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Le Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (FCIAD), composante 2.1 du 2ème Contrat de désendettement et de développement (C2D) a été lancé mercredi à l’espace CRRAE-UMOA à Abidjan-Plateau, par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), l’agence d’exécution.
Le FCIAD s’inscrit dans le volet 2 du Programme filières agricoles durables en Côte d’Ivoire (FADCI), dont la Convention d’affectation a été signé le 28 avril 2016 entre la Côte d’Ivoire et la France, a tenu à souligner le directeur exécutif du FIRCA, Dr Angniman Ackah Pierre.
Doté d’une enveloppe de cinq milliards FCFA pour une durée de trois ans, pour la phase pilote, le FCIAD est destiné au financement de projets de recherche appliquée porteurs d’innovations, d’un montant minimal de 10 millions FCFA et maximal de 180 millions. Il devrait contribuer à la durabilité des systèmes de productions agricoles, animales, halieutiques et forestières en Côte d’Ivoire.
M. Coulibaly Siaka Minayaha, directeur de cabinet représentant le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a profité de l’occasion pour rappeler les missions de son département, entre autres, atteindre une agriculture moderne, compétitive, créatrice d’emplois, attrayante pour les jeunes et non répulsive à cause de la pénibilité des activités.
Pour lui, l’agriculture doit contribuer à la réduction de la pauvreté et être génératrice d’une croissance sectorielle inclusive, durable en contribuant à la préservation de l’environnement, à l’atténuation des effets du changement climatique et à s’y adapter. « Il appartient donc aux chercheurs de pouvoir innover pour attirer les jeunes dans l’agriculture. (…) Il n’y a pas que la recherche mais aussi comment rentabiliser leurs activités », a-t-il justifié.
Auparavant, M. Yéo Metouhou et Mme Valérie Reboud, représentant respectivement le C2D et l’Agence française de développement (AFD), ont tour à tour salué le lancement de ce projet visant l’amélioration de la production agricole au sens large, et surtout à stimuler, à faciliter et à renforcer l’utilisation des innovations permettant de booster les productions.
AIP
L’état de mise en œuvre du Programme de coopération monétaire de la CEDEAO sera au centre des prochaines rencontres statutaires de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO) et de l’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest prévues du 3 au 10 février à Freetown, en Sierra Leone.
Au nombre de ces rencontres, on peut citer la 30ème réunion conjointe ordinaire du Comité chargé des Affaires économiques et Monétaires, la 49ème réunion ordinaire du Comité des gouverneurs des Banques centrales de la CEDEAO et les travaux du Conseil de convergence des Etats de la Zone Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO), énonce un communiqué de la Commission de la CEDEAO transmis mercredi à l’AIP.
Outre l’analyse du rapport relatif au Programme de coopération monétaire de la CEDEAO, les participants feront le point sur l’état de mise en œuvre de la Feuille de route du Programme de la monnaie unique de l’organisation régionale.
Ils examineront également, entre autres, les rapports relatifs à l’évolution et la stabilité du secteur financier au sein de la CEDEAO, au taux de change au sein des Etats membres, au projet de développement du système de paiement de la ZMAO. Ils devront aussi évaluer l’impact du Brexit sur ces Etats et échanger leurs points de vue sur l’environnement économique international.
La Commission de la CEDEAO sera représentée à ces différentes rencontres par le Commissaire en charge des Politiques macroéconomiques et de la Recherche économique, Mamadou Traoré et le directeur de la Surveillance multilatérale, Lassané Kaboré.
L’Ong américaine « Global Church planting partners » a organisé, mercredi, à Bouaflé (Centre-Ouest, région de la Marahoué) une campagne de dépistage de certaines maladies oculaires.
Cette campagne, initiée en collaboration avec la mairie de Bouaflé et l’église « Baptiste missionnaire discipolat » de Yamoussoukro, vise à détecter chez la population des maladies comme la cataracte, le glaucome et le ptérygion, en vue de la prise en charge des malades.
Selon directeur de l’institut biblique de l’église baptiste de formation pastorale, le Pasteur Ebélé Adioye, la campagne qui est à sa quatrième édition, a permis de dépister près de 130 personnes qui ont été suivies jusqu’à leur opération dans une clinique à Yamoussoukro.
AIP
Le ministre du Tourisme, Siandou Fofana veut faire du tourisme un pôle économique très attractif afin de permettre à ce secteur de jouer véritablement son rôle dans le développement de la Côte d’Ivoire.
« Nous voulons faire du tourisme, une véritable industrie qui a sa place dans le développement de la Côte d’Ivoire et qui contribuera significativement à améliorer les indicateurs économiques », a indiqué lundi, à Abidjan, le ministre Siandou Fofana au terme d’une visite effectuée dans les complexes hôteliers Seen Hôtel du Plateau et Azalaï Hôtel de Marcory.
Pour le ministre, ces complexes dont les matériaux de construction, les équipements et les commodités répondent aux normes internationales, relèvent le niveau de l’hôtellerie ivoirienne et s’inscrivent dans la vision du ministère de faire de la Côte d’Ivoire un pays touristique où « l’industrie touristique se porte bien avec de grandes infrastructures ».
Il a par ailleurs assuré les différents responsables de ces hôtels à savoir le Directeur général de Seen Hôtel, Ibo Thiam, et Mossadeck Bally, fondateur Directeur général du groupe Azalaï de la collaboration « franche » du Gouvernement à travers le ministère du Tourisme, afin de conforter leurs activités.
Ces complexes hôteliers disposent entre autres de salles de conférence, de réunion et de détente, précise-t-on.
AIP
Le secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (PASRES), Dr Sangaré Yaya, a dévoilé la liste de trois lauréats qui bénéficieront, cette année, d’un soutien pour la poursuite et la réalisation de leurs projets au titre de la 2ème session 2016 du programme ivoiro-suisse.
Le 3ème prix revient à Mlle Sako Namariama pour son sujet sur le « Statut foncier, Genre et performance de l’Agriculture vivrière en Côte d’Ivoire », financé à hauteur de six millions de FCFA sur deux ans.
Le deuxième lauréat, Dr Apka Alphonse, bénéficiera de 7,52 millions de FCFA sur un an pour traiter la question de l’ »autonomisation des femmes du Grand-Bouboury dans le circuit de production de l’attiéké » tandis que Dr Yao Kouamé, 1er prix, étudiera, pendant un an, les « logiques du travail dans la pénurie du vivrier en Côte d’Ivoire », pour un coût de 8,52 millions de FCFA.
« L’objectif de cette session thématique sur le vivrier était de contribuer à la disponibilité, à la conservation et à la qualité des produits agricoles vivriers en Côte d’Ivoire, afin de prévenir la survenance ou la récurrence des crises alimentaires et la pénurie de ces produits », a expliqué le secrétaire exécutif, Dr Sangaré Yaya.
L’économie de la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, selon le scientifique, repose sur l’agriculture qui assure 30 à 50% de leur PIB et les cultures vivrières représentent, en particulier, une source importante de revenus et de moyens de subsistance pour une grande partie de la population de cette région.
La Côte d’Ivoire subit « des crises alimentaires récurrentes liées à la pénurie des produits vivriers, ce qui affecte considérablement la vie et le bien-être des ménages », a-t-il relevé.
Le secrétariat exécutif du PASRES a reçu 33 requêtes de financement et en a retenu six pour évaluation dont trois projets ont été jugés éligibles au financement du PASRES cette année.
« C’est un mérite pour les porteurs de ces projets d’avoir été retenus à l’issue d’un processus de sélection rigoureux », s’est félicité M. Sangaré, invitant les lauréats à se rapprocher du secrétariat exécutif pour prendre connaissance des procédures administratives et des formalités de décaissement « avec les félicitations des organes dirigeants du PASRES ».
AIP
Le siège de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan, va accueillir vendredi la finale régionale 2016 du concours télévisé « Voix des Jeunes ».
Cette finale va mettre en confrontation les équipes du Sénégal, de Guinée et de Côte d’Ivoire, qui ont remporté les suffrages dans leurs pays respectifs.
Le concours « Voix des Jeunes » est une initiative du centre de leadership civique « Social Change Factory (SCF) », lancée au Sénégal en 2015.
Pour cette finale, chaque équipe, constituée de trois membres, se verra attribuer un thème relatif au progrès social à partir duquel chacune doit identifier deux sujets précis et les articuler en problématique de débat, mais surtout proposer des solutions dont il est avéré qu’elles ont un impact positif sur la vie des populations, les analyser et en présenter les résultats au cours de la compétition.
Et pour cette édition, les trois thèmes traités en finale sont trois des cinq grandes priorités de la Banque africaine de développement dites Top 5.
Le concours a pour but de faire émerger des solutions aux problèmes socio-économiques, afin de tracer la voie du changement dans l’écosystème panafricain. Pour cette année, il s’ouvre à la Côte d’Ivoire et à la Guinée, et ambitionne de s’étendre à 16 pays du continent pour s’imposer comme le premier programme à promouvoir les jeunes Africains et susciter leur engagement.
AIP
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a été élu lundi président de la Commission de l’Union africaine (UA), en remplacement de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
Le Tchadien a été élu avec 39 voix sur les 54 au dernier tour du scrutin.
Au terme des trois premiers tours, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, la Botswanaise Pilomina Venson-Moitoi et l’Équato-guinéen Agapito Mba Mokuy ont été éliminés. Les deux finalistes, le ministre tchadien des Affaires étrangères et son homologue du Kenya Amina Mohammed ont été départagés après trois autres tours.
Moussa Faki Mahamat, actuel ministre des Affaires étrangères du Tchad est diplômé en droit de l’université de Brazzaville.
AIP
Mme Sanni Carole (Photo) a été élue présidente de l’Association des femmes Ivoiriennes vivant en France, à l’issue d’une élection organisée à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France, a-t-on appris de source diplomatique.
Cette élection tenue samedi sous la supervision du consul général Aïdara Chérif et du premier conseiller à l’ambassade, Diaby Vacaba, a opposé cinq candidates. A l’issue du vote, le comité électoral présidé par Me Léa Nguessan, avocate au Barreau de Paris, a proclamé Mme Sanni Carole, présidente des Ivoiriennes vivant en France avec 128 voix, soit 40%.
Le premier conseiller à l’ambassade représentant l’ambassadeur Charles Gomis Providence a salué le travail remarquable du comité ad-hoc et la parfaite organisation de cette élection par le comité électoral. Il a aussi appelé à plus d’entente et de solidarité entre les Ivoiriennes de France, mais aussi entre toute la diaspora ivoirienne de France.
Créée en juillet 2014, l’Association des femmes ivoiriennes vivant en France vise à apporter une réponse claire aux problèmes de ses membres.
AIP
Au moment où le continent africain connaît des progrès historiques dans sa lutte pour une Afrique sans paludisme, l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) a récompensé huit pays africains ayant montré leur détermination et leur esprit d’innovation dans la lutte contre cette maladie, énonce un communiqué conjoint ALMA/UA publié lundi.
Aau 28e sommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est ouvert à Addis Abeba, en Ethiopie, les prix d’excellence 2017 de l’ALMA ont été décernés à ces pays (Botswana, Cap-Vert, Comores, République démocratique du Congo, Éthiopie, Swaziland et Ouganda) pour leur impact sur l’incidence et la mortalité du paludisme, ainsi qu’au Tchad, pour son leadership dans la lutte contre le paludisme.
« Grâce à un leadership africain fort et à de nouveaux partenariats innovants, nous réalisons des progrès sans précédent dans la lutte contre le paludisme », a Idriss Déby Itno, Président du Tchad et actuellement à la tête de l’ALMA. « Le succès de ces pays montre le puissant impact que peuvent avoir un réel engagement et un financement suffisant », a-t-il poursuivi.
Les prix d’excellence de l’ALMA sont décernés aux pays ayant réalisé des progrès significatifs en matière de contrôle et d’éradication du paludisme. « Nous sommes en train de renverser la situation dans notre lutte contre le paludisme en Afrique », a déclaré Joy Phumaphi, Secrétaire exécutive de l’ALMA.
La remise des prix d’excellence 2017 de l’ALMA intervient six mois après l’adoption du « Catalytic Framework » (Cadre catalytique) lors de la 27e Conférence des chefs d’État de l’Union africaine en juillet. Afin d’éliminer le paludisme du continent à l’horizon 2030, ce cadre offre aux pays africains une feuille de route visant à accroître les ressources nationales consacrées à la lutte contre la maladie, à étendre l’utilisation de l’innovation et de la technologie, et à améliorer les infrastructures de santé.
Depuis 2000, le taux de mortalité due au paludisme a chuté de 62 % sur le continent pour l’ensemble des catégories d’âge, et de 69 % pour les enfants de moins de cinq ans. Le paludisme reste une menace cruciale en Afrique. En 2015, sur 212 millions de nouveaux cas de paludisme dans le monde, 195 millions se sont déclarés en Afrique, et sur 429 000 décès liés au paludisme dans le monde, 394 000 ont également eu lieu sur ce continent.
AIP