Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Rama Yade, la candidate à la présidentielle française de 2017 séjourne depuis mardi sur les bords de la lagune Ebrié. Son arrivée à Abidjan s'inscrit dans le cadre d'une "courte tournée africaine" qui a débuté à Dakar, selon elle. En conférence de presse mercredi, celle qui fut successivement secrétaire d'Etat des Droits de l'Homme puis secrétaire d'Etat chargée des Sports pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy a dit son ambition pour l’Afrique, et émis le vœu de voir la France montrer un nouveau visage au continent.
La candidate à la présidentielle française de 2017 entend par cette tournée mettre en avant l’Afrique nouvelle, ultra connectée, qui connait une révolution économique, écologique, financière et qui fait plaisir à voir.
Pour l’ex-protégée de Nicolas Sarkozy, son arrivée à Abidjan rentre dans le cadre d'une "courte tournée africaine" pour sa campagne à la présidentielle en France. «Le choix de la Côte d’Ivoire s’imposait dans le cadre de ma campagne présidentielle, Dakar pour les raisons affectives et historiquement; le Sénégal est le partenaire privilégié de la France et la Côte d’Ivoire également », a-t-elle affirmé. Et d'ajouter: «Jai toujours été impressionnée par les performances de la Côte d’Ivoire; il est clair que sur le plan politique après des années de troubles le pays a su redresser et reconstruire une unité, renouer avec les performances économiques comme le démontre le taux de croissance qui approche les 10%", s’estimant heureuse et reconnaissante à la Côte d’Ivoire pour son accueil.
L’autre dimension de sa visite, souligne-t-elle, se résume en des rencontres avec la société civile africaine, en attendant celle de la France.
«J’ai dans mon projet présidentiel pour objectif principal de mettre en avant, les sociétés civiles et leur capacité d’innovation. A Dakar, j’ai pu rencontrer ceux qui font l’innovation sénégalaise, et à Abidjan je vais rencontrer ceux qui font l’innovation ivoirienne, les stars up ivoiriennes, etc », annonce-t-elle.
Ce qu’elle veut pour l’Afrique
Rama Yade voudrait que la France change de regard vis-vis de l’Afrique. « Il est important que la France change son regard vis-à-vis de l’Afrique… avec de lunettes nouvelles. Qu’on sorte des jugements préconçues, des attitudes paternalistes, des petites ambitions, etc », dénonce-t-elle.
« Moi j’ai de l’ambition pour l’Afrique. Je voudrais qu’on me parle de partenariat, infrastructures, d’investissement et pas d’aide, parce que les Africains sont capables d’innovation et cela se voit à travers le monde. Aujourd’hui, toutes les puissances se battent pour avoir des parts de marchés sur le continent, il n’y a plus de rapports d’exclusivité des pays africains vis-à-vis de la France. Elle doit mériter l’Afrique », soutient-elle.
Hommage aux victimes de l’attentat de Bassam
Rama Yade a profité de son séjour en terre ivoirienne pour aller exprimer sa solidarité aux parents des victimes de l’attentat de mars 2016 à l’Etoile du Sud de Grand-Bassam qui a fait de nombreuses morts.
«Jai pu échanger avec les opérateurs hôteliers dont les établissements ont fait les frais de cette barbarie des terroristes. J’ai pu les encourager à continuer dans le travail. Car Grand-Bassam n’est pas n’importe quelle commune de Côte d’Ivoire, c’est un symbole, c’est la première capitale de ce pays. Une ville inscrite au patrimoine mondial, et notre trésor à tous », a-t-elle indiqué, faisant confiance à la déterminiation des autorités ivoiriennes à lutter contre ce fléau qui est le terrorisme religieux auquel la France fait face également.
Dans son agenda, il est prévu une audience avec le président ivoirien Alassane Ouattara.
Des personnes infectées par le VIH ont montré des progrès remarquables après un "traitement révolutionnaire" supervisé par des médecins des cinq meilleures universités britanniques. Les scientifiques ont indiqué qu’il est fort probable qu’ils seront les premiers êtres humains à guérir de cette maladie mortelle.
Isoler le virus et l'éliminer
Mark Samuel, Directeur général de l'Institut national du Bureau des recherches sanitaires a déclaré au Sunday Times que "Ceci est l'une des premières tentatives sérieuses pour la guérison complète du SIDA."
Samuel cité par Sky News Arabia a indiqué : «Nous sommes à la recherche d'une possibilité réelle pour le traitement du VIH, cela est un grand défi, et il est encore tôt, mais il y a des progrès significatifs".
Ces patienrs devraient attendre jusqu’à ce que les scientifiques chargés de leur traitement s’assurent de la réussite totale de l'expérience et annoncent officiellement le premier patient guéri de la maladie.
Cinquante personnes sont soumises à ce traitement en deux étapes.
Le gouvernement ivoirien va consacrer 2043,3 milliards de francs CFA, représentant près du tiers du projet de budget 2017 (33,6%) aux dépenses d’investissements et représentent 8,8% du PIB contre 5,5% en 2012.
Ces investissements concernent, entre autres, la construction du pont Yopougon-Attécoubé (55,3 milliards), le programme de construction de collèges et lycées (15 milliards), la mise à niveau de centres de santé dans le cadre de la CMU (15 milliards), la construction et réhabilitation des universités de Man, Daloa, Korhogho, San Pédro et Bondoukou (48 milliards).
D'autres grands projets sont prévus, notamment la mise en place du fonds d’appui aux projets jeunes (10 milliards), le projet de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (20 milliards), l’aménagement de la baie de Cocody (30 milliards). L'on note également des investissements dans le cadre de la loi de programmation militaire (35 milliards) et la loi de programmation de la sécurité intérieure et dépenses de sécurité (54,1 milliards).
Le budget 2017 prend aussi en compte les projets financés dans le cadre du C2D (147,6 milliards), la construction et réhabilitation d'infrastructures sportives (14 milliards) et le projet de développement et de réhabilitation du réseau électrique (172,8 milliards).
Pour le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Abdourhamane Cissé, le projet de budget 2017 devrait contribuer au renforcement du système éducatif, à l’amélioration du système de santé, en vue de rendre davantage accessibles les infrastructures socio-économiques de base aux plus vulnérables.
"Ce projet de budget vise à consolider la dynamique de croissance économique avec, notamment, une attention particulière accordée au renforcement des infrastructures socio-économiques et à l’amélioration des conditions de vie des populations", a-t-il fait savoir, lundi, lors d’une conférence de presse.
Il a, par ailleurs, relevé que les dépenses orientées vers la réduction de la pauvreté sont programmées à hauteur de 2216,8 milliards, soit 34,1% du projet de budget et une hausse de 10,9% par rapport au niveau de 2016.
Le projet de budget 2017 adopté le 29 septembre 2016 en Conseil des ministres, s’équilibre en ressources et en emplois à 6 501,4 milliards contre 5 813,3 milliards au titre du budget initial 2016 et 6 165,8 milliards pour le budget révisé 2016. Il est en hausse de 11,8% par rapport au budget initial 2016 et de 5,4% par rapport au collectif 2016.
La 12e édition du Salon Africa Telecom People (ATP) aura lieu les 6 et 7 octobre 2016 à Abidjan au Sofitel Hôtel Ivoire. Le thème choisi cette année est « Internet des objets : comment préparer l’Afrique au tout connecté ? ».
Presque tous les domaines d’activités sont soumis à la connexion des objets. Dans les domaines du sport, la logistique, l’immobilier, la publicité et bien d’autres domaines, sont associés à la connectivité.
Au regard de toute cette dépendance des activités humaines à l’internet, l’Afrique qui est beaucoup connectée devra réfléchir sur l’aspect sécuritaire, à savoir : où partent toutes les données collectées ? la sécurité face à la piraterie informatique ? et les risques qu’encourent les usagers ?
C'est pourquoi, la 12ème édition de l’Africa Telecom People a décidé de mettre l'accent sur la connectivité des objets dans différents domaines d'activités humaines. Ainsi, plusieurs spécialistes africains des questions de l’internet seront à Abidjan. Il s’agit entre autres de : Abdoulkarim Soumaïla (SG de l’UAT), Léon Juste Ibombo (ministre des Postes et télécommunications du Congo), Diaby Mamy Moustapha, (ministre des Postes, Télécommunications et de l'Economie Numérique de la Guinée), Rafiatou Monrou, (ministre de l'Economie Numérique et de la Communication du Benin), Gérard Lokossou (DG Airtel Congo), Djibril Ouattara (DG MTN Congo), Samir Tafesh (Consultant IOT), Aurelie Adam Soule Zoumarou (Senior Policy Manager Africa chez GSMA)…
Des entreprises de la France, de l’Algérie, du Rwanda, du Nigéria, du Gabon, du Congo, de la Tunisie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire exposeront pendant ces 2 jours du Forum.
Notons que, depuis plus de 10 ans, le salon ATP s’impose comme l’occasion unique d’opportunités pour les hommes d’affaires et professionnels du secteur.
Daniel Coulibaly
A moins de deux semaines de la tenue de la deuxième édition de la Journée nationale du Partenariat (JNP) prévue le 13 octobre prochain à l’hôtel Sofitel Ivoire, le CCESP a convié ses partenaires du Dialogue Public Privé (DPP) à un petit déjeuner d’échanges ce 30 septembre, à son siège du Plateau.
Le principal point inscrit à l’ordre du jour a porté sur l’organisation de la JNP 2016. Mme Suzanne Allegbé en sa qualité de présidente du comité d’organisation a insisté sur les innovations de cette édition que sont les rencontres B to G (Business to Government) ainsi que les prix du partenariat. S’agissant de l’état d’avancement des préparatifs, elle s’est félicitée de l’engouement des acteurs du secteur privé à faire entendre leur voix à cette tribune d’échanges. A cet effet, «de nombreuses préoccupations ont déjà été émises et ont été imputées aux 25 administrations publiques compétentes retenues pour cette activité ». A expliqué Mme Allegbé. Les préoccupations continuent d’être recueillies sur la page d’enregistrement du site dédié à cet évènement. ( …….)
D’autres points d’ordre organisationnel portant sur les stands et le programme en lui-même, ont été abordés, lors de ce CCESP Breakfast.
Les participants à cette rencontre d’échanges ont aussi eu droit à un large résumé de la JNP 2015, en ce qui concerne les recommandations qui ont sanctionné cette journée et leur état d’avancement.
La JNP 2016 est placée sous la présidence effective du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et portera sur le thème : « Enjeux d’un dialogue public privé constructif pour la vision 2020 de notre économie ».
Daniel Coulibaly avec SerV Com
La 2ème l'édition 2016 de la Journée Nationale du Partenariat(JNE) a lieu le 13 octobre 2016 au Sofitel Hôtel ivoire-Abidjan. Elle s’inscrit dans le cadre des activités du Comité de concertation Etat/Secteur privé(CCESP) dont la présidence est assurée par le Premier Daniel Kablan Duncan, et le Comité technique de concertation par M. Koné Adama, ministre auprès du Premier ministre chargé de l'Economie et des Finances.
Pour mieux situer les enjeux de cet événement, le secrétariat exécutif du CCESP dirigé par Mariam Fofana Fadiga, en charge de son organisation a tenu un déjeuner presse le vendredi 30 septembre 2016 pour donner les grandes articulations.
Selon Georges COPRE, conseiller technique du secretariat exécutif, la JNP se présente comme une plate-forme d’échanges entre l’Etat et les acteurs du secteur privé, afin de recenser les préoccupations de ces derniers.
En d’autres termes, c’est d’offrir aux opérateurs économiques et aux entreprises un temps d'échanges avec les responsables d'administrations publiques sur les préoccupations qui les concernent. « Les acteurs du privé ont parfois du mal a posé clairement leurs préoccupations. Ca sera l’occasion de leur montrer comment il faut formuler les préoccupations », a précisé M. COPRE.
La conférence inaugurale sur le thème: "Vision du partenariat Etat - Secteur Privé pour la mise en oeuvre du PND 2016-2020" sera prononcée par. Daniel Kablan DUNCAN et Jean KACOU DIAGOU (Président de la CGECI).
Aussi cette journée servira-t-elle de cadre à la célébration des structures qui se distinguent par leur forte implication dans l'animation du dialogue Public-Privé en Côte d'Ivoire. Ce sont au moins 2000 participants qui sont attendus.
Il faut souligner que cette édition a pour thème : « Enjeu d’un dialogue public-privé constructif pour la vision 2020 de l’Economie ivoirienne».
Daniel Coulibaly
Après le festival du Zanzan, la région du Gontougo enregistre la naissance d’un autre : l’Adayé festival. La première édition se tiendra le 16 novembre prochain. L’initiative est du groupe culturel Brong Gyaman en partenariat avec un mécène, Bini Daouda, Pdg de Luxe-Voyages et fils de Tabagne.
Le lancement de ce festival a eu lieu le vendredi 16 septembre 2016, dans la sous-préfecture de Tabagne en présence du roi des Brong, nanan Adingra Kouassi Agyeman, entouré des chefs de province, de canton et de village.
Selon Norbert Fiéni, 1er vice-président du groupe culturel Brong Gyaman, sa structure entend ressusciter « l’Adayé » et en faire désormais un festival annuel qui se tiendra de façon tournante dans les chefs-lieux de province ou de canton.
Il y aura, a-t-il dit, des expositions des attributs des têtes couronnées, d’objets d’art, de poids à peser l’or, des parades, des danses du royaume… Ces festivités, pense-t-il, permettront de rassembler le peuple brong dans toute son entièreté.
« Nous voulons participer à la promotion de notre culture. Cela ne peut se faire que dans un climat de paix. Ce festival sera donc l’occasion pour nous de créer l’harmonie dans le royaume, d’aplanir les différents problèmes qui plombent son rayonnement», a dit M. Fiéni.
Pour sa part, le président, Béné Ignace, a invité les fils du royaume à se départir des problèmes politiques pour rallier la principauté dans un élan de fraternité et de paix.
L’Adayé est une fête de réjouissance, la plus grande du royaume, célébrée douze jours après celle de l’igname. Elle réunit chefs de province, de canton et de village autour de leur chef suprême pour exulter. Mais depuis la mort de l’ancien roi, nanan Koffi Yeboua, du fait d’une crise de succession à la tête du royaume, elle ne se tient plus à l’exception du département de Transua.
Daniel Coulibaly avec SerVCom
L’Ecole hôtelière de Grand-Bassam (EHB), premier institut de management en hôtellerie en Afrique de l’Ouest, est prête à accueillir ses tous premiers étudiants cette année scolaire 2016-2017. C’est ce qu’indique son directeur général, Hakim Serhani, le mardi 27 septembre 2016. Coût de la scolarité pour une année scolaire : environ 1,9 million de Fcfa.
M. Serhani se prononçait à l’occasion d’une conférence sur : « L’importance de la formation dans le développement du tourisme et de l’hôtellerie en Côte d’ivoire », à l’initiative de Jumia Travel, filiale du groupe Jumia, pour marquer la journée mondiale du tourisme instituée tous les 27 septembre de chaque année.
La formation à l’EHB concerne trois grands niveaux, à savoir la formation Bachelor (Niveau BAC), la formation de spécialisation aux métiers du tourisme (Bac +2) et la formation continue destinée aux professionnelles et aux particuliers.
L’EHB ce sont 12 salles de cours, 1 salle multimédia, 2 cuisines de travaux dirigés de groupes, 1 réception de pré-application, 1 laboratoire de langues (Français, Anglais, Espagnol), etc.
Patrice Dali, le directeur général du groupe RAMA, qui a initié cette école hôtelière à Grand-Bassam, a indiqué que le but est de former des professionnels aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie en Côte d’Ivoire. « Penser plus loin la formation des jeunes ivoiriens dans le métier du tourisme et de l’hôtellerie », a-t-il soutenu.
Se prononçant sur les nouveaux métiers du web dans le tourisme et de l’hôtellerie, Cynthia Adédiran Aïssy, directrice de Jumia Travel, a relevé trois métiers essentiellement liés aux nouvelles technologies dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme. Il s'agit de : Costumer service, Revenue manager et Community manager.
Pour Mme Aïssy, tout acteur du secteur de l’hôtellerie et du tourisme a pour obligation de mettre l’accent sur ces nouveaux métiers qu’elle estime incontournables. Car, ils viennent en appui à ceux traditionnellement connus tels que chef de cuisine, manager de restauration, bagagiste…(Hôtellerie) et agent de voyage, agent d’accueil, agent de marketing…(Tourisme).
Daniel Coulibaly
La Côte d’Ivoire envisage la création d’une université du cacao et du chocolat, destinée à être un centre de recherche et d’innovation en matière de production, de transformation et de commercialisation du cacao, ainsi que la fabrication de chocolat, annonce le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
« Pour accompagner la dynamique insufflée dans la filière par la réforme, des réflexions ont été initiées en vue de la création d’une université exclusivement dédiée au cacao et au chocolat », a déclaré M. Sangafowa Coulibaly, samedi à l’ouverture de la troisième édition
« L’université régionale du cacao et du chocolat de Côte d’Ivoire ambitionne d’être un centre d’excellence pour l’Afrique reposant sur une étroite association entre la recherche et l’innovation, la production, la commercialisation, les secteurs privés agroalimentaire et financier, avec un rayonnement intégrant l’Afrique de l’Ouest et du Centre », a-t-il poursuivi, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan et du président du Syndicat du chocolat français, Patrick Poirier.
La mission de cet institut sera d’ « offrir une formation et des recherches de haute qualité aux fins de maintenir et améliorer la productivité et les revenus des producteurs de cacao, de structurer la filière en créant davantage de valeur ajoutée et d’emploi, ainsi que de promouvoir la consommation des produits dérivés au plan national et sous-régional », a en outre expliqué le ministre de l’Agriculture.
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a, à cette occasion, lancé le label « Cacao Ivoire », qui devra être apposé sur les produits confectionnés avec du cacao ivoirien. Ce label dont le cahier de charge est en cours d’élaboration, permettra, selon M. Duncan, à promouvoir et valoriser le cacao origine Côte d’Ivoire à travers le monde, en mettant en exergue la spécificité de son goût.
La Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao au monde avec plus de 40% de la production mondiale, entend, selon Daniel Kablan Duncan, passer d’un taux de 33% de transformation des fèves à 50% en 2020.
AIP
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire a lancé samedi à l’occasion de la journée mondiale du cacao un label "origine Côte d’Ivoire" afin de mieux "valoriser" son produit.
L’objectif est "d’informer le consommateur que nous ne sommes pas seulement le premier producteur mondial mais que notre cacao est le meilleur", a affirmé le ministre de l’Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly à l’ouverture des Journées nationales du cacao et du chocolat à Abidjan.
"Ce qui pousse ici, pousse ailleurs, mais ce qui pousse ici a meilleur goût", a-t-il résumé, espérant que le label du cacao ivoirien connaisse le même succès que le label "café de Colombie".
Les consommateurs connaissent "d’autres origines dont les goûts sont en-dessous du nôtre (...) Il était temps de remettre les choses à leur place.
Cette valeur n’a jamais été captée par le producteur ivoirien", a souligné le ministre.
"Il s’agit de sortir de la commodité (matière première) et d’aller vers le goût", a estimé Patrick Poirier, président du Syndicat du chocolat français, qui participera à l’élaboration du cahier des charges avec le Conseil du Café-Cacao ivoirien et des artisans chocolatiers confiseurs français.
Les premiers logos devraient apparaitre sur des chocolats en 2017, a-t-il confié soulignant vouloir mettre en valeur le goût mais aussi les notions de développement durable, de protection de l’environnement, de justice sociale et de transparence de la filière.
Plus de 70% de chocolat consommé en France comporte un peu de cacao ivoirien, a-t-il précisé estimant qu’il fallait "sortir de la quantité pour aller vers la qualité". "Il faut permettre au chocolatier européen d’être fier" de vendre du chocolat ivoirien, a conclu M. Poirier.
Le cacao est vital pour l’économie ivoirienne. Ce secteur représente 15% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout, les deux tiers des emplois (directs et indirects) et des revenus de la population, selon la Banque mondiale.
Lors de son discours d’ouverture de la manifestation, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a rappelé que le président Alassane Ouattara avait fixé comme objectif de passer d’un taux de 33% de transformation des fèves en Côte d’Ivoire à un taux de 50% en 2020 pour "avoir plus de valeur ajoutée".
AFP