Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Des scientifiques ivoiriens multiplient les séances de sensibilisation des populations à la culture de l’Artemisia ou armoise, un remède naturel jugé efficace contre le paludisme, et dont la vulgarisation pourrait contribuer à éradiquer cette maladie du pays, rapporte le site d’information scientifique Scidev.net.

Il s’agit d’une plante qui existe en deux types : l’Artemisia Annua (d’origine chinoise), et l’Artemisia afra (d’origine africaine). Ce végétal sous forme de hautes herbes aux feuilles pennées « est utilisé en Chine depuis des siècles pour soigner le paludisme », confie à SciDev.Net Souleymane Silué, enseignant-chercheur à l’université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, dans le nord de la Côte d’ivoire.

« L’Artemisia a plusieurs vertus thérapeutiques, mais la plupart de nos études sont concentrées sur le palu, surtout en Afrique subsaharienne, où la charge morbide est très élevée », fait-il savoir.

La plante agit en éliminant du sang du sujet – grâce à ses centaines de composants, dont 20 interagissent contre le paludisme -, le Plasmodium qui est évacué par l’urine et les petites transpirations, explique Pierre Camara, du même institut.

Ce dernier souligne également que le remède ne contenant aucun produit toxique, il n’engendre pas d’effets secondaires chez le patient et n’a jusque-là pas encore subi des résistances.

Membres de la section ivoirienne de l’association internationale  La Maison de l’Artemisia, le chercheur procède, avec son équipe, à la formation d’une demi-douzaine de personnes, venues volontairement apprendre à cultiver l’armoise.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 216 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2016 dans le monde, dont 90% dans la région africaine de l’organisation. La Côte d’Ivoire a quant à elle enregistré, dans la même année, 4,152 millions de cas, puis 3,557 de cas en 2017, selon des statistiques officielles.

« C’est pourquoi la population doit cultiver l’Artemisia et la prendre sous forme de tisane pour traiter le paludisme », plaide Souleymane Silué, citant plusieurs études cliniques réalisées sur des malades, qui ont abouti à des guérisons totales.

mode emploi.png

Le mode d’emploi de l’utilisation de l’Artemisia est « très aisé », estiment ces spécialistes, précisant que le produit est utilisé essentiellement à titre curatif.

D’abord, il faut sécher les feuilles de la plante à l’ombre, après les avoir découpées. Ensuite, faire bouillir un litre d’eau, et à ébullition, ajouter cinq grammes de feuilles séchées et arrêter le feu.

« Il faut ensuite laisser cette tisane infuser pendant 15 à 20 minutes, voire une trentaine de minutes. On filtre le mélange obtenu par la suite et on boit tout le litre d’eau obtenue pendant une journée. Durant sept jours, il faut boire un litre de ce médicament et on obtient la guérison », assure Souleymane Silué.

En principe, après les deux premiers jours, la fièvre et les courbatures cessent. Mais le parasite n’étant pas encore éliminé, il faut continuer le traitement pendant sept jours, précise-t-il.

A la portée de tous

Un avantage important de l’Artemisia, c’est son accessibilité. « On peut la cultiver partout, même chez soi, à la maison. Elle est à la portée de tous », relève Pierre Camara.

infog1.png

La Maison de l’Artemisia, en attendant que la culture du produit entre dans les mœurs de tous, en commercialise via des boutiques de vente de produits naturels, à un prix qu’elle juge abordable pour le citoyen moyen. Le paquet de 40 grammes, dose d’un traitement, se vend à 2.500 francs CFA.

infog2.png

« Notre objectif est d’emmener les populations à adopter cette tisane sous forme de thé pour pouvoir faire reculer le paludisme dans notre pays», affirme Pierre Camara.

Sensibilisation

Une ambition qui passe nécessairement par la formation et la sensibilisation des masses sur la question, à commencer par leur apprendre à connaître l’itinéraire cultural de l’Artemisia, considérée comme « très récalcitrante, parfois difficile à cultiver ».

À ce jour, l’Artemisia est cultivée dans des champs expérimentaux par l’association, notamment à Grand-Bassam, non loin d’Abidjan, mais aussi au jardin botanique de l’université de Korhogo.

Par ailleurs, à en croire les scientifiques, des partenariats sont en vue avec des infirmeries à Korhogo, afin de leur permettre de traiter leurs patients avec le médicament, pour contrôler d’éventuelles résistances.

Des études sont aussi en cours en laboratoire évaluer d’autres usages possibles de l’Artemisia, notamment avec son huile essentielle.

AIP

Comment

Les populations de Man  ont été sensibilisées sur le bien-fondé d’un dispositif de  soutien au financement  des petites et moyennes entreprises (PME)  au sein de l’Union économique des États de l’Afrique de l’Ouest(UEMOA).

«Lors de sa session du 29 septembre 2015  tenu à Dakar, le conseil des ministres de l’UEMOA a adopté le dispositif de soutien au financement des PME  dans les États membres de l’UEMOA.(…) Il vise notamment à promouvoir et à améliorer l’encadrement des entreprises, ainsi qu’à refinancer les créances bancaires sur les PME. Ce dispositif va donc encourager les banques à financer les PME grâce au refinancement de la Banque centrale », a expliqué lundi, le secrétaire d’État chargé des PME, Anoblé Felix, lors de sa tournée de sensibilisation et d’informations.

Il a ajouté que c’est dans cette dynamique que son département a procédé à la signature de deux conventions avec deux banques privées, Coris Bank et la BACI, pour un financement global de 15 milliards de  francs CFA.

«L’objectif de ces conventions est de financer respectivement les PME, les commerçants, les artisans et l’entrepreneuriat féminin. A ce jour, un montant global de 2,5 milliards de francs CFA de crédits a été octroyé dans le cadre de cette initiative », a souligné M. Anoblé. Il encourage les populations à solliciter des prêts bancaires auprès de la BACI et de CORIS BANK pour le financement de leurs projets et l’agrandissement de leurs affaires.

Comment

 Un projet de valorisation des résidus du cacao en biocarburant est à l’étude en Côte d’Ivoire, annonce l'AIP, citant le directeur général de Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), Dr Sidiki Cissé.

Ce projet, une initiative de l’ANADER, en partenariat avec la compagnie suédoise Scania, vise à transformer les coques de cabosses en biocarburant.

“Nous avons signé l’accord cadre. Les premières études sont en cours, et, progressivement, étape par étape, selon le processus que Scania a mis en place, nous allons arriver à l’installation des premières usines expérimentales, et ensuite monter à l’échelle avec d’autres projets qui sont aussi mis en place autour de la plateforme d’Abidjan”, a confié M. Cissé à l’AIP, en marge d’un déjeuner de presse.

Cette nouvelle source énergétique pourra, selon le DG de l’ANADE, constituer une alternative durable face aux énergies fossiles, et contribuer à réduire la pollution atmosphérique.

Le choix de Scania s’explique par le fait que cette entreprise avait déjà de l’expérience en matière de transformation des déchets organiques en biocarburant en Suède, où leurs bus et camions sont alimentés avec cette source, fait savoir M. Cissé, précisant que ce carburant pourra être utilisé pour le fonctionnement de divers moteurs dont ceux des véhicules.

La Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao au monde avec deux millions de tonnes de fève d’or brun par an, pourra disposer en permanence de matière première pour la production de biocarburant, rassure l’ANADER.

Comment

Le préfet de Nassian, Okoma Adjo Jeannette a procédé, mardi 19 février 2019 à l’ouverture officielle du Bureau décentralisé du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA)  de Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo), en présence des autorités administratives et responsables locaux de la société civile, rapporte l'AIP.

Cette cérémonie d’ouverture, couplée de la présentation du plan de travail annuel de l’UNFPA vise à améliorer le niveau des indicateurs des domaines d’intervention comme la santé maternelle, la planification familiale, la mobilisation communautaire, la  santé sexuelle des adolescents et la lutte contre les violences basées sur le genre, dans les régions de l’Indénié-Djuablin, du Gontougo et du Bounkani.

Mme Okoma  a indiqué que la présence de l’UNFPA dans le Gontougo et le Bounkani est due au fait que ces régions enregistrent le plus fort taux de mortalité maternelle, de grossesses précoces et de l’ignorance du planning familial, « Le tout, exacerbé par les pesanteurs culturelles existant dans nos deux régions », a-t-elle ajouté.

L’administrateur civil a déploré la faiblesse des indicateurs sociodémographiques  dans ces deux régions et a invité les acteurs du développement à œuvrer pour la réussite du programme de l’UNFPA, en faisant évoluer le bien-être social de la population par le changement de comportement et  de mentalité.

Présent dans plus de 140 pays, l’UNFPA, représentée en Côte d’Ivoire par Argentina Matavel Piccin,  est un organisme international de développement qui œuvre en faveur du droit à la santé et de l’égalité des chances pour chaque femme, homme et enfant.

Depuis le démarrage de ses activités en 1972 en Côte d’Ivoire, l’UNFPA a apporté son appui à l’Etat ivoirien à travers plusieurs cycles de programme.

Comment

Le groupe industriel panafricain Eranove annonce le recrutement et l’arrivée de Monsieur Ahmadou Bakayoko comme Directeur des Opérations. Diplômé de l’École Polytechnique de Paris et de l’École Nationale Supérieure des Télécommunications, Ahmadou Bakayoko est chargé de superviser les opérations du Groupe en lien avec les filiales opérationnelles.

« Le groupe Eranove a choisi Monsieur Ahmadou Bakayoko qui après avoir étudié puis commencé sa carrière en France et aux États-Unis a fait le choix de l’Afrique. Le recrutement de compétences africaines est un gage de pérennité de notre développement sur le continent », déclare Marc Alberola, Directeur Général du Groupe Eranove.

« Après avoir œuvré à la direction générale de la RTI en Côte d’Ivoire depuis 2012, j’ai fait le choix de rester sur le continent et je suis fier de m’engager au sein du groupe industriel panafricain Eranove pour contribuer à un meilleur accès aux services essentiels que sont notamment l’eau et l’électricité », déclare Monsieur Ahmadou Bakayoko qui a commencé sa carrière dans un fonds d’investissement aux États-Unis avant de travailler successivement en France chez Capgemini Consulting puis Canal +, avant de rejoindre la RTI en mai 2012 comme Directeur Général Adjoint puis comme Directeur Général à partir de mai 2013.

Comment

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’enfant Pr Bakayoko-Ly Ramata a appelé, mardi,  au renforcement de l’action politique et communautaire pour l’accélération de l’élimination des mutilations génitales féminines dans le pays.

Pr Bakayoko-Ly s’est exprimée dans une déclaration transmise, mardi, à l’AIP, en prélude à la célébration  de la journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales féminine (MGF) qui aura lieu, mercredi.

« Nul ne doit se faire auteur ou complice de la pratique de l’excision dans notre pays.   Il y va de la santé et de la vie de nos filles et de nos femmes. La Tolérance Zéro aux mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire doit donc être une réalité. », a déclaré la ministre Bakayoko-Ly.

Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux national de femmes et de filles ayant subies une mutilation génitale est passée de 45% en 1998, à 38% en 2012, pour atteindre 36,7% en 2016 avec 10,9% ayant un âge compris entre 0 et 14 ans.

Bakayoko-Ly Ramata estime que si cette tendance est maintenue, le pays pourra atteindre la barre de moins de 30% de taux de prévalence dans les toutes prochaines années.

« Ce progrès résulte d’une synergie d’action entre tous les acteurs étatiques, non étatiques, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux», a-t-elle souligné dans la circulaire.

Elle a ajouté également que la situation pourra s’améliorer davantage avec la prévention, la prise en charge des victimes par des structures sociales de base spécialisées et la répression des auteurs et leurs complices qui sont les axes majeurs de l’intervention de l’État.

La cérémonie officielle de cette journée se tiendra au CRRAE-UEMOA sur  le thème « Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».

L’article 5 de la constitution et la loi N°98-757 du 23 décembre 1998 répriment l’excision, avec fermeté, rappelle-t-on.

AIP

Comment

Qui veut aller loin ménage sa monture, dit l‘adage. C’est ce qu’a compris la Fondation African Women initiatives(AWI) en organisant un atelier de planification stratégique 2019-2021 pour la validation des programmes d’action du 1er trimestre-2019 du 1er au 2 février 2019 à son siège à Abidjan.

Cet atelier avait pour but de doter la fondation AWI d’un système de planification et de gestion stratégique qui devra lui permettre de réaliser sa vision de voir un réseau de femmeS entrepreneures africaines maitrisant leurs activités en vue de participer activement au développement économique et social de leur communauté. Laquelle passe forcément par l’accomplissement de sa mission d’accompagner les femmes africaines pour leur donner l’opportunité d’être autonomes et de contribuer au développement de leur famille et leur milieu social.

Pour ce faire, il fallait outiller et permettre aux différents chefs de projets de s ‘approprier le programme d’activités validé qu’il devront vendre à des bailleurs de fonds, afin de donner aux femmes du milieu rural ou urbain les moyens de faire face aux obstacles économiques et sociaux dans leur milieu immédiat.

La présidente d’AWI, Mariam Fadiga Fofana, a encouragé chacun à faire sienne la vision de la fondation, tout en accomplissant sa mission, selon le calendrier défini des domaines d’activités stratégiques. Elle n’a pas manqué de remercier tout le monde pour son engagement à faire de la fondation un véritable acteur de développement économique pour l’autonomisation de la femme africaine.


Daniel Coulibaly

Comment

La Chambre d’appel 1 de la Cour pénale internationale a ordonné, vendredi, la libération immédiate, sous conditions, de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, et l’ex-leader des “Jeunes patriotes”, Blé Goudé. acquittés en première instance des charges de crimes contre l’humanité.

Ils bénéficient désormais d’une liberté de mouvement dans un pays qui sera d’accord pour les recevoir, dans l’attente d’un appel du procureur contre leur décision d’acquittement. La publication de l’arrêt de la chambre d’appel précisera ces conditions, indique la décision de la chambre d’appel de la CPI.

La chambre d’appel avait suspendu, le 18 janvier, la décision de libération immédiate décidée par la Chambre de première instance I de Laurent Gbagbo et Blé Goudé.

Une audience publique s’est ténue ce vendredi sur cette mise en liberté immédiate. La chambre de première instance de la CPI a prononcé, le 15 janvier, l’acquittement et la libération immédiate de l’ex-président ivoirien et de Charles Blé Goudé des charges de crimes contre l’humanité.

Désormais acquittés, Laurent Gbagbo et Blé Goudé dont les affaires ont été jointes en 2015 devant la CPI, étaient accusés de quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, à savoir, meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains.

 

AIP

 

 

 

 

Comment

La fondation AWI(African Women initiatives) s'est engagée à offrir 2400 plats aux écoliers de deux groupes scolaires de la ville de Touba, El Hadj Nadiani Mory Fadiga 1 et 2 de Touba, au compte de l’année académique 2018-2019.

Cette action de la fondation vise à booster la scolarisation et contribuer au maintien des enfants à l’école en conformité avec la politique nationale du gouvernement ivoirien.

Le lundi 29 janvier 2019 sous la supervision de Fadiga Tirangué, point focal de la fondation à Touba, 300 écoliers ont pu bénéficier de succulents plats composés de pâtes alimentaires et du riz gras accompagnés de protéine animale et halieutique. Il en sera ainsi (lundi et jeudi) par semaine durant toute l’année scolaire 2019 ; soit 600 plats par semaine qui font en somme 2 400 plats mensuels sur une durée de six mois et demi.

Visiblement très heureuse, Fadiga Tirangué a annoncé que la fondation Awi fera en sorte que pour les prochaines années, le nombre de bénéficiaires augmente.

De son côté la présidente d’AWI Fadiga Mariam Fofana, a soutenu que « la cantine est une œuvre à pérenniser en ce sens que c’est le levier sur lequel il faille insister pour gagner la bataille contre le faible taux de scolarisation dans la région du Bafing » dont Touba est le chef-lieu. Et de rappeler, il y’a deux ans, les ustensiles et divers équipements pour le ménage offerts à l’ensemble des cantines scolaires du Bafing.

 

Daniel Coulibaly avec Serv Com

 

Comment

Guillaume Soro va démissionner de la présidence de l’Assemblée nationale. Ce qui semblait être une rumeur a été finalement confirmé par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.

«Soro démissionnera en février, c’est entendu, c’est réglé », a confié M. Ouattara, lors de la traditionnelle cérémonie d’échange de vœux avec la presse, le lundi 28 janvier 2019 au palais présidentiel.

La démission de Guillaume Soro est donc officielle. Reste à savoir la date exacte de cette celle-ci qui était plus ou moins prévisible.

Il était évident qu’après avoir refusé de participer au premier congrès ordinaire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) du 26 janvier dernier, en tant que 1er vice-président chargé de la région du tchologo, et malgré les discussions avec le président Ouattara, M. Soro devrait s’apprêter à rendre le « tabouret ».

On se souvient qu’en début du mois de janvier, le dimanche 5 janvier précisement, les deux hommes se sont discrètement rencontrés, au lendemain de la cérémonie de présentation du pagne officiel du congrès. Au cours de cette rencontre, Alassane Ouattara a demandé au président de l’Assemblée nationale de clarifier sa position par rapport au congrès constitutif du RHDP à l'approche de la présidentielle de 2020.

M. Soro, avait révélé la Lettre du continent, lui a signifié oralement qu'il lui remettait sa démission. Le président de l'Assemblée nationale a décidé de ne pas s'associer au lancement officiel du RHDP, le nouveau parti de la majorité présidentielle.

Mais, M. Ouattara lui a demandé, d’une part, que celle-ci soit signifiée par écrit. D'autre part que Guillaume Soro s'engage à ne pas rallier l'opposition, et singulièrement le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) d'Henri Konan Bédié ("HKB").

A en croire la Lettre du Continent qui rapportait les informations de cette rencontre, les deux hommes ne s’étaient pas accordés.

Et le 24 janvier dernier, selon Jeune Afrique, Guillaume Soro a rencontré le chef de l’Etat à son domicile à la Riviera Golf. Le PAN est resté sur sa position.

Finalement, « l’enfant de Ferké » s’est résolu à prendre ses distances avec le camp présidentiel. A la veille du congrès, c’est-à-dire le vendredi 25 janvier, il a délégué ses pourvoirs au vice-président de l’institution, Privat Oula, aux fins de présider les réunions du bureau et la direction des services, « ce jour au 20 février 2019 ».

Sa démission, le président ivoirien le savait depuis le début des échanges, mais M. Ouattara espérait le convaincre à rejoindre le RHDP. Tout était donc déjà « calé », « bouclé » et « géré ». Le président ivoirien attendait le bon moment pour annoncer cette démisssion. Et c'est ce qu'il a fait le lundi 28 janvier au palais présidentiel devant les journalistes.

Candidature 2020 de Soro?

Dans une interview publiée par le « Magazine Aujourd’hui » sur son site internet, le dimanche 27 janvier, Guillaume Soro aurait dit : « Je serai candidat en 2020, je suis à présent candidat ce n’est plus négociable ».

Cette information a été « abondamment » reprise par la presse nationale, tout en parlant de « fake news ».

« Faux », a rétorqué Touré Moussa, son chargé de communication (toujours prêt à démentir).

Mais en attendant que le concerné lui-même se prononce à ce sujet, ses partisans eux s’activent à lancer un parti politique dont Soro Guillaume est pressenti à occuper la présidence.

A cela s’ajoutent les différentes affirmations de ses plus proches collaborateurs qui depuis des mois ne font que parler de cette candidature.

 

Daniel Coulibaly

 

Comment