Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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A l’occasion de la semaine de droit de l’homme qu’organise la Fondation Friedrich Naumann en collaboration avec Ciné connexion du 11 au 18 novembre 2017, un atelier de renforcement des capacités de journalistes ivoiriens sur les questions migratoires se tient du 14 au 15 novembre 2017 au siège de la Fondation à Abidjan.

Cet atelier s’adresse aux journalistes de la presse écrite, en ligne, télévisuelle, blogueurs, etc. Objectif permettre à ces professionnels des médias d’être mieux imprégnés des questions migratoires. Autrement dit, savoir utiliser les termes qu’il faut dans le traitement de l’information qui concerne ce phénomène.

A l’ouverture de cet atelier, le directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur Issiaka Konaté, a fait l’état des lieux du phénomène de la migration irrégulière dans notre pays.

Il a indiqué que, si à un moment donné, les villes de Daloa, Bouaké, Odienné, San-pedro, etc étaient des points de départ, il n’en est plus le cas aujourd’hui.

M. Konaté a soutenu que les causes de cette migration sont multiples. Il en cite, l’influence de la diaspora, la fascination de l’Occident. Et de confier qu’après profilage de plusieurs d’entre eux, la question de l’emploi n’est pas en tête des raisons évoquées. «Il faut s’attaquer aux bonnes raisons pour avoir de bonnes solutions», a-t-il dit.

«La Côte d’Ivoire est un pays à forte migration, il est impérieux qu’il bénéficie d’appuis financiers », proposant la création de comités régionaux à travers le pays.

Pour ceux qui décident de revenir au pays, il demande qu’on soit indulgent avec eux. Et surtout aux journalistes d’éviter d’être alarmistes et justes dans le traitement des informations : « Il faut éviter la désinformation sur la migration irrégulière », a demandé le directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur.

Il note 85% de migration inter-régional, c’est pourquoi, il propose la mise sur pied d’un observatoire pour un partage d’informations entre Etats.

Mais avant M Konaté, un peu plus tôt dans la journée, Laurent Guittey et Chimène Mandakovic de l’Organisation internationale pour les migrations(OIM) , ont définir, dans un premier temps, les termes clés de la migration, l’immigration, migration régulière, et migration irrégulière, migrants, refugiés, victimes de traite, trafic illicite, de migrants etc, et dans un second temps expliquer les tendances migratoires sur la route méditerranéenne centrale et retour volontaire assisté.

Pour la journée du mercredi, il aura une formation sur le traitement objectif et non partisan de l’information et le rôle du journaliste dans le traitement de l’information liée aux questions migratoires donnée par Zio Moussa, journaliste professionnel et président de L'Observatoire de la liberté de la presse, l'éthique et de la déontologie(OLPED).

 

Daniel Coulibaly

 

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Konaté Issiaka, le directeur général des ivoiriens de l’extérieur, annonce le retour volontaire de 430 Ivoiriens de la Libye. Il s’exprimait sur la migration irrégulière des jeunes africains à l’occasion de la finale du concours d’art oratoire et de débat sur « Les dangers de la migration irrégulière et les pistes de solutions pour enrailler le phénomène», organisée par la structure Ciné Connexion en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann, le samedi 11 novembre 2017 à Abidjan.

« Il s’agit de deux vols. Le premier arrive le 17 novembre 2017 avec à son bord 170 personnes et le second 260 personnes le 22 novembre 2017 », a-t-il déclaré.

Selon lui, ce retour volontaire s’inscrit dans le cadre des actions du gouvernement à aider tous les Ivoiriens de l’extérieur partis en aventure et aujourd’hui vivent des situations difficiles, et qui veulent revenir au pays.

 

Daniel Coulibaly

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La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la structure Ciné connexion ont décidé d’unir leur force pour lutter contre le phénomène de la migration clandestine des jeunes africains, et particulièrement celle des jeunes ivoiriens. Ainsi une semaine des droits de l’homme sur le thème: «Migrations: Loin de chez moi ? » a lieu du 11 au 18 novembre 2017. En marge de cette semaine, la finale du concours d’art oratoire et de débat sur « Les dangers de la migration irrégulière et les pistes de solutions pour enrailler le phénomène», initié par Ciné Connexion s’est tenue, le samedi 11 novembre 2017 au siège de la Fondation à Abidjan.

Cette finale qui intervient un mois après les présélections a mis aux prises huit finalistes. Lesquels ont fait montre de leur talent oratoire devant un jury de quatre membres qui les a évalués sur un texte thématique relatif à la migration clandestine et un autre au choix, tenant compte des critères de notations suivantes : l’originalité, la profondeur et la maîtrise du texte dans un timing de 3m 30s.

Le jury a estimé que le grand vainqueur de cette tribune d’expression « Voix libre » est Kouamé N’Guessan Maxime Aubin dit « Kong ». Sa prestation lui a valu 173/200 points. Il est suivi de Bakayoko Mamoudou Nour(166/200 points) et Coulibaly Katcha Bienvenue(161/200 points). Ces trois premiers et les autres également ont reçu une enveloppe chacun de la part de la Fondation et un certificat de participation de Ciné connexion.23435190 1579060945470977 8826967767512295289 n

Pour Magloire N’dehi, assistant de programmes à la Fondation Friedrich Naumann, qui parlait au nom de Sophie Konaté, sa chargée de programmes, toute initiative qui vise à promouvoir la liberté de l’homme et ses droits mérite d’être soutenue. Surtout que Ciné droit libre est un festival de films sur les droits de l’homme et la liberté d’expression.

Yacouba Sangaré, président de Ciné Connexion, a indiqué que ce concours fait partie de la sensibilisation sur la migration clandestine des jeunes. « Nous avons voulu que les jeunes construisent un discours pour qu’ils puissent parler à d’autres jeunes, car entre eux ils se comprennent », a-t-il soutenu, annonçant dans le cadre du festival Ciné droit libre dont le lancement officiel aura lieu le mercredi 15 novembre 2017 à 18H30 à l’Institut Goethe, 14 films consacrés à la sensibilisation sur la migration clandestine.

Il faut souligner que ce lundi 13 novembre est prévu un Apéro des Jeunes sur la Migration (Une projection de films à 18H) et une exposition photos. A cela s’ajoutent un atelier médias (mardi-mercredi), des projections de films ouvertes au grand public, etc.

 

Daniel Coulibaly

 

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L’industrie hôtelière connaît un essor considérable depuis cinq ans en Côte d’Ivoire. Grâce aux investissements réalisés, le pays est désormais une destination privilégiée des grandes chaînes hôtelières qui trouvent le marché ivoirien propice notamment pour développer le tourisme d’affaire et attirer plus de conférences internationales. C’est dans l’optique de promouvoir davantage ce secteur que Jumia Travel, acteur de la promotion de la destination Côte d’Ivoire, organise les Awards du Tourisme en Côte d’Ivoire. Dénommée « Travel Awards Côte d’Ivoire 2018 », cette cérémonie se tiendra dans le mois de janvier sous le thème « La qualité au service de l’hôtellerie en Côte d’Ivoire».

La cérémonie des « Travel Awards » vise à inciter les acteurs du tourisme et les hôteliers ivoiriens à améliorer la qualité de leur service pour donner une bonne image de la « destination 225 ». Il s’agit, entre autres, d’évoluer sur la professionnalisation du secteur touristique et hôteliers, sensibiliser sur l’utilisation des outils du numérique, aider les hôtels en Côte d’Ivoire à répondre aux standards internationaux de l’hôtellerie.

Prévu pour le 25 Janvier 2018, la cérémonie des Awards du tourisme et de l’hôtellerie est à sa deuxième édition. Elle se déroulera en deux grandes phases dont la première sera meublée par des ateliers thématiques en journée. Plusieurs thèmes seront traités par des acteurs du secteur hôtelier et du numérique ivoiriens. Notamment la « digitalisation du secteur hôtelier », la « maîtrise et l’importance des méthodes électroniques de paiements », la « professionnalisation du business de l’hôtellerie », « hôtellerie et promotion de la destination Côte d’Ivoire ».
La soirée de récompense, clou de l'événement, réunira les acteurs du tourisme, de l’hôtellerie et du voyage en Côte d’Ivoire.

Les « Travels Awards » sont organisés par Jumia Travel en partenariat avec le Groupe Accor, leader mondial de l’hôtellerie et Côte d’Ivoire Tourisme, organe chargé de la promotion du tourisme en Côte d’Ivoire. L’événement est placé sous l’égide du ministère du Tourisme, et celui de la Culture et de la Francophonie.

En organisant les Awards de l’hôtellerie, Jumia Travel veut reconnaître et récompenser les mérites des hôtels ivoiriens, mais aussi fournir une référence crédible pour l’industrie touristique en Côte d’Ivoire.

Pour le bon déroulement du choix des hôtels, un système de vote est mis en place par Jumia Travel. Il consiste à solliciter le vote du public en ligne via un formulaire qui permettra de choisir le meilleur hôtel, la meilleure compagnie aérienne et le meilleur site ou blog touristique. Le vote du public comptera pour 50% et celui du jury, composé d’acteurs du secteur, comptera pour 50%.
Les hôtels lauréats recevront des trophées et plusieurs lots des entreprises partenaires à cet événement.

 

Daniel Coulibaly/Jumia Travel

 

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Le Directeur général des cultes, Bamba Massemba, a indiqué que l’Etat lance bientôt un projet de recensement de tous les lieux de culte en Côte d’Ivoire. C’était lors d'une cérémonie de rencontre d’échanges et de partage entre le ministre d’Etat auprès du président de la République chargé du Dialogue politique et des relations avec les Institutions, Jeannot Kouadio Ahoussou, et les leaders ecclésiastiques, organisée par l’ONG Amour du Christ, le vendredi 10 novembre 2017, au Palm Club.

Selon Bamba Massemba, l’objectif est d’avoir le nombre de toutes les obédiences religieuses(musulmans, chrétiens, etc) sur le territoire national, afin de bien organiser le milieu. Mais aussi, de savoir les activités réelles de chaque organisation religieuse. Et cela pourra aider l’Etat dans ses prises de décisions dans le cadre du programme national de développement(PND).

Ainsi, le District d’Abidjan servira de projet pilote. Il sera conduit par l’opérateur Comafrique technologies.

Il faut souligner qu’à cette cérémonie, le ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, a été représenté par le ministre Yao Noël.

 

Daniel Coulibaly

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À l’instar du binôme Café-Cacao, l’attiéké est l’un des mets ivoiriens qui traverse les frontières. L’attiéké, véritable « carte postale culinaire » de la Côte d’Ivoire a conquis le monde entier. Depuis Abidjan, il est distribué dans toutes les grandes surfaces des capitales en Europe, en Amérique et même en Asie.

Fait à base du manioc, l’attiéké est un couscous traditionnel prisé de tous les Ivoiriens. Il se consomme avec plusieurs accompagnements à toutes les occasions. Mariages, Diner gala, fêtes traditionnelles (réjouissances ou obsèques). Bien que sa production reste encore à l’étape artisanale, l’attiéké s’exporte de plus en plus vers tous les autres pays du monde.

Originaire des zones côtières ivoiriennes, cette semoule se consomme sous plusieurs déclinaisons dont la plus célèbre est l’attiéké-poisson frit ou encore poisson grillé. Sans oublier la purée de piment mélangée à la tomate et aux oignons. Il y a également « l’attiéké Garba ». Si l’attiéké poisson frit est la variante la plus connue, le « garba » reste la plus prisée. L’autre dérivé qui retient encore plus l’attention des rencontres familiales est l’attiéké à l’huile rouge avec la sauce tomate. Il s’agit de mélanger l’attiéké à l’huile de palme brute afin de le colorer en rouge orangé et le consommer avec de la sauce tomate ou sauce légumes avec du poisson ou de la viande, selon les préférences.

Ce met national des Ivoiriens trouve toute son originalité dans la pratique manuelle de sa fabrication. Son industrialisation reste encore très timide dans le pays à cause du coût excessif d’acquisition du matériel de production moderne. Une situation qui devrait connaitre un dénouement heureux suite au lancement du processus de protection juridique du produit et de l’appellation, lancé en août dernier par les autorités ivoiriennes. Car, comme bien d’autres pays d’Afrique, le géant asiatique, la Chine s’est également mis à la production de l’attiéké après avoir succombé à sa saveur.

Dominique Eliane Yao
Public Relation Jumia Travel / Côte d'Ivoire

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Lors de la conférence-débat organisée par l’ambassade de France au centre culturel français d’Abidjan, le mardi 7 novembre 2017, un film-documentaire intitulé « Faire l’incroyable » réalisé par le Pr Francis Akindès, sociologue, de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, et financé par l’ambassade du Canada, a permis d’avoir l’état d’esprit dans lequel se trouve les « Microbes ». Quelques uns d'entre eux seraient prêts à suivre les djihadistes, s’ils venaient à leur faire des propositions intéressantes(argent). Mais pour l’instant, ils écartent cette option. N’empêchent qu’ils veulent voir leurs enfants porter les noms des « microbes » tués.

Le phénomène de microbes en Côte d’Ivoire pourrait être un terrain de recrutement pour les Djihadistes. Ces enfants en rupture sociale seraient prêts à suivre les djihadistes, s’ils venaient à leur proposer de l"argent, selon le film documentaire « Faire l’incroyable » réalisé par le Pr Francis Akindès,

C’est bien au cours de ses interrogations que l’un des enfants en conflit avec la loi a confié ceci au Pr Francis Akindès: « Si l’Etat ne fait rien pour nous aider, et qu’un djihadiste venait me faire une bonne proposition. Je peux le suivre ». Cette déclaration bien que triste et dangereuse a fait rire toute la salle.

S’ils écartent cette option, pour l’instant, il n’en demeure pas moins qu’ils restent de potentielles proies faciles pour les terroristes.

Dans ce film qui a pris au moins 3 années pour sa réalisation, le Pr Francis Akindès est allé à maintes reprises rencontré « ces microbes » dans un quartier d’Abidjan. Ces enfants qui disent avoir recours à la drogue pour se donner du tonus et faisant confiance en leurs amulettes(gris-gris) soutiennent qu’ils n’ont peur que de Dieu. « On n’a pas peur de quelqu’un, mais on a peur de Dieu », fait savoir l’un d’entre eux de ce film.

Pérenniser la lignée des "microbes"

Dans ce documentaire, un autre a expliqué leur vie quotidienne. Selon lui, après des actes d’agression ou de vol, il peut gagner 150 mille Fcfa par jour. Il leur arrive souvent de prendre du bon temps avec leur copine autour de quelques boissons alcoolisés. Il affirme que leurs enfants porteront les noms de ceux qui sont morts sur le "champ de bataille". C’est le Pr Francis Akindès qui a révélé cette information lors de son intervention dans les échanges.

De quoi à prendre toutes les mesures pour mettre fin à ce phénomène, surtout qu’ils demandent à être dans des centres de formation que de se retrouver à la Maca(Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan).

Rappelons que le thème de cette conférence débat était : « Mieux comprendre le phénomène des enfants dits microbes pour y apporter une réponse efficiente ».

 

Daniel Coulibaly

 

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Le match décisif Côte d’Ivoire-Maroc prévu ce samedi 11 novembre au stade Félix Houphouët-Boigny, comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018, retient tous les souffles à 24 heures du coup d’envoi.

L’équipe nationale du Maroc est arrivée mercredi soir à Abidjan. Les poulains d’Hervé Renard (1er, avec 8pts) n’auront besoin que d’un match nul pour assurer leur qualification. Malgré un Medhi Benatia, défenseur central, incertain pour cause de blessure, et l’absence d’Adel Taarabt, les Lions de l’Atlas tiennent à relever le défi de la lagune Ebrié. Pour ce qui concerne Benatia, considéré par Renard comme « l’entraineur sur le terrain », il a pris part à la première séance d’entrainement de son équipe jeudi.

La Côte d’Ivoire, de son côté, affiche le grand complet. Tous les joueurs attendus ont répondu présents. Les pachydermes oranges, sous la houlette du technicien belge Marc Wilmots, se disent confiants. Ils n'ont pas d'autre choix que de s'offrire ces trois points. Même si le capitaine Salomon Kalou et ses camarades reconnaissent en l’entraineur du Maroc Hervé Renard – qui fût également entraineur des éléphants-, un grand sélectionneur, ils estiment que ce dernier ne sera pas sur la pelouse pour sauver ses protégés.

Condamnés à gagner ce match, les Eléphants, c’est sûr, prendront une option très offensive. Mais ils ne devraient se débarrasser de leur lourdeur en défense. Car les Marocain n’hésiteront pas à profiter de la moindre occasion offerte devant la cage.

AT

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Quasiment tous les pays du monde sont confrontés à un défi sérieux en matière de nutrition, qu’il s’agisse de malnutrition, d’obésité ou de maladies non transmissibles ; c’est là le message qu’entendront aujourd’hui à Abidjan les dirigeants du monde entier à l’occasion du rassemblement du mouvement mondial SUN (Scaling Up Nutrition), lors du lancement du Rapport 2017 sur la nutrition dans le monde.

C’est en effet la première fois que le mouvement SUN organise son rassemblement mondial en Afrique. Abidjan accueillera au cours des trois prochains jours plus de 700 participants issus de 60 pays, regroupant des membres des gouvernements, des universités, de la société civile, des Nations Unies et du monde des affaires. Le colloque passera en revue les progrès accomplis dans la lutte contre la malnutrition et fera connaître les innovations et les meilleures pratiques qui seront les vecteurs des progrès futurs.

Les participants auront l’occasion de faire le point sur un large éventail de défis nutritionnels et leur impact économique. Les chiffres démontrent clairement que les économies africaines perdent entre 1,9 et 16,5 % de leur PIB chaque année en raison de l'augmentation de la mortalité, de l'absentéisme, des maladies chroniques (et de leurs coûts), et de la perte de productivité associée.

« Lutte contre la pauvreté »

« Le problème de la malnutrition, sous sa double manifestation de sous-nutrition et de surnutrition, est un problème de santé publique qui constitue une réelle préoccupation mondiale. La malnutrition s’inscrit au cœur de la problématique de la lutte contre l’extrême pauvreté, en tant que dimension importante du développement social et humain, » a déclaré Daniel Kablan Duncan, vice-président de Côte d’Ivoire.

« Je salue la communauté internationale pour avoir réussi à faire de la nutrition un enjeu mondial et j’encourage fortement les efforts accomplis par tous les acteurs impliqués dans ce combat humanitaire, avec pour finalité de restaurer à chaque citoyen sa dignité, celle de se nourrir décemment en vue d’atteindre son plein potentiel», a-t-il ajouté.

Les enfants des pays africains restent profondément affectés par la malnutrition. Au moins 10 millions de ces enfants sont aujourd’hui considérés comme souffrant de surpoids, quand 59 millions souffrent de retard de croissance, c'est-à-dire que ces enfants sont trop petits pour leur âge en raison d'un manque de nutriments et subissent des dommages irréversibles de leurs capacités cérébrales.

L'Afrique est la seule région où le nombre absolu est en augmentation, en raison de sa forte croissance démographique. Quatorze millions d'enfants d’Afrique sont considérés comme souffrant d’émaciation, ce qui signifie que leur poids n’est pas suffisant pour leur taille.  

Côte d’Ivoire

Pour la coordinatrice du Mouvement SUN, Gerda Verburg, « bien que des progrès aient été réalisés sur la sous-nutrition, nous devons mieux faire ». « La Côte d'Ivoire est un pays membre du Mouvement SUN, qui s'est intensifié et investit dans la lutte contre la malnutrition. En organisant ce forum important, ils envoient un message clair : une bonne nutrition est essentielle à la réalisation de tous les objectifs de développement durable (ODD), et chaque pays doit en faire une priorité pour assurer la prospérité des populations, des nations et de la planète », a-t-elle ajouté.

Bien qu’historiquement, la malnutrition et l’obésité aient toujours été considérées comme des problèmes distincts, il existe de plus en plus de preuves qu’une malnutrition en début de vie augmente le risque d’obésité et de maladies cardiovasculaires par la suite.

Comme l’explique Anthony Lake, directeur exécutif de l’UNICEF, « le Rapport mondial sur la nutrition démontre que nous ne pouvons pas traiter les différents problèmes nutritionnels comme des aspects distincts, qu’ils sont intimement liés et qu’ils peuvent être imputés aux inégalités partout dans le monde.   Il est crucial d’abandonner cette approche cloisonnée qui entrave les progrès, tout en reconnaissant le rôle de tous les autres secteurs du développement qui sont susceptibles d’impulser le changement. »

Le Rapport mondial 2017 sur la nutrition appelle à placer la nutrition au cœur des efforts pour éradiquer la pauvreté, lutter contre la maladie, améliorer les normes éducatives, réduire les inégalités et lutter contre le changement climatique.

« Le monde ne peut pas se permettre de ne pas agir sur la nutrition, sous peine de freiner le développement humain dans son ensemble », ajoute Jessica Fanzo, coprésidente du groupe d’experts indépendants du rapport mondial sur la nutrition. Nous n'atteindrons aucun des objectifs mondiaux pour le développement durable (ODD) d'ici à 2030 sans un changement radical dans notre réponse à la malnutrition sous toutes ses formes.

Le rapport a établi l’existence d’un besoin crucial pour de meilleures données sur la nutrition - de nombreux pays ne disposent pas de suffisamment de données pour un suivi adéquat des objectifs de nutrition qu’ils se sont fixés et pour identifier les laissés-pour-compte

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L’Association des Designers d’Intérieur du Nigéria et Blueprint Africa s’associent pour présenter le design Africain aux designers du monde les 9 et 12 novembre 2017 à l’hôtel Federal Palace de Lagos. « This is Africa » (C’est l’Afrique), tel est le thème de cet événement.

Le festival de la Culture et du Design Africains est une initiative de l’Association des Designers d’Intérieur du Nigéria et de Blue Print Africa pour célébrer la créativité sur le continent et permettre la découverte de talents Africains et leur éclosion sur la scène internationale.

C’est le premier événement d’une telle grandeur dédié aux designers en Afrique qui se tiendra en marge du 28e congrès biennal de la Fédération Internationale des Designers d’Intérieur, prévu pour la même période dans la capitale Nigériane.

L’objectif est d’englober toute la diversité que le continent peut offrir en matière de design.

«(…)Cette année et il y va de notre responsabilité d’impressionner les 500 délégués qui viendront des quatre coins du monde en leur démontrant qu’il existe une communauté de designers d'intérieur dynamiques sur ce continent, ainsi que des concepteurs de produits, des fournisseurs et des experts de l'industrie désireux et capables d'opérer à l'échelle mondiale avec lesquels ils peuvent s'associer pour répondre aux demandes de leur clientèle.», affirme Spio-Garbah, Directrice Générale de Blueprint Africa et assistante curatrice accréditée de l’exposition.

« Le succès de cet événement marquera le début d'un changement dans la façon dont le monde perçoit le design Africain. Cela montrera que le continent n'est pas entièrement artisanal et masqué, mais offre une ingéniosité de conception inédite », ajoute–t-elle, annonçant la participation de Johanna Bramble, Ousmane Mbaye and Faty Ly du Sénégal; Inoussa Dao du Burkina Faso; Hicham Lahlou du Maroc.
Pour sa part, Titi Ogufere, le directeur de ce festival, a jugé crucial de mobiliser les stars montantes du design du continent.

A cela s’ajoutent les talents Nigérians locaux incluant Diseye Tantua, Studio Lani, Banke Kuku Textiles et Damola Rufai prendra part à l’exposition.

Le public, les amateurs et les spécialistes en provenance du monde entier pourront s’émerveiller devant des pièces uniques inspirées à la fois de techniques ancestrales que contemporaines. Allant de la sculpture, à l'éclairage, en passant par la céramique, le mobilier et le textile, toutes les pièces ont été soigneusement sélectionnées par Blueprint Africa qui a été désigné curateur officiel de l’exposition.

 

Daniel Coulibaly

 

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