Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le ministère ivoirien de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, annonce le démarrage des compositions des concours administratifs dès le samedi, pour se poursuivre, selon la nature des concours, les 11, 17, 18, 24 et 25 septembre 2016, à Abidjan et dans six villes de l’intérieur ( Abengourou, Bouaké, Daloa, Korhogo, Man et Yamoussoukro).

Ces concours administratifs enregistrent 71264 candidats pour 8323 places disponibles.

Pour renforcer le crédit de l’organisation des concours administratifs, « il y aura des compositions sur table et des compositions assistées par ordinateur, ainsi que des compositions classiques avec des feuilles de compositions codifiées et sécurisées. Leur utilisation permet de réduire fortement les manipulations des copies », a précisé, mardi lors d’une conférence de presse, le directeur général de la Fonction publique, Aka Koffi Bernard.

« Ces compositions assistées par ordinateur concernent 32 concours et se dérouleront uniquement à Abidjan », a-t-il ajouté.

L’organisation des concours administratifs étant placée sous le sceau de la « la transparence, de  la probité et de la justice sociale », le directeur général de la Fonction publique appelle tous « les candidats qui seraient tentés par les voies de la facilité à se ressaisir, car seul le mérite paiera ».

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Le ministre d’état, ministre de l’intérieur et de la sécurité porte à la connaissance des candidats aux concours directs de recrutement des éleves commissaires, officiers et sous-officiers de police session 2016, que les épreuves écrites d’admissibilité se dérouleront dans les établissements suivants :

 - Samedi 17 et Dimanche 18 Septembre 2016 au Collège Moderne de Cocody pour les Commissaires de Police

                      - Samedi 24 et Dimanche 25 Septembre 2016 au Collège Moderne de Cocody pour les  Officiers de Police

 Les épreuves écrites  du concours des sous-officiers de police se dérouleront les samedi 01 et dimanche 02 octobre 2016 à  07 heures 30 minutes selon la répartition suivante :

-  Ecole Régionale de Treichville : numéro 16-SOP-00001 à 16-SOP-03600

 - Lycée Moderne de Treichville : numéro 16- SOP-03601 à 16-SOP-06100  

- Collège Moderne de l’Autoroute  Treichville : numéro 16-SOP-06101 à 16-SOP-07600

 - Lycée Classique d’Abidjan-Cocody : numéro 16-SOP-07601 à 16-SOP-10100

La liste des candidats aptes à concourir après réclamation est disponible à l’école nationale de police.

Les candidats devront se présenter munis de leur pièce d’identité  et de la quittance d’inscription. Les cellulaires portables sont strictement interdits dans  les centres.

                                                                              Abidjan, le  06 septembre 2016

 

                                                                               P/ Le Ministre d’Etat et par ordre

                                                                            Le Directeur des Examens et

                                                                            Concours.

                                                                                                         

                                                                          

                                                                       ALLA N’GUESSAN AIME

                                                                 Commissaire Divisionnaire de Police

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Le pont en fer qui sert de passage aux piétons et aux locomotives pour traverser le fleuve N’zi à Dimbokro s’est affaissé, mardi après-midi, sous le poids d’un train de marchandises au niveau du terre-plein du côté de la ville, occasionnant deux blessés (les deux conducteurs) et des dégâts matériels, a constaté l'AIP dans la capitale régionale du N’zi.

Cet train composé de 21 wagons venait d'Abidjan en partance pour Ouagadougou (Burkina), et transportait des produit alimentaires, notamment du riz, du sucre et des pâtes alimentaires, a-t-on appris.

Pour le chef de la gare de train de Dimbokro, cet accident survenu aux environs de 15 heures est dû à la vétusté de ce pont qui date de 1910. « Ce pont a été construit, il y a 105 ans, en 1910. Nous pensons que le pont est vieux », a-t-il dit.

Selon d'autres sources exerçant au niveau de la même gare, qui ont requis l'anonymat, cet accident est dû à  une "faute de certains travailleurs". "En effet, ce mardi matin, comme à d'habitude, les agents en charge des travaux d’entretien se sont rendu au chantier avec une Draisine (petite machine commise à leur déplacement sur les rails), qui a remorqué un bulldozer pour le terrassement. Les bras du bulldozer ont cogné le pont et l’ont déstabilisé », a relaté l'une de ces sources.

Une autre indique que ces agents, qui ont fait leurs travaux de terrassement, n’ont pas poussé leur observation pour constater les fissures provoquées sur le pont pas le choc.

« Ils (les agents d’entretien) ont alors donné l’ordre à un train de marchandise de passer et le pont a cédé », a-t-elle dit.

Pour l’heure, le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou est coupé à tout trafic de train. Le préfet de région du N'zi et les autorités politiques et sécuritaires locales se sont rendues sur les lieux du drame pour en faire le constat.

AIP

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Le ministre ivoirien du Pétrole et de l’Énergie, Adama Toungara, et le directeur général du Groupe industriel Eranove, Marc Albérola, ont signé, lundi, un protocole d’accord pour le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance d’une nouvelle unité de production d’électricité par cette entreprise en Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué transmis mardi à La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), l’accord prévoit notamment la réalisation par le Groupe Eranove de toutes les études préalables, l’élaboration et la validation du calendrier, la recherche de partenaires techniques et financiers.

Cette future centrale thermique gaz, dont le lieu d'implantation n'a pas été précisé par le document,  aura une puissance installée de 350 à 400 MW et utilisera la technologie « cycle combiné ». Une technologie qui permet "notamment de produire plus d’électricité sans consommation additionnelle de gaz, (et qui) induit une optimisation du coût de production de l’énergie électrique et permet d’éviter le rejet de 500.000 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère", relève-t-on.

« Ce nouveau projet contribuera à ce que la Côte d’Ivoire puisse doubler sa capacité énergétique, actuellement évaluée à 2000 MW, pour atteindre 4000 MW d’ici 2020, soit l’installation en 5 ans (2016/2020) de la même capacité que celle installée en 51 ans, permettant à la Côte d’Ivoire de respecter ses engagements énergétiques envers la sous-région », a affirmé le ministre, Adama Toungara.

Ce projet va s’appuyer sur l’expertise et l’expérience du Groupe Eranove, à travers notamment sa filiale CIPREL, qui a inauguré, début d’année 2016, une nouvelle turbine puis un cycle combiné gaz-vapeur (CIPREL IV), augmentant sa capacité installée de 321 à 556 mégawatts (MW).

Armand Tanoh

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La communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a initié une rencontre de deux jours à Dakar sur l’extension du réseau du gazoduc, en vue de renforcer la sécurité énergétique dans la Région.

Selon un communiqué de l’organisation parvenu lundi à l’AIP, cette rencontre organisée à Dakar mardi et mercredi conjointement par le Département de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO et l’Unité de Préparation et de Développement des Projets d’Infrastructure de la CEDEAO (PPDU) basée à Lomé, a regroupé entre autre les experts de 12  sur les 15 Etats membres de la CEDEAO,  de l’Autorité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (AGAO),  de la Société du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAPCo), du Système d’échanges d’énergie électrique Ouest Africain (EEEOA) ainsi que ceux de la Direction de l’Energie de la CEDEAO et PPDU.

 

S’exprimant à l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables du Sénégal, Mor Ndiaye Mbaye, a  indiqué que la diversification des sources d’énergies et le recours aux énergies propres répondant aux enjeux environnementaux constituent un défi important  pour la région et pour le Sénégal en particulier.

 

Par ailleurs, il a déploré la situation énergétique de la région, caractérisée par l’un des plus faibles taux d’accès à l’électricité au monde. Il a précisé que la CEDEAO a placé le développement du marché du gaz au cœur des stratégies, pour soutenir la production électrique à l’instar de la mise en œuvre des interconnections électriques et de la promotion des énergies renouvelables.

 

Il a aussi indiqué que les efforts déployés par le Sénégal pour améliorer sa situation énergétique ont permis entre autres de faire des découvertes importantes de gaz naturel, dont l’exploitation pourra permettre au pays de renforcer sa production d’électricité et d’exporter le gaz naturel vers les autres Etats de la région.

 

Auparavant, le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, Dr Morlaye Bangoura, a indiqué dans son discours à l’ouverture de la rencontre, que l’étude a été initiée au vu des besoins exprimés dans la région pour l’utilisation du gaz naturel pour la production d’électricité.

 

« L’ampleur du déficit énergétique de notre région, nécessite de privilégier la voie de la coopération pour assurer un meilleur approvisionnement en énergie électrique dans la région » a-t-il indiqué. C’est pourquoi il s’est réjoui de l’existence du gazoduc actuel qui constitue l’une des meilleures réussites d’infrastructures d’intégration régionales. Cela nécessite néanmoins que nous travaillions à son optimisation et à son extension aux autres pays de la région afin de leur permettre d’en bénéficier a précisé Mr Bangoura.

 

Une étude devant analyser et faire des recommandations sur le fonctionnement actuel du gazoduc et identifier les conditions de son extension aux autres Etats membres de la CEDEAO a été confiée à un cabinet basé à Londres, en Angleterre.

 

Elle devrait également voir les conditions techniques et économiques pour l’extension du réseau du gazoduc aux autres Etats membres de la CEDEAO non parties au traité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (GAO) et le cas échéant, préparer un schéma pour l’extension et l’interconnexion du réseau de gazoduc dans la région de la CEDEAO en prenant en compte les points de consommation et les sources potentielles de production existantes ou nouvelles.

 

AIP

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Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a procédé lundi, à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) d’Abidjan-Marcory, à la pose de la première pierre du village des athlètes des Jeux de la francophonie de 2017 en Côte d’Ivoire.

Il sera bâti sur une parcelle de 3,5 hectares pour une capacité d’accueil de 4 000 logements dont 100 à mobilité réduite. Construits avec des matériaux préfabriqués, les travaux qui seront réalisés par l’entreprise SNEDAI, dureront au maximum six mois et seront livrés en février 2017. En plus des logements, il est prévu des aménagements d’espaces pour la détente et la convivialité.

 

Le lancement des travaux du village des athlètes s’inscrit dans l’exécution du cahier de charges arrêté d’un commun accord avec le Comité international des jeux de la Francophonie (CIJF) qui a demandé à la Côte d’Ivoire, de procéder à la remise des infrastructures au début du mois de mars 2017.

 

Le Chef du gouvernement s’est réjoui de l’avancement des travaux déjà en cours depuis le 25 février avec un taux de réalisation « satisfaisant ». Il a demandé à la Société SNEDAI en charge des travaux d’œuvrer à ce que le délai de février soit tenu.

 

Il a donné l’assurance aux partenaires de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’organisation de cet évènement à la fois culturel et sportif, la détermination des autorités du pays avec à sa tête le président de la République, Alassane Ouattara, de mobiliser les moyens adéquats pour les jeux se tiennent à la date indiquée.

 

Les 8è Jeux de la Francophonie se dérouleront à Abidjan du 21 au 30 juillet 2017. Ce sont près de 4000 jeunes issus de 80 pays de l’espace francophone qui prendront part à ce rendez-vous. Depuis le 27 juillet, le Gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, est le ministre auprès du président de la République chargé de cet évènement.

 

L’organisation de cette fête de la jeunesse coûtera environ 23 milliards de francs CFA, a-t-on appris.

 

(AIP)

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Un colloque international sur l’espace maritime se tiendra les 8, 9 et 10 septembre à l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan sur le thème « La mer, l’autre voie de développement : enjeux et perspectives ».

«Cette importante rencontre scientifique réunira de nombreux universitaires et spécialistes de différents pays d’Afrique et d’Europe, ouvrira une réflexion sur l’espace maritime et sur les divers enjeux géostratégiques tant en Côte d’Ivoire que dans les pays tiers», a expliqué le président du réseau d’action et de réflexion (RARE) et promoteur du label Festimer, Dr Vé Émile, samedi, lors d’une conférence de presse.

Dr Vé explique que cette initiative vise à accompagner l’action  gouvernementale quant à l’assainissement des plans d’eau particulièrement la mer. Les résultats des travaux de ce colloque, a-t-il souligné, seront rendus publics lors d’une conférence au palais de la culture  les 3, 4 et 5 novembre 2016.

Le colloque international sera l’occasion d’évaluer le triple lien entre le milieu, les divers enjeux hydrographiques et l’aspect opérationnel du concept du développement durable en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, a fait savoir Dr Vé Emile.

AIP

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L’office national de développement de la riziculture (ONDR), a entamé la construction de l’unité de décorticage et de production de riz à Niakaramadougou (centre-nord,région du Hambol), a constaté l’AIP sur place.

L’usine de production de riz de la ville de Niakaramadougou, dont les travaux de construction sont très avancés. Ils ont débuté depuis bientôt deux mois. Elle s’étend sur une superficie d’environ 1,20 hectare au quartier « Château ».

Selon le maire de Niakaramadougou, Marc Kidjafolo Koné, le site de l’usine offre plusieurs commodités relatives à la voie d’accès et à la fourniture non seulement en eau potable mais aussi en électricité.

Cette usine aura une production 25 000 tonnes de riz par an et ce, avec un rendement horaire de cinq tonnes.

AIP

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Les athlètes ivoiriens qui ont participé aux récents Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, au Brésil, ont fait la promesse à la nation, lundi, de se battre pour être de la prochaine expédition qui se déroulera à Tokyo, au Japon, en 2020, lors de leur cérémonie de distinction au Plateau par le président de la République, Alassane Ouattara.

« Moi Cissé Cheick et mes amis, comptons nous battre pour être à Tokyo en 2020 et revenir avec d’autres médailles. Nous vous en faisons le serment », se sont engagés par la voix du  nouveau champion Olympique du taekwondo dans la catégorie des moins de 80 kg, Cissé Cheick Sallah.

Selon lui, le fait d’avoir remporté cette médaille au point de recevoir ce jour la reconnaissance de la nation à travers une cérémonie solennelle, est « l’aboutissement d’un rêve ». Il a pris l’engagement d’être honnête en utilisant « à bon escient » les dons reçus du gouvernement.

Sur 12 athlètes présentés aux récents Jeux Olympiques, la Côte d’Ivoire a remporté deux médailles (une d’or et une de bronze) en taekwondo, se positionnant au 4è rang africain et au 51è au plan mondial, précise-t-on.

AIP

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La société International Agro-chemical Business-Côte d’Ivoire (IACB-Côte d’Ivoire) a procédé samedi au lancement officiel de ses activités dans la région de l’Indénié-Djuablin par l’ouverture de son agence d’Abengourou située au quartier Agnikro.

Elle est spécialisée dans la distribution de semences améliorées de maraîchers, d’intrants agricoles, de produits phytosanitaires et de matériels agricoles. En plus de leur vendre ces produits, IACB-Côte d’Ivoire aide ses clients non seulement à accroître leur production, mais aussi et surtout à l’écouler aussi bien sur le marché national qu’international.

« Nous allons accompagner nos clients depuis l’achat des semences jusqu’à l’écoulement de leurs productions. Nos partenaires étrangers sont disposés à racheter toute la production qui nous sera livrée », a assuré M. Ouga-Bi Jonas, responsable commercial d’IACB-Côte d’Ivoire.

Ce dernier a rassuré les éventuels clients sur le sérieux de son entreprise tout en invitant l’ensemble des producteurs agricoles du département d’Abengourou et de la région de l’Indénié-Djuablin à adhérer à ce projet dont la rentabilité ne fait aucun doute, selon lui.

L’ouverture de l’agence IACB-Côte d’Ivoire d’Abengourou sera suivie dans les prochains jours de celles des localités de Sinfra, Méagui et Divo, indique-t-on.

AIP

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