Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le jeudi 28 août 2025(LDA)-Arrivé à Beijing en 1913 comme médecin affecté à l'Ambassade de France, Dr Bussière va rapidement s'intégrer à la société chinoise. Il soigne gratuitement les plus démunis et acquiert une réputation de médecin dévoué, auprès du peuple et des élites.

Lorsque l'armée japonaise s'approche de Beijing en 1937, Bussière refuse de quitter la ville. Au péril de sa vie, il continue à soigner les civils et les soldats blessés à la guerre. À plus de 70 ans, il parcourt la ville bombardée pour apporter médicaments et assistance médicale aux victimes des forces d'invasion japonaises.

Son courage et son dévouement forcent l'admiration. Bussière a consacré sa vie à servir le peuple chinois. Une histoire bouleversante d'héroïsme, d'humanité et d'amitié sino-française.

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Abidjan, le mercredi 27 août 2025(LDA)-Dans le cadre de ses initiatives visant à renforcer l’expertise locale en génétique moléculaire, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) a lancé sa seconde session de formation régionale axée sur le séquençage de nouvelle génération (NGS), du 18 au 29 août 2025 à Abidjan. Elle se tient sous le thème: « De l’échantillon à la séquence et analyses bio-informatiques ». 

L’objectif principal de cette formation est de doter les participants de compétences concrètes leur permettant d’apporter une contribution significative à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire et également dans la sous-région . En outre, cette initiative vise à favoriser la création d’un réseau régional de professionnels compétents dans ce domaine stratégique.  

La formation réunit une dizaine de professionnels issus d’institutions ivoiriennes ainsi que de pays voisins, notamment le Niger et le Mali.

Ce programme intensif se divise en deux grandes parties : la première porte sur le séquençage par la technologie Oxford Nanopore au laboratoire, appelé la biologie humide ou « wet lab » et la seconde concerne l’analyse des données générées après séquençage, à travers l'analyse bio-informatique ou « dry lab ». 

Ces deux étapes complémentaires reflètent les fondamentaux du processus de séquençage de nouvelle génération.

Les sessions pratiques se poursuivent et connaissent une participation active et ponctuelle, témoignant de l’engagement des participants dans cette démarche de renforcement des capacités.

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Abidjan, le mardi 27 août 2025(LDA)-Du 18 au 20 août 2025, Pékin a accueilli la Global Smart Education Conference 2025, qui a réuni plus de trente représentants venus d’Égypte, d’Algérie, du Sénégal, de la République Démocratique du Congo, du Cameroun et d’autres pays africains, parmi lesquels des responsables ministériels et des partenaires universitaires. À cette occasion, Huawei a organisé le premier Forum africain sur l’Éducation inclusive et conclu plusieurs accords de coopération avec des pays africains, afin de promouvoir l’inclusion éducative grâce aux technologies numériques et intelligentes et au développement conjoint d’écosystèmes.

Les innovations numériques et intelligentes ouvrent de nouvelles perspectives pour personnaliser l’apprentissage et optimiser les ressources. Appliquées à l’Éducation inclusive, elles permettent de dépasser les barrières géographiques et matérielles, afin que chacun puisse bénéficier d’un enseignement de qualité et que la technologie réalise pleinement sa valeur humaniste.

Dans son allocution de bienvenue, Ye Ziping, vice-président et Chief Digital Officer de Huawei Northern Africa, a adressé ses salutations aux invités africains et déclaré : « Huawei est déterminé à travailler aux côtés de ses partenaires pour mobiliser les technologies les plus avancées et concevoir des solutions inclusives adaptées aux réalités africaines, afin de garantir à chacun un accès équitable à l’éducation. »

Poursuivant sur cette dynamique, Peter Zhang, vice-président de Huawei Global Public Sector BU et directeur du département Marketing & Solution Sales pour le secteur public, a rappelé que le développement des talents en TIC constitue un facteur clé : « Au cours des dix dernières années, Huawei a accompagné plus de 7 800 établissements éducatifs dans plus de 120 pays, établi plus de 3 000 Huawei ICT Academies en partenariat avec des universités à travers le monde et formé plus d’un million d’étudiants. L’entreprise continuera à travailler avec ses partenaires pour développer des solutions innovantes reposant sur les technologies de nouvelle génération et soutenir un développement de qualité du secteur éducatif. »

De son côté, Wu Yonghe, directeur du China E-Learning Technology Standardization Committee (CELTSC) du ministère chinois de l’Éducation et professeur à l’Université normale de Chine de l’Est, a présenté les initiatives et pratiques de la Chine en matière d’éducation numérique et intelligente. Il a souligné que la synergie entre politiques nationales et réglementations locales, adossée à une infrastructure numérique solide, a permis d’intégrer l’intelligence artificielle dans l’ensemble du processus éducatif. L’IA bénéficie aujourd’hui à des dizaines de millions d’enseignants et d’élèves et contribue à une amélioration significative de la qualité de l’enseignement.

S’exprimant sur les besoins spécifiques du continent africain, Liu Yue, Directrice de l’Éducation inclusive de Huawei Northern Africa, a rappelé que la pénurie de ressources éducatives et la faiblesse des infrastructures nécessitent des solutions globales. Huawei propose une approche intégrée de bout en bout (device-pipe-cloud-intelligence) combinant classes intelligentes, terminaux cloud abordables, solutions de connectivité pour les campus et plateformes intégrées cloud & intelligence. Ces solutions visent à repousser les limites traditionnelles de la salle de classe, à promouvoir l’équité et la qualité éducatives, à contribuer à l’objectif mondial d’un accès universel à une éducation de qualité et à accélérer la transformation numérique et intelligente du secteur.

Dans le cadre du forum, une entreprise spécialisée dans l’éducation intelligente a également présenté son enseignant numérique basé sur l’IA, illustrant les dernières avancées concrètes en matière d’éducation pilotée par l’intelligence artificielle. Cette innovation favorise le partage de ressources pédagogiques de qualité et le développement personnalisé des élèves, tout en accélérant la transformation numérique et intelligente de l’éducation.

Sur le plan des partenariats, au nom du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire de la République Démocratique du Congo (RDC), la ministre Pr. Dr Sombo Ayanne Safi Mukuna Marie-Thérèse a signé une lettre d’intention avec Huawei. L’accord porte sur le développement des infrastructures numériques universitaires, la mise en place de classes intelligentes et de plateformes d’apprentissage en ligne, le renforcement des compétences numériques des enseignants et des étudiants, ainsi que sur la coopération en matière d’éducation et de recherche. Les deux parties prévoient également de créer en RDC un laboratoire d’innovation conjoint destiné à former de jeunes talents adaptés à l’ère numérique.

De même, au nom du ministère de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy a signé avec Sonatel et Huawei un protocole d’accord visant à renforcer la coopération dans les domaines des équipements pédagogiques numériques, du développement d’infrastructures digitales et de la formation de talents. Ce partenariat contribuera à accélérer la transformation numérique de l’éducation nationale et à favoriser l’inclusion éducative au Sénégal.

En marge de l’événement, des responsables ministériels de l’éducation et des représentants d’universités africaines ont visité des sites de démonstration du secteur éducatif à Pékin, Shenzhen et Dongguan, où ils ont eu des échanges approfondis avec leurs homologues chinois. Aujourd’hui, les technologies de l’information et de la communication stimulent l’équité et l’innovation dans l’éducation. Huawei réaffirme sa volonté de travailler avec ses partenaires et clients pour faire progresser l’équité éducative en Afrique grâce aux technologies numériques.

 

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Abidjan, le mardi 26 août 2025(LDA)-De retour d’une mission de deux semaines en Corée du Sud, une cohorte de 15 cadres du ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel a été accueillie, le samedi 23 août 2025 par la cheffe de Cabinet, Mme N’Da Kadiatou Bouadou-Kouadio, qui a salué l’importance de cette initiative inscrite dans le cadre de la coopération fructueuse entre la République de Corée et la Côte d’Ivoire.

Cette mission, axée sur le renforcement des capacités, a permis aux participants de s’imprégner du modèle coréen en matière d’éducation technique et professionnelle.

Selon Mme Bouadou-Kouadio, la principale leçon réside dans les valeurs mises en avant par la société coréenne à savoir : la résilience, humilité, abnégation et patriotisme tourné vers le bien-être collectif.

« Nous avons découvert un peuple uni et entièrement engagé dans le travail pour l’émergence nationale », a-t-elle souligné.

La délégation a particulièrement relevé que le développement économique de la Corée du Sud s’est appuyé sur la formation professionnelle continue, intégrant innovation et technologie. Le pays compte 52 lycées techniques et 38 écoles polytechniques, tous dédiés à la recherche et à l’innovation.

Ce partage d’expériences ouvre de nouvelles perspectives pour la Côte d’Ivoire, qui mise également sur l’enseignement technique comme levier d’émergence.

Deux autres cohortes de 30 cadres sont attendues en Corée en 2026 et 2027, afin de renforcer davantage cette coopération stratégique.

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Abidjan, le mardi 26 août 2025(LDA)-Le marché immobilier de Ras Al Khaimah connaît une dynamique impressionnante et s’apprête à franchir une nouvelle étape avec le lancement des Waldorf Astoria Residences.

Ce projet d’exception, limité à seulement 38 résidences exclusives, dont un palais céleste ultra-luxueux unique au monde, promet d’incarner le mariage parfait entre prestige, intimité et valeur patrimoniale durable.

L’essor du marché est porté par une demande croissante pour des projets haut de gamme. Selon CBRE, les prix résidentiels à Ras Al Khaimah ont bondi de 39 % en un an au premier trimestre 2025.

La destination attire de plus en plus d’investisseurs internationaux, soutenue par un secteur touristique en forte expansion : 1,3 million de visiteurs en 2024 et un objectif de 3 millions d’ici 2030. Des projets phares, comme le Wynn Integrated Resort, renforcent encore cette attractivité.

Fruit d’un partenariat entre Al Hamra et Hilton, les Waldorf Astoria Residences marquent une première dans le Golfe. Elles offrent à leurs résidents une expérience unique : cave à vins et salon de cigares privés, spa, suites de récupération, centre de fitness, simulateur sportif, cinéma privé ou encore lounge exécutif. Les propriétaires bénéficient également d’un accès privilégié aux services cinq étoiles de l’hôtel Waldorf Astoria, de la gastronomie raffinée à la plage privée.

Au-delà du prestige, l’investissement séduit : les résidences à enseigne reconnue représentent déjà 25 % de la demande locale et affichent, à l’échelle mondiale, une prime de 40 % sur le marché non brandé. Avec des prix plus compétitifs qu’à Dubaï, Ras Al Khaimah s’impose comme une destination de choix pour conjuguer style de vie, rentabilité et exclusivité.

La livraison du projet est prévue pour le deuxième trimestre 2027, mais les réservations s’annoncent déjà très convoitées.

mc

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Abidjan, le mardi 26 août 2025(LDA)-L’Ambassadeur de la République de Corée en Côte d’Ivoire, S.E.M. KIM Saeng, a reçu à déjeuner le vendredi 22 août 2025, M. Abdel Serge Olivier NOUHO, Directeur Général du media public Fraternité Matin. Une rencontre conviviale mais surtout porteuse d’avenir pour les relations entre les deux pays dans le domaine des médias.

Au menu des échanges, le programme d’invitation des professionnels des médias initié par la Korea Foundation (KF). Ce dispositif, qui ouvre les portes des institutions médiatiques sud-coréennes à des journalistes et responsables de presse étrangers, a retenu toute l’attention du patron de Fraternité Matin, convié à y participer.

Pour lui, il s’agit d’une opportunité de mieux découvrir l’écosystème médiatique coréen et d’explorer de nouvelles pistes de collaboration.

L’Ambassadeur KIM Saeng a, de son côté, insisté sur la volonté de Séoul d’encourager les partenariats dans ce secteur stratégique. La Corée du Sud, reconnue pour son dynamisme technologique et son savoir-faire en communication, souhaite partager ses expériences avec la Côte d’Ivoire.

Un geste salué par M. NOUHO, qui voit dans cette initiative une passerelle vers une coopération plus étroite entre les rédactions des deux pays.

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Abidjan, le mardi 26 août 2025(LDA)-Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu, le lundi 25 août à Ouagadougou une mission des Nations Unies conduite par Yacoub Ali El-Hillo, quelques jours après l’expulsion de la Coordonnatrice résidente, Carol Bernardine Flore-Smereczniak.

Lors des échanges, le Burkina-Faso et l’ONU ont affiché leur volonté de poursuivre la coopération, malgré la décision d’expulser Carol Flore-Smereczniak.

Ainsi, Yacoub Ali El-Hillo a présenté Maurice Azonnankpo, représentant résident du HCR, désigné pour assurer l’intérim à la tête de la coordination onusienne dans le pays.

Le ministre Traoré a justifié la décision du 18 août comme une mesure souveraine prise « après mûre réflexion », tout en assurant que le Burkina Faso reste attaché au multilatéralisme, insistant sur la nécessité d’un partenariat basé sur la transparence, le respect mutuel et une méthodologie concertée dans l’élaboration des rapports.

Une réunion élargie à d’autres membres du gouvernement est prévue ce mardi pour poursuivre les concertations. 

Le 18 août, le gouvernement avait déclaré Flore-Smereczniak « persona non grata », l’accusant d’avoir coprésidé l’élaboration d’un rapport jugé « mensonger » sur la situation des enfants dans le pays. Ce document, intitulé Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso, est reproché par Ouagadougou d’avoir été produit sans preuves tangibles ni concertation préalable avec les autorités nationales. Il mettrait sur le même plan les groupes armés et les forces de défense et de sécurité, ce que le gouvernement considère comme une tentative de légitimation de la violence terroriste.

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Abidjan, le lundi 25 août 2025(LDA)-La Banque mondiale a publié sa note économique 2025 sur le Burkina Faso, pointant une économie en quête de stabilité entre progrès sectoriels et défis structurels.

En 2024, selon le document, la croissance du PIB a atteint 4,9 %, stimulée par les services (administration, commerce, télécoms) et l’agriculture, grâce à des pluies favorables et à un soutien accru de l’État aux producteurs. Toutefois, soulignent les experts de la Banque mondiale, le secteur minier, pilier de l’économie (17 % du PIB et 83 % des exportations), a souffert des perturbations sécuritaires, entraînant une baisse de production malgré la hausse des cours mondiaux de l’or.

L’inflation s’est accélérée à 4,2 %, tirée par les prix alimentaires, alors que le déficit budgétaire s’est réduit à 5,6 % du PIB, soutenu par une meilleure mobilisation des recettes fiscales et une baisse des subventions énergétiques. La dette publique reste élevée (près de 55 % du PIB), et les taux d’intérêt sur le marché régional UEMOA dépassent désormais 9 %.

Électricité, un talon d’Achille de la croissance

Le rapport consacre un chapitre spécial à l’électricité, décrite comme un talon d’Achille de la croissance donc au développement. En 2023, seuls 26 % des ménages avaient accès à l’électricité, avec un taux rural limité à 7 %. Le coût de production reste l’un des plus élevés de la région (0,22 USD/kWh), en raison de la dépendance aux combustibles importés et de l’insuffisance des infrastructures.

Pour la Banque mondiale, le solaire photovoltaïque représente une opportunité stratégique : le potentiel inexploité dépasse 95 GW, soit 129 fois la capacité installée actuelle. Mais des réformes réglementaires et un renforcement des investissements privés sont nécessaires pour accélérer la transition énergétique.

Des priorités urgentes

Au vu des priorités urgentes du moment, l’institution financière recommande de renforcer la mobilisation fiscale, d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques et de développer des partenariats public-privé dans l’énergie. L’accent est mis sur la réduction des subventions inefficaces, le développement du solaire avec stockage, et une réforme tarifaire garantissant l’équilibre entre viabilité financière et protection des ménages vulnérables.

La croissance pourrait atteindre 5 % d’ici 2027

À moyen terme, la croissance pourrait atteindre 5 % d’ici 2027, sous réserve d’une amélioration continue de la sécurité et d’une diversification économique au-delà de l’or.

La Banque mondiale insiste sur l’importance d’investir dans l’agriculture, l’énergie et les filets sociaux pour bâtir une croissance plus inclusive et durable.

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Abidjan, le vendredi 22 août 2025(LDA)-Dans un message fort et clair à l'Afrique et à l’ONU, le Japon a réitéré, pour la troisième fois en l'espace de deux jours, sa position constante de non-reconnaissance de l'entité séparatiste et ce à l'ouverture du sommet de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD-9) le mercredi 20 août à Yokohama.

Dès l’ouverture du sommet et en prélude au début des travaux, le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a fait une déclaration solennelle au nom de son gouvernement, pour souligner que "la présence d’une entité non reconnue par le Japon en tant qu'État ne saurait affecter la position du Japon quant au statut de cette entité".

Cette clarification a été l'unique point évoqué dans l'allocution liminaire du chef de la diplomatie japonaise après les amabilités d’usage, marquant ainsi un signal sans équivoque quant à la constance de la position du Japon et son rejet des manœuvres cherchant à instrumentaliser les éléments séparatistes et à détourner de sa vocation première un sommet consacré aux enjeux du développement en Afrique.

Cette triple réaffirmation nippone intervient au lendemain d'une déclaration similaire prononcée mardi, lors de la réunion ministérielle d'ouverture, par M. Iwaya, qui a tenu à préciser la position officielle de son pays concernant l'entité fantoche.

 "Je tiens à préciser que la présence dans cette réunion de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme État n'affecte en rien la position du Japon concernant le statut de cette entité", a déclaré M. Iwaya devant les ministres africains et les représentants des organisations internationales.

De même, la réunion des hauts fonctionnaires, préparatoire à la TICAD-9, tenue également mardi à Yokohama, a été marquée par une clarification ferme du Japon concernant sa position sur la non-reconnaissance de l’entité séparatiste.

La diplomatie japonaise a marqué, par ailleurs, sa réserve sur la présence de l’entité séparatiste, en indiquant que le Japon a refusé de lui adresser une invitation et s’est contenté d’inviter "les pays avec lesquels le Japon entretient des relations diplomatiques", et en précisant que "c'est la Commission de l’Union africaine qui a invité tous ses membres".

Le Maroc est représenté au Sommet de la TICAD-9 par l'ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Japon, Mohamed Rachad Bouhlal.

D'après les organisateurs de cette édition, placée sous le thème "Co-créer des solutions innovantes avec l'Afrique", les échanges viseront à harmoniser les objectifs de développement de l'Union africaine (UA) avec ceux de l'Agenda 2030 des Nations Unies.

Cette édition vise également à renforcer les collaborations en matière d’innovation technologique entre le Japon et l’Afrique, et à explorer de nouveaux marchés dans les domaines de la transition numérique, du développement durable et de l'inclusion sociale.

Dans cette perspective, le "TICAD Business Expo" réunit 196 entreprises et organisations japonaises, parmi lesquelles 107 petites et moyennes entreprises (PME). Les exposants y présentent leurs innovations à travers huit secteurs thématiques, dont les infrastructures, la santé publique, les chaînes de valeur agroalimentaires et la culture populaire.

MAP

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Abidjan, le jeudi 21 août 2025(LDA)-La 9e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) s’est ouverte à Yokohama du 20 au 22 août, rassemblant près de 5 000 participants venus discuter de partenariats stratégiques entre le Japon et le continent africain.

Si les échanges économiques et la transition énergétique occupent une place importante, Tokyo a tenu à mettre en lumière un enjeu tout aussi important à savoir la promotion des femmes leaders pour la paix.

Le Japon, en collaboration avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), souhaite favoriser l’émergence de femmes africaines engagées dans la justice, l’administration publique et la gouvernance.

Pour Tokyo, renforcer la participation féminine dans ces domaines est une condition essentielle pour consolider la paix et la stabilité dans la Corne de l’Afrique, une région souvent marquée par les conflits et les tensions sociales.

Au-delà du rôle institutionnel, le Japon considère les femmes comme des actrices incontournables dans la résolution des crises. Leur implication contribue non seulement à renforcer l’État de droit, mais aussi à apporter des réponses concrètes aux défis sociaux et environnementaux.

L’exemple du soutien apporté aux femmes déplacées au Nigeria illustre cette approche. Grâce à des programmes d’autonomisation, beaucoup ont pu retrouver des moyens de subsistance, affirmant leur rôle dans la cohésion communautaire.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large où la paix durable passe par l’inclusion. En donnant une voix plus forte aux femmes, le Japon entend contribuer à un leadership africain plus représentatif, capable d’affronter les enjeux sécuritaires et climatiques.

À Yokohama, le message est clair, bâtir un avenir prospère pour l’Afrique exige que les femmes soient au cœur des processus décisionnels.

mc

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