Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le chef de l’ONU a souligné jeudi 24 août 2023 le besoin urgent d’unité et de justice pour relever les défis urgents de l’humanité, qui vont de la crise climatique aux disparités économiques et aux conflits ayant des implications mondiales.

S'adressant au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se tient à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Secrétaire général António Guterres a salué le « chemin extraordinaire vers l'unité par l'action et la justice » de la nation arc-en-ciel. 

« C’est ce dont notre monde a besoin : d’unité pour l’action et d’unité pour la justice ; nous sommes confrontés à des défis existentiels », a-t-il déclaré, attirant l’attention sur l’aggravation des effets du changement climatique et sur l’augmentation de la pauvreté, de la faim et des inégalités. 

Le groupe des BRICS représente plus de 40% de la population mondiale, et les cinq États sont également membres du bloc plus large du G20. 

M. Guterres a souligné les risques posés par les technologies émergentes sans un cadre mondial global, tout en mettant en lumière les divisions et les conflits géopolitiques, en particulier les impacts découlant de l'invasion russe de l'Ukraine. 

« Monde multipolaire » 

Dans son discours, M. Guterres a souligné l’évolution mondiale vers un monde multipolaire, avertissant que la multipolarité à elle seule ne peut garantir un statu quo pacifique et juste. Il a appelé à des institutions multilatérales solides et efficaces pour soutenir ce changement. 

Établissant des parallèles, il a souligné les leçons du début du XXe siècle, lorsque la multipolarité de l'Europe, dépourvue de mécanismes multilatéraux solides, a contribué au déclenchement de la Première Guerre mondiale. 

« Alors que la communauté mondiale évolue vers la multipolarité, nous avons désespérément besoin – et je plaide vigoureusement en faveur – d’une architecture multilatérale renforcée et réformée, fondée sur la Charte des Nations Unies et le droit international », a déclaré M. Guterres. 

Soulignant que les structures de gouvernance mondiale actuelles ont été établies au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, excluant de nombreux pays africains encore sous domination coloniale, il a souligné la nécessité pour ces institutions de refléter la dynamique du pouvoir et les réalités économiques contemporaines. 

Sans réformes, la fragmentation est « inévitable » 

Le chef de l'ONU a averti que sans de telles réformes, la fragmentation deviendrait inévitable. 

« Nous ne pouvons pas nous permettre un monde avec une économie et un système financier mondiaux divisés ; avec des stratégies divergentes sur la technologie, y compris l’intelligence artificielle ; et avec des cadres de sécurité contradictoires », a-t-il dit. 

M. Guterres a poursuivi en soulignant que les pays à faible revenu, notamment en Afrique, seraient les plus touchés par une telle fracture. 

« Je suis venu à Johannesburg avec un message simple : dans un monde fracturé et submergé par les crises, il n'y a tout simplement pas d'alternative à la coopération », a-t-il déclaré.

Repenser l’architecture financière mondiale 

Face aux défis uniques de l’Afrique, le Secrétaire général a déclaré qu’en tant que victime historique de l’esclavage et du colonialisme, le continent continue d’être confronté à de « graves injustices », notamment des disparités économiques et un changement climatique rapide. 

Il a appelé à une refonte de l’architecture financière mondiale et à une action climatique renforcée, en mettant en avant son Pacte de solidarité climatique et son programme d’accélération. 

« Les pays développés doivent enfin tenir leurs promesses envers les pays en développement : en atteignant l’objectif de 100 milliards de dollars, en doublant le financement de l’adaptation, en reconstituant le Fonds vert pour le climat et en opérationnalisant le fonds pour les pertes et dommages cette année », a-t-il déclaré. 

M. Guterres a conclu en appelant à une action collective, soulignant que l'humanité ne sera pas en mesure de résoudre ses problèmes communs de manière fragmentée. « Ensemble, travaillons à faire progresser le pouvoir de l’action universelle, l’impératif de justice et la promesse d’un avenir meilleur ». 

hn

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L’Afrique doit investir davantage dans le développement des énergies renouvelables, avec le soutien du secteur privé et des institutions financières internationales, en raison des opportunités offertes pour la réalisation des Objectifs de développement durable, ont souligné mercredi des experts réunis à Abidjan.

Le continent devrait aussi contrôler, exploiter et transformer sur place ses énormes ressources minérales afin de générer les ressources financières nécessaires à son développement, ont soutenu ces experts d’une dizaine de pays africains. Ils sont réunis les 23 et 24 août 2023 pour un atelier, organisé par la Banque Africaine de Développement, sur le thème, « Modélisation Financière pour le Secteur Extractif (FIMES) ».

« Les énergies renouvelables nous donnent des opportunités pour réaliser les Objectifs de développement durable. Nous avons aussi besoin d’être des acteurs majeurs dans le domaine de l’énergie », a déclaré Jean-David Cooper, directeur des politiques et de la recherche au ministère des Mines et des Ressources minérales de Sierra Leone. M. Cooper intervenait dans le panel sur la « modélisation financière pour une transition énergétique juste pour certains minéraux critiques dans les pays en transition ».

Les participants notent que l’Afrique a réalisé des progrès considérables en matière de transition énergétique malgré les défis. En pointant l’ampleur des objectifs qui restent à atteindre, Silas Olang, Conseiller en transition énergétique pour l’Afrique à l’Institut de gouvernance des ressources naturelles à Accra, au Ghana, a déploré qu’on ne compte aucun pays africain parmi les 30 premiers au monde en matière de transition énergétique. Toutefois, des pays comme le Nigeria, le Ghana, l’Éthiopie, le Kenya ou l’Afrique du Sud mettent en œuvre des politiques hardies de développement des renouvelables.

Les énergies renouvelables peuvent fournir de l’électricité aux 600 millions d’Africains qui en sont actuellement privés, créer des emplois et stimuler l’industrialisation. « Chaque dollar investi dans les énergies renouvelables, va rapporter 0,93 dollar supplémentaire » et le déploiement des énergies renouvelables va entraîner progressivement des coûts moins élevés, à la différence des énergies fossiles, assure M. Cooper.

Parmi les atouts dont dispose l’Afrique en la matière figurent, outre le solaire, l’éolien, la biomasse, l’hydroélectricité, et des minéraux comme le lithium, le graphite ou le cobalt et qui peuvent être utilisés dans les technologies d'énergie renouvelable – production de panneaux solaires, de batteries pour véhicules électriques, etc.

La nécessité pour le continent de mieux profiter de ses immenses ressources minières pour son développement durable s’est imposée dans les échanges.

L’uranium du Niger est exploité par la France, son pétrole par la Chine, souligne Dogari Bassirou, Directeur général de l’économie au ministère de l’Économie et des Finances du Niger. Cela engendre des pertes financières énormes pour les gouvernements africains qui doivent le plus souvent, se contenter des déclarations d’industriels miniers étrangers sur la teneur des minerais.

« Les minerais ne sont pas traités en Afrique mais dans les pays européens et la Chine. 80 % du cobalt africain est raffiné en Chine. Si nous pouvions raffiner les minerais en Afrique nous pourrions les vendre à un taux plus élevé car les exportations brutes limitent nos gains financiers. Nous perdons énormément dans le système actuel », a indiqué M. Cooper.

« On dit par exemple que la teneur est de 45%, comment vérifier et déterminer cela ? Il faut aider les pays à mieux maîtriser les processus de fixation des coûts et de détermination des impuretés dans les minerais », plaide Boubacar Lounceny Camara, représentant la Guinée avant d’ajouter : « Le prix de l’or brut est déterminé en fonction de l’or raffiné. Or, ce sont les entreprises qui nous donnent la quantité d’or raffiné. Cela entraîne d’énormes pertes. Les métaux sortis de nos pays contiennent d’autres ressources minérales », a déploré M. Camara appelant la Banque Africaine de Développement à aider les pays africains à disposer d’usines de traitement de minerais avant exportation.

Toutefois, M. Camara a souligné que la Guinée a pu définir un prix de référence de la bauxite avec l’appui de ses partenaires internationaux et est prête à partager son expérience avec d’autres pays africains.

Pour booster le développement des énergies renouvelables, chaque pays africain doit avoir une vision claire et élaborer des lois distinctes de celles appliquées sur les énergies fossiles. Quant au financement du secteur, les gouvernements doivent créer un environnement politique stable, adopter des lois attractives pour le secteur privé, mettre en place un système budgétaire transparent et lutter contre la corruption. Le secteur privé, avec sa puissance financière et son expertise, peut jouer un rôle crucial tout comme les institutions financières internationales. Celles-ci doivent aider les pays à mettre en place des projets régionaux, et servir de catalyseur dans la mobilisation d’investissements additionnels.

Yannick Bouterige, Assistant de recherche à la Fondation pour les études et recherches sur le développement (FERDI) a expliqué comment la Banque Africaine de Développement, à travers son Projet de modélisation financière du secteur extractif, assiste des pays africains à mobiliser davantage de recettes fiscales, à renforcer leurs capacités institutionnelles et leur résilience. La Guinée, le Mali, le Liberia, Madagascar, le Niger, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Zimbabwe sont les bénéficiaires de ce programme lancé en 2020, pour deux ans.

En matière de financement des énergies renouvelables, la Banque dispose également de plusieurs instruments de financement, des projets d’investissements et des départements dédiés au secteur qui profitent à l’ensemble des pays africains.

« Le nouveau Guichet d'Action Climatique de la Banque, doté d'environ 429 millions de dollars, pourrait offrir une excellente occasion de financer des projets à faible émission de carbone à partir de ressources naturelles renouvelables en Afrique », a déclaré Innocent Onah, Chargé en Chef des ressources naturelles au Centre Africain de Gestion des Ressources Naturelles et d’Investissement (ECNR) à la Banque Africaine de Développement.

HN

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MTN Côte d’Ivoire a procédé ce jeudi 24 aout 2023 à Azito village (Commune de Yopougon), à la cérémonie de clôture de la 17ème édition de l’initiative annuelle des « 21 days of y’ello Care », programme de bénévolat initié par le Groupe MTN pour le bien-être des communautés.

En effet, pendant 21 jours, se sont environs 700 employés de MTN Côte d'Ivoire qui ont eu à déployer diverses actions de bénévolat pour donner aux entrepreneurs les moyens de générer de la croissance et apporter un soutien concret à la communauté.

Représentant le Directeur général de MTN-CI, Matenin Coulibaly, Secrétaire générale de l’entreprise de téléphonie, a expliqué que c’est au total trois projets qui ont été soutenus. Il s’agit du Projet « Azito Attiéké Business » qui a bénéficié d’une unité de fabrication d’attiéké, sans oublier les formations à l’endroit de la Coopérative des  Femmes d’Azito. Le 2e projet de cette édition est l’« Eco Entrepreneurship » qui a permis d’assister des entrepreneurs évoluant dans l’Eco-Entreprenariat, notamment l’éco-tourisme dans la ville de Grand-Bassam. Le dernier projet pris en compte est le « Salon des Opportunités et de l’Entrepreneuriat » qui avait pour objectif de booster et de rendre plus visible les entreprises à tous les niveaux.

Parlant du projet « Azito Attieké Business », les femmes qui ont été doté d’une unité de fabrication d’attiéké, ont bénéficié d'ateliers de formation, destinées à faire d’elles des femmes économiquement indépendantes. Elles ont bénéficié également des équipements modernes, respectueux de l'environnement en vue de renforcer leur activité.

Il est important de noter que ce don s’inscrit dans le cadre de la politique d’autonomisation de la femme selon MTN Côte d’Ivoire. Ainsi, les femmes de Azito ont reçu une chaine de production de l’attiéké composée d’une broyeuse électrique, un essoreur, un semouleur, un cuiseur à deux feux, un moteur électrique, un séchoir-serre, un discontacteur et une balance électronique.

Mme Inès Nanho, présidente de ladite Coopérative, avec joie a exprimé sa gratitude à l’endroit de MTN-CI. Et d’affirmer que grâce à cette usine, leur production va considérablement augmenté.

Il faut noter que cette cérémonie a enregistré la présence du représentant du président de la Fédération des entrepreneurs de Côte d’Ivoire, Ben Aziz Konaté, de l’ambassadeur du vélo en Afrique, Andy Costa, les autorités traditionnelles et chefs coutumiers.

Mohamed Compaoré

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À compter du 21 août 2023, 100 000 nouveaux ménages, bénéficiaires du programme Filets sociaux productifs, recevront leurs transferts monétaires sur une période de trois (3) ans. L’information a été donnée par la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, ce lundi 14 août 2023 à Abidjan-Plateau, au cours d’un point presse qu’elle a animé dans les locaux de son département ministériel. C’était en présence de Kipéya Koné, coordinateur du programme.

« L’information que nous vous donnons aujourd’hui, c’est qu’en plus des 100 000 ménages actifs en 2023, 100 000 nouveaux ménages recevront leurs transferts monétaires sur une période de trois (3) ans. Ceux-ci recevront, leurs premières allocations trimestrielles, à la date du 21 août 2023 », a déclaré Myss Belmonde Dogo. Précisant que les 100 000 ménages actifs sont issus des 227 000 ménages bénéficiaires que le programme avait touchés, sur la période 2017-2020. « Cela portera le nombre de bénéficiaires touchés de 2017 à 2023 à 327 000 ménages », a-t-elle indiqué.

Les 100 000 nouveaux ménages, a révélé la ministre, percevront en 2023, un montant total de transfert par le programme de 14,4 milliards de FCFA soit un montant de 144 000 FCFA dû annuellement à chaque ménage pour cette première année de bénéfice. « Cela permettra de porter en fin d’année 2023, le montant cumulé des ressources redistribuées par le gouvernement sur la période 2017-2023 à 111 milliards de FCFA », a-t-elle ajouté.

Ces nouveaux bénéficiaires, composés de 40 470 femmes et 59 530 hommes chefs de ménages, sont répartis entre 14 régions aussi bien dans le milieu rural (73 258 bénéficiaires) que dans le milieu urbain (26 742 ménages). Il s’agit notamment des régions de l’Agneby-Tiassa, du Bafing, du Cavally, du Gôh, du Guemon, du Hambol, du Haut-Sassandra, de La Me, du Lôh-Djiboua, de la Nawa, du N’zi, de San-Pedro, du Tchologo, et du Tonkpi.

À en croire Myss Belmonde Dogo, « le choix de ces 14 régions s’est fait en liaison avec la Banque Mondiale en tenant compte du niveau de couverture antérieur du programme et des statistiques officielles qui présentent ces régions comme celles les plus touchées par la pauvreté aiguë ».

En plus des transferts monétaires, a-t-elle souligné, le programme déploie des mesures d’encadrement des ménages bénéficiaires avec des travailleurs sociaux et agents communautaires. Cet encadrement prend en compte un volet d’inclusion économique portant entre autres sur la sensibilisation et la formation en compétences de vie, la gestion du budget familial et la mise en place et la gestion d’Associations de Valorisation de l’Entraide Communautaire (AVEC), l’initiation d’Activités génératrices de revenus (AGR).

Rappelons que le programme des Filets sociaux productifs consiste en l’octroi sur trois (03) ans, de transferts monétaires trimestriels non-remboursables de 36 000 FCFA à des ménages ciblés parmi les plus pauvres.  

KM

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Au total, 600 acteurs du secteur informel de la commune d’Abobo ont reçu des chèques d’une valeur de 150 millions de FCFA, en vue de développer leurs activités.

Cette remise de subvention s’est déroulée, le 14 août 2023 à la mairie d’Abobo, en présence de la ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara et de son collègue Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique.

Selon Mamadou Touré, cet appui du gouvernement permettra aux bénéficiaires de la subvention étatique de booster leurs activités respectives, affirmant que la phase exceptionnelle de ce projet concerne 14 localités.

Poursuivant, le ministre a souligné que cette action s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’ambitieux Programme jeunesse du gouvernement (PJ Gouv) sur la période 2023 -2025 dont l’objectif est d’adresser la problématique de l’insertion socio-professionnelle des jeunes et de l’amélioration de leur employabilité.

Le ministre de la Promotion de la Jeunesse a indiqué que PJ Gouv vise, en 2023, à absorber 700 000 jeunes pour 361 milliards de FCFA.

La ministre Kandia Camara a fait savoir que je PJ Gouv est une « réalité concrète et palpable à Abobo », rappelant à l’occasion les actions du ministre Mamadou Touré au profit des jeunes dans la commune dont elle est la première magistrate.

Elle a exhorté les jeunes qui constituent 85% de la population d’Abobo à saisir cette perche tendue par le gouvernement pour agrandir leurs affaires, afin de prospérer.

Au nom des bénéficiaires, Déchou Ambeu a traduit toute sa gratitude au gouvernement pour les dispositifs d’insertions socio-professionnels mis en place par le gouvernement en faveur des jeunes.  

km

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Un atelier de renforcement des capacités sur le Projet Transition Bas Carbone a été initié, le mardi 22 août 2023 à Abidjan-Plateau, par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, à l’endroit des acteurs non étatiques, notamment la société civile, les médias et le secteur privé.

Cet atelier a permis à ces acteurs non étatiques de comprendre et de connaître davantage les enjeux liés aux changements climatiques, en intégrant les aspects portant sur le genre et l’inclusion sociale. Ceux-ci ont souhaité la prise en compte de la formation des acteurs principaux en vue d’un changement de comportement, le passage à une sensibilisation en langues locales des populations des zones rurales et l’accentuation de la sensibilisation.

Financé par l’Union européenne à hauteur de 6 millions d’euros et mis en œuvre par Expertise France, ce projet qui se déroule de fin 2023 à 2026, vise à développer des outils de suivi et d’évaluation des engagements climatiques selon une approche inclusive et participative, tout en renforçant la gouvernance climatique, a indiqué Guillaume Vermeulen, chargé de projet Transition Bas Carbone à Expertise France.

À l’en croire, il s’agit d’accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques tant d’atténuation que d’adaptation, selon une approche participative et inclusive.

De son côté, le coordonnateur national du projet Transition Bas Carbone, Frédéric Zakpa, a rappelé que « les impacts des changements climatiques sont de plus en plus visibles aujourd’hui ». C’est pourquoi, il est nécessaire de « mener des actions concrètes pour éviter que les dégâts soient de plus en plus coûteux ». Il a donc énuméré les secteurs identifiés comme étant vulnérables aux changements climatiques, notamment l’agriculture, l’élevage et l’aquaculture, la forêt et l’utilisation des terres, les ressources en eau et les zones côtières.

Frédéric Zakpa a annoncé que ce projet, actuellement en phase de démarrage, sera lancé officiellement en septembre prochain au cours d’un atelier.

Selon un rapport de la Banque mondiale, le changement climatique pourrait occasionner une perte entre 2% et 4% du Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire qui représenterait entre 380 et 770 milliards de FCFA d’ici à 2040.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire est déjà engagée dans la lutte contre le changement climatique, en témoigne la Déclaration d’Abidjan proposée par le Président de la République Alassane Ouattara à la 15ème Conférence des Parties (COP), tenue du 09 au 20 mai 2022. La Déclaration d’Abidjan dénommée ‘’Abidjan Legacy Program’’ vise l’accélération de la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030. 

CICG

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L'Inde, le pays le plus peuplé du monde, a commencé jeudi à explorer le pôle Sud de la Lune après être devenue la première nation à poser un engin spatial près de cette zone encore peu connue.

Le robot mobile Pragyan ("sagesse" en sanskrit) est "descendu de l'atterrisseur et l'Inde a marché sur la Lune", s'est félicité l'Organisation indienne de recherche spatiale dans un message sur X (ex-Twitter).

Le Premier ministre Narendra Modi avait qualifié la veille de "jour historique" le succès de la mission, célébré dans tout le pays.

Le rover à six roues, alimenté par l'énergie solaire, arpentera cette zone encore peu cartographiée et transmettra des images et des données scientifiques pendant les deux semaines de la mission.

L'Inde rejoint ainsi le club très restreint des nations qui sont parvenues à mener avec succès une telle opération. Seuls les Etats-Unis, l'Union soviétique et la Chine étaient déjà parvenus à procéder à un alunissage contrôlé.

La Russie, qui se veut l'héritière de l'URSS, vient pour sa part d'échouer dans une nouvelle tentative, sa sonde Luna-25 s'étant écrasée dans la même région.

La mission Chandrayaan-3 comprend un module d'atterrissage baptisé Vikram, signifiant "vaillance" en sanskrit, et le robot mobile Pragyan.

Lancée il y a six semaines, elle a été plus lente à atteindre la Lune que les missions américaines habitées Apollo des années 1960 et 1970, qui y étaient parvenues en quelques jours.

La fusée indienne est en effet beaucoup moins puissante que Saturn V, celle du programme lunaire américain.

Le programme aérospatial indien est doté d'un budget relativement modeste mais qui a été considérablement augmenté depuis sa première tentative de placer une sonde en orbite autour de la Lune en 2008.

Cette mission indienne, d'un coût de 74,6 millions de dollars (66,5 millions d'euros), selon les médias, bien inférieur à celui des autres pays, témoigne d'une ingénierie spatiale frugale.

Selon les experts du secteur, l'Inde parvient à maintenir des coûts bas en reproduisant et en adaptant la technologie spatiale existante à ses propres fins, notamment grâce à l'abondance d'ingénieurs hautement qualifiés bien moins payés que leurs confrères étrangers.

hn avec (AFP)

 

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Plus de 4,6 millions de personnes ont fui leur foyer au Soudan où la guerre fait rage depuis plus de quatre mois entre les forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, a indiqué mercredi une agence des Nations Unies. 

Le nombre de personnes ayant fui à l’étranger les combats au Soudan avoisine les 1,04 million tandis que celui des déplacés dans le pays dépasse les 3,6 millions, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). 

Ces nouvelles données de cette agence onusienne basée à Genève sont publiées alors que le conflit s’est étendu à de nouvelles zones géographiques, notamment El Fula dans le Kordofan occidental et l’État d’Al Jazirah, à proximité de la ville de Wad Madani. L’État d’Aj Jazirah accueille actuellement environ plus de 240.000 personnes déplacées, soit près de 7% % du nombre total de personnes déplacées recensées au Soudan, dont 99,82 % ont été déplacées depuis Khartoum.

L’estimation actuelle du nombre total de personnes récemment déplacées au Soudan s’élève exactement à 3.601.593 personnes (719.521 ménages). L’évaluation actuelle de l’OIM a permis d’observer le nombre de personnes déplacées dans l’ensemble des 18 États du Soudan. 

Impact humanitaire des combats au Darfour méridional et au Kordofan méridional

Les proportions les plus élevées de personnes déplacées ont été observées dans le Nil fluvial (14%), le Darfour oriental (10 %), le Nord (10%), le Sennar (7,97%) et le Nil blanc (7,86%). La majorité (2 729 777 personnes déplacées, 75,79%) aurait été déplacée de l’État de Khartoum, suivi du Darfour Nord (7,75%), du Darfour Sud (7,12%), du Darfour Central (4,09%), du Darfour Ouest (3,40%), du Kordofan Sud (1,37%), du Kordofan Nord (0,47%) et de l’Aj Jazirah (0,01%).

Les organismes humanitaires redoutent plus de mouvements de populations d’autant que le conflit a gagné deux nouvelles villes fortement peuplées, aggravant les craintes pour des milliers de familles qui y ont été déplacées depuis d’autres zones touchées par les combats.

Longtemps concentrés à Khartoum et à certaines villes du Darfour, les combats ont été « signalés pour la première fois dans les trois États du Kordofan - à El Obeid (Kordofan Nord), Kadugli (Kordofan Sud) et El Fula (Kordofan Ouest) ». Dans le Kordofan Sud, des combats entre les Forces armées soudanaises et le Mouvement populaire de libération du Soudan - Nord/Al Hilu (SPLM/N-AL) ont été signalés à Kadugli et dans ses environs, provoquant le déplacement de plus de 7.000 ménages », a détaillé l’OIM dans son dernier bulletin humanitaire.

De son côté, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué, hier mardi, être profondément préoccupé par l’impact de la reprise des combats dans plusieurs régions du pays, notamment au Darfour méridional et au Kordofan méridional.

Plus d’un million de réfugiés dont plus de 40% au Tchad 

À Nyala, la capitale de l’État du Darfour méridional, les récents affrontements ont fait au moins 60 morts et 250 blessées.  Près de 50.000 personnes ont fui les violences. Pendant ce temps, les combats en cours ont empêché les camions transportant une aide humanitaire d’urgence d’atteindre Nyala.

Dans la ville de Kadugli, dans le Kordofan méridional, les partenaires humanitaires signalent que les stocks alimentaires sont presque épuisés.  La reprise des affrontements a poussé davantage de personnes à quitter leurs foyers.

Outre les déplacements internes, le conflit au Soudan a provoqué des mouvements transfrontaliers mixtes de 1.040.883 personnes vers les pays voisins, avec plus de 426.000 nouvelles arrivées enregistrées au Tchad, plus de 285.000 en Égypte, 231.000 au Soudan du Sud. L’OIM comptabilise également 76.000 réfugiés en Éthiopie, près de 18.000 en République centrafricaine et 3.700 en Libye. 

Plus de deux tiers des arrivées recensées dans ces pays étaient des ressortissants soudanais et plus de 30%, des ressortissants étrangers et des rapatriés estimés. La majorité des arrivées ont été signalées au Tchad (41%), en Égypte (27 %) et au Soudan du Sud (22,2%).

A noter que plus de 24,7 millions de personnes, soit environ la moitié de la population du Soudan, ont besoin d’aide humanitaire et de protection.

hn

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Le 8e « Refresher Program » des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest réunis au sein de l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP)  s’est tenu du 9 au 17 août 2023 au Centre Saint Jean Eudes d’Atrokpocodji dans la commune d’Abomey-Calavi, ville voisine de Cotonou en République du Bénin. Co-organisé par l’Association béninoise des communicateurs et journalistes catholiques  du Bénin (ABCJ/KTO) et l’Union Catholique Africaine de la Presse du Burkina Faso (UCAP-Burkina), le Refresher Program 2023 a réuni quatre-vingt (80) participants venus de neuf (9) pays que sont  le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. Le Comité exécutif de l’UCAP continental était l’invité de ce rendez-vous annuel tenu sous le thème : «Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’Ouest : Contribution des communicateurs et des professionnels des médias ».

Afin de rentrer spirituellement dans la rencontre, Mgr Eugène Cyrille HOUNDEKON, Evêque d’Abomey et Président de la Commission épiscopale des Moyens de communications du Bénin a conduit la prière des Vêpres dans la soirée du 9 août dans la chapelle du centre Saint Jean Eudes. Il a saisi l’occasion pour souhaiter la bienvenue aux hôtes et les a confiés à la providence divine pour que toutes les activités se déroulent au mieux.

Place a été ensuite faite à la présentation individuelle des membres des différentes délégations afin de mieux faire connaissance.

C’est à l’issue de cette présentation que les participants ont consacré un moment d’hommage aux membres de l’UCAP de différents pays décédés dans l’intervalle des Refresher Program de 2022 et 2023. Il s’agit de Paul Miki ROAMBA de l’UCAP-Burkina,  d’Augustin KOSSI du Togo et de Kwesi ANNOH et John KUMAH du Ghana. Prières  et témoignages ont marqué ces forts instants.

De la cérémonie d’ouverture

La grande cérémonie d’ouverture de cette importante rencontre des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique  a été présidée, le 10 août 2023,  par Mgr  Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN, évêque du diocèse de Djougou et Président de la Commission épiscopale en charge du Dialogue interreligieux du Bénin. Elle a également connu la présence des représentants du ministère de l’Intérieur, du secrétaire général  de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin et d’autres invités de l’Administration et de l’Eglise Catholique du Bénin. Elle a été ponctuée par plusieurs allocutions.

Mme Reine AZIFAN, présidente du comité d’organisation s’est attelée à planter le décor en souhaitant la bienvenue aux participants, puis a exprimé sa joie de voir que le Bénin, malgré toutes les difficultés, a tenu à relever le défi.

Monsieur Guy Constant EHOUMI, président de l’ABCJ/KTO a livré le message du Vatican qui insiste sur la nécessaire prise de conscience des professionnels des médias et de la communication de l’importance de leur rôle pour la consolidation de la paix à travers le dialogue interreligieux. Le président de l’UCAP-Afrique, Charles AYETAN, a saisi cette occasion pour inviter la région Ouest-Afrique à prendre part au Refresher Program que l’UCAP Continentale organise en novembre 2023 en Ouganda et au Congrès continental au Ghana en juillet 2025.

Quant à Monsieur Alexandre Le Grand ROUAMBA, président de l’UCAP-Burkina Faso et co-Président du Comité d’organisation, il a dit toute sa reconnaissance à chacun et à tous pour l’engagement et le sacrifice consenti pour rallier le Bénin afin de garantir la réussite de cette activité. Initiatrice du Refresher Program Afrique de l’Ouest, l’UCAP-Burkina, à travers son Président, a félicité la section sœur du Bénin pour avoir battu le record de participation (9 pour pays pour 80 participants). Il n’a pas manqué de féliciter la Guinée et le Nigéria qui prennent part, pour la première fois, à une édition des  Refresher Program de l’Afrique de l’Ouest. Alexandre Le Grand ROUAMBA a rappelé que toutes les religions aiment la paix et il est indispensable que les uns respectent la culture et la religion des autres pour une société de concorde.

Pour sa part, Monsieur Julien AKPAKI, Secrétaire Général, représentant le Président de la HAAC a rappelé que le journaliste est celui qui collecte, traite, vérifie et diffuse l’information et que de ce fait, il doit savoir que ses micros, caméras et plumes sont aussi dangereux que les armes. La maîtresse de cérémonie a fait noter le message de soutien de l’aumônier de l’Association Ivoirienne des journalistes et communicateurs catholiques.

Le discours d’ouverture est revenu à Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN, Evêque de Djougou. Il a exhorté les journalistes et communicateurs catholiques à être lumière du monde à travers l’exercice de leur métier. Des intermèdes musicaux bien à propos ont permis à l’assistance de cerner un pan de la culture du Bénin.

 Des communications et des panels

A l’issue de la suspension, l’Evêque de Djougou a donné la communication inaugurale du Refresher Program, Bénin 2023,  qui a porté sur le thème central : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’Ouest : contribution des communicateurs et des professionnels des médias ». Le conférencier a présenté un aperçu des religions dominantes en Afrique de l’ouest, en l’occurrence l’islam, le christianisme et les autres religions, notamment les religions traditionnelles. Selon Mgr Bernard de Clairvaux, l’exemple du Bénin est une illustration de la bonne cohabitation entre plusieurs religions. Car il est rare de voir que l’on refuse le mariage entre deux personnes qui s’aiment pour des raisons ethniques ou religieuses. Cette pluralité est une bonne chose de son point de vue. Il a cité le philosophe Socrate à travers sa célèbre phrase : connais-toi, toi-même : se connaitre aide ou contribue à briser les stéréotypes qui créent des problèmes que l’on pourrait éviter. Il a mis l’accent sur l’importance de la tolérance, qui favorise le vivre-ensemble et la paix. L’Evêque de Djougou a donné des exemples sur son enfance en rappelant qu’il est allé à l’école coranique avec des enfants d’autres confessions religieuses.

Selon lui, le dialogue interreligieux ne se résume pas à favoriser la paix mais c’est aussi le développement durable. Sans la paix, il n’y a pas de développement. C’est un outil puissant qui favorise la création d’un monde paisible. Le dialogue franc, les échanges interreligieux, les projets de développement communautaire, l’éducation interreligieuse sont autant d’initiatives que proposent Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN.

Le panel a porté sur le thème : « Solidarité africaine face à l’extrémisme religieux : quel rôle pour les médias et communicateurs  ». Il a été animé par Monsieur Théodore LOKO, ancien Ambassadeur du Bénin près le Saint Siège et Monsieur Fernand NOUWLIGBETO, journaliste et enseignant chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi. Dans leurs interventions, les deux panélistes ont développé les attitudes et comportements professionnels que doit avoir le journaliste pour ne pas favoriser l’extrémisme religieux. Des orientations et recommandations ont aussi été faites dans ce sens. 

Cette deuxième journée s’est achevée avec la messe inaugurale présidée par Mgr Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN, évêque de Djougou, qui avait à ses côtés Mgr Roger ANOUMOU, évêque du diocèse de Lokossa (Bénin)  ainsi que plusieurs prêtres.

Dans son homélie, Mgr Bernard de Clairvaux a relevé que l’apôtre Paul nous exhorte à un don joyeux et sincère. « Dieu nous a doté d’immenses potentialités. Mettons-les au service de l’humanité pour avoir un monde de paix », a enseigné l’évêque avant de rappeler que Saint Laurent est un exemple à suivre. « Comme lui, nous sommes appelés à être des témoins du dialogue. Que son exemple nous aide à bâtir des ponts entre les cœurs. Qu’il soit pour nous un modèle de charité et nous encourage à semer les graines de la paix et de l’amour », a-t-il conclu.

La journée du vendredi 11 août 2023, a été consacrée à trois thèmes. Il s’agit d’abord de « Inculturation : opportunités et limites pour la foi » qui a été développé par le Père Justin BOCOVO, Curé de la paroisse Notre Dame de la Visitation de Gbèdagba au Bénin. Islamologue et responsable de la Commission diocésaine du dialogue interreligieux et de l’œcuménisme, il a articulé son intervention autour de trois points :

  • L’Eglise est née pour évangéliser ;
  • L’inculturation et le dialogue avec la religion traditionnelle africaine ;
  • Le chrétien face aux défis des traditions ancestrales.


Dans son développement, le Père BOCOVO a suivi cette chronologie en insistant sur un certain nombre d’éléments qui permettent aux chrétiens catholiques de cerner la notion d’inculturation dans sa profondeur, afin d’en tenir compte dans l’affinement du dialogue entre l’Eglise Catholique et les cultures traditionnelles africaines.

La deuxième communication du 11 août a été faite autour de « Défense et protection des frontières à l’ère de la crise sécuritaire : défis des Forces de Défense et de Sécurité ». Il a été présenté par le Commissaire Divisionnaire de Police, Abdoul-Hazizou BAH l’IMAM, représentant du ministère de l’Intérieur du Bénin. Le conférencier a insisté sur quelques cas d’opérations conjointes et d’initiatives de coopération entre plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine ayant pour objectif la mutualisation des efforts pour mettre les populations à l’abri du péril sécuritaire lié à l’extrémisme violent et au terrorisme.

En cinq (5) points, le Commissaire Abdoul-Hazizou BAH l’IMAM de la Direction Générale de la Sécurité Publique au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique du Bénin a fait le tour d’horizon des mesures et actions engagées avec leurs résultats, sans perdre de vue les défis des Forces de Défense et de Sécurité du Bénin face à l’extrémisme violent ; lesquels défis restent les mêmes pour l’ensemble des pays de la région ouest africaine.

Troisième thème de la journée : « Famille, protection de la vie et promotion de la paix : éducation des jeunes à la paix et à la protection de la vie ». C’est le thème développé par  Prof. Dorothée Akoko KINDE GAZARD, parasitologue et ancienne ministre de la Santé du Bénin. Dans sa présentation articulée autour de trois points Prof. GAZARD a mis un accent particulier sur la définition de la famille chrétienne catholique, sur l’institution du mariage catholique, avant de déboucher sur l’importance de la famille comme étant le fondement de la société humaine et la source de la vie humaine.

De la journée d’excursion

La journée du samedi 12 août a été consacrée à l’excursion à travers  une descente dans la ville historique de Ouidah et à Cotonou. Tour à tour, les participants ont visité le temple des pythons, la basilique de Ouidah et la route des esclaves. Moments d’histoire mais surtout de vives émotions avec cette immersion dans la vie de nos aïeux qui ont été déportés après avoir connu l’enfer sur terre. A l’issue de cette visite, les participants ont passé d’agréables moments au bord de la plage.

A Cotonou, en dehors d’un tour de ville, les principales places publiques incarnant le tourisme mémoriel ont été visitées. Il s’agit de la place Bio Guéra, du monument de l’Amazone, de la fresque de l’unité, etc. Des moments simplement conviviaux !

Après toutes ces activités, une pause a été observée le dimanche 13 août 2023 à l’issue la messe présidée par le Père Moïse DADJA (Togo) qui avait à ses côtés l’abbé Etienne GANGA (Burkina Faso) et le Père Anicet GNANVI, Directeur de la Communication de la Conférence Episcopale du Bénin, aumônier de la communauté des journalistes et communicateurs catholiques du Bénin. La journée du lundi 14 août a été rendue libre.

Le mardi 15 août 2023, les participants ont mis le cap sur Abomey pour y célébrer la fête de l’Assomption avec l’ordinaire des lieux qui a en charge les moyens de communications sociales. Sur le chemin, ils ont marqué un arrêt à Allada pour visiter le Sanctuaire Notre-Dame de la Divine Miséricorde qui abrite les locaux de Radio Immaculée Conception qui a du reste assuré quotidiennement des émissions en direct et en différé des travaux du Refresher Program.

A la Cathédrale Saint Père Pierre et Saint Paul d’Abomey, Mgr Eugène Cyrille HOUNDEKON  et toute la communauté des fidèles de la paroisse ont réservé un chaleureux accueil à l’ensemble des participants. L’occasion a été donnée aux présidents de l’UCAP-Burkina et de l’ABCJ/KTO de présenter le Refresher et de traduire leur reconnaissance à Mgr HOUNDEKON qui a en charge les Moyens de communications sociales.

Il a félicité et remercié les journalistes et communicateurs catholiques pour leur engagement et les a rassurés de ses prières. De jeunes séminaristes béninois qui étaient en stage dans le diocèse d’Abomey ont saisi l’opportunité de la visite des journalistes catholiques pour exposer leurs œuvres d’arts plastiques et offrir, avec d’autres groupes musicaux du diocèse, un concert  aux UCAPiens. C’est au cours du déjeuner convivial d’Abomey que les attestations ont été remises aux participants.

Avant de se quitter, les participants ont tenu, dans la journée du 16 août, leur assemblée plénière consacrée essentiellement au partage d’expérience des différentes associations  nationales (afin de favoriser une capitalisation au sein de la famille UCAP-Afrique de l’Ouest), à l’évaluation et à l’adoption des conclusions de ce 8e Refresher Program. Cette tribune d’échanges a été co-dirigée par Monsieur Alexandre Le Grand ROUAMBA, président de l’UCAP-Burkina et Mme Reine AZIFAN, présidente du Comité d’organisation. Les expériences enrichissantes variaient d’un pays à l’autre.

L’évaluation faite a permis aux organisateurs de noter les points positifs et négatifs de ce 8e rendez-vous et d’énumérer des perspectives pour garantir aux prochaines éditions du Refresher Program un meilleur succès.

Au terme des travaux, trois (3) recommandations et deux motions ont été adoptées à l’unanimité. Les recommandations vont à l’endroit des leaders religieux de l’Afrique de l’Ouest pour un dialogue interreligieux sincère, aux Chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest pour le respect de la laïcité dans nos pays, et aux hommes et femmes de médias de l’Afrique de l’Ouest pour une presse plus responsable.

Les deux motions de remerciements s’adressent à la Conférence épiscopale du Bénin pour son accompagnement et à l’ABJC/KTO  pour avoir relevé le pari de l’organisation, et à l’UCAP-Burkina pour son leadership qui permet de tenir le Refresher Program sans discontinuité depuis 8 ans.

En divers, le Président de l’UCAP-Burkina a fait le compte rendu des démarches que le bureau auto-suspendu de l’UCAP Afrique de l’Ouest devait entreprendre à l’issue du Refresher Lomé 2022, pour la reconnaissance de cette section sous régionale.

Il a porté à la connaissance des participants que l’ensemble des documents exigés pour l’admission ont été envoyés au Comité Exécutif de l’UCAP Afrique depuis septembre 2022 dont l’avis, promis dans de brefs délais après desdits documents  doit encore attendre 4 ans c’est-à-dire  lors du Congrès d’Accra en 2025.

En toute fin de travaux, les participants ont reçu la visite de Père Eric HOKPEICHA, du diocèse de Porto Novo et secrétaire général adjoint de la Conférence Episcopale du Bénin. Il est l’un des artisans de la création de l’ABCJ/KTO (UCAP-Bénin). En remerciant l’ensemble des pays pour leur participation, Père Eric a reconnu que l’organisation de ce Refresher Program a été un défi mais, dans l’ensemble le pari a été tenu.

A noter que les célébrations eucharistiques pour les participants étaient quotidiennes.

C’est le cœur plein de joie et les visages rayonnants, et également à l’issue d’une mémorable soirée récréative, que les participants se sont félicités du succès de cette 8e édition et se sont engagés à prendre part au 9e Refresher Program qui se déroulera du 9 au 17 août 2024 en Guinée Conakry.

Cotonou, le 17 août 2023

Le Comité d’Organisation

RECOMMANDATIONS

RECOMMANDATION 1 : Pour un dialogue interreligieux sincère

- Considérant les évolutions entre groupes religieux et autorités publiques durant les vingt dernières années

- Considérant que cette situation  conduit à repenser les conséquences de la diversité religieuse dans la société civile.

- Considérant  la capacité de collaboration entre communautés religieuses

Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest, réunis au sein de l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »

Appelons les confessions religieuses dans nos pays respectifs à vivre un sincère dialogue interreligieux pour plus de cohésion sociale, facteur de paix.

RECOMMANDATION 2 : Pour le respect du principe de la laïcité dans nos pays

- Considérant que tous les pays participants au Refresher Program de l’UCAP Afrique de l’Ouest disposent dans leurs constitutions que l’Etat est laïc

- Considérant la nécessité de mettre toutes les religions sur le même pied d’égalité

- Considérant la situation socio-sécuritaire de nos pays respectifs

- Considérant le rôle important que jouent les différentes communautés coutumières et religieuses dans la résolution des crises

Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest réunis au sein de l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »

Recommandons à nos Chefs d’Etat le respect du principe de la laïcité à travers la considération équitable des différentes confessions religieuses

RECOMMANDATION 3 : Pour une presse plus responsable

- Considérant le rôle combien important que joue la presse dans l’éducation et la sensibilisation des populations

- Considérant le danger que peut véhiculer une presse partisane

Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest réunis au sein de l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »

Recommandons aux hommes et femmes de médias de notre sous-région, un traitement équitable, juste et apaisé des faits religieux pour une société de concorde et pour un meilleur vivre-ensemble

Fait à Cotonou le 17 août 2023

Les Participants

MOTION DE REMERCIEMENT 1 : A l’endroit de la Conférence épiscopale du Bénin

- Considérant l’implication  de la Conférence épiscopale du Bénin à travers son président de la Commission épiscopale des moyens de communications sociales et l’Evêque responsable de la Commission du dialogue interreligieux

Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest réunis au sein de l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), tenu sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »

Adressons nos vifs remerciements :

- A la Conférence épiscopale du Bénin

- A leurs Excellences Messeigneurs Eugène Cyrille HOUDEKON et Bernard de Clairvaux TOHA WONTACIEN

MOTION DE REMERCIEMENT 2 : A l’endroit de l’ABCJ/KTO et de l’UCAP-Burkina

- Considérant la bonne tenue du Refresher Program Bénin 2023

- Considérant l’engagement de l’Association Béninoise des communicateurs et journalistes catholiques du Bénin (ABCJ/KTO)

- Considérant l’investissement de l’Union Catholique Africaine de la Presse du Burkina Faso (UCAP-Burkina) pour une tenue régulière du Refresher Program

Nous, participants au Refresher Program et membres des associations des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest réunis au sein de l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP), tenu  sous le thème : « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’Ouest : Contributions des communicateurs et des professionnels des médias »

Remercions :

- Le bureau exécutif de l’ABCJ/KTO et le  comité d’organisation du Refresher Program pour leur disponibilité et pour le succès du 8e rendez-vous Ouest-africain des journalistes et communicateurs catholiques,

- L’UCAP-Burkina pour son leadership qui assure la régularité des différentes éditions des Refresher Program,

Cotonou, le 17 août 2023

Les participants

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Le pangolin est une viande très prisée en Côte d’Ivoire, rangée dans la catégorie des viandes de brousse comme l’agouti, le rat palmiste, ou la biche. Les viandes de brousse sont consommées dans les maquis- restaurants et familles rurales et urbaines. Cette gastronomie est imprégnée dans la culture ivoirienne.

Difficile donc de faire comprendre à la population que le pangolin est un animal menacé d’extinction et protégé par la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées (Cites) depuis septembre 2016.

Les habitudes culturelles restent très présentes malgré les efforts des autorités ivoiriennes. En dehors du trafic illicite, il y a le commerce de viande, la domestication inappropriée, la déforestation anarchique avec les feux de brousse, des pratiques qui n’ont qu’un seul but : l’argent et la subsistance. Les croyances et traditions influent également sur la méconnaissance des bonnes pratiques.

A cela s’ajoute le trafic qui fait peser une menace supplémentaire sur l'espèce. Courant 2022, ce sont plus de 600 kg d'écailles de pangolins qui ont été saisies en Côte d'Ivoire, représentant à peu près le massacre de 3000 pangolins. Ces saisies ont été possibles grâce à la collaboration entre la DPFE-MINEF, UCT et EAGLE Côte d’Ivoire.

Selon le réseau EAGLE, la disparition du pangolin est liée au trafic massif. Ce mammifère nocturne est très convoité par les trafiquants qui, avides de sa chaire et des écailles, le chassent sans répit de nombreuses années.

D’après l’UICN, sur les 8 espèces de pangolins connues, les 4 asiatiques sont en danger d’extinction et parmi les 4 espèces africaines, 2 sont classées vulnérables (dont le pangolin à ventre blanc, Phataginus tricuspis) et 2 sont en danger d’extinction.  Les huit espèces figurent dans la liste de l’Annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), qui correspond au niveau le plus élevé de protection internationale.

Peuplant de vastes régions d’Asie et d’Afrique, cet animal est recherché et abattu pour de bien mauvaises raisons : on attribue des vertus curatives à ses écailles composées de kératine. Le trafic a mis les populations de pangolins asiatiques au bord de l'extinction. Les trafiquants se tournent vers l'Afrique depuis une quinzaine d'années pour se fournir. Le trafic qui a décimé les pangolins en Asie est en train de se reproduire sur le continent Africain.

Près de 900. 000 de ces petits mammifères ont été vendus illégalement dans le monde entre 2000 et 2019, indique l'ONG Traffic qui surveille les circuits de ventes illégales d'animaux. Et selon l'Agence des Etats-Unis pour le développement international, entre 650 000 et 8,5 millions de pangolins ont été arrachés à leur environnement entre 2009 et 2020 dans toute l'Afrique de l'Ouest. Ce qui fait du pangolin, le mammifère le plus trafiqué au monde.

En Côte d’Ivoire, le pangolin est inscrit sur la liste des espèces intégralement protégées. Il est donc interdit de tuer, capturer, transporter, manger, vendre ou de garder en captivité ces animaux ou des morceaux (écailles, viande, peau, etc.).

Les sanctions encourues vont de 2 à 12 mois assortis d’une amende de 3000 à 300.000 FCFA si l’on se réfère à l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.

km

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