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La représentation ivoirienne du Cercle national de réflexion sur la jeunesse (CNRJ) a initié une caravane d'éducation des jeunes à la participation démocratique et à la citoyenneté à travers le pays, depuis le 07 octobre 2017.
Après Aboisso (Sud du pays), où elle a organisé sa première activité, la ville de Koun-Fao (Région du Gontougo dans le Nord-est du Pays) a accueilli cette caravane, le samedi 14 octobre 2017. Dans cette ville, ce sont environ 80 jeunes issus de groupements associatifs qui ont été instruits sur ‘’La République et la recherche de l’intérêt national’’.
Face à la crise de confiance entre les jeunes et les décideurs locaux et nationaux, Magloire N’Dehi, représentant du CNRJ–CI, leur a conseillé d’avoir un esprit créatif afin d’apporter leur part à la construction de leur localité.
Même si le manque d’emplois, d’industries dans la localité, de financement pour les activités ou projets agricoles, l’ineffectivité de la gratuité de soin de santé, et son inaccessibilité à l’ensemble des populations, le manque de solidarité etc, est une réalité, M. N’Dehi a encouragé ces jeunes à s’intéresser aux sessions de conseil municipal ou régional, et à s’organiser afin d’être impliqués dans les prises de décisions. Toute chose pouvant aider à trouver des solutions à leurs problèmes.
«Comment je veux voir Koun-Fao dans 10 ans ? Dans 20 ans… ? , c’est bien à cette question qu’ils doivent répondre à chaque fois qui seront amenés à poser des actions.
M. Augo Kocola, le directeur départemental de la promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes et du service civique a félicité l’initiative du CNRJ à travers cette formation participative avec une forte mobilisation de femmes et de jeunes filles.
Mlle Abran N’Guettia Béatrice, membre de la délégation (CNRJ) et fille du département a édifié l’assistance avec son expérience de jeune femme entrepreneure à Abidjan. « Chaque citoyen doit chercher l’intérêt de sa communauté et par extension, celui de la Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.
Il faut souligner que la délégation du Cercle national de réflexion sur la jeunesse a été reçue par M. Michel Kouam ou Nanan Djanfi 2, chef de village de Brouko, ancien directeur général du groupe Fraternité Matin, et Mme Kouamé Karidja, le préfet de Koun-Fao qui n'ont pas manqué de saluer cette initiative dont la 3ème étape dans la région est prévue à Abengourou.
Daniel Coulibaly avec CNRJ–CI
Tout est fin prêt pour le l’entrée du Maroc dans la grande famille de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le royaume chérifien, déjà intégré socialement et économiquement à cet ensemble régional, verra confirmation de son admission, en tant que membre à part entière, en décembre 2017.
Décision définitive
L’information a été donnée le lundi 16 octobre à Abidjan, par le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel De Souza, lors d’une conférence de presse.
[Marcel De Souza, président de la Commission de la CEDEAO]
« Le Maroc frappe à la porte. La décision définitive (de son admission à la CEDEAO) sera en principe prise en décembre prochain par les chefs d'Etat », a laconiquement annoncé M. De Souza. Ainsi, à partir du 1er janvier 2018, la carte du Maroc s’ajoutera à celle des 15 autres Etats membres.
La Mauritanie, puzzle manquant
Le président de la Commission de la CEDEAO a également annoncé le retour de la Mauritanie au sein de l’organisation à partir du 1er janvier 2019. « Nous avons déjà signé l'accord d'association », a-t-il fait savoir.
Etant à la fois voisin au Maroc et d’autres pays de la sous-région dont le Mali et le Sénégal, la Mauritanie devient ainsi le puzzle manquant dont l’arrivée permettra à tous les pays de l’espace CEDEAO d’être liés par des frontières.
Le Maroc, bien que situé dans le Nord-ouest africain, est très présent économiquement depuis des décennies en Afrique de l’Ouest, à travers d’importants investissements dans le secteur privé. Le roi marocain Mohammed VI, alors que son pays avait un statut de pays observateur de la CEDEAO, avait sollicité en février auprès de l’organisation, une intégration pleine et entière.
Quant à la Mauritanie, elle avait quitté la CEDEAO en 2000, afin de de consacrer ses moyens au service de l'Union du Magreb Arabe. Mais depuis le mois de mai 2017, elle a sollicité son retour dans son organisation d’origine, qui du reste ne lui a jamais fermé les portes.
Ahmed Traoré
Les mouvements et organisations de France acquis à la cause du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro ont fait une déclaration en soutien à leur patron, et surtout à M. Koné Kamarate Souleymane dit Soul to Soul incarcéré à la MACA dans l’affaire de « cache d’armes » à Bouaké.
«Nous, mouvements et organisations de France en soutien au Président Guillaume SORO, condamnons fermement cette décision qui manifeste d’une véritable persécution qui affecte la vie politique de la côte d’ivoire », fait savoir le porte-parole, N’guessan Nadine, présidente UDS France, dans la déclaration dont nous avons reçu copie.
«Cher frère Soul nous te savons fort, Soul nous te savons fidèle et loyal, sache que la dignité est dans la lutte, et non dans l’issue du combat. Notre pays la côte d’ivoire attend de ses fils et filles l’unité et la responsabilité. Nous devons savoir rester digne, unis face aux grands défis du pardon et de la réconciliation », poursuit-elle, dénonçant par ailleurs ce qu’elle qualifie « d’acharnement injustifié » sur leur parton, ses sympathisants et collaborateurs.
«Dans le souci de préserver la stabilité et la cohésion sociale, il est de l’intérêt de tous que la justice ne soit pas l’instrument du pouvoir politique dans notre république. Ainsi, nous exigeons la libération pure et simple de Soul to Soul en réitérant notre attachement aux valeurs républicaines pour lesquelles le président Guillaume Soro s’est tant battu. Nous demeurons engagés sur les sillons du pardon et de la réconciliation chère à notre leader, le leader générationnel », a-t-elle laissé entendre.
Daniel Coulibaly
Le président de la Banque Africaine de Développement (BAD) Akinwumi Adesina prononcera une conférence sous le thème « Parier sur l’Afrique pour nourrir la planète », ce lundi 16 octobre 2017, dans le cadre de Norman Borlaug pour la Journée mondiale de l’alimentation qui ponctue le Prix mondial de l’alimentation, du 16 au 20 octobre 2017, à Des Moines, dans l’Iowa, aux États-Unis.
Le lauréat 2017 du Prix mondial de l’alimentation se verra remettre le trophée du Prix mondial de l’alimentation 2017 le 19 octobre. Ce prix est à l’agriculture ce que le prix Nobel est à la paix, aux sciences ou encore à la littérature.
Le choix du patron de la BAD comme lauréat 2017 avait été dévoilé en juin dernier par le Conseil d’administration du Prix mondial de l’alimentation, en reconnaissance de son œuvre pour assurer aux agriculteurs africains une meilleure disponibilité des semences, des engrais et des financements et pour les jalons qu’il a posés pour faire en sorte que les jeunes d’Afrique voient en l’agriculture une activité lucrative dans laquelle s’investir.
Sous sa présidence, la BAD est en train d’accélérer le développement de l’agriculture grâce à sa Stratégie « Nourrir l’Afrique ».
La stratégie « Nourrir l’Afrique » de la BAD a pour objectifs de contribuer à éliminer l’extrême pauvreté en Afrique d’ici à 2025 ; de mettre fin à la famine et à la malnutrition en Afrique d’ici à 2025 également ; de muer l’Afrique en exportateur net de denrées alimentaires ; et de faire passer le continent au premier rang des chaînes de valeur mondiales axées sur l’exportation, dans les secteurs où il jouit d’un avantage concurrentiel.
Créé par Norman Borlaug, le Prix mondial de l’alimentation est la plus importante récompense internationale à couronner les accomplissements d’individus qui ont contribué au progrès du développement humain, en améliorant la qualité, la quantité et la disponibilité des denrées alimentaires à travers le monde.
Plus de 1 200 participants dont un vaste éventail d’experts scientifiques, de décideurs, de dirigeants d’entreprises et d’agriculteurs en provenance de plus de soixante-cinq pays débattront d’enjeux de premier plan liés à la sécurité alimentaire mondiale et à la nutrition au Symposium international du dialogue de Borlaug.
Daniel Coulibaly
Le géant suisse de l’hôtellerie Mövenpick Hotels & Resorts, à l’instar d’autres majors du secteur comme Marriott, Sheraton, Hilton, n’entend pas rester en marge la forte croissance de l’économie ivoirienne.
Le groupe vient de lancer, début octobre, les travaux d’un hôtel 4 étoiles au Plateau, quartier administratifs et des affaires d’Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. Un ouvrage qui marque son premier pas sur un marché ivoirien de l’hôtellerie en pleine boom.
Mövenpick Abidjan
S’inscrivant dans la politique de renforcement de la présence du groupe hôtelier Mövenpick en Afrique, cet établissement de 160 chambres proposera un restaurant ouvert toute la journée, un lounge-bar, un Executive Club Lounge, un centre de fitness et un espace de réunion.
Mövenpick Hotel Abidjan est détenu par une joint-venture entre la Société Abidjanaise de Promotion Industrielles et Immobilières (SAPRIM), une entreprise privée propriétaire du complexe de bureau et du centre commercial adjacent à l’hôtel, et la compagnie de renom Bouygues Batiment International, précise un communiqué. Son ouverture est prévue pour 2020.
Ce réceptif sera également l’un des quatre établissements du groupe, en construction dans la région. Les trois autres hôtels étant Mövenpick Hotel & Residences Nairobi au Kenya, qui ouvrira en 2018, Mövenpick Hotel Addis Ababa en Ethiopie dont l’ouverture est prévue en 2019, et Mövenpick Hotel & Conference Centre Abuja au Nigéria, attendu pour 2020.
Mövenpick Hotels & Resorts gère actuellement un établissement de 260 chambres au Ghana – Mövenpick Ambassador Hotel Accra.
Aka Patrick, nouveau bachelier, a été trouvé mort dans sa chambre au domicile familial, sis au quartier lycée de Sinfra, asphyxié par l’absorption prolongée de monoxyde de carbone émanant de la combustion d’un sac de charbon de bois entreposé dans un magasin, rapport l'AIP.
Le jeune Aka Patrick a été découvert jeudi matin inerte dans sa chambre. Conduit d’urgence à l’hôpital de la ville, il a été déclaré mort par asphyxie par les services médicaux.
Selon sa famille, le jeune homme est allé se coucher comme d’habitude après avoir pris son repas dans la soirée, mercredi. Rien de suspect n’a été signalé durant la nuit, de nature à alerter la famille ou le voisinage. Le lendemain matin, la maisonnée s’est rendue compte de la présence de fumée dans le magasin contigu à sa chambre. La famille constate alors qu’un des sacs de charbon, livrés la veille, était en train de se consumer, provoquant la mort de deux poulets enfermés dans ledit magasin. Aussitôt les pensées se sont orientées vers Aka Patrick qui a été aussitôt retrouvé sans respiration.
L’Etat ivoirien a décidé que tous les médicaments utilisés pour le traitement du cancer soient gratuits, afin de soulager les personnes qui souffrent de cette maladie. A cet effet, le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, a annoncé, le lundi 9 octobre 2017, que quatre médicaments utilisés dans le traitement du cancer seront désormais gratuits,à l’occasion du lancement de la campagne "Octobre Rose 2017". Il s’agit des médicaments qui, selon lui, sont utilisés dans le traitement des cancers les plus fréquents en Côte d’Ivoire.
"L’Etat va désormais assurer la gratuité totale pour les traitements par Herceptin, Avastin, Mabther et Pegasy utilisés dans les cancers les plus fréquents dans notre pays. Je dis bien, la gratuité totale pour ces quatre traitements", a-t-il souligné.
Pour M. Duncan, cette décision va permettre de "soulager considérablement nos sœurs et frères qui souffrent de cette terrible maladie", appelant les femmes à se faire dépister au plus tôt pour bénéficier de cette opportunité qui leur est offerte.
La gratuité totale de ces produits pharmaceutiques sera assurée par l’Etat en collaboration avec le groupe Hoffmann-La Roche. Ainsi la ministre Raymonde Goudou-Coffie de la Santé et de l’Hygiène publique a signé, par la même occasion, trois protocoles d’accord avec le groupe Hofmann-La Roche en vue de rendre les thérapies du cancer et des hépatites virales accessibles aux populations ivoiriennes.
Il s’agit des protocoles "Roche Access cancer du sein", "Roche hépatites virales" et "Access oncologie".
Pour les deux premiers protocoles, la subvention de l’Etat passe de 30 à 40 % pour le cancer du sein et de 25 à 35% pour les hépatites virales conférant ainsi la gratuité aux patients.
Pour le protocole d’accord "Access Oncologie", l’Etat ivoirien prendra en charge 40% du coût des médicaments et le groupe Hofmann-La Roche 60%.
Jusque-là, les femmes atteintes de ce type de cancer devraient payer une quote-part de 10% représentant environ 100.000 francs Cfa, sur le million de francs nécessaire aux soins. De fait, comme l’a rappelé le vice-Président, la réduction des frais supportés par les malades résulte elle-même d’un premier protocole d’accord signé en décembre 2014 entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le laboratoire suisse Hoffman La Roche.
Les cancers représentent environ 13% de décès et plus de 14 millions de nouveaux cas sont enregistrés chaque année dans le monde. En Côte d’Ivoire, le nombre de cas diagnostiqués chaque année est de douze mille avec un taux de mortalité de près de 75% en 2012, d’après l’Oms.
Daniel Coulibaly
La décision de SM le Roi Mohammed VI de créer un ministère délégué au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale chargé des Affaires africaines, constitue une consécration de l’orientation du Maroc vers l’Afrique et son attachement à ses racines africaines.
Annoncée par SM le Roi dans son discours prononcé, vendredi, devant les deux chambres du Parlement à l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 10ème législature, cette décision traduit l’intérêt accru du Royaume à la coopération sud-sud et aux préoccupations des peuples africains, ainsi que son engagement dans la résolution des problématiques africaines, tout en prenant en compte les spécificités du continent et les intérêts de ses peuples.
“A cette fin, Nous avons décidé la création d’un ministère délégué auprès de celui des Affaires étrangères, chargé des affaires africaines, et plus particulièrement de l’investissement, ainsi que la mise en place de deux cellules de suivi, l’une au Ministère de l’Intérieur et l’autre au Ministère des Finances”, a indiqué le Souverain dans son discours.
Cette décision, qui intervient dans une conjoncture marquée par une dynamique renouvelée dans l’histoire des relations maroco-africaines, consolidée par le retour du Maroc à sa famille institutionnelle et les visites historiques du Souverain dans les différents pays africains, reflète les efforts déployés par le Maroc en vue de promouvoir la situation socio-économique du continent et surmonter les grandes problématiques auxquels il fait face.
La création d’un tel ministère n’est pas une première dans la politique marocaine. En effet, cette institution a été créée durant les années soixante du siècle dernier et avait à sa tête Feu Abdelkrim El Khatib. Ainsi, la mise en place pour la deuxième fois d’un ministère chargé des Affaires africaines reflète clairement une conscience totale des exigences actuelles et de l’impératif d’une mobilisation globale, et à tous les niveaux, en vue de faire face aux tentatives visant à porter atteinte aux intérêts du Maroc et à son intégrité territoriale.
La présence au niveau continental du Maroc, qui représente une force régionale jouissant d’une grande crédibilité et de l’estime des différents pays, illustre l’importance de la création d’un ministère au sein du gouvernement, ayant pour mission de renforcer les relations maroco-africaines et d’assurer le suivi des dossiers relatifs aux affaires africaines, la paix et la sécurité, la migration et le terrorisme.
L’intérêt accordé par le Maroc à l’Afrique se traduit par la communication intensifiée et les visites des responsables marocains dans différents pays du continent conformément aux Hautes orientations royales, dans le but d’assurer le suivi des différentes conventions scellées et diversifier les domaines de coopération au service des peuples africains. La tournée effectuée par la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mounia Boucetta, à un nombre de pays africains, dont le Gabon et le Ghana, en est un bon exemple.
Cet intérêt a été aussi confirmé par SM le Roi dans son discours adressé à la nation à l’occasion du 41ème anniversaire de la marche verte, depuis la capitale sénégalaise Dakar.
“Notre politique en Afrique, Dieu soit loué, a démontré son succès en commençant à porter ses fruits, tant au niveau des positions politiques au sujet de la question de notre intégrité territoriale qu’en ce qui concerne le renforcement de la présence économique du Maroc et le développement de ses relations avec les différents pays du continent”, a souligné SM le Roi.
“Nous aspirons à ce que la future politique du gouvernement soit globale et intégrée vis-à-vis de l’Afrique, et que celle-ci y soit perçue comme un ensemble”, a ajouté le Souverain.
La création d’un ministère délégué chargé des Affaires africaines permettra non seulement de défendre les intérêts du Maroc au sein du continent, mais aussi de concentrer les efforts, déterminer les priorités, renforcer la coopération sud-sud, consolider des relations économiques équitables, justes et équilibrées, et surtout de nouer des liens humains solides entre les peuples africains.
Avec MAP
Ericsson vient de publier son enquête sur la planification de la 5G en 2017. Le rapport de cette étude montre que de nombreux opérateurs ont accéléré le pas pour le lancement de la nouvelle technologie et que des essais sont menés par 78% des répondants. De plus, 28% de ceux-ci déclarent qu'ils déploieront la 5G l'année prochaine. Les opérateurs regardent au-delà du segment des consommateurs et prévoient des opportunités dans les secteurs des entreprises et de l'industrie.
Ainsi, selon l'enquête, les opérateurs voient le marché de la consommation se saturer. En conséquence, la planification de la 5G cette année est plus uniformément répartie entre les segments spécialisés de l'industrie (58 %), des utilisateurs professionnels (56 %) et des consommateurs (52%).
En terme de monétisation 5G, les répondants estiment que des revenus supplémentaires seront générés par l'augmentation de la part de marché, la migration des abonnés 4G, la hausse des prix des nouveaux services et l'expansion de nouveaux segments pour les entreprises et les industries.
Les trois principaux secteurs de l'industrie qui ont été mis en evidence par les répondants sont les médias et le divertissement, l'automobile et les transports publics, mais nombre d'entre eux ont classé également les soins de santé ainsi que l'énergie et les services publics parmi les secteurs les plus attractifs pour les applications 5G. Une nette majorité des répondants estiment que l'Internet des Objets jouera un rôle important et que la collaboration avec des tiers sera essentielle dans ce contexte.
La ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou Coffi a formellement annoncé pour bientôt la destruction du marché noir de vente de médicaments prohibés d’Adjamé Roxy lors d’un panel initié à l’occasion de la deuxième journée de Pharmafrica expo, à Abidjan, rapporte l’AIP.
« Je suis formelle, le marché de Roxy ne va plus exister », a annoncé vendredi la ministre Goudou aux panélistes, qui pour la circonstance, a partagé son expérience de pharmacienne sur le sujet de la contrefaçon et de la lutte contre les faux médicaments.
Raymonde Goudou a rappelé que les faux médicaments en Côte d’Ivoire représentent 30% des ventes soit une perte d’un montant d’environ 40 à 50 milliards de francs CFA aux pharmacies légales. Un trafic qui fait perdre à l’Etat de Côte d’Ivoire plus de cinq milliards F CFA par an, a-t-elle signalé.
Dr Goudou est longuement revenu sur l’opération de saisie de faux médicaments à Roxy la semaine dernière relevant une saisie de quelques tonnes de produits contrefaits et la destruction de plusieurs étales. Tout en précisant que cette descente faisait suite à une première dans le courant de l’année 2017 appelée « Roxy1 » qui avait permis de mettre la main sur 40 tonnes de faux médicaments.
Mais la question qu’on est tenté de se poser, peut-on en finir avec ce phénomène sans s’attaquer aux racines ? Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de détruire le marché de Roxy. Il faut aller plus loin en anéantissant son vaste réseau d’approvisionnement, afin d’éviter que ce marché se relocalise dans un autre endroit.
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