Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La Côte d’Ivoire figure au rang des économies les plus performantes du continent, y compris le Sénégal, révèle la dernière publication d’Africa’s Pulse, un rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économique de l’Afrique, dans un contexte où la croissance s’effondre dans certains pays africains.

« Il ressort de notre analyse que les pays qui s’en sortent le mieux sont également ceux qui disposent d’un cadre de gestion macroéconomique plus solide et d’une réglementation plus favorable aux activités commerciales. Leurs exportations sont aussi plus diversifiées et leurs institutions plus efficaces » souligne l’économiste en chef pour la région Afrique, Albert Zeufack, cité par le rapport.

Selon la publication, après avoir ralenti à 3% en 2015, le taux de croissance de l’Afrique subsaharienne devrait continuer de baisser à 1,6% en 2016, son niveau le plus bas depuis 20 ans. Le rapport indique que les difficultés économiques rencontrées par les principales économies de la région, le Nigéria et l’Afrique du sud en particulier sont dues aux contrecoups de la chute des cours des matières premières.

Face à la conjoncture internationale, le rapport invite les pays frappés par la chute des prix du pétrole et des matières premières à « impérativement » diversifier leur économie en améliorant leur productivité agricole qui devra permettre à la fois d’augmenter les revenus des ménages ruraux, de baisser le prix des denrées alimentaires et de développer l’industrie agroalimentaire sur le continent.

Le rapport recommande aux pays africains de prendre « rapidement » les mesures qui s’imposent pour s’adapter aux faibles prix des matières premières, rendre leur économie moins vulnérable aux chocs et développer de nouvelles sources de croissance durable qui profite à tous les Africains.

AIP

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Le secrétaire général adjoint de l’Onu, Carlos Lopes, estime que le Franc CFA est une monnaie désuète qui devrait être revue. « Il y a quelque chose qui cloche avec le franc CFA. Aucun pays au monde ne peut avoir une politique monétaire immuable depuis 30 ans. Cela n’existe que dans la zone franc CFA », a soutenu M. Carlos Lopes dans le journal le monde.

Selon lui, cette monnaie est inadaptée à l’évolution économique des pays qui l’utilisent. Cette déclaration intervient avant une réunion des ministres des finances de cette zone Franc à Paris, dans la perspective de la réunion d’automne du FMI et de la banque mondiale la semaine prochaine à Washington.

Crée en 1939, le franc CFA autrefois arrimé au franc français, est aujourd’hui lié à l’euro par un système de parité fixe.

AIP

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La carte sanitaire de la Côte d’Ivoire est désormais dotée d’un système d’information géographique, un outil conçu par le Bureau national d’études technique et de développement (BNETD), qui l’a mis à la disposition du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, lors d’une cérémonie de restitution, jeudi à l’hôtel Tiama d’Abidjan.

« Il s’agit d’un outil d’aide à la décision dynamique multifonctionnel avec une base de données riches et variées renfermant des informations sur les infrastructures, les services, le personnel », a expliqué la directrice adjointe du département économique et financier du BNETD, Kouakou Josther, révélant que cette application web est accessible via internet avec différents droits d’accès selon l’organigramme et la pyramide sanitaires.

Pour la pérennisation de l’outil, le BNETD s’engage à le vulgariser. Il recommande par ailleurs aux acteurs de la santé préalablement formés à son utilisation, une actualisation périodique de la base de données, « afin de doter la Côte d’Ivoire d’un outil fiable de souveraineté national dans le domaine de la santé ».

La réalisation de cet outil de planification et d’aide à la décision en matière de santé a été confié au BNETD en août 2012 par l’ex-programme présidentiel d’urgence (PPU).

AIP

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Le bureau de l’Unesco à Abidjan a ouvert depuis mercredi un atelier de formation sur le civisme et la citoyenneté au profit de quelque 300 jeunes, avec l’appui financier du fonds pour la consolidation pour la paix, en vue de les sensibiliser à contribuer à la paix et à la cohésion sociale à travers les réseaux sociaux.

« Cet atelier vise non seulement  à préserver les jeunes des dangers que peut représenter internet, mais également à faire d’eux des acteurs de la sensibilisation d’autres jeunes », a expliqué le représentant pays de l’Unesco, Ydo Yao. Pour lui, former les jeunes en réseaux sociaux est plus qu’ « ingénieux » au regard des dérives observées dans l’usage des ces outils.

Pour emmener les jeunes à devenir des éco-citoyens, le bureau Unesco d’Abidjan a aussi lancé le slogan « la paix a un visage et ce visage c’est la jeunesse », a  dit Ydo Yao. La directrice du service civique et du volontariat, Kouassi Georgette, pour sa part, a exhorté les jeunes à devenir des « éco-citoyens accomplis pour être des Ivoiriens nouveaux au crépuscule de l’émergence » de la Côte d’ivoire.

Le ministère de la Poste et de l’Economie numérique, par le biais de son représentant, le conseiller technique, Koffi Serge a salué cette initiative en ce que « la Côte d’Ivoire a besoin d’une jeunesse avide de connaissances ». Le séminaire est prévu prend fin vendredi, avec un exposé du bloggeur Israël Yoroba sur le thème « les TIC et éthique (peut/mettre on tout mettre sur les réseaux sociaux).

AIP

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Le groupe marocain Pharma 5 va construire une usine de médicaments en Côte d’Ivoire, a annoncé, jeudi à Abidjan, la vice-présidente et directrice générale de cette entreprise, Lahlou Filali Myriam.

Au sortir d’une rencontre avec le Premier ministre ivoirien, Daniel kablan Duncan, Mme Lahlou a fait savoir que cette audience avait pour objet de « concrétiser un  projet de construction d’une usine de médicaments génériques près d’Abidjan ».

 

Il s’agit d’un investissement qui se fera en plusieurs phases sur 5 hectares, dont la première consistera en la construction d’une unité de fabrication de médicaments génériques sur 5000 m2, pour un coût d’environ 6,5  milliards de FCFA, a-t-elle précisé.

 

Lahlou Filali Myriam et sa délégation  était accompagnées  de la ministre de la Santé  et de l’Hygiène publique Raymonde Goudou Coffie.

 

Une convention  de partenariat a été signée samedi à Rabat, au Maroc, entre le royaume chérifien et la Côte d’Ivoire en présence des ministres de la Santé des deux pays, pour la construction cette usine destinée à alimenter le marché africain.

 

AIP

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La Côte d'Ivoire conforte chaque jour un peu plus sa situation économique depuis la fin de la longue décennie de crise socio-politique (2000-2011) qu'elle a traversée. En effet, le pays vient de se hisser dans le top 10 des pays les plus économiquement compétitifs d'Afrique, selon le rapport sur la compétitivité mondiale 2016-2017 publié le 28 septembre à Genève par le  Forum économique mondial (WEF). Mais l’Ile Maurice (45è  au classement mondial) reste le pays le plus compétitif en Afrique, d'après ce document. 

A l’échelle africaine, l’Ile Maurice est suivie par  l’Afrique du Sud (47è),  le Rwanda  (52è), le Botswana (64è), le Maroc (70è), la Namibie (84è) et l’Algérie (87è). La Tunisie (95è), le Kenya (96è), la Côte d’Ivoire (99è) complètent le Top 10 africain.

 

Les pays africains ont connu des évolutions différenciées par rapport au classement 2015-2016. Certains ont progressé comme le Rwanda qui a gagné 6 places, la Sierra Leone (+5) et le  Ghana (+5).

 

D’autres ont fortement reculé comme la Zambie, qui a perdu 22 places passant du 96è rang à l’échelle mondiale dans le classement 2015-2016 au 118è  rang  dans le classement 2016-2017, le Lesotho (-7) et le Nigeria (-3).

 

Le rapport du WEF donne un classement mondial des pays les plus compétitifs en se basant sur une  centaine d'indicateurs économiques comme la qualité des infrastructures, l’environnement macroéconomique, la taille des marchés, le développement technologique et l’innovation.

 

A l’échelle mondiale, le trio gagnant du classement 2015-2016 occupe encore les premières places de celui de 2016-2017, soit la Suisse, Singapour et les Etats-Unis. Ces trois pays sont suivis par les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni, le Japon, Hongkong et la Finlande.

 

Parmi les pays émergents, la Chine reste première et occupe globalement la 28è place alors que l’Inde a fait une énorme percée, gagnant 16 rangs, pour se positionner au 39è rang.

 

Voici le classement de tous les pays africains étudiés:

 

1-Ile Maurice (45è)

 

2-Afrique du Sud (47è)

 

3-Rwanda (52è)

 

4-Botswana (64è)

 

5-Maroc (70è)

 

6- Namibie (84è)

 

7-Algérie (87è)

 

8-Tunisie (95è)

 

9-Kenya (96è)

 

10-Côte d’Ivoire (99è)

 

11-Gabon (108è)

 

12-Ethiopie (109è)

 

13-Cap vert (110è)

 

14-Sénégal (112è)

 

15-Ouganda (113è)

 

16-Ghana (114è)

 

17-Egypte (115è)

 

18-Tanzanie (116è)

 

19-Zambie (118è)

 

20-Cameroun (119è)

 

21-Lesotho (120è)

 

22-Gambie (123è)

 

23-Bénin (124è)

 

24-Mali (125è)

 

25-Zimbabwe (126è)

 

26-Nigeria (127è)

 

27-Madagascar (128è)

 

28-RD Congo (129è)

 

29-Liberia (131è)

 

30-Sierra Leone (132è)

 

31-Mozambique (133è)

 

32-Malawi (134è)

 

33-Burundi (135è)

 

34-Tchad (136è)

 

35-Mauritanie (137è)

La Rédaction LDA, source : agenceecofin.com

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mardi, 27 septembre 2016 16:35

Bienfaisance : La SIB s'engage pour le coeur

La société ivoirienne de Banque (SIB) a remis, lundi, un chèque de 10 millions fcfa à la Fondation de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (FICA) dans le cadre du partenariat qui les lie dans la prise en charge des malades du cœur.

L’engagement dans la santé étant une valeur partagée par la Société Ivoirienne de Banque et la Fondation de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan, la banque continue donc de poursuivre son appui à la fondation en tant que partenaire dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde, selon l’OMS.

Cet appui financier octroyé par la banque sert à financer les soins d’enfants malades du cœur, l’acquisition d’équipements et de médicaments ainsi que l’organisation de la Journée Mondiale du cœur.

Le Directeur général de la SIB, M. Daouda Coulibaly, a relevé lors de la remise du chèque que « nous sommes dans un milieu où nous devons partager le fruit de nos efforts avec nos compatriotes. C’est un début, nous avons signé une première phase qui devait durer cinq ans, et qui arrive à échéance l’année prochaine, et nous reconsidérons notre partenariat avec la Fondation. Nous sommes très heureux du travail qu’ils font. »

Exprimant sa gratitude à la SIB, la Trésorière de la FICA, Mme Alice Anthony-Diomandé a souligné que « votre don nous permet de réaliser notre mission d’accompagnement des malades du cœur », non sans plaider pour la pérennisation du partenariat.

Pour sa part, Mme Mathe Ehui, Secrétaire générale de cette fondation, a fait savoir que grâce aux dons de la SIB, des vies humaines ont été sauvées, se félicitant du fait que les subventions ont contribué au renforcement de la sensibilisation, la prévention, le financement d’équipements et de matériels médicaux et la prise en charge d’enfants malades du cœur.

La SIB se distingue par sa politique de responsabilité sociale dynamique, reposant sur une démarche pragmatique qui se traduit par un rayonnement national au profit de la communauté à travers la Culture, l’Education et la Santé, a signifié son Président du Conseil d’Administration de la SIB, Georges N’Dia.

AIP, titre LDA

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Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a prêté serment mardi devant la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsu, pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival Jean Ping.

M. Bongo a été élu avec 50,66% des suffrages (172.990 voix) face à Jean Ping (47,24%, 161.287 voix) selon la décision des neuf juges constitutionnels rendue dans la nuit de vendredi à samedi.

Quatre chefs d’Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment ainsi que les Premiers ministres du Sénégal, du Tchad, du Congo, de la Centrafrique et du Maroc.

Les observateurs électoraux de l’Union européenne ont regretté dimanche que la Cour n’ait pas été en mesure de rectifier de manière satisfaisante les anomalies observées lors du scrutin présidentiel du 27 août.

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C'est un verdict historique. Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont condamné mardi à neuf ans de prison le jihadiste malien Ahmad Al Faqi Al Mahdi, pour avoir détruit en 2012 des mausolées classés au patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou. Il a été reconnu coupable, étant donné «sa participation directe à de nombreux incidents et son rôle en tant que porte-parole pour justifier les attaques dans les médias».

C’est la première fois qu’un homme était jugé à La Haye exclusivement pour la destruction du patrimoine. Ahmad al Faqi al Mahdi, touareg de la tribu des Kel Ansar, avait rejoint l’organisation jihadiste Ansar ed-Dine lors de l’occupation du Nord-Mali en 2012 et n'était pas considéré comme un soldat. C’est un intellectuel, diplômé de l’institut pédagogique de Tombouctou, fonctionnaire de l’Education nationale au moment où des groupes armés chassent l’Etat malien des villes de l’Azawad.

Il avait été nommé à la tête de la hisba, la brigade islamique des mœurs, qui a installé son siège dans la succursale de la banque BMS. A ce titre, il était en contact direct avec Iyad ag Ghaly, mais aussi avec les leaders d’Al-Qaeda au Maghreb islamique, notamment le sanguinaire Abdelhamid Abou Zeid (tué en février 2013). Abou Tourab organisait les patrouilles, traquait sans relâche les fumeurs de cigarette, les peaux féminines à l’air libre, les musiciens, les canettes de bière…

Très actif dans le tribunal islamique (sans en être juge officiel), il était régulièrement consulté sur des points religieux et exécutait parfois lui-même les sentences. Entre le 30 juin et le 11 juillet 2012, Abou Tourab a supervisé la démolition de neuf mausolées de Tombouctou, emblèmes de la «Ville des 333 saints». A coups de pioches, de burins et de houes, les jihadistes s'étaient employés à faire tomber les murs de terre crue des tombeaux des protecteurs de Tombouctou, dont les plus anciens datent du XIVe siècle. Des mausolées discrets classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Abou Tourab écrira lui-même le sermon qui sera lu pendant le prêche de la prière du vendredi pour justifier la destruction des mausolées. 

La condamnation de ce quadragénaire à petites lunettes constitue une grande avancée pour la défense du patrimoine, même si le procès laissera un goût amer aux ONG : Al Mahdi est le seul jihadiste ayant fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour les exactions commises pendant l’occupation du Nord-Mali à avoir été condamné à La Haye. Aucun autre «crime de sang» ne fait l’objet d’une procédure à ce jour.

source : http://www.liberation.fr/

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L’Ivoirien Jean-Jacques Konadjé été désigné meilleur Chercheur-Universitaire afro-caribéen de toute l'Europe. Il recevra son prix le 03 décembre prochain.

L’information a été donnée ce lundi 26 septembre lors de la présentation du livre de référence « le Gotha Noir d'Europe », dans lequel figure l’Ivoirien comme l'une des 400 personnalités afro-caribéennes d'Europe aux parcours académiques et professionnels exemplaires. 

Plusieurs personnalités ont pris part à la cérémonie. Il s'agit entre autre de l'ancien ministre français Jean-Louis Borloo, le directeur général du Medef, Michel Guilbaudet, et Anne Tallineau, directrice générale de l'institut français.

A T

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