Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Orange Bank Africa, la première banque digitale de Côte d'Ivoire a franchi une nouvelle étape importante dans son développement en recevant le prix d'Excellence en Innovation, inclusion financière en Côte d'Ivoire lors des Global Banking & Finance Awards 2024.

Cette distinction, la seule décernée à une entreprise ivoirienne cette année souligne les efforts constants de la banque pour démocratiser l'accès aux services financiers grâce à des solutions innovantes.

Une reconnaissance internationale pour une mission locale

Le prix Global Banking & Finance Awards est une référence dans les secteurs bancaire et financier à l'échelle mondiale. En récompensant Orange Bank Africa, ce prix met en lumière l'engagement de la banque pour l'inclusion financière en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest.

Depuis son lancement en juillet 2020, elle s'est rapidement imposée comme un acteur incontournable du secteur avec plus de 1 500 000 clients à ce jour dont un tiers sont des épargnants.

Des solutions innovantes pour un impact réel

La Bank a su répondre aux besoins des populations grâce à une gamme de services bancaires digitaux s'appuyant sur une expertise technologique de pointe. Parmi les initiatives phares de la banque, on retrouve les produits de prêt et d'épargne regroupés sous la gamme Tik Tak, ainsi qu'une carte prépayée Visa.

Ces innovations ont permis à des milliers de personnes d'accéder pour la première fois à des services financiers, contribuant ainsi à la réduction du taux de non-bancarisation dans la région.

Une expansion stratégique en Afrique de l'Ouest

Jean-Louis Menann-Kouamé, Directeur Général d'Orange Bank Africa, a exprimé sa fierté face à cette reconnaissance internationale, soulignant son importance dans un contexte d'expansion de la banque vers d'autres régions d'Afrique de l'Ouest.

« Ce prix témoigne de notre engagement à transformer le paysage financier en Côte d'Ivoire et à rendre les services financiers accessibles à tous, en particulier aux populations non bancarisées », a-t-il déclaré.

Basée à Abidjan, Orange Bank Africa continue d'étendre son influence sur les marchés de la zone UEMOA,  confirmant ainsi sa position de leader dans le domaine des services financiers digitaux en Afrique de l'Ouest.

mc

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Le 21 août 2024, l'Ambassadeur de la République Populaire de Chine en Côte d'Ivoire, Wu Jie, a rencontré le vice-président ivoirien, Tiemoko Meyliet, à Abidjan-Plateau. Lors de cette audience, les deux parties ont fait le point sur l'état des relations bilatérales entre leurs pays et ont échangé des vues sur l'évolution stratégique de leur partenariat.

Wu Jie a salué le développement significatif des relations entre la Chine et la Côte d'Ivoire depuis le début de l'année, soulignant l'importance de la coopération qui s'est renforcée dans divers domaines.

« Nos relations bilatérales ont connu un bond important. La coopération est très forte dans tous les secteurs, » a affirmé le diplomate chinois, illustrant ainsi le dynamisme croissant de ce partenariat.

L'un des sujets principaux abordés au cours de cette rencontre fut la préparation du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) qui se tiendra à Beijing du 4 au 6 septembre 2024. Ce sommet auquel la Côte d'Ivoire est invitée à participer est perçu par Wu Jie comme une opportunité majeure pour approfondir les relations entre la Chine et les nations africaines, en particulier avec la Côte d'Ivoire.

« Nous avons la conviction que ce sommet contribuera non seulement au développement des relations Sino-Africaines, mais aussi à l'approfondissement des relations Sino-ivoiriennes, » a-t-il déclaré.

Le FOCAC de 2024 se déroulera sous le thème : "Se joindre la main pour faire avancer la modernisation et construire une communauté de haut niveau Chine-Afrique avec un avenir partagé". Cet événement constitue une plateforme essentielle pour renforcer les liens entre la Chine et ses partenaires africains, en favorisant un dialogue équitable et en élargissant les domaines de coopération.

Les organisateurs du FOCAC prévoient un programme riche en conférences et discussions visant à approfondir la compréhension mutuelle à renforcer les amitiés existantes et à promouvoir une coopération gagnant-gagnant. Ce forum représente une étape clé dans la collaboration entre la Chine et l'Afrique et illustre la volonté des deux parties de bâtir ensemble un avenir partagé.

Cette rencontre entre l'Ambassadeur Wu Jie et le vice-président Tiemoko Meyliet témoigne de la solidité des relations sino-ivoiriennes et de l'engagement des deux nations à poursuivre leur coopération dans un esprit de partenariat stratégique.

mc

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Le 19 août 2024, lors de la célébration de la Fête de la Révolution du Roi et du Peuple, Sa Majesté le Roi Mohammed VI  a accordé sa grâce Royale à 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées pour des affaires liées à la culture de cannabis.

Ce geste, d'une grande portée humaniste s'inscrit dans la vision stratégique du Royaume de réguler cette activité tout en préservant les valeurs de tolérance, de pardon et de réconciliation qui caractérisent le règne de Sa Majesté.

Une démarche humaniste et clairvoyante

La grâce accordée par le Souverain démontre une fois de plus son engagement à ériger le Maroc en terre de tolérance et d'humanisme. Ce geste permet non seulement de soulager les cultivateurs de cannabis de leur fardeau judiciaire, mais aussi de les réintégrer dans la société avec dignité.

Il s'agit d'une action qui va au-delà de la simple clémence, symbolisant la volonté du Roi de construire une nation forte, unie et inclusive où chaque citoyen peut contribuer au développement du pays.

Cette grâce Royale intervient dans un contexte de réforme et de réglementation de la culture du cannabis avec la création de l'Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au cannabis. Cette agence vise à encadrer cette culture de manière légale, à promouvoir des activités génératrices de revenus légitimes et à protéger les cultivateurs des risques liés à l'illégalité et à la précarité.

Une opportunité pour une réinsertion sociale durable

En offrant cette grâce, Sa Majesté le Roi ouvre la voie à une réinsertion sociale durable pour des milliers de personnes. Ces cultivateurs, souvent confrontés à des conditions économiques difficiles ont désormais l'opportunité de participer activement à l'économie légale du pays, notamment dans les secteurs médicaux et cosmétiques.

Cette intégration économique représente une bouffée d'oxygène pour les bénéficiaires, leur permettant d'améliorer leurs conditions de vie tout en contribuant au développement de leur région.

La grâce Royale permet également de valoriser le savoir-faire ancestral des cultivateurs de cannabis en les intégrant dans un cadre réglementé et sécurisé. Ainsi, ces individus peuvent désormais exercer leur activité dans le respect de la loi, à l'abri des poursuites judiciaires et des dangers liés aux activités illicites.

Un acte stratégique pour le développement du Royaume

Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à libérer les cultivateurs de l'emprise des trafiquants et à consolider la résilience du Maroc face aux défis économiques et sociaux. En encadrant légalement la culture du cannabis, le Royaume renforce son rôle de pionnier dans l'élaboration de politiques innovantes et justes. De plus, cette action contribue à lutter efficacement contre le trafic de drogue à l'échelle internationale, en coupant l'herbe sous le pied des réseaux mafieux.

La Grâce Royale accordée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI est un geste puissant qui incarne les valeurs de tolérance et de réconciliation du Maroc. Elle constitue une pierre angulaire dans la construction d'un État de droit, garantissant la justice sociale et le développement durable pour tous ses citoyens.

mc

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Le cinéma, en tant que puissant vecteur d'émotions et de réflexion, s’apprête à témoigner d'une grande épreuve humaine avec la sortie du film : "Les évadés de Tindouf".

Réalisé par Abdelhak Najib, ce long-métrage est une collaboration entre Orion Production, Line’s Event et Iktisadcom et sa sortie nationale est prévue pour le 6 novembre 2024, une date symbolique correspondant aux célébrations de la Marche verte.

Ce film plonge au cœur du conflit du Sahara marocain en explorant la tragédie des camps de Tindouf où des milliers de personnes sont retenues depuis des décennies.

Une évasion vers la liberté

"Les évadés de Tindouf" raconte l'histoire de cinq hommes et deux femmes captifs dans les camps de Tindouf qui réussissent à s'évader peu avant le cinquantenaire de la Marche verte, commémorant la marche pacifique qui a permis au Maroc de récupérer ses territoires du Sahara en 1975.

Armés seulement d'un Coran, de quelques dattes, d'eau et d'une radio, les évadés entreprennent un périple périlleux à travers le désert en quête de liberté. Ce voyage, bien plus qu'une simple fuite devient un pèlerinage intérieur, une quête personnelle où chaque pas est un acte de résistance.

La caméra suit de près ces fugitifs, capturant leur lutte incessante contre les éléments naturels, la fatigue, la faim et la peur dans un environnement hostile. Chaque dune de sable pourrait être la dernière, tant leur parcours est semé d'embûches.

Le conflit du Sahara Marocain en toile de fond

Le conflit du Sahara marocain, opposant le Maroc au Front Polisario soutenu par l'Algérie est au centre de ce film. Abdelhak Najib offre une perspective humaine sur ce drame géopolitique en donnant vie aux souffrances et aux espoirs de ceux qui ont été emprisonnés dans les camps de Tindouf.

Ces hommes et ces femmes, après avoir subi des années de tortures et d'humiliations se battent non seulement pour leur propre liberté, mais aussi pour celle de leur patrie.

Le film jette une lumière crue sur les réalités de ces camps souvent méconnues du grand public où les détenus sont traités de manière inhumaine.

Le courage de ces évadés, déterminés à rejoindre le Maroc, est au cœur du récit. En s'évadant, ils emportent avec eux des documents ultra-confidentiels qu'ils protègent au péril de leur vie, ajoutant une dimension supplémentaire à leur quête de liberté.

Une errance à travers le désert

Le voyage des évadés est une errance à travers l'immensité du désert où le temps semble suspendu et où la survie devient une lutte de chaque instant. La réalisation de Najib met en scène cette traversée avec une intensité dramatique, invitant le spectateur à partager les émotions brutes des protagonistes.

Les scènes où les évadés, à bout de forces s'engagent dans des dialogues intérieurs ou interagissent avec une radio silencieuse, illustrent la fragilité de l'esprit humain face à l'adversité.

Un Hymne à la résistance et à la liberté

"Les évadés de Tindouf" est plus qu'un film sur une évasion ; c'est un hommage à tous ceux qui ont souffert et continuent de souffrir dans les camps de Tindouf.

C'est un rappel poignant du prix de la liberté et de la résistance face à l'oppression. Abdelhak Najib, à travers ce long-métrage offre une œuvre cinématographique qui dépasse le simple récit pour devenir un témoignage poignant de la lutte pour la dignité humaine.

Le casting, avec des acteurs marocains de renom tels que Driss Roukhe, Mohamed Choubi et Rafik Boubker, promet de faire de "Les évadés de Tindouf" un film mémorable.

Sa sortie en salles le 6 novembre 2024 s'annonce comme un événement majeur du cinéma marocain, offrant une nouvelle perspective sur un conflit qui continue de marquer l'histoire contemporaine du Maroc.

mc

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Un partenariat stratégique a été scellé entre le District Autonome du Denguélé (Côte d'Ivoire) et la ville turque de Kütahya à travers un protocole de jumelage récemment signé. Ce partenariat marque une étape importante dans la coopération culturelle et économique entre la Côte d'Ivoire et la Turquie.

La signature de cet accord s'est déroulée lors d'une visite officielle en Turquie du Ministre-Gouverneur du District Autonome du Denguélé, Gaoussou Touré, accompagné de Madame Khadidjata Touré, Ambassadeur de la République de Côte d'Ivoire et d'une délégation ivoirienne. Kütahya, connue pour son riche patrimoine historique et ses céramiques exceptionnelles, bénéficie d'une reconnaissance internationale croissante.

Ce jumelage a pour objectif de renforcer les échanges économiques et culturels entre le Denguélé et Kütahya, consolidant ainsi les relations bilatérales entre la Côte d'Ivoire et la Turquie.

Le Ministre-Gouverneur Gaoussou Touré a exprimé sa satisfaction, soulignant que cet accord ouvre des perspectives prometteuses pour le développement du Denguélé dans des domaines tels que les infrastructures, l'éducation et le développement durable.

Le Maire de Kütahya, Eyüp Kahveci a également exprimé son engagement à promouvoir les échanges entre les deux régions, voyant dans ce jumelage une opportunité significative pour sa ville de renforcer ses coopérations internationales.

La cérémonie de signature a été suivie d'une visite des sites historiques et touristiques de Kütahya, permettant à la délégation ivoirienne de découvrir les richesses culturelles de la ville.

Ce jumelage représente une vision partagée pour un développement harmonieux et mutuellement bénéfique, basé sur la coopération, l'engagement et la prospérité commune.

mc

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Avec la reprise de la rébellion du M23 au Nord-Kivu en 2022, il s’est développé un recours systématique à la désinformation, aux discours de haine et autres pratiques sur les réseaux sociaux, qui menacent la cohésion sociale et la sécurité des populations.

C’est pour y répondre que la MONUSCO, à travers sa division des Affaires politiques, a appuyé la tenue, le 15 août 2024, d’un forum de discussions avec une centaine d’acteurs des médias, dont vingt-trois femmes. Ce sont des journalistes de radio, de la presse écrite, des administrateurs de groupes WhatsApp et des influenceurs des réseaux sociaux actifs dans la région.

A en croire Julien Olihidé Kingnidé, officier des Affaires politiques à la MONUSCO / Goma, l’objectif de cette activité, initiée par le Collectif des éditeurs de presse, était de réfléchir aux menaces que font peser la désinformation et les discours de haine sur les processus politiques de paix, afin de les combattre efficacement. « Il est plus crucial que jamais que l’ensemble des acteurs socio-politiques et en particulier les journalistes développent une communication politique responsable visant à favoriser la pacification de la province du Nord-Kivu longtemps meurtrie par les violences », a-t-il souhaité.

Mieux comprendre pour éviter de propager la désinformation

Au cours de la session, les facilitateurs ont éclairé les participants sur les progrès et défis des processus de paix de Luanda et de Nairobi, pour le retour de la paix et de la stabilité dans la partie orientale de la RDC et la région des Grands Lacs, ainsi que du Programme gouvernemental de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S). « Nous étions sous-informés des efforts politiques qui sont en train d’être entrepris par les autorités pour régler le problème du M23. Après les explications, nous voyons que la paix reste possible », s’est réjoui l’un des participants, actif sur X (anciennement Twitter).

Partant du fait que la désinformation est un ensemble de pratiques et techniques de communication visant à influencer l'opinion publique, en diffusant volontairement des informations fausses, faussées ou biaisées, l’expert Tuver Wundi a rappelé que les médias ne devraient jamais constituer un vecteur de propagation ou une source de mésinformation et de désinformation et, encore moins, de discours de haine. Il a expliqué que les médias sociaux peuvent, parfois, avoir une influence négative sur les conflits armés au Nord-Kivu. Ce qui impacte l’entente entre les communautés. « Puisque les médias sont des acteurs incontournables des processus de paix, il est opportun maintenant que nous, acteurs des médias, utilisions notre force de quatrième pouvoir pour influencer positivement les belligérants à œuvrer pour la paix », a déclaré, pour sa part, Thierry Kayandi, correspondant à Goma de plusieurs chaînes internationales de télévision.

Éveiller les consciences pour des comportements citoyens

Plus de 500 comptes fantômes ont été créés sur X et Facebook, qui distillent de fausses informations sur la guerre entre le M23 et les FARDC, pour : soit démoraliser les soldats sur le champ d’opérations, susciter de la haine ethnique et fragiliser la cohabitation pacifique, soit révolter la population contre les partenaires du gouvernement y compris la MONUSCO. De fausses informations souvent relayées par d’autres médias ou influenceurs sociaux et largement partagées dans des groupes WhatsApp, soit par ignorance ou par déficit de professionnalisme. D’où cet éveil de conscience : « J’ai personnellement beaucoup appris à cette session. Je sais dorénavant qu’il n’est pas bien de partager une information, sans être certain qu’elle est vraie, qu’il faut toujours se rassurer de la crédibilité de la source », indique une participante très suivie sur TikTok qui promet d’utiliser son compte pour sensibiliser le public au retour de la paix.

Même réaction de la part de Fidèle Kitsa, journaliste écrivain : « Nous nous engageons désormais à produire des contenus qui éduquent à la paix et à la non-violence et nous rangeons, en ordre de bataille, pour traquer toute fausse information qui vise à saper les efforts de paix, dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs ». Engagement partagé par l’influenceur Christian qui se réjouit « d’avoir désormais la capacité de faire face à la propagande, à la désinformation et aux fausses nouvelles, en ligne ou non ».

La MONUSCO, qui prend très au sérieux les fléaux de la désinformation et des discours de haine, continue de soutenir les autorités congolaises, pour mieux les combattre.

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Le Gabon a célébré ce samedi 17 août 2024, le 64ème anniversaire de son indépendance avec une grande parade militaire et paramilitaire sur le front de mer, à la Place des Fêtes. Cette commémoration a rassemblé de nombreuses personnalités de marque, invitées à se joindre au peuple gabonais pour cette occasion spéciale.

Parmi les invités d'honneur, figuraient le 1er Vice-gouverneur du District Autonome d'Abidjan, Paulin Claude Danho accompagné de son épouse. Invités spéciaux du couple présidentiel gabonais, ils ont assisté à la cérémonie aux côtés de Mme Alice Mpiga, mère du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Le Député-maire d'Attécoubé, Paulin Danho a ainsi eu l'occasion de participer à cet impressionnant défilé, une première sous l'ère du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).

Cette invitation revêt une signification particulière, témoignant de l'excellence des relations bilatérales entre la Côte d'Ivoire et le Gabon, ainsi que des liens étroits entre le Général Oligui Nguéma et le ministre Danho. Leur complicité s'était déjà illustrée lors de la visite officielle du Président gabonais en Côte d'Ivoire, du 11 au 13 avril dernier.

 À cette occasion, Brice Clotaire Oligui Nguéma s'était rendu à Attécoubé pour rencontrer ses beaux-parents, renforçant ainsi les liens familiaux et amicaux entre les deux nations.

Il convient également de rappeler que lors d'une audience au Palais Rénovation, le 23 janvier 2024, le Président gabonais avait sollicité l'expertise du président honoraire de l'Union des Villes et Communes de Côte d'Ivoire (UVICOCI), Paulin Danho pour la restauration des infrastructures sportives au Gabon.

Cette collaboration illustre encore une fois l'étroite coopération entre les deux pays avec un accent particulier sur le développement et l'amélioration des infrastructures sportives gabonaises.

La commémoration de l'indépendance du Gabon en 2024 a donc non seulement célébré l'histoire et la souveraineté de la nation, mais a également renforcé les relations bilatérales et les collaborations futures entre le Gabon et la Côte d'Ivoire.

mc

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Le ministère de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, a reçu un important don de matériel roulant de l'Ambassade du Canada et l'UNICEF, le lundi 19 août 2024. Ce sont 15 véhicules frigorifiques de type 4x4 et 500 motos destinés au Programme Élargi de Vaccination (PEV). Marquant ainsi une étape cruciale dans la lutte contre la mortalité infantile et maternelle en Côte d'Ivoire.

Le pays vient de franchir ainsi une nouvelle étape dans sa lutte pour la santé infantile et maternelle cet important don de matériel roulant destiné à renforcer la vaccination dans les zones les plus reculées du pays.

Ce don, d'une valeur de 14,5 millions de dollars canadiens (soit 6,6 milliards de francs CFA), comprend 15 véhicules Toyota Land Cruiser 78 de type 4x4 frigorifiques mobiles, spécialement conçus pour le transport des vaccins, ainsi que 500 motos.

Ces équipements permettront de renforcer la stratégie mobile de vaccination dans les 15 districts sanitaires bénéficiaires, couvrant ainsi 611 aires de santé dans 11640 villages et campements.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique Pierre Dimba a souligné l'importance de ce don pour améliorer l'accès aux soins de santé primaire et garantir une vaccination de qualité, notamment dans les zones les plus éloignées du pays. « Ce don va contribuer à améliorer l'accès des populations aux soins de santé primaire en général, et à la vaccination en particulier, en rapprochant les vaccins des populations bénéficiaires », a-t-il déclaré.

Le Représentant de l'UNICEF, Jean-François Basse, a rappelé les progrès réalisés en matière de couverture vaccinale en Côte d'Ivoire, notamment avec une augmentation du taux de vaccination pentavalente, passé de 78% à 83% pour la première dose, et de 73% à 79% pour la troisième dose, selon les dernières estimations de 2023. Aussi, plus de 64% de la population cible est désormais complètement vaccinée contre la COVID-19.

Ce renforcement du parc automobile du PEV témoigne de l'engagement indéfectible du Canada et de l'UNICEF pour l'amélioration de la santé des mères et des enfants en Côte d'Ivoire. Grâce à ces nouveaux équipements, les vaccins pourront être transportés et conservés dans des conditions optimales, même dans les zones les plus difficiles d'accès.

La remise officielle des clés des véhicules et motos a été faite par Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada, M. Jean-François Basse, et le ministre Pierre N’gou Dimba.

La Côte d'Ivoire, qui a adhéré au Programme pour la Vaccination à l'horizon 2030 (IIA 2030) adopté en mai 2021 par les États membres de l'OMS, poursuit ainsi ses efforts pour garantir des soins à tous les citoyens, en réduisant les obstacles géographiques et en rendant les services de vaccination plus accessibles et conviviaux.

Les 15 districts sanitaires bénéficiaires de ce don sont : Abengourou, Bondoukou, Divo, Gueyo, Man, Mankono, San Pédro, Sassandra, Séguéla, Soubré, Tabou, Taï et Tiassalé.

Cette cérémonie a enregistré également la participation de nombreuses personnalités, dont l'Ambassadeur du Canada en Côte d'Ivoire, la Représentante de l'OMS en Côte d'Ivoire, Dr Fatim Tall.

 

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Pour une énième fois consécutive, le Gouvernement du Bénin s'apprête à célébrer le 23 août 2024 prochain, la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA). Comme à l'accoutumée, c'est Ouidah, la ville océane, Porte de départ de milliers d’hommes et de femmes réduits en esclavages, qui accueille les manifestations à la Plage près de la Porte du Non Retour. 

La JISTNA 2024 se veut un moment de recueillement et surtout de réflexions au cours duquel les autorités béninoises et les Afro-descendants pourront puiser dans la douleur de cette tragédie, l’énergie nécessaire pour réaliser de grandes  ambitions. 

Partie intégrante d'un grand Programme gouvernemental de promotion du tourisme mémoriel, le contenu des activités de la JISTNA témoigne une fois encore de la détermination du Bénin à assumer son statut de pays de référence dans les questions de reconnexion de la diaspora à son histoire et à ses terres africaines. 

Au menu de l'édition 2024, il est prévu une marche mémorielle à travers la ville de Ouidah, suivie du dépôt de gerbe, la projection d'un film et l'animation des Panels sur la Journée. Les manifestations placées sous la thématique : « 30 ans du projet "Les routes des personnes mises en esclavage : résistance, liberté, héritage" », vont démarrer le vendredi 23 août 2024 à 08 heures à la Plage de Ouidah, non loin de la Porte du Non-Retour, par une marche mémorielle.

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La transformation digitale en Afrique est une réalité qui bouleverse les modes de vie, les économies et les sociétés. Les enjeux majeurs aujourd’hui s’articulent autour de l’inclusion numérique qui consiste à accroître l'accès à Internet et aux technologies numériques dans les zones rurales et les populations défavorisées et réduire ainsi la fracture numérique.

L’idée aussi est de former la population africaine aux outils et usages du numérique. La transformation digitale est aussi un pilier pour le développement économique de l’Afrique car elle va stimuler la création de l’emploi et favoriser l’émergence d’un écosystème des stratus et d’entreprises numériques. Elle permettra aussi l’intégration de l’économie africaine dans l’économie mondiale en facilitant le commerce électronique et les échanges internationaux

Le Royaume du Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, a mis en en place plusieurs programmes nationaux pour soutenir le développement du Digital. Le Maroc ne cache pas sa volonté de donner un nouvel élan à la transformation digitale et promouvoir un développement volontariste et ambitieux des secteurs technologiques. Une ambition qui s’articule autour des quatre axes principaux :

 - Une administration digitale au service des citoyens et des entreprises. Lors de l’extrait du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, adressé le vendredi 14 octobre 2022, au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 2e année législative de la 11e législature, le Roi Mohammed VI a déclaré : « Nous aimerions insister à nouveau sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la Charte de déconcentration administrative, la simplification et la digitalisation des procédures, la facilitation de l’accès au foncier et aux énergies vertes, l’appui financier aux porteurs de projets »

  -Une économie compétitive grâce aux gains de performances amenés par le

Digital et au développement des secteurs technologiques.

-   Une inclusion numérique des citoyens grâce au digital

-    Formation d’une pépinière de talents numériques (capital humain qualifié)

Le Maroc a tous les ingrédients pour être une véritable "digital nation" africaine. Il est le pays qui affiche le niveau de développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) le plus élevé en Afrique, selon un rapport publié le 15 décembre 2023 par l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Par indicateur, le Maroc dépasse largement la moyenne mondiale (qui est de 70,5%) en ce qui concerne le pourcentage des « Individus utilisant internet » et enregistre un taux de 92,8%...Pour ce qui est des « Ménages disposant d’un accès internet à domicile » et de la Couverture 3G/4G, dont les moyennes mondiales respectives sont situées à 70,8% et 92,5%, le Royaume reste bien positionné avec des taux respectifs de 90,7 % et 99,2 %, selon le même rapport.

A souligner que le Royaume prépare sa stratégie Maroc Digital 2030 qui sera la feuille de route du développement du numérique et érigera le Maroc en tant que Hub Digital & Technologique de référence au niveau Africain.

 

M.Mustapha MELOUI

Président de l’observatoire Marocain de la Souveraineté Numérique (OMSN)

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