Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Un atelier de vulgarisation des recommandations faites par la Commission africaine des Droits de l'Homme et des Peuples à la Côte d'Ivoire s’est tenu les 26 et 27 décembre 2018 au cabinet du secrétariat d'Etat chargé des Droits de l'Homme, dirigée par Mme Zébéyoux Aimée.

Cet atelier intervient à la suite de la présentation du rapport périodique 2012-2015 de ce ministère sur l'évolution de la situation des Droits de l'Homme, conformément à la charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples et autres instruments internationaux ratifiés par notre pays.

Cette rencontre qui a rassemblé les représentants des ministères techniques et des Organisations de la société civile avait pour objectif d'informer sur les aspects positifs et moins positifs ainsi que les recommandations relatives audit rapport.

Par ailleurs, l’atelier a permis d’instruire les représentants des ministères techniques en vue de la collecte des informations récentes tendant à l'amélioration du prochain rapport 2015-2018.48430200 280449849340516 7245817228027756544 n

 

Daniel Coulibaly

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La Côte d’Ivoire a pris d’importantes dispositions en matière d’accueil, d’intégration sociale, d’insertion et la mise en œuvre d’instruments solides pour lutter contre l’immigration irrégulière.

Cet engagement de l’Etat ivoirien vise à réduire considérablement le phénomène de l’immigration des jeunes ivoiriens vers les pays européens en passant par la méditerranée.

Selon les chiffres de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) en 2017 sur les 124.000 personnes demandeurs d’asile en France, 68% étaient des Ivoiriens. La Côte d’Ivoire se positionne également au 4e rang des pays de provenance des migrants qui tentent de gagner l’Europe, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Afin d’apporter une réponse holistique et durable à la lutte contre le fléau, le Gouvernement ivoirien et l’Organisation international pour les migrations (OIM) avec l’appui de l’Union européenne (UE) ont mis en œuvre le projet Initiative conjointe Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne (FFUE-OIM) pour la protection, la réintégration et l’insertion dans la vie active des migrants de retour en Côte d’Ivoire.

Selon le chef de mission de l’OIM, Mme Marina Schramm, le FFUE, d’un montant de 150 millions d’euros est mis à la disposition de 14 pays dont 2,7 millions d’euros (1,7 milliard FCFA) pour la Côte d’Ivoire pour l’accueil, l’intégration et la réinsertion sur une durée de trois ans allant de juin 2017 à juin 2020.

« C’est un fonds qui est destiné aux migrants. Ce n’est pas de l’argent qu’on distribue mais qui est destiné à un financement des projets. Ces fonds ne sont pas remboursables. Ils doivent servir à améliorer la vie des migrants qui nous présentent de bons projets », a clarifié Mme Schramm.

Pour elle, il s’agit d’un appui au Gouvernement pour le développement de mécanismes durables de réintégration des migrants.

En termes de méthodologie, le projet vise à créer et renforcer des partenariats et mécanismes nationaux afin de mettre en place un système durable de protection, réintégration et de renforcer la capacité de réponses des différents acteurs gouvernementaux comme non-gouvernementaux, de l’assistance aux migrants de retour et de sensibilisation des communautés.

Il s’agit donc plutôt de s’appuyer sur les opportunités existantes et de les renforcer que de créer un système parallèle qui bénéficierait aux seuls migrants.

La mise en œuvre du projet, lancé le 05 octobre 2017, est supervisée par un comité de pilotage, co-présidé par le Gouvernement ivoirien à travers la Direction générale des ivoiriens de l’extérieur du ministère de l’intégration africaine et des intérieur et l’Union européenne.

Un processus d’intégration et d’insertion bien ficelé

Selon un rapport de l’OIM de mai 2017 à juillet 2018, au total 2.668 migrants de retour ont été enregistrés dans le cadre du projet FFUE et ont reçu un pécule de réinsertion et une première séance d’orientation. Le pécule d’appui à la réinsertion donné aux migrants en Côte d’Ivoire s’élève à 165.000 FCFA par individu.

Quelque 270 personnes dont 51 femmes ont été formées à la gestion d’entreprise et comptabilité de base en partenariat avec l’Agence nationale de la formation professionnelle (AGEFOP), neuf jeunes sont actuellement en formation professionnelle de longue durée de huit mois au centre Abel situé à Grand-Bassam, 18 retournés ont bénéficié d’une formation transport (cariste ou transporteur routier) délivrés par le centre de formation portuaire panafricain.

Il est également prévu le référencement de 500 personnes à l’Agence emploi jeunes. Les modalités sont en cours de finalisation avec un appui par l’OIM sur les volets suivi-évaluation et renforcement des capacités des agents, le cas échéant.

Six structures ont été identifiées par le Comité de gestion des cas (CGC) suite à deux appels d’offres. Dix projets communautaires sont en cours de signatures pour un total visé de 900 bénéficiaires (migrants de retour et membres de la communauté confondus).

Le nombre de projets de réintégration individuelle et collective s’élève à 245. Au total, 92 projets de réintégration individuelle plus trois projets de réintégration collective rassemblant six personnes ont été déjà finalisés et sont en cours de paiement (soit 98 bénéficiaires).

De même, 92 projets de réintégration individuels plus dix projets de réintégration collective rassemblant 38 personnes ont été finalisés et sont en cours de paiement (soit un total de 130 bénéficiaires) et 17 mineurs ont été rescolarisés.

Un nombre de 287 migrants de retour vulnérables dont 139 femmes ont été éligibles pour les projets individuels, trois projets collectifs ont été installés à Adjamé, Grand-Bassam et à Abidjan et quatre autres sont en cours d’installation. Trois projets communautaires ont été installés, une entreprise de plomberie et peinture à Anyama, un cyber café et traitement de texte à Bonoua et une installation de réserves d’eau souterraines à la Riviera Faya.

Le chef de mission de l’OIM, Mme Marina Schramm a précisé que la cible de migrants à assister (750) a été déjà largement dépassée au cours de la première année, des négociations sont actuellement en cours afin de pouvoir poursuivre l’appui nécessaire en coordination avec l’Union européenne et les partenaires ivoiriens.

En outre, 90 mineurs non accompagnés ont bénéficié du retracement familial et certains d’entre eux d’un appui à la scolarité ou d’une formation, 45 femmes enceintes ont été assistées et 27 kits bébé ont été distribués, 123 migrants vulnérables ont bénéficié d’un appui au logement, 413 assistants médicaux ont été fournis aux migrants de retour ayant des problèmes médicaux et 2.308 migrants de retour ont été hébergés dans des centres d’urgence.

Les migrants vulnérables tels que les enfants et les femmes enceintes ont bénéficié du soutien du Gouvernement pour des prises en charges sanitaire.

«Les femmes enceintes vont être conduites à l’hôpital et les enfants dans des institutions afin qu’ils puissent bénéficier de chaleur familiale et voir ce qu’on peut faire pour ceux qui vont à l’école ou qui ont besoin de soin. La prise en charge sera totale», a promis la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, Prof Mariatou Koné, le 1er février lors de l’accueil d’un contingent de 153 migrants irréguliers rapatriés de la Libye.

Tous les migrants arrivés à Abidjan ont eu droit à un hébergement de trois à quatre jours après leur reprofilage, des kits alimentaires et à un appui financier symbolique.

Les efforts des institutions de l’Etat

Selon le député Ouattara Siaka, membre de la commission des affaires générales et institutionnelles à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et Secrétaire d’Etat chargé du service civique, un texte sur le trafic illicite de migrants est en cours d’adoption par les parlementaires.

« Le texte qui est actuellement sur notre table sur le trafic illicite de migrants et sera voté par l’Assemblée nationale et ensuite transmis au Sénat », a-t-il indiqué, à Abidjan, lors d’un atelier organisé à l’intention des parlementaires ainsi que des conseillers économiques, sociaux et environnementaux.

M. Ouattara a révélé qu’un réseau parlementaire a été mis en place pour les migrants, qui est chargé de rassembler toutes les données actualisées et fiables sur les migrations et permettre au parlement de rester activement saisie de la question.

Le député Ouattara Siaka a également promis que le Parlement veillera à ce qu’il ait un encadrement législatif aligné sur les normes internationales et régionales, vu l’impérieuse nécessité d’avoir une approche bilatérale.

La mise en place du cadre légal et réglementaire de gestion des flux migratoires nécessitera la réalisation d’une étude nationale actualisée par les migrations en Côte d’Ivoire et l’inventaire des lois nationales, régionales et internationales sur la migration pour faciliter la mise en cohérence avec la stratégie nationale.

Dans son rapport intitulé « Etude pour l’élaboration d’un document de politique migratoire prenant en compte la dimension genre », Dr Konan Yao Silvère souligne que la Côte d’Ivoire s’appuie sur la coopération internationale dans sa lutte contre les immigrations irrégulières.

Il s’agit pour le Gouvernement de mettre tout en œuvre pour équiper la police aux frontières, de renforcer le système de contrôle aux frontières, de constituer une base de données sécuritaires des mouvements migratoires, de renforcer la coopération sécuritaire et mettre en place un programme de lutte contre les trafiquants.

En ce qui concerne le renforcement de partenariat pour la lutte contre les immigrations irrégulières, un effort particulier sera fait par le Gouvernement pour accentuer le partage d’expérience Nord-Sud, ratifier différends accords de coopération bilatéraux et multilatéraux en la matière et surtout mobiliser les ressources pour lutter contre les migrations irrégulières.

De nombreuses campagnes de sensibilisations engagées

Parallèlement au processus de protection et de réintégration des migrants de retour dans le pays, des activités de sensibilisation sont conçues et mises en place dans le cadre de ce projet afin d’entrer en contact avec de potentiels candidats à l’immigration irrégulière.

La 11ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) qui s’est tenue du 17 au 22 avril 2018 à Abidjan et à Korhogo autour du thème « Jeunesse africaine et migration irrégulière » a vu la sensibilisation de 10.000 festivaliers sur les risques du fléau.

Lors des Journées de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne qui se sont tenues du 07 au 11 mai à Abidjan, des flyers ont été réalisés afin de mettre en évidence les mythes et réalités de la migration et de l’assistance à la réintégration proposée par le projet.

A Daloa, le Réseau ouest-africain pour la lutte contre l’immigration clandestine (REALIC) a organisé, le 14 juillet à la place de la grande mosquée, une pièce de théâtre participative intitulée « Chez moi est mieux », en vue d’amener les jeunes et les femmes à un changement de comportement face à l’immigration irrégulière.

Le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté a procédé durant le mois de septembre 2018 à l’installation officielle des comités régionaux de lutte contre l’immigration irrégulière dans toutes les 31 régions que compte le pays et dans les Districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro.

Ces comités ont pour rôle de réduire la pression migratoire à la racine en sensibilisant les migrants potentiels au départ sur les risques liés à l’immigration irrégulière, de suivre les actions de réinsertion et de remonter les informations sur les différentes filières.

Les dirigeants du monde font bloc contre le fléau

Lors du 5ème Sommet Union africaine et Union européenne (UA-UE), les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, les dirigeants des deux continents ont convenu de lutter contre le drame de l’immigration irrégulière et de ses dérives comme les marchés d’esclaves en Libye. « Une action humanitaire doit être menée rapidement en Libye, les réseaux de passeurs doivent être mis hors d’état de nuire et une enquête (internationale) doit être menée », a déclaré le Président ivoirien Alassane Ouattara, à la séance de clôture.

Son homologue guinéen, Alpha Condé, qui était également président en exercice de l’Union africaine (UA), a demandé que la commission d’enquête soit dirigée par la Commission des droits de l’Homme de l’UA. Il a également demandé que des “Forces spéciales” soient mises en place “contre les trafiquants d’êtres humains”.

Le Président français Emmanuel Macron a appelé à la mobilisation de tous les dirigeants en vue de démanteler les réseaux et leur financement car les trafiquants d’être humains sont profondément liés aux trafiquants d’armes, de drogue et aux mouvements terroristes qui opèrent dans toute la bande sahélo-sahélienne.

Le Sommet a adopté une déclaration commune appelant à une coopération internationale en vue de lutter contre les auteurs de ces crimes, à l’intérieur et à l’extérieur de la Libye, et de les traduire en justice.

Des succès de la réintégration

Konaté Awa et Jean Konan Decastel, rapatriés de la Libye en 2017, affirment ne pas avoir de difficultés pour s’intégrer et s’insérer dans la vie active.

Konaté Awa qui a exercé la couture pendant 16 ans avant d’emprunter le chemin de l’immigration a repris cette activité qui lui rapporte beaucoup d’argent.

Konan Decastel, lui, s’est lancé dans la vente de riz. Il dit gagner mieux sa vie et a même constitué à Yopougon, un comité de lutte et de sensibilisation sur les risques de l’immigration irrégulière.

(AIP)

 

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La Conférence inaugurale 2019 de "The Africa Road Builders" – Trophée Babacar Ndiaye aura lieu le 21 mars à Nairobi au Kenya, selon un communiqué que laDiplomatique d’abidjan a pu consulter. le président kenyan Uhuru Kenyatta, lauréat du Super Prix Grand Bâtisseur – Trophée Babacar Ndiaye 2018, recevra son prix le 12 juin 2019. 

Cette conférence marque le lancement de la 4e édition de ce prestigieux événement dont le point final sera la remise du Trophée Babacar Ndiaye, prévue le 12 juin 2019, à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque africaine de Développement (BAD), à Malabo en Guinée Equatoriale. Qui verra un hommage au président Uhuru Kenyatta, lauréat du Super Prix Grand Bâtisseur – Trophée Babacar Ndiaye 2018. 

La conférence inaugurale de Nairobi se tiendra autour du thème : La mobilité, l’intégration régionale et la prospérité économique de l’Afrique. 

The Africa Road Builders – Trophée Babacar Ndiaye est un forum international de discussions et de distinctions des acteurs de la route et des transports en Afrique. Il se déroule chaque année, depuis 2016, à l’occasion des Assemblées Annuelles de la BAD. L’objectif de ce forum est de contribuer à promouvoir des routes et des transports modernes et performants, ainsi qu’une plus grande mobilité, pour le développement de l’Afrique. The Africa Road Builders Super Prix Grand Bâtisseur – Trophée Babacar Ndiaye récompense le Chef d’Etat dont le pays a des projets et des réalisations exceptionnels pour le développement de la route, des transports et des mobilités.

 

Daniel Coulibaly

 

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Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, a levé un coin de voile sur la stabilité du Royaume chérifien, à l’occasion d’un dîner-gala, deuxième du genre, offert à la presse ivoirienne, le vendredi 22 décembre 2018, dans la capitale économique ivoirienne.

« La stabilité du Maroc est due à la vision de développement que Sa Majesté Mohamed VI a pour son peuple et son ouverture à d’autres peuples auxquelles adhèrent les Marocains», a déclaré Abdelmalek Kettani, soutenant que c’est une chance pour le Maroc d’avoir « une monarchie stable », vieille de XII siècle, incarnée par un Roi soucieux du bien-être de son peuple.

Pour lui, c’est bien cette « vision » et « ouverture » qu’il veut partager avec toute l’Afrique. Et c’est ce qu’a compris le président ivoirien Alassane Ouattara qui accorde une « attention privilégiée » à la coopération ivoiro-marocaine, a expliqué M. Kettani.

« Mes collaborateurs et moi, nous avons l’intention de continuer sur cette lancée pour que les relations de coopération entre nos deux pays soient toujours au beau fixe », a-t-il fait savoir, saluant la détermination et l’abnégation du personnel de l’ambassade dans le travail abattu durant cette année 2018.

Avec la presse ivoirienne, il a exprimé sa disponibilité à avoir une « bonne collaboration » et « un dialogue franc et fluide » qui pourront aboutir sur des stages de formation, de voyages touristiques et bien d’autres opportunités au Maroc.

Et d’ajouter : « Je remercie la presse ivoirienne avec le professionnalisme qu’elle traite les questions ivoiro-marocaines ».

Charles d’Almeida du quotidien l’Inter, porte-parole de circonstance, a, au nom de tous les journalistes présents, traduit sa gratitude à l’ambassadeur pour l'honneur qu'il fait à la presse ivoirienne à travers ce dîner-gala.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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L’adoption du « pacte de Marrakech » va permettre d’améliorer les conditions vie de 250 mille migrants dans le monde, a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, lors de la conférence de clôture, mardi 11 décembre, de la rencontre intergouvernementale pour la signature du « pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières » qui s’est tenue du 10 au 11 décembre à Marrakech(Maroc).

Le Maroc a signé cet accord, a-t-il souligné, parce qu’il cadre avec sa vision sur la migration que le Royaume a entamée depuis 1993 et prônée par le Roi Mohammed VI. En témoigne, la signature entre le Royaume chérifien et l’Union africaine(UA) pour l’accord de siège de l’Observatoire africain des migrations à Rabbat.

«La migration est un choix volontaire. Il ne doit pas être un objet politique. Les pays membres doivent considérer cet accord comme un moyen de dialogue et chacun doit jouer sa partition pour qu’il soit un succès », a insisté M. Bourita.

Louise Arbour, la représentation spéciale du secrétariat général des Nations unis pour les migrations internationales, et secrétaire générale de la conférence, a estimé que ce pacte doit permet d’aborder une nouvelle étape de coopération sur la migration.

C’est pourquoi, elle a remercié le Maroc pour avoir abrité cette conférence intergouvernementale pour l’adoption du « pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières » à Marrakech.

Aux sceptiques, Louise Arbour les a exhortés à le lire et à juger leur opinion. «Le document n’est pas une convention ni un traité. C’est un pacte non contraignant qui invite tous les pays membres à mutualiser leurs efforts, afin d’en assurer sa mise en œuvre effective et sa réussite », a soutenu Mme Arbour.

Selon elle, pour mesurer cette réussite, les Etats eux-mêmes se sont engagés à faire des évaluations au niveau national ou régional.

A l’issue donc des discussions, les Etats membres et d’autres parties prenantes (UA, UE, ONU, la société civile, le secteur privé, les universités, les syndicats, les institutions nationales des droits de l’homme, les médias…) ont fait la promesse d’œuvrer pour la mise en application du « Pacte de Marrakech », afin de faire en sorte que la migration soit bénéfique pour tous.

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Marrakech

 

 

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Alors que la ville d’Abidjan et plusieurs villes ivoiriennes sont en ébullition ce vendredi 14 décembre 2018, avec les manifestations de joie pour saluer une présumée libération provisoire accordée de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son bras droit Charles Blé Goudé, La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de source officielle (CPI), qu’il ne s’agit de rien d’autre qu’une rumeur.

Interrogé par LDA sur cette affaire, le porte-parole de Cour pénale internationale, Fadi El-Abdallah affirme qu’ « aucune décision n’a été rendue » à ce jour sur cette question. « Vous seriez informés lorsque les juges rendront leur décision ; mais nous ne pouvons spéculer ni sur la décision ni sur la date à laquelle elle sera rendue », a-t-il clarifié dans un mail adressé à LDA.

Hier, jeudi, s’est tenue une audience sur les conditions d’une liberté provisoire de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, tous deux poursuivis devant la CPI pour diverses crimes contre l’humanité, commis durant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, qui a fait 3000 morts.

La décision de cette audience ainsi que verdict de leur procès sont attendus et peuvent être rendus à tout moment. 

AT

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La conférence intergouvernementale chargée d’adopter le « pacte mondial pour les migrations sures, ordonnées et régulières » a adressé une motion de remerciement au gouvernement marocain pour l’organisation de cet évènement du 10 au 11 décembre 2018 dans la ville de Marrakech.

La conférence « remercie vivement le ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération internationale Nasser Bourita pour la façon remarquable dont il a contribué, en sa qualité de président de la conférence intergouvernementale chargée d’adopter le Pacte mondial pour la migration sûres, ordonnées et régulières, au succès de cette dernière ».

Elle exprime, par ailleurs, sa profonde gratitude au gouvernement marocain pour avoir accueillir les assises de l’adoption du « pacte de Marrakech », et pour les installations, les ressources humaines et les services d’excellence qualité gracieusement mis à sa disposition.7fb3c9a7dabd8e4bb98742ded9997426

La conférence intergouvernementale chargée d’adopter le « pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières" n’a pas manqué de faire une motion spéciale au peuple marocain avec à sa tête Sa Majesté Mohammed VI. Pour cela, elle a demandé au gouvernement chérifien de « transmettre ses remerciements au peuple marocain et à la ville de Marrakech pour l’hospitalité et l’accueil chaleureux qu’ils ont réservé à ses participants ».

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Marrakech

 

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Le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan a révélé que la production industrielle de l’or dans notre pays est passée de 7 tonnes en 2009 à 25,395 tonnes à fin 2017, soit une hausse de 262%.


« La production industrielle d'or en Côte d'Ivoire était de 25,395 tonnes à fin 2017 contre seulement 7 tonnes d'or en 2009. Soit une hausse de 262% et les choses ne sont pas terminées puisque l'objectif, c'est d'atteindre entre 2020 et 2025, 50 tonnes d'or», a indiqué Daniel Kablan Duncan, qui s'exprimait à l’ouverture de la deuxième édition du forum et exposition de la communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) sur les mines et le pétrole.

Selon Kablan Duncan, la production de manganèse a été de 510.000 tonnes à fin 2017 contre 207.000 tonnes en 2016, soit une hausse de 146%.

« Au titre du secteur des hydrocarbures, une nouvelle politique de promotion d'exploration en Côte d'Ivoire a été mise en œuvre depuis 2011», a-t-il dit.

La deuxième édition du forum des mines et du pétrole de la CEDEAO dénommé « ECOMOF », s'est ouverte lundi à Abidjan autour du thème, «stratégies pour promouvoir le développement des ressources minières et pétrolières en Afrique de l'ouest ».

Daniel Coulibaly

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Au 31eme sommet de l’Union africaine en juillet dernier à Nouakchott, il a été question de la mise en place de l’Observatoire africain des migrations, suite à la proposition du Roi Mohammed VI sur la question de la migration.

Il aura fallu attendre cinq mois pour voir le Royaume chérifien signer avec l'UA l'accord d'installation du siège de cet observatoire à Rabbat. Ainsi, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, et le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki, ont procédé à la signature d’accord de siège, le lundi 10 décembre en marge de la conférence intergouvernementale sur l’adoption du « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » à Marrakech.

Moussa Faki s’est satisfait de cette signature, sans manquer de remercier Sa Majesté Mohammed VI pour ses énormes efforts déployés pour la mise en place d'une politique de migration fiable sur le continent.

«Je suis très heureux pour ce siège au Maroc. Je remercie le Roi Mohammed VI pour son engagement à mettre sur pied cet observatoire », a affirmé M. Faki.

« C’est un outil important pour les analyses sur le phénomène qui permettra d’avoir des données fiables contre les informations erronées liées à la migration sur le continent, surtout que l’essentiel de la migration est intra-africaine, 80% du flux migratoire se passe à l’intérieur du continent”, a-t-il poursuivi.

Moussa Faki estime que la jeunesse africaine n’a pas vocation à quitter l’Afrique, car c’est elle qui doit construire le continent. C’est pourquoi, il a appelé tous les gouvernants africains à créer des conditions nécessaires à son épanouissement à l’intérieur du continent.

Pour Nasser Bourita la présence du siège de l’observatoire africain des migrations au Maroc dénote de la volonté manifeste du Roi Mohammed VI à répondre à l’objectif premier du « Pacte de Marrakech » qui est d’avoir une meilleure connaissance du phénomène migratoire pour pouvoir le gérer.

«L’Après Marrakech sera la mise en œuvre effective de cet accord. », a-t-il soutenu.

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Marrakech

 

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La Côte d’Ivoire « adhère totalement » au Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui a été signé lundi par 183 pays à Marrakech (Maroc), a confié à l’AIP le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly.

« Le chef de l’Etat, SEM. Alassane Ouattara, que je représente à cette importante conférence, m’a autorisé à soutenir ce pacte, parce qu’il correspond véritablement à notre philosophie, à nos principes moraux, aux valeurs auxquelles nous croyons en matière de migration », a déclaré M. Coulibaly, rencontré par l’AIP en marge de la Conférence intergouvernementale convoquée par le secrétariat général de l’ONU, en vue de l’adoption de ce pacte.

Pour le ministre Ally Coulibaly, son pays fait partie des Etats qui ont toujours prôné une approche multilatérale de la question de la migration. « Nous pensons que sur cette question, il faut donner la place au multilatéralisme, car il faut des réponses globales, dans un cadre de coopération, à cette question sensible », a-t-il poursuivi.

Appelé à se prononcer sur les quelques défections observées ces derniers jours vis-à-vis de ce pacte, le représentant du Président Alassane Ouattara, estime que « cela n’enlève rien à la pertinence cette démarche ».

«C’est un pacte extrêmement important pour le monde, et c’est une avancée que les Nations Unies aient pu essayer à mettre tout le monde d’accord sur ce principe », a-t-il relevé.

La Côte d’Ivoire, « terre d’accueil et d’hospitalité, avec 23 millions d’habitants dont 5 millions d’étrangers, soit 25% des populations, ne pouvait que soutenir ce pacte », conclu Ally Coulibaly.

Le pacte mondial sur les migrations, contenant 23 engagements, est un texte juridiquement non contraignant également dénommé « Pacte de Marrakech », est un texte non contraignant visant à favoriser une meilleure prise en compte des aspects humanitaires de la migration, tout en permettant aux États de maintenir leurs capacités à la gérer, mais aussi à contribuer à renforcer la protection des migrants, réduire leurs vulnérabilités et faire respecter leurs droits.

Il souligne aussi que les pays gèrent eux-mêmes leurs frontières « selon le principe de la souveraineté nationale et dans le respect des obligations prévues par le droit international », précise-t-on.

 

Source: AIP

 

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