoirien s’enrichira de 7 596 nouveaux instituteurs et de 1089 professeurs, a annoncé, mercredi, le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kabran Assoumou. Kabran Assoumou a fait cette déclaration à l’ouverture d’une cérémonie consacrée aux assises de la Commission nationale des mutations des enseignants et des personnels d’encadrement (EXEAT), à l’Ecole normale supérieure (ENS).

L’école ivoirienne connaîtra des résultats positifs si les affectations sont gérées selon les disparités régionales, a-t-il souligné. A son avis, les outils de gestion moderne des ressources humaines, dont le GESMUT (Gestion des mutations) permettent de faire une répartition judicieuse des quelque 120 000 agents qui représentent plus de 70% de l’effectif des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Il a présenté sa compassion aux directeurs régionaux pour « les épreuves endurées » lors des soubresauts qui ont marqué l’année scolaire, salué leur capacité à travailler sous pression et les a mis en mission pour la réussite de la politique de l’école obligatoire, notant que « les perspectives sont bonnes pour l’avenir de nos enfants, des enfants de ce pays ».

L’EXEAT fait, entre autres, le recueil des données statistiques, identifie et harmonise les postes vacants, consolide les listes nominatives des agents des différentes directions, valide les demandes de mutation des agents, réduit les disparités dans la répartition des ressources humaines dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement et l’accès à l’éducation pour tous.

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L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre a indiqué mercredi qu’une fondation pour la mémoire de l’esclavage verra bientôt le jour, afin de promouvoir des valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance.

Selon l'AIP qui rapporte l'information, M. Serre s’exprimait lors de la célébration de la journée mondiale de l’abolition de l’esclave, organisée par l’Association des antillais et des guyanais de Côte d’Ivoire (AAGCI), à l’Institut Français, autour du thème, « Journée mondiale traite et esclavage : refus de l’oubli ».

Le diplomate a relevé que cette journée est un devoir de mémoire, un moment « qui nous concerne tous », ajoutant que le combat continue. Pour la marraine de cette  troisième édition, Ketty Lobouet, une ressortissante guyanaise vivant en Côte d’Ivoire depuis les années 60, il est hautement important de parler de l’esclavage afin « d’exorciser les blessures et les douleurs du passé ». Elle a souhaité que cette pratique sous toutes ses formes disparaisse et qu’elle ne réapparaisse plus.

Cette journée commémorative de la traite et de l’esclavage sera marquée par plusieurs activités notamment des expositions photos, des projections de documentaires sur l’esclavage aux Antilles et des conférences-débats dont la principale portera sur la lutte des esclaves, les formes de lutte et leurs conséquences.

L’esclavage a été aboli officiellement en 1848 par le gouvernement provisoire de la deuxième République française, sous l’impulsion du député français Victor Schœlcher, rappelle-t-on.

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Le président camerounais, Paul Biya, apporte un appui financier d’environ 56 millions de francs CFA pour la réussite des VIIIes Jeux de la francophonie qui se dérouleront à Abidjan en juillet prochain, annonce une dépêche de l'AIP.

L’ambassadeur du Cameroun à Abidjan, Alfred Nguimi, a remis mercredi le chèque du président Paul Biya, au ministre auprès du président de la République chargé de l’organisation des VIIIes Jeux de la francophonie, Robert Beugré Mambé, à l’hôtel du district d’Abidjan, selon une note du service de la communication du district parvenue à l’AIP.

Le Cameroun, aux dires de l’ambassadeur Nguimi qui était accompagné de Mme Massongo Margaret, perceptrice à l’ambassade, entend prendre une part active aux jeux d’Abidjan en envoyant des athlètes et des hommes de culture, du 21 au 30 juillet, pour se frotter à d’autres athlètes et hommes de culture issus du vaste espace francophone, a-t-il ajouté.

Le ministre Beugré Mambé, pour sa part, a marqué sa grande surprise et promis de rendre fidèlement compte au chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, du don de son homologue camerounais, exprimant toutefois sa joie vis-à-vis de ce geste de haute portée fraternelle.

Le ministre en charge de l’organisation des VIIIes Jeux de la francophonie a souligné l’excellence des relations qui unissent le Cameroun et la Côte d’Ivoire et surtout les deux peuples, avant d’ajouter que « la Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui d’être soutenue par la communauté francophone ».

Le ministre Mambé a par ailleurs salué la maire de Paris, Anne Hidalgo, et M. Christian Estrosi, qui ont fait un don respectivement de 50 000 euros et de 40 vélos à la Côte d’Ivoire.

Un peu plus de plus de 4000 athlètes et compétiteurs dans 21 disciplines sportives et culturelles sont attendus aux bords de la lagune Ebrié dans le cadre des VIIIes Jeux de la francophonie prévus du 21 au 30 juillet 2017, rappelle-t-on.

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Le cabinet La Libellule organise le 1er juin, une journée de promotion de l’emploi des personnes en situation de handicap dénommée « Journée handi-emploi », au palais de la culture de Treichville.
 
« La première édition de cette journée est placée sous le thème, « Mieux se connaître pour mieux travailler ensemble », a indiqué mercredi, la directrice de La Libellule, Danielle Adahi Bikpo Asseu, au cours d’une conférence de presse, au Plateau.
 
L’objectif de cette rencontre est de « changer la vision handicap et insérer de façon durable et professionnelle les personnes en situation de handicap dans la vie sociale économique de la Côte d’Ivoire ».
 
La « Journée handi-emploi »  sera meublée par des conférences, des ateliers et des rencontres. Il est aussi prévu des prix tels que le « Prix presse handi-engagée » pour les journalistes, le « Prix entreprise handi-engagée ». Les journalistes doivent postuler sur le site de La Libellule avec leurs productions de la période du 1er janvier 2016 au 30 avril 2017. La date limite est fixée au 25 mai.
 
Trois mille participants et 200 entreprises sont attendus à cette journée. La Libellule est un cabinet de recrutement et conseil en ressources humaines spécialisé dans la sensibilisation, l’insertion et l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap.

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Le barrage hydroélectrique de Buyo, en fonction depuis 1980, va bénéficier de travaux de réhabilitation d’un coût d’environ 78,8 milliards de francs CFA sera financé par l’Agence française de développement (AFD), dans le cadre global d’un programme pour l’accès à l’électricité et la production d’électricité renouvelable en Côte d’Ivoire, rapporte l'AIP.

Le gouvernement a ratifié, lors du conseil des ministres mercredi, l’accord de prêt conclu le 13 avril, selon sa porte-parole adjointe, Anne Désirée Ouloto.

Le montant, selon la ministre, servira également à l’extension des réseaux de distribution de 12 chefs-lieux de région, à savoir Daloa, Korhogo, Yamoussoukro, Divo, Abengourou, Bouaflé, Dabou, Ferkessédougou, Dimbokro, Toumodi, Boundiali et Minignan.

L’accord de prêt prévoit aussi l’électrification de près de 350 villages dans les régions du centre et du sud ainsi que des branchements sociaux, dans le cadre du programme gouvernemental « Electricité pour tous ».

Le gouvernement a également ratifié un accord de prêt portant sur un montant de 195,8 millions de francs CFA, conclu le 21 avril avec l’Association internationale de développement (AID), a évoqué Anne Ouloto. Selon elle, cet prêt doit servir à l’amélioration de la qualité et de la fiabilité de la distribution d’électricité et à l’augmentation du nombre d’usagers ayant accès à l’électricité dans le même programme gouvernemental.

Le projet prend en compte la réhabilitation, le renforcement et l’extension des réseaux de distribution dans des communes du district autonome d’Abidjan et de dix chefs-lieux de région, signale-t-on.

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Les entreprises immobilières qui initieront des programmes de logements économiques et/ou sociaux recevront un abattement fiscal de 50% sur leur bénéfice, a décidé le gouvernement.

Une ordonnance, portant aménagement des dispositions du code général des impôts, consacre une baisse de 50% du taux imposé au bénéfice des promoteurs de logements à caractère économique et social, en a décidé le conseil des ministres tenu mercredi sous la présidence du chef de l’Etat.

Selon la porte-parole adjointe, Anne Désirée Ouloto, il s’agit ainsi pour le gouvernement d’apporter une réponse appropriée et durable à la question du déficit de logement en Côte d’Ivoire, en encourageant notamment l’initiative privée dans le secteur immobilier.

Toutefois, a-t-elle précisé, ne pourront bénéficier de cet « important abattement fiscal » que des promoteurs engagés dans des opérations portant sur au moins 250 logements pour ce qui concerne dans le district autonome d’Abidjan et sur respectivement 25 et 10 logements pour les programmes en dehors d’Abidjan et en zone rurale.

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