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Un Conseil des Ministres s’est tenu au Palais de la Présidence de la République à Abidjan sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA. Au cours de cette session, un décret majeur a été adopté : la ratification de l’accord sur l’exemption de visa entre le Gouvernement de la République de Corée et le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire.
Signé à Séoul le 2 juin 2024, cet accord vise à lever l’obligation de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques, officiels et de service des deux pays. Ce changement facilitera les déplacements des ressortissants ivoiriens et sud-coréens en mission officielle ou en transit sur le territoire de l’autre nation.
L'accord ne se limite pas seulement aux diplomates ; il couvre également les membres de leur famille et les agents des autres services publics munis d’un passeport diplomatique ou de service en cours de validité.
Cela représente un pas significatif vers le renforcement des relations bilatérales et la promotion de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Corée du Sud.
Cette exemption de visa est perçue comme une opportunité d'approfondir les liens économiques, culturels et diplomatiques entre les deux nations.
En simplifiant les déplacements, cet accord pourrait encourager les échanges d’expertise et d’investissements, tout en favorisant une meilleure compréhension mutuelle.
Cet accord marque une avancée importante dans les relations entre les deux pays et ouvre la voie à une collaboration accrue sur divers fronts.
Mohamed Compaoré
Au Centre Culturel Jean-Baptiste Mokey de Grand-Bassam, dans le Sud Comoé s'est tenue le vendredi 20 septembre 2024 la cérémonie de remise de contenants à déchets à la mairie de Grand-Bassam.
Cette initiative fait partie du projet « Journées sans plastique » portée par l'ONG Green Ivory et soutenue par la délégation de l'Union Européenne en Côte d'Ivoire. Elle vise à réduire l’utilisation de plastique à usage unique dans cette cité balnéaire.
La cérémonie a été marquée par la remise symbolique de contenants à déchets à la mairie, un geste concret de l’UE en soutien à la lutte contre la pollution plastique
Représentée par l’ambassadrice Francesca Di Mauro, l’institution européenne a fourni un total de dix contenants pour cette première phase. Mme Di Mauro a souligné l’importance de cette initiative dans le cadre d’une action collective contre un défi environnemental majeur.
« Le don que nous faisons aujourd’hui marque notre engagement à impliquer davantage les populations dans l’assainissement de nos plages », a-t-elle expliqué. Non sans oublier d’appeler tout le monde à poursuivre l'effort.
« Garder notre environnement, nos plages et nos océans propres est la responsabilité de tous. Et toute action peut être un puissant déclencheur de changement », a fait savoir la diplomate.
La pollution plastique, particulièrement préoccupante dans les zones côtières et lagunaires de Côte d'Ivoire menace la biodiversité marine et les moyens de subsistance des communautés locales.
Avec plus de 280 tonnes de déchets plastiques produits chaque jour dans la région du Grand Abidjan et un taux de recyclage inférieur à 10 %, la situation est alarmante. Ce projet se veut une réponse immédiate à cette crise en encourageant des comportements responsables chez les citoyens.
La pollution plastique représente une menace mondiale, elle a des répercussions locales significatives. Le littoral de la Côte d’Ivoire est particulièrement vulnérable avec des effets néfastes sur la pêche et les écosystèmes marins.
La distribution de contenants sur les plages vise à modifier les comportements des usagers, les incitant à jeter leurs déchets dans des contenants appropriés plutôt que dans la nature.
L’initiative « Journées sans plastique » ne se limite pas à la simple distribution de contenants ; elle s’inscrit dans une démarche de sensibilisation à long terme auprès des populations. Son objectif est de modifier les habitudes de consommation, en particulier en réduisant l’utilisation de plastiques à usage unique. Ce projet représente une étape significative dans la lutte contre la pollution plastique en Côte d'Ivoire. L’UE et Green Ivory aspirent à générer un impact durable et bénéfique pour l’environnement et la société.
A noter q’une campagne de nettoyage des plages est également prévue le 4 octobre prochain, marquant une nouvelle étape dans ce projet.
Mohamed Compaoré
Deux présumés trafiquants d’animaux ont été interpellés le lundi 16 septembre 2024 avec deux pointes d’ivoires d’éléphants. Ces derniers ont été pris en possession de deux défenses d’ivoires de 14 kg dissimulés dans un sac.
L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié une assistance technique.
C’est en début de l’après-midi du 16 septembre 2024 que les hommes de l’UCT, de la DPFE-MINEF avec l’appui technique de EAGLE-Côte d’Ivoire, une ONG spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces animales sauvages protégées sont arrivées dans la commune de Yopougon où étaient retranchés deux présumés trafiquants d’ivoires d’éléphants. L’assaut a été mené au moment où ces derniers s’apprêtaient à passer à la vente de leur contrebande.
Les deux (02) présumés trafiquants ont été interpellés avec en leur possession deux pointes d’ivoires d’éléphants pesant 14 Kg. Les ivoires ont été transportés de Tanda, localité située à l’est de la Côte d’Ivoire à Abidjan-Yopougon dans le but d’être vendus.
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les deux présumés trafiquants ont été placés dans la foulée en garde à vue à l’UCT à Abidjan-Cocody. Après quoi, ils ont été déférés le mercredi 18 septembre 2024 au Pôle pénal, économique et financier d’Abidjan-Cocody. L’affaire a été mise en instruction et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.
Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA si l’on se réfère à la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroitre. Chaque année 20.000 à 30.000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour.
Selon le rapport 2016 de l’'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur le statut des éléphants africains, la population d’éléphants en Afrique de l’ouest oscillerait entre 2500 et 11.000 éléphants et entre 200 et 600 en Côte d’Ivoire, dont une centaine dans le parc National de la Comoé, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer.
Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animaux lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.
Correspondance particulière
Le Fonds pour le Développement des Exportations en Afrique (FEDA), la branche d’investissement à impact de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) annonce un investissement stratégique dans la Team Drogba qui participe à la série inaugurale E1, le premier championnat mondial de course de bateaux entièrement électriques.
Cet investissement s’inscrit dans la stratégie CANEX (Creative Africa Nexus) d’Afreximbank qui considère le sport comme un levier essentiel pour renforcer l’empreinte économique et culturelle de l’Afrique.
La participation de la Team Drogba, co-dirigée par l’icône du football africain Didier Drogba et Lilium Capital Group vise à promouvoir le profil de l’Afrique sur la scène sportive mondiale tout en soutenant la croissance de l’économie bleue. Cette initiative met en avant le développement durable et la sensibilisation aux questions environnementales.
À travers ce partenariat, le FEDA et la Team Drogba cherchent à inspirer innovation et développement durable dans le secteur sportif africain, tout en favorisant la croissance économique sur le continent. Cela témoigne de l’engagement du FEDA à renforcer les capacités des athlètes africains, promouvoir les avancées technologiques et soutenir des solutions face aux défis climatiques.
A en croire le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, le sport stimule non seulement les talents, mais aussi la transformation économique.
« Cet investissement met en lumière le pouvoir transformateur des secteurs créatifs africains. En alignant cette initiative sur notre stratégie CANEX, nous avançons vers un avenir où le sport stimule non seulement les talents, mais aussi la transformation économique. », a-t-il déclaré.
Pour Didier Drogba c’est un engagement envers l’environnement.
« Cette collaboration avec FEDA et Afreximbank ouvre un chapitre passionnant pour le sport africain. La E1-Series nous permet de marier notre passion pour le sport avec un engagement envers l’environnement et le progrès en Afrique.», a fait savoir l’icône du football.
Simon Tiemtoré, Président de Lilium Capital Group a souligné l’importance de cette initiative en ces termes.
« La participation de Team Drogba à la E1-Series montre l’excellence africaine sur la scène internationale tout en mettant l’accent sur le développement durable. »
Le FEDA, en tant que filiale d’Afreximbank dédiée à l’investissement d’impact, vise à combler le déficit de financement crucial à la transformation du commerce en Afrique, en offrant des fonds propres, des quasi-fonds propres et de la dette.
Mohamed Compaoré
S.E.M. WU JIE, l'Ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire a présenté le bilan du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) lors d'un entretien avec La Diplomatique d'Abidjan (LDA).
Actuellement, le monde traverse des changements inédits depuis un siècle, en tant que pays du Sud Global, comment la Chine et les pays africains confrontent ensemble les défis majeurs ?
La Chine est le plus grand pays en développement alors que l’Afrique est le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Les deux parties sont les forces importantes du Sud Global. Dans le contexte des changements inédits depuis un siècle et dans un monde subi des mutations et des bouleversements, je pense que la Chine et l’Afrique doivent plus que jamais renforcer leur solidarité et leur coopération :
Premièrement, transmettre l’amitié traditionnelle forgée dans les luttes anti-impérialistes, anticoloniales et anti-hégémonistes et promouvoir l’équité et la justice internationales. Deuxièmement, continuer à défendre un partenariat gagnant-gagnant et prôner une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous. Troisièmement, construire activement une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et promouvoir le développement de la modernisation au bénéfice des peuples chinois et africain.
La Chine est disposée à rester fidèles aux principes de «sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi» et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, à adhérer à l’esprit de coopération amicale sino-africaine et à renforcer la coopération de tous azimuts avec les pays africains dans le cadre de diverses mécanismes dont le Forum sur la Coopération sino-africaine, pour déclencher un nouvel élan de la modernisation du Sud Global et dessiner un nouveau chapitre de la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
Comment la Chine s’assure-t-elle de tenir ses engagements pris lors du Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine ?
Le Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) est né au début du siècle, devenant la première plateforme de dialogue institutionnel établie par la Chine et les pays en développement, et le premier mécanisme de coopération multilatérale entre la Chine et un continent entier. Au cours des 24 années écoulées depuis son lancement, le FOCAC a organisé quatre sommets, neuf réunions ministérielles et 17 réunions de hauts fonctionnaires. Il est devenu une plate-forme importante pour le dialogue collectif entre la Chine et les pays africains, un mécanisme efficace pour approfondir la coopération pragmatique et un symbole distinctif de la coopération Sud-Sud. Après des consultations, la Chine et l’Afrique ont établi et perfectionné les mécanismes de suivi pour la bonne mise en œuvre des résultats du Forum. Je voudrais en dire quelques mots : Premièrement, la Conférence ministérielle, qui se tient tous les trois ans, réunit les Ministres des Affaires étrangères et les Ministres chargés de la coopération économique internationale, examine et formule les initiatives majeures liées au Forum. Deuxièmement, la Réunion des hauts fonctionnaires, une réunion préparatoire aux réunions ministérielles et aux sommets, qui se tient généralement un an et quelques jours avant la réunion ministérielle. Les 18e et 19e Réunions de hauts fonctionnaires se tiendront respectivement en 2026 et en 2027. Troisièmement, la Conférence entre le corps diplomatique africain et le Comité de Suivi chinois du FOCAC, qui se tient au moins deux réunions chaque année pour faire un point sur la mise en œuvre du FOCAC. Conformément au principe de la rotation géographique équitable au sein de l’Union africaine, à partir de la 11e Conférence ministérielle de 2030, le mandat de la coprésidence africaine sera réduit de six à trois ans. La République du Congo assurera la prochaine coprésidence africaine du FOCAC de 2024 à 2027 et la République de Guinée équatoriale, de 2027 à 2030. Les engagements de la Chine envers l’Afrique sont solennels. La Chine est disposée à travailler avec l’Afrique pour tirer davantage des mécanismes du Forum ci-dessus dans la promotion de la mise en œuvre des résultats du Forum comme prévu, au bénéfice des peuples chinois et africain.
Les dix Actions de partenariats sur la modernisation annoncées au Sommet reflètent le changement de la politique de l’Afrique de la Chine, notamment en matière d’investissement et de financement. La Chine accordera désormais plus d’attention à la coopération dans le domaine d’interconnextion, de projets de bien-être social Petits et Beaux, d’énergie, de santé, etc. Est-ce que cela signifie que la Chine prête de moins en moins d’attention aux infrastructures dont l’Afrique a un besoin énorme ?
La construction des infrastructures a toujours été un domaine traditionnel pilier de la coopération entre la Chine et l’Afrique. Depuis longtemps, la Chine a participé à la construction d’un grand nombre de projets d’infrastructures en Afrique à travers des aides non remboursables et des investissements commerciaux. La « vitesse chinoise » et la « qualité chinoise » ont été témoins du développement rapide des routes, des ponts, des ports et d’autres infrastructures en Afrique, contribuant de manière significative à la modernisation des pays africains. L’économie mondiale de notre époque présente de nouvelles caractéristiques et tendances, les énergies renouvelables, l’économie numérique et l’intelligence artificielle sont les nouveaux dynamismes et moteurs de croissance pour le développement économique dans l’avenir. Dans ce contexte, la coopération économique et commerciale sino-africaine devrait s’adapter à ces tendances de développement. Le Plan d’Action de Beijing a déclaré que la Chine et l’Afrique travailleront, dans le cadre de l’Initiative « Ceinture et Route » et selon le principe du marché, à ce que les entreprises chinoises participent à la coopération en matière de routes, de chemins de fer et de logistique. Les deux parties encouragent la transition verte dans les transports et encouragent les entreprises chinoises à participer à l’installation d’infrastructures pour soutenir la transition verte dotée d’une technologie de pointe chinoise renommée. Les Dix Actions de Partenariat sino-africaines couvrent dix domaines, englobant à la fois les domaines traditionnels comme les infrastructures et les domaines émergents tels que la transformation verte et numérique, avec des mesures concrètes et des objectifs quantitatifs. Par exemple, dans le domaine de la connectivité, la Chine, la Tanzanie et la Zambie ont signé, pendant le Sommet, un protocole d’accord pour « activer » le chemin de fer Tanzanie-Zambie, afin de créer un réseau de connectivité sino-africain avec des liaisons terrestres et maritimes et un développement coordonné. Dans le domaine du développement durable, la Chine est prête à mettre en œuvre 30 projets d’énergie propre en Afrique et à cocréer 30 laboratoires conjoints. Le monde évolue, ce qui donnera inévitablement de nouvelles caractéristiques à la coopération sino-africaine. Cependant, la volonté de la Chine d’aider les pays africains à parvenir à un développement économique et social de haute qualité, et le caractère mutuellement bénéfique de la coopération sino-africaine, resteront toujours les mêmes. Tant que les pays africains en ont besoin, qu’il s’agisse d’infrastructures ou de domaines émergents, la Chine est prête à fournir son aide dans les limites de ses capacités.
Le Président chinois XI Jinping a annoncé un financement de 30 mille milliards de FCFA en faveur de l’Afrique sur les 3 prochaines années. Ces financements vont-ils aggraver encore la dette des pays africains ? Peut-on avoir une idée de ce qui est réservé à la Côte d’Ivoire et les domaines d’activité concernés par ce financement ?
Depuis sa création il y a 24 ans, le FOCAC a joué un rôle important dans la promotion du développement de l’Afrique et l’amélioration des conditions de vie de ses populations. La Chine a aidé l’Afrique à construire et à moderniser près de 100 000 kilomètres de routes, plus de 10 000 kilomètres de voies ferrées, près de 1 000 ponts et près de 100 ports. Au cours des trois dernières années, les entreprises chinoises ont créé plus de 1,1 million d’emplois en Afrique. Tout cela a apporté un soutien énergique à l’Afrique pour surmonter le goulot d’étranglement du développement. En fait, la Chine n’a jamais été un créancier majeur de l’Afrique. Selon les données de la Banque mondiale, les créanciers multilatéraux et privés représentent 80% de la dette souveraine étrangère de l’Afrique, alors que la dette bilatérale n’en représente qu’une minorité. Malgré cela, la Chine, en tant que plus grand contributeur à l’initiative de suspension du service de la dette du G20, a toujours activement aidé l’Afrique à alléger les pressions de remboursement de sa dette par le biais de canaux bilatéraux et multilatéraux. Dans le Plan d’action adopté lors du Sommet du FOCAC, la Chine a également proposé des mesures spécifiques d’allègement de la dette. Comme l’a souligné le Ministre chinois des Affaires étrangères WANG Yi, la coopération internationale avec l’Afrique doit être juste, équitable et pragmatique. Nous appelons la communauté internationale, en particulier les pays développés et les institutions financières internationales, à assumer leurs responsabilités et à aider les pays africains à alléger le fardeau de leur dette et à parvenir à un développement durable.
Quelles sont les résolutions qui ont été prises par la Chine pour soutenir les actions de lutte contre le réchauffement climatique en Afrique ?
L’Afrique est l’une des régions les plus touchées et les plus vulnérables au changement climatique. A cet égard, la Chine valorise pleinement ses avantages pour apporter à l’Afrique son soutien toujours énergique par des actions pragmatiques. Prenons l’exemple de la Côte d’Ivoire. Ces dernières années, nos deux pays ont obtenu des résultats fructueux en la matière. De multiples projets de production d’énergie propre, tels que les barrages hydroélectriques de Soubré et de Gribo-Popoli, sont mis en service ou en construction par les entreprises chinoises, qui permettent non seulement de consolider la position de la Côte d’Ivoire en tant qu’exportateur régional d’énergie, mais aussi de renforcer la capacité de la région d’Afrique de l’Ouest en matière de développement vert. De plus en plus de véhicules chinois à nouvelles énergies sont entrés sur le marché ivoirien depuis l’année dernière, offrant une nouvelle expérience de conduite très appréciée par la population. Dans le cadre de l’Action de partenariat pour le développement vert, la Chine travaillera avec les pays africains à mettre en œuvre la Déclaration sur la coopération sino-africaine de lutte contre le changement climatique, par le renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique, le soutien des technologies et produits des nouvelles énergies, et la réalisation de plus de projets d’énergies propres, pour les accompagner à lutter contre le changement climatique afin d’ouvrir un avenir plus radieux à la coopération sino-africaine.
La Chine est devenue un partenaire stratégique pour l’Afrique. Comment la Chine envisage-t-elle de renforcer sa coopération avec la Côte d’Ivoire dans les secteurs clés tels que les infrastructures, l’agriculture, la technologie, l’éducation et le transfert de compétences ?
Ces dernières années, la Chine s’efforce de mener une coordination entre l’Initiative pour le Développement mondiale, le Plan d’action du Forum sur la Coopération sino-africaine et le Plan National de Développement 2021-2025 de Côte d’Ivoire à travers des actions tangibles. Pendant le Sommet de Beijing du FOCAC, le Président Xi Jinping a annoncé dix Actions de partenariat sur la modernisation que la Chine entreprendrait avec l’Afrique, ce qui lance des propositions sur la coopération sino-ivoirienne dans le domaine d’infrastructure, d’agriculture, de technologie, d’éducation, etc.. Dans le domaine d’infrastructure, parmi les projets mis en service figurent le Stade Olympique d’Ebimpé, le Pont Alassane Ouattara, l’autoroute Tiébissou-Bouaké, le barrage de Soubré, etc., tandis que les travaux de la voie de contournement d’Abidjan Y4, le barrage de Gribo-Popoli, le projet d’alimentation en eau potable des 12 villes, l’échangeur du Carrefour Akwaba, etc. avancent à pas assurés. Je suis convaincu que, dans le cadre de l’Initiative « Ceinture et Route » et de l’Action de partenariat pour l’interconnexion, la coopération sino-ivoirienne dans le domaine des infrastructures donnera des résultats encore plus encourageants. Dans le domaine d’agriculture, le projet hydroagricole pour le riz de Guiguidou soutenu par la partie chinoise a duré depuis presque 30 ans, qui a réussi à épauler la partie ivoirienne dans la formation d’un grand nombre de talents de la culture de riz et a fait augmenter significativement les revenus de paysans locaux. Investies par des entreprises chinoises, des usines de traitement de l’hévéa ont créé des postes d’emploi locaux et ont fait accroître la capacité de transformation nationale dans ce secteur. Nous constatons un bon avancement de la construction de la plus grande usine de transformation du cacao en Côte d’Ivoire par une entreprise chinoise, dont l’achèvement renforcera les capacités d’autonomie et de contrôle de la Côte d’Ivoire dans le secteur du cacao. La partie chinoise est disposée à continuer la coopération bilatérale agro-industrielle, commerciale et technologique avec la partie ivoirienne, encourage en même temps l’investissement et l’opération des entreprises chinoises et ivoiriennes dans les deux sens et veillera à ce que la valeur ajoutée des industries reste en Côte d’Ivoire. Dans le domaine de technologie, des entreprises de technologie de pointe, y compris des entreprises dans le secteur de la télécommunication, entrent davantage dans le marché ivoirien. D’une part, elles apportent une contribution à la formation des techniciens ivoiriens, d’autre part elles jouent un rôle important dans l’informatisation de la Côte d’Ivoire. La Chine est prête à travailler ensemble avec la Côte d’Ivoire à explorer activement des opportunités de coopération dans les domaines de nouvelle énergie et d’économie numérique afin d’augmenter sa capacité du développement vert et de l’accompagner à la transition numérique. Dans le domaine d’éducation et de compétence, l’atelier LUBAN construit conjointement par l’INP-HB et la partie chinoise a formé plus de 700 étudiants. Sept nouveaux lycées techniques et un deuxième atelier LUBAN destiné à l’agriculture sont en construction. La partie chinoise continuera d’approfondir la coopération éducative et de formation avec la partie ivoirienne et d’accompagner la Côte d’Ivoire à transformer ses ressources démographiques en avantages de talents afin de renforcer son autonomie de développement.
Vu que la Côte d’Ivoire est riche en ressources minérales, quel bénéfice la coopération Chine-Côte d’Ivoire dans le domaine d’industrie minière apporte-t-elle au peuple ivoirien?
La coopération minière entre la Chine et la Côte d’Ivoire constitue un domaine important de coopération mutuellement bénéfique, présentant un énorme potentiel et de belles perspectives de développement. Au niveau national, la coopération sino-ivoirienne aidera la Côte d’Ivoire à mieux transformer ses avantages en matière de ressources en avantages de développement. La Côte d’Ivoire pourra non seulement obtenir des financements nécessaires au développement national, mais plus important encore, acquérir de l’expérience et des technologies afin de construire sa propre chaîne de valeur industrielle minière et de s’intégrer à la chaîne d’approvisionnement mondiale. Au niveau social, sachant que les ressources minérales de la Côte d’Ivoire sont largement réparties dans des régions relativement moins développées, l’arrivée des entreprises chinoises contribueront à l’augmentation des recettes fiscales et à la création des emplois locaux, améliorant le bien-être de la population et favorisant un développement plus équilibré du pays.
Entretien réalisé par mc
Dans le cadre de la coopération internationale, Cissé Ibrahim Bacongo, Ministre Gouverneur du District Autonome d’Abidjan a reçu en audience le mardi 17 septembre, à l’Hôtel du District au Plateau son excellence Deniz Erdoğan Barim, ambassadrice de Turquie en Côte d’Ivoire.
Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont échangé sur divers domaines de coopération, en mettant l'accent sur les projets de développement en cours dans la région d'Abidjan.
« J’ai eu l’honneur et le plaisir de rencontrer Monsieur le Ministre Gouverneur qui m’a accordé son temps pour discuter des relations entre nos deux pays et des initiatives en cours à Abidjan », a déclaré Mme Deniz Erdoğan.
Les discussions ont également porté sur l'impact social et environnemental des projets situés à proximité du parc national et de la baie du Banco. Le Ministre-Gouverneur Cissé Ibrahim Bacongo a exposé les actions concrètes menées par le District pour améliorer les infrastructures urbaines et promouvoir un développement durable.
Cette rencontre illustre la volonté des deux pays de collaborer pour un progrès commun.
« C’est une rencontre très productive et amicale pour nous », s’est réjouie Deniz Erdoğan à l’issue de l’entretien.
Cette discussion, qui s'est conclue sur des perspectives prometteuses, marque une avancée significative dans la coopération entre les deux nations.
Mohamed Compaoré
Les autorités tunisiennes ont renforcé leur répression des droits aux libertés d’expression et d’association à l’approche de l’élection présidentielle du 6 octobre 2024.
Une telle action intensifie le harcèlement des opposant (e)s politiques, restreignant le travail des journalistes, des défenseur (e) s des droits humains et des ONG et prenant des mesures portant encore davantage atteinte à l’indépendance de la justice.
Dernièrement, au moins 97 membres du parti d’opposition Ennahda ont été arrêtés les 12 et 13 septembre. Les personnes arrêtées ont été privées de contact avec leurs avocats pendant 48 heures et ont été présentées à la brigade antiterroriste pour être interrogées. Elles font l’objet d’une enquête pour des accusations de complot, entre autres, au titre de la loi antiterroriste.
Les autorités ont continué d’arrêter arbitrairement des personnalités politiques d’opposition et des défenseurs des droits humains, d’écarter des candidatures à l’élection présidentielle et d’ignorer les décisions de tribunaux administratifs ayant ordonné que les candidatures écartées soient réintégrées à l’élection présidentielle, et le système de justice pénale a été utilisé pour réduire au silence la dissidence pacifique.
Harcèlement d’opposants politiques
Le 1er septembre, les autorités tunisiennes ont arrêté Ayachi Zammel, l’une des personnes dont la candidature avait initialement été approuvée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), et l’ont accusé, au titre de l’article 161 de la loi électorale, d’avoir « fait des dons pour influencer les électeurs », à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait payé pour obtenir des signatures de soutien à sa candidature.
Le 5 septembre, le tribunal a ordonné sa libération provisoire, mais il a été de nouveau arrêté alors qu’il était sur le point de quitter la prison plus tard dans la journée. Il a été conduit dans la région de Jendouba, dans le nord-ouest de la Tunisie, où il a fait l’objet d’une enquête et d’un nouveau mandat de dépôt liés à des accusations similaires. Depuis, d’autres plaintes ont été déposées contre lui et il est maintenant détenu au titre de cinq ordonnances de détention provisoire, toutes liées aux mêmes accusations.
D’autres personnalités politiques dont la candidature à l’élection présidentielle n’a pas été approuvée par l’ISIE continuent de faire l’objet de harcèlement judiciaire et, dans certains cas, de poursuites aboutissant à des condamnations. Le 5 août, un tribunal de première instance de Tunis a condamné cinq candidats potentiels à la présidence à huit mois de prison et à une inéligibilité à vie au motif qu’ils auraient « fait des dons pour influencer les électeurs ».
Le 8 septembre, la Cour d’appel de Tunis a confirmé la déclaration de culpabilité et la peine de deux d’entre eux, Abdellatif El Mekki et Nizar Chaari.
Répression des critiques et de la liberté de la presse
L’ISIE a essayé de restreindre la couverture indépendante de l’élection par les médias. Selon le Syndicat national des journalistes tunisiens, depuis la fin du mois de juillet, quatre stations de radio privées ont reçu des avertissements écrits de l’ISIE concernant des reportages et des commentaires diffusés sur leurs stations à propos du processus électoral. Le dernier cas en date concernait Express FM, qui a reçu un avertissement le 6 septembre concernant les propos tenus par une personne invitée à une émission au sujet des élections.
Radio Mosaïque FM a reçu deux avertissements de l’ISIE. Le 31 juillet 2024, l’ISIE a envoyé un avertissement, qu’Amnesty International a consulté, affirmant que les commentaires des journalistes Kaouther Zantour et Assya Atrous lors du « Midi Show » le 24 juillet constituaient une « insulte et une moquerie » de l’ISIE et du processus électoral. Selon la station, un premier avertissement lui avait déjà été adressé le 26 juillet sur le même sujet.
Le 20 août 2024, la journaliste indépendante Khaoula Boukrim, fondatrice du site d’informations en ligne Tumedia, a partagé un courriel qu’elle avait reçu de l’unité d’accréditation de l’ISIE. Le courrier l’informait que son accréditation avait été révoquée, ce qui a créé un nouveau précédent. Le prétexte invoqué par l’ISIE pour révoquer l’accréditation de Khaoula Boukrim était qu’elle avait manqué à « son devoir d’assurer une couverture médiatique objective, équilibrée et neutre du processus électoral » et qu’elle n’avait pas respecté le code de déontologie à cet égard.
Depuis 2022, les autorités ont procédé à des vagues successives d’arrestations visant des opposants politiques et des personnes considérées comme critiques du président Kaïs Saïed. Plus de 70 personnes, dont des opposants politiques, des avocats, des journalistes, des militants et des défenseurs des droits humains, ont fait l’objet de poursuites arbitraires et/ou de détentions arbitraires depuis fin 2022.
Des dizaines de personnes sont toujours maintenues en détention arbitraire en raison de l’exercice de droits internationalement reconnus, comme les droits aux libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique.
Une délégation de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) et le bureau international des stupéfiants et de l’application de la loi (INL) de la République Centrafricaine a effectué une visite de renforcement des capacités à l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), du 12 au 13 septembre 2024 à Yamoussoukro, en vue de s’inspirer du modèle ivoirien, en matière de recrutement et formation du personnel judiciaire.
A cette occasion, le directeur général de l’INFJ, Marie-Léonard Lebry, heureux de recevoir la délégation, a rassuré de tout mettre en œuvre pour une visite d’études fructueuses.
Pour ce faire, il a présenté l’INFJ, notamment ses attributions, missions et son fonctionnement, avant d’expliquer le mode de recrutement, de formation et de fonctionnement de chaque école.
Le magistrat Ghislain Gresenguet s’est réjoui d’être à ce rendez-vous de partage de bonnes pratiques qui pourrait prendre la forme d’un partenariat entre les deux institutions favorisant la coopération sud-sud.
La délégation Centrafrique conduite par le magistrat Ghislain Gresenguet était composée du directeur général de l'Ecole nationale d'administration et de la magistrature (ENAM), Bernard Kpongaba, du directeur de la formation continue, Bienvenu Anndet, du bâtonnier sortant de l'ordre des avocats du barreau de Bangui Émile Bizon, du responsable de la Commission Études et Formation de l'ordre des avocats de la République Centrafricaine, Joseph Akem, de la conseillère principale en matière de justice, Adeline Belle et de l’assistante au projet INL/ RCA à l'Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Corine Essoh.
La route du corridor Abidjan-Lagos, projet prioritaire ambitieux de la CEDEAO, constituera une étape importante avec l’achèvement des études techniques et la validation technique finale des projets révisés des rapports de conception finale par les directeurs de projet et les ingénieurs des cinq (5) Pays membres du corridor lors d’un atelier de 4 jours qui a débuté le mercredi 11 septembre 2024 à Lagos, au Nigeria.
Cet atelier est organisé sous l’égide de la Commission de la CEDEAO, l’agence d’exécution qui coordonne la conception, l’approvisionnement, la construction et l’exploitation de l’autoroute supranationale à six voies qui reliera Abidjan (Côte d’Ivoire) et Lagos (Nigéria) en passant par le Ghana, le Togo et le Bénin. La gestion de l’autoroute sera confiée à une seule entité au nom de l’autorité de gestion du corridor Abidjan-Lagos, qui deviendra bientôt opérationnelle.
Lors de l’ouverture de l’atelier, M. Chris APPIAH, Directeur par intérim des transports de la Commission de la CEDEAO, a déclaré que le projet reste un catalyseur clé pour approfondir l’intégration régionale, stimuler la croissance économique et soutenir les efforts d’éradication de la pauvreté dans la région.
M. Chris Appiah a souligné que le corridor n’est pas seulement une autoroute à 2×3 voies, mais un outil de développement économique qui peut être utilisé pour activer les activités économiques latentes et stimuler des secteurs économiques clés tels que le tourisme, l’industrialisation et la fabrication, l’éducation, la santé et d’autres. Il a fait remarquer que ces activités économiques accrues tireront leur dynamisme de (i) l’augmentation considérable de la capacité routière et de la réduction du temps de déplacement avec la suppression des obstacles et des obstacles non tarifaires qui ralentiront les flux de personnes et de marchandises, (ii) de l’interconnexion d’autres corridors reliant des pays sans littoral comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, et les principaux ports des cinq pays du corridor qui traitent 85% du fret maritime européen.
« Le Corridor a aussi le potentiel de créer une grande agglomération de capitales interconnectées pour former une mégalopole destinée à soutenir l’économie ouest-africaine » a-t-il ajouté.
Il a conclu en soulignant l’inclusion d’une étude sur l’adaptation et la résilience climatiques pour cerner les éléments de danger potentiels que la conception et l’exploitation de l’autoroute devraient prendre en compte, et que l’étude vise également à favoriser l’accès aux subventions et aux fonds d’investissement en matière de financement vert qui pourraient être mobilisés pour accroître le financement de la construction de l’autoroute.
Il est intéressant de rappeler que le développement de ce corridor est en ligne avec la vision 2050 de la CEDEAO et les stratégies respectives des cinq États membres concernés dans le but de promouvoir une infrastructure efficace, sûre et compétitive pour le commerce et un développement durablement.
Cet atelier de validation technique a réuni des ingénieurs et d’autres experts techniques connexes des ministères des infrastructures routières des pays du corridor routier Abidjan-Lagos, des directions des transports et de l’environnement de la Commission de la CEDEAO, l’Unité de préparation et de développement des projets (PPDU) de la CEDEAO, avec le soutien de l’Unité de mise en œuvre des projets, des partenaires au développement et d’autres parties prenantes, y compris la Banque africaine de développement et l’Union européenne.
mc
Vendredi 13 septembre, au Palais Rénovation, le Président de la Transition et Chef de l'État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu les acteurs du secteur énergétique y compris les cadres de la Société d'Energie et d'Eau du Gabon (SEEG). La réunion a également réuni les membres du CTRI, le Vice-Président de la Transition, les membres du gouvernement et les cadres du secteur énergétique.
Cette rencontre a permis de discuter de la crise persistante dans le secteur énergétique. Le ministre de l'Énergie a d'abord présenté un état des lieux du service public d'eau et d'électricité, tout en détaillant les actions entreprises par les autorités de la Transition pour résoudre cette crise qui dure depuis plusieurs années.
La situation actuelle est marquée par plusieurs problèmes : la prolifération de la sous-traitance avec des résultats insatisfaisants pour les usagers, un retard significatif dans l'entretien des équipements techniques, la fraude étendue, notamment le scandale des tickets EDAN, le retard dans la consolidation de la dette de l'État envers la SEEG et une faible pluviométrie depuis le début de l'année.
Le Directeur général de la contre-ingérence militaire a également présenté le bilan négatif de la société nationale hérité par le CTRI, caractérisé par la vétusté des installations et le manque d'entretien des équipements.
Pour remédier à cette crise énergétique de longue date, le Chef de l'État a rappelé les actions entreprises par le CTRI, telles que la refonte de l'organisation de la SEEG, la mise en place d'une administration provisoire, la révision à la baisse des salaires, ainsi que la fourniture de 132 transformateurs, 31 groupes électrogènes, 100 milliards de francs, 22 500 compteurs, 30 forages industriels et la mise en place d'une centrale électrique flottante.
Le plan transfo 2025 a également été adopté avec pour objectifs la stabilisation de la fourniture d'électricité et d'eau, l'amélioration du bilan comptable, la lutte contre la fraude, l'amélioration du service client et la réduction à long terme du prix de l'énergie.
Le Président a exprimé une ferme condamnation des comportements déviants dans le secteur énergétique, dénonçant la surfacturation, la mauvaise qualité du service client, et d'autres manquements.
À la fin de la réunion, le Président de la République a exhorté les participants à se ressaisir et à améliorer la qualité du service aux usagers.
Mohamed Compaoré