Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Conseil d’administration de la Banque Africaine de Développement a accordé, ce lundi, un prêt de 112,09 millions d’euros à la Côte d’Ivoire destiné à financer le Projet d’appui au programme social du gouvernement (PA-PS Gouv).

Ce projet a pour objectif de pérenniser les actions du plan national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire, qui a permis de baisser le taux de pauvreté de 51 à 46,3% entre 2011 et 2015.  

Madame Marie Laure Akin-Olugbade, la directrice à la BAD en charge de l’Afrique de l’Ouest a souligné que les efforts du gouvernement depuis 2012, à la sortie de la crise, se sont traduits par une forte croissance du PIB d’environ 8% par an, faisant de la Côte d’Ivoire, l’un des pays les plus dynamiques au monde.

Cependant, malgré tous ces efforts, le gouvernement ivoirien a noté, et la Banque partage ce constat, que des mesures additionnelles devraient être prises, pour intensifier ses actions sociales afin de satisfaire les attentes des populations vulnérables, surtout en milieu rural. 

Crée en 2018 dans le but d’amplifier l’impact des interventions du PND sur les populations vulnérables, le programme social du gouvernement ivoirien prend en compte non seulement les opérations en cours d’exécution dans le cadre du PND, mais il élargit aussi ses actions dans de nombreux secteurs : santé et protection sociale, agriculture, nutrition, emploi des jeunes, renforcement du pouvoir économique des femmes, transport, hydraulique rurale.

Les réalisations du Projet d’appui au PS Gouv couvriront 17 régions de la Côte d’Ivoire. La population bénéficiaire du projet est estimée à environ 3,5 millions. Les principaux résultats attendus sont l’amélioration de la production et des revenus pour environ 20 000 agriculteurs, dont plus 50 % de femmes; le projet permettra également d’améliorer l’accès aux services sociaux de base pour les populations de la zone du projet ainsi que l’employabilité pour 20 000 jeunes ; la création de 1 360 petites et moyennes entreprises est escomptée ainsi que la création d’au moins 17 600 emplois permanents et environ 8 500 emplois temporaires pendant la phase de réhabilitation des infrastructures.

Grand dossier PSGouv 2019 2020

Marie Laure Akin-Olugbade a également souligné que le Projet d’appui au programme social du gouvernement de la Côte d’Ivoire est conforme à la Stratégie à long terme de la Banque (2013-2022) et à ses priorités stratégiques « High 5 », notamment « nourrir l’Afrique » et « améliorer les conditions de vie des populations ». Il est également en adéquation avec la Stratégie pour l’emploi des jeunes de la Banque (2016-2025) et avec sa stratégie liée au genre. »

Le projet d’appui au PS Gouv est en cohérence avec le Plan d’action multisectoriel pour la nutrition 2018-2025, à travers lequel la Banque africaine de développement s’engage à accroître la proportion de ses investissements dans les cinq secteurs clés suivants : santé, agriculture, eau et assainissement, protection sociale et éducation ; ces secteurs qui ont un impact certain sur la nutrition.


Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.

M.C

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Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à l’issue de son conseil tenu à Yamoussoukro la création d’une zone industrielle de 28 hectares dans la localité de Korhogo dans le cadre du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde.

« Cette mesure permettra de mettre en place les conditions favorables à l’installation d’entreprises dédiées à la consommation de l’anacarde dans la zone », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré qui a ajouté qu’il s’agit de la première d’un ensemble de zones agro-industrielles qui seront aménagées dans les régions du Worodougou, du Gontougo et du Gbêkê.

Il s’agit des trois principales zones de production de la noix de cajou dans lesquelles  le gouvernement entend créer les conditions idoines en vue d’accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée  au profit des producteurs.

La production ivoirienne de noix de cajou a connu une évolution remarquable ces dernières années passant de 235.000 tonnes en 2006 à plus de 738.000 tonnes de noix brutes de cajou en 2018. La production nationale a plus que doublé en une décennie hissant le pays dans le peloton de tête des producteurs mondiaux.

Source AIP

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Bernise Nguessan, la directrice du Fonds de soutien au développement de la presse (F.S.D.P) a indiqué le montant global de 1.025.983 504 FCFA des interventions au profit du secteur des médias privés. Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie officielle ce mardi à la maison de la presse.

 

« Ces appuis sont repartis dans le développement et la diversification des entreprises, la garantie d’emprunts bancaires, la formation et le financement de projets d’intérêt collectif », a précisé Bernise Nguessan.

Au titre de l’année 2019, ce sont ainsi 435 000 000 de FCFA d’emprunt garantie qui ont profité aux entreprises de presse ayant présenté des projets.

Selon la directrice, le FSDP  a financé entre autres, La Mutation numérique des moyens de diffusion de l’information au profit de 14 éditeurs de presse. Ces entreprises ont reçu symboliquement des chèques correspondant à leur projet.

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Au profit des organisations professionnelles, le FSDP a financé entre autres: Certaines charges de fonctionnement du siège du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI);    L’organisation du 10ème Congrès Ordinaire de l’UNJCI ; La construction d’une salle de conférence et de bureaux ainsi que les aménagements d’ensemble de la Maison de la Presse d’Abidjan.

Au profit de la Mutuelle Sociale des Journalistes et Professionnels de la Communication, la MS Médias, le FSDP  a apuré les arriérés de cotisations sociales vis-à-vis de l’IPS-CNAM dans le cadre de la Couverture Maladie Universelle (CMU).

En plus de ces subventions, quatre (4) organisations professionnelles, à savoir le G.E.P.C.I, l’U.N.J.C.I, l’U.R.P.C.I et la MS-Médias,  ont bénéficié de dons de véhicules, avec une dotation en carburant, pour leur fonctionnement, et en plus pour la MS-Médias d’une ambulance médicalisée, a souligné Mme Bernise Nguessan

M.J

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Fin de mandat pour la Côte d'Ivoire à son poste de Membre non Permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies le 17 décembre 2019, à l'issue d'un Panel de fin d'exercice, animé par le Ministre ivoirien des Affaires étrangères, Son Excellence Monsieur Marcel Amon-Tanoh, au Siège de l'Institut International de la Paix (IPI)  à New York (Etats-Unis).

Cette Tribune a permis au Chef de la Diplomatie ivoirienne de faire le Bilan, bien fourni, de ces deux ans de présence dans cet Organe Onusien. De la Centrafrique à la Syrie ou à l'Afghanistan, du Sahel à l'Iran et à la Corée, la Côte d'ivoire a prôné le Dialogue au service de la Paix.

« le Bilan de la Côte d'Ivoire, pourrait s'apprécier à l'aune de sa participation à la quête de Règlement des Problématiques Nationales, Régionales et Transversales à l'Agenda du Conseil de Sécurité, aux Résolutions et Déclarations Présidentielles (PRST) auxquelles elle a directement contribué, ainsi qu'à ses actions comme Porte-Plume sur la situation en Guinée-Bissau et le Bureau Régional des Nations Unies en Afrique de l'Ouest et au Sahel (UNOWAS) », a fait savoir le chef de la Diplomatie ivoirienne.

Au total, comme Bilan chiffré: « 22 Réunions publiques ont été organisées au cours de cette présidence, qui a vu l'adoption de 5 Résolutions, 3 Déclarations Présidentielles et 8 Déclarations à la Presse », précise le Chef de la Diplomatie Ivoirienne.

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Le Ministre Amon-Tanoh a relevé l'implication de la Côte d'Ivoire dans les Travaux du Groupe de Travail sur les Opérations de Maintien de la Paix et celle du Comité de Sanctions concernant la République Centrafricaine mais également dans des Actions de Résolutions de Situations Sécuritaires et Humanitaires en Lybie, au Sahel, au Darfour ou encore en Somalie.

les Actions de la Côte d'Ivoire durant ces deux ans, sont allées au-delà des limites continentales en mettant la Priorité sur le Dialogue et à la Paix.  « Au titre des questions relatives à la Paix, la Sécurité et la Stabilité en Asie et au Moyen-Orient, la Côte d'Ivoire a accordé un intérêt particulier à la Crise Israélo-Palestinienne, au Conflit en Syrie, en Afghanistan et à la Situation des Rohingyas en Birmanie, pour les solutions desquelles, elle a toujours prôné le Dialogue », a ajouté le Ministre Amon-Tanoh. 

Ces initiatives ont, selon le Ministre ivoirien, été menées avec la volonté de mettre en priorité la solution de la Paix et du Dialogue. « S'agissant de la République Populaire Démocratique de Corée et de l'Iran, notamment de la question des Armes Nucléaires et des Missiles Balistiques, la Côte d'Ivoire n'a eu de cesse de prôner l'instauration d'un Dialogue fécond, comme moyen le plus sûr pour des solutions mutuellement acceptables, et la préservation de la Paix et de la Sécurité Régionales et Internationales », a-t-il poursuivi.

A la faveur de ce séjour américain dans le cadre de la fin du mandat de la Côte d'Ivoire au Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies, le Ministre Marcel Amon-Tanoh aura d'autres rendez-vous, notamment avec des Diplomates afin de les remercier pour l'appui des partenaires à la réussite de la Mission de son pays dans cet organe.

M.J

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Le nombre de naissances enregistrées a nettement augmenté à l’échelle mondiale, et pourtant, 166 millions d’enfants de moins de 5 ans (soit 1 sur 4) ne sont pas déclarés, comme l’indique un nouveau rapport publié ce 11 décembre par l’UNICEF à l’occasion de son 73e anniversaire.

D’après le rapport « L’enregistrement des naissances pour chaque enfant d’ici à 2030 : Où en sommes-nous ? », fondé sur l’analyse de données provenant de 174 pays, la proportion mondiale d’enfants de moins de 5 ans dont la naissance a été déclarée a progressé de près de 20 % en dix ans, passant de 63% à 75%.

« La situation s’est nettement améliorée, mais beaucoup trop d’enfants passent encore entre les mailles du filet et ne sont ni connus ni recensés », a déclaré Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF.

« Un enfant dont la naissance n’est pas enregistrée est invisible : il n’existe pas aux yeux du gouvernement ou au regard de la loi. Sans preuve de leur identité, les enfants sont souvent exclus du système d’éducation et n’ont pas accès aux services essentiels comme ceux de la santé. Ils courent en outre un risque accru d’être victimes d’exploitation et de violence», a-t-elle indiqué.

Des progrès considérables

Les progrès observés à l’échelle mondiale s’expliquent en grande partie par les avancées majeures réalisées en Asie du Sud, notamment au Bangladesh, en Inde et au Népal. Des progrès sont également notés en Afrique de l’Ouest et du Centre où l’enregistrement des naissances des enfants de moins de 5 ans a augmenté de 41% à 51% en 10 ans, en dépit des multiples défis auxquels la région fait face.

Dans le pays le plus peuplé d’Afrique, le Nigeria, la proportion d’enfants dont les naissances ont été enregistrées est passée de 30% en 2008 à 43% en 2018, démontrant l’intérêt d’intégrer les services d’enregistrement avec les services de santé. Des pays d’Afrique francophone tels que le Bénin, le Congo et la Guinée ont aussi fait des progrès constants pour améliorer leurs taux d’enregistrement des naissances.

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« Pendant de nombreuses années, L’enregistrement des naissances en Afrique de l’Ouest et du Centre a stagné, privant des millions d’enfants de leur droit fondamental à une identité légale. Cette situation a désormais changé et des millions d’enfants supplémentaires sont enregistrés dès leur naissance », a dit Marie-Pierre Poirier, Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Avec le soutien de l’UNICEF et le leadership de l’Union Africaine et des gouvernements nationaux, les pays ont investi dans l’intégration de l’enregistrement des naissances au sein des services de santé et de vaccination pour élargir la couverture et l’accessibilité de ces services et atteindre les populations, y compris les plus vulnérables. Ce simple changement dans la prestation de services est non seulement peu coûteux, mais également efficace pour augmenter les taux d'enregistrement nationaux, contribuant ainsi au progrès de la région dans son ensemble ».

En dépit des progrès, la majorité des pays d’Afrique subsaharienne accusent un retard par rapport au reste du monde, et certains des taux de naissances enregistrées les plus faibles dans le monde se trouvent au Tchad (12%) ou en Guinée Bissau (24%).

« Les Gouvernements doivent passer à l’échelle les solutions dont il est prouvé qu’elles améliorent l'enregistrement des naissances s'ils veulent atteindre l'Objectif de développement durable de faire en sorte que chaque enfant compte », a dit Marie-Pierre Poirier.

Les obstacles à l’enregistrement et les actions de protection des enfants

Parmi les obstacles à l’enregistrement des naissances figurent la méconnaissance des formalités, le coût prohibitif de cette démarche et de l’obtention d’un certificat de naissance, et l’éloignement des centres d’enregistrement. Les coutumes et pratiques traditionnelles dans certaines communautés (comme le fait de confiner les jeunes accouchées à l’intérieur) peuvent également empêcher l’enregistrement officiel des naissances dans les délais impartis.

La détention d’un certificat de naissance, même en cas de naissance enregistrée, s’avère moins fréquente : en effet, 237 millions d’enfants de moins de 5 ans à travers le monde (soit un peu plus du tiers) ne disposent pas de cette preuve officielle.

Dans le rapport L’enregistrement des naissances pour chaque enfant d’ici à 2030, l’UNICEF invite à mettre en œuvre cinq actions visant à protéger tous les enfants :

  • Fournir à chaque enfant un certificat dès sa naissance.
  • Donner les moyens à chaque parent, indépendamment du genre, d’enregistrer leurs enfants à la naissance et gratuitement pendant leur première année de vie.
  • Lier l’enregistrement de la naissance à d’autres systèmes tels que la santé, la protection sociale et l’éducation pour assurer à chaque enfant l’obtention d’un certificat de naissance.
  • Investir dans des solutions technologiques sûres et novatrices afin de faciliter l’enregistrement des naissances, y compris dans les zones difficiles d’accès.
  • Mobiliser les communautés pour exiger l’enregistrement de chaque enfant à la naissance.


« Chaque enfant a le droit d’avoir un nom, une nationalité et une identité juridique. Toute amélioration des taux d’enregistrement est donc la bienvenue », affirme H. Fore.

« Nous venons toutefois de célébrer le 30e anniversaire de ces droits, tels que reconnus dans la Convention relative aux droits de l’enfant, et nous ne devrons pas relâcher nos efforts tant que chaque enfant ne sera pas recensé », a-t-elle conclut

M.C

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Talent2Africa, plateforme panafricaine leader de l'emploi cadre, a lancé ce jeudi 12 décembre la 1ère édition de l'Abidjan Young Leadership Forum, en présence d’une délégation du Ministère de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes ainsi que de nombreux décideurs économiques.

L’Abidjan Young Leadership Forum s’inscrit dans la continuité des efforts menés par Talent2Africa en faveur de l’employabilité des jeunes en Afrique. Comptant pour un tiers de la population, une estimation qui devrait augmenter d’ici 2045. les jeunes représentent 60% des chômeurs selon la Banque mondiale.

Tandis que 20 millions de créations nettes d’emplois par an seront nécessaires sur les deux prochaines décennies pour « absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail », le Fonds monétaire international estime que seulement 10 millions sont créés chaque année.

En organisant des événements favorisant l’égalité des chances et l’excellence, Talent2Africa offre la possibilité aux jeunes de rencontrer des décideurs publics et privés, maximisant ainsi leurs opportunités de réussite dans le monde du travail et de l’entreprise.

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Cette rencontre a été placée sous le signe de l’excellence et de l’innovation avec deux concours. Le premier, le concours C-I-Novant, a vu s’affronter des jeunes porteurs de projets en quête de financement et de mentorat. Le second, destiné aux diplômés en recherche d’emploi a pris la forme de job - dating avec différents acteurs institutionnels et privés internationaux (Google, MTN, PFO AFRICA, Tony Blair Institute …).

Répartis en huit panels sectoriels à savoir, tourisme ; agro-business ; énergie et environnement ; santé ; transport ; banque, finance, assurances ; agro-industrie ; urbanisation. les participants ont été parrainés par un sponsor issu du secteur d’activité en question, leur permettant de nouer des contacts et durables utiles à leur avenir professionnel.

Enfin, l’Abidjan Young Leadership fut le lieu de plusieurs conférences portant sur des sujets tels que l’employabilité des jeunes en Côte d’Ivoire, la transformation digitale ou encore les métiers d’avenir.

« Conscients des difficultés aux qu’elles sont confrontés les jeunes africains dans leur insertion professionnelle, nous avons eu à cœur de créer un événement qui leur permettrait d’optimiser leurs chances d’être recrutés ou de se lancer dans l’entrepreneuriat. Nous en avions assez de les voir rêver d'un avenir meilleur ailleurs alors que tout est en Afrique. Abidjan Young Leadership Forum cherche à établir des solutions concrètes et durables, spécifiquement conçus pour la réussite des jeunes en Afrique», ont déclaré Chams Diagne et Benoit Martin, les co-fondateurs de Talent2Africa.

Mise à l’honneur pour cette première édition de l’Abidjan Young Leadership Forum, la Côte d’Ivoire représente une partie conséquente des besoins en recrutement de jeunes talents de la région CEDEAO. Hub économique d’Afrique de l’Ouest, l’État ivoirien ambitionne d’atteindre l’émergence à l’horizon 2020. Pour y parvenir, le secteur privé a besoin de créer de la valeur en s’appuyant sur de nouveaux capitaux humains, aptes à porter la croissance du pays et sa diversification économique sur le long-terme.

« La Banque africaine de développement réitère son engagement à appuyer les jeunes dans leur insertion sociale, qui se traduit par la mise à disposition d’un fond de 49 milliards par notre Institution. Au fait de la qualité des rencontres organisées par Talent2Africa, nous sommes heureux de supporter cette initiative qui, à terme, contribuera à améliorer les perspectives d’avenir des jeunes en Côte d’Ivoire, mais aussi en Afrique», a déclaré Pierre-Justin Kouka, représentant de la Banque africaine de développement.

Cet événement, qui a réuni plus de 300 participants, vise à répondre aux défis de l’employabilité des jeunes en Afrique et plus particulièrement en Côte d’Ivoire

À noter que Talent2Africa Talent2Africa est une plateforme le leader panafricain de l’emploi. elle contribue au développement des économies africaines en sélectionnant les meilleurs candidats cadres à l’échelle locale, régionale et internationale sur les postes clés qui impactent directement la réussite des entreprises africaines. Elle est Présente à Paris, Dakar, Casablanca, Nairobi, Maurice et Abidjan.

M.C

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Le réseau professionnel des structures d’accompagnement de l’entrepreneuriat(SAE) organise avec l’appui de la fondation Friedrich Naumann un petit-déjeuner autour du thème : «La valorisation des résultats de recherche scientifique et l’état de l’écosystème entrepreneurial », du 18 au 19 décembre à Abidjan.

Alex Séa, membre du conseil d’administration de ce réseau, a présenté un aperçu de la première étude relatif à la cartographie de l’écosystème entrepreneurial en Côte d’Ivoire. Selon lui, cette étude en cours de finalisation a pour objectif d’identifier tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial ivoirien en vue de mener des actions communes pouvant avoir un impact sur celui-ci.

Alex Sea a soutenu qu'elle a permis d’identifier au moins 206 acteurs repartis autour de 17 segments au sein des structures publiques, incubateurs jusqu’aux investisseurs.

L'étude a également fait ressortir trois grands points: le premier concerne le dispositif public (avec 4 ministères + 5 structures en appui). « Le dispositif réglementaire se met progressivement en place. Et nous avons foi qu’avec le temps tout ira très vite »,  a-t-il optimisé.

Avant d’évoquer la question du financement, comme deuxième aspect relevé par l’étude, qui joue un rôle important pour le développement de l’écosystème entrepreneurial.

« A ce niveau,  il y a des acteurs de financements directs qui sont les banques et les microfinances. C’est donc une enveloppe de plus de 400 milliards FCFA disponible pour les PME auprès de ceux-ci », a-t-il confié, soulignant un fort dynamisme de prêts des microfinances en 2017 estimé à près de 300 milliards de FCFA avec un taux de volume de crédit de 50%, même s’il y a encore des effort à faire.

Le dernier point concerne le foisonnement d’initiatives d’accompagnement à l’entrepreneuriat. « Il y a 31 incubateurs/accélérateurs, 30 co-working/centres affaires,  19 programmes d’accompagnement,  16 structures d’accompagnement, etc. » a-t-il fait savoir.

De son côté, Jean-Patrick Ehouman, le président du réseau SEA, a dit sa détermination de voir émerger dans les 2 à 3 années à venir des champions nationaux qui feront la fierté de toute la Côte d’Ivoire.

Pour sa part, Magloire N’Déhi de la fondation Friedrich Naumann a réitéré le soutien de l'organisme aux actions du réseau en vue de la dynamisation de l’écosystème entrepreneurial dans notre pays.

Une quinzaine de structures a été invitée à cette première journée d’échanges. La journée de ce jeudi 19 décembre sera consacrée à la présentation de l’étude sur « la valorisation des résultats de recherche scientifique » en Côte d’ Ivoire.

Notons que cette étude a été réalisée par le réseau SEA et entièrement financée par la fondation Friedrich Naumann.

 

Daniel Coulibaly

 

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Une délégation de « Nouvelle Génération » (NG) conduit par son charismatique président, Traoré Kalimou a été reçu ce mardi 17 décembre par Philippe Kragbé, Directeur Exécutif Adjoint chargé de la jeunesse du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à son cabinet sis au plateau.

L’objet de cette visite comme à l’accoutumé, présenter le mouvement politique, ses actions à l’hôte du jour. Surtout, démontrer son engagement auprès du RHDP. Dans sa communication, le président a fait savoir que l’implantation des partis politiques se juge par le degré d’adhésion des militants. Plus le RHDP sera implanté, plus il confirmera son hégémonie politique.

Le RHDP unifié doit être une réalité en Côte d’Ivoire. « Nous sommes résolument tournez vers nos objectifs qui est la mobilisation des militants à travers la mise en œuvre de notre matrice d’action », a fait savoir le président Traoré.

Et de poursuivre que c’est le lieu, de dire toute son admiration face au travail herculéen qu’abat le président de la république à la tête de la Côte d’Ivoire, depuis son accession à la magistrature suprême.

NG qui se veut un mouvement politique de soutient aux actions du rhdp a amorcé un nouveau pan de son histoire, celle de sa reconnaissance par les instances du parti dont elle se réclame. Avec le leadership du président Traoré Kalimou, par ailleurs, 3e adjoint au Maire de la commune de Mankono, a profité de cette rencontre pour remettre la matrice d’action du NG à M. Kragbé.

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Prenant la parole, Philippe Kragbé s’est dit très content de l’initiative de la NG en allant se mettre à disposition du parti pour la mobilisation de proximité avec les populations électorale. Il faut également redoubler d’efforts pour améliorer nos acquis. A-t-il conseillé.

Selon lui, cette rencontre d’échanges, au-delà d’une prise de contact, est l’opportunité par excellence de rappeler les idéaux de paix, d’expliquer et d’insister sur les orientations nouvelles du Parti et d’uniformiser les actions.

Le RHDP, la plus importante formation politique du pays a montré à la face du monde que les Ivoiriennes et les Ivoiriens ont fait le choix du RHDP pour la Paix, la Prospérité et le Développement de notre pays, a indiqué le Directeur Exécutif.

A l’issue de cette rencontre d’échanges, Traoré Kalimou, président du NG s’est engagé à rassembler les militants pour une implantation intelligente et efficace. Les organiser, à renforcer la solidarité et la cohésion pour un parti unifié fort.

M.C

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Initialement prévue pour le samedi 21 décembre prochain, à Yamoussoukro, la soirée des Ebony aura finalement lieu le samedi 18 janvier 2020. L’information a été rendue publique ce mardi 17 décembre par Jean-Claude Coulibaly, président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) au cours d’une conférence de presse à la Maison de la Presse d’Abidjan (MPA).

Le président Jean-Claude Coulibaly a évoqué plusieurs raisons. La principale est la visite officielle du président français, Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire, du 20 au 22 décembre 2019.

Selon Jean-Claude Coulibaly : « cet important événement mobilisera toute la Côte d’Ivoire officielle, le parrain, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le ministre de la communication Sidi Touré et le ministre Amedée Kouakou, l’invité d’honneur, les présidents d’institutions et toutes les personnalités politiques et économiques du pays y compris certains sponsors et la presse nationale et internationale », a-t-il fait savoir.

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« Maintenir la soirée des Ebony au 21 décembre dans ces conditions reviendrait d’abord, nous exposer à l’absence de nos hôtes, sponsors et invités de marque. Une telle fête ne saurait s’imaginer alors que le centre d’intérêt des journalistes est accaparé par un autre événement», a expliqué le président de l’UNJCI.

Il faut noter qu’aucune autre date n’est libre en fin décembre. Et ce report sera la meilleure manière d’aborder l’année avec les meilleures résolutions, a conclut le président.

Mohamed Compaoré

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Depuis novembre 2016, le Groupe NSIA a entrepris, avec succès, une vaste série de recapitalisations auprès de 13 de ses filiales assurances présentes dans 7 pays à savoir le Gabon, Sénégal, Congo, Mali, Cameroun, Togo et Bénin. Ces recapitalisations interviennent après la publication du règlement N°007/CIMA/PCMA/CE/2016 du 8 avril 2016 émanant de la CIMA (Conférence Interafricaine des marchés d’assurance), autorité de régulation du secteur assurantiel. 

Entrée en vigueur le 1er juin 2016, cette disposition règlementaire de la CIMA impose aux compagnies d’assurances de relever leur niveau de fonds propres. Cette réglementation modifie le Code des Assurances relatif au capital social des Sociétés Anonymes d’assurances et au fonds d’établissement des sociétés d’assurances mutuelles. Elle prévoit donc une augmentation du montant minimum du capital social selon des paliers et un calendrier bien définis. 
Au 31 mai 2019, échéance du premier palier, toutes les sociétés du secteur devront être en mesure de présenter un capital social porté à 3 milliards FCFA.

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L’échéance du second palier, fixé à 5 milliards FCFA, interviendra le 31 décembre 2021. À chaque étape, le niveau des fonds propres, ne devra pas être inférieur à 80% du capital social. 

La première phase de mise en conformité, rendue possible grâce à l’effort commun de la holding NSIA Participations, de l’ensemble des actionnaires du Groupe et de ses filiales, a été exécutée comme prévu par la règlementation en vigueur. 

« Cette opération de recapitalisation de nos filiales est le signe, d’une part, de la capacité du Groupe à répondre aux exigences du secteur dans des délais impartis, et d’autre part, la preuve de notre solidité financière. Je me félicite d’avoir au total, l’ensemble des filiales assurances en conformité avec la demande du régulateur», a déclaré Jean Kacou Diagou, Président du Groupe NSIA. 

Selon Dominique DIAGOU-EHILÉ, Directeur Général du Pôle Assurances. «Une société d’assurance solvable et solide financièrement est à même d’accompagner sereinement ses clients dans leurs projets et de les prémunir des risques économiques et sociaux. Chez NSIA, nous sommes attachés aux principes de conformité et d’excellence », a-t-elle expliqué

Le Groupe NSIA est un Groupe de services financiers qui intègre des produits et services bancaires et d’assurances. Le Groupe NSIA, est fort de 3 Banques, 3 succursales bancaires, 20 Compagnies d’Assurances, 1 Société de Gestion et d’Intermédiation (SGI), 1 Société de Gestion des OPCVM, 1 société de Technologies, 1 société Immobilière, 1 société de courtage en réassurance, et 1 Fondation. Il compte plus de 2 800 employés

M.J.

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