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Le mercredi 18 décembre dernier, la salle de réunion de la chefferie d’Anono ( Riviera) a abrité une double cérémonie de la Fondation Goumont Diagou Mathurin (FGDM). D’une part la remise de 120 permis de conduire à des jeunes en fin de formation et d’autre part le lancement des activités de l’année 2020.
Fidèle à sa tradition dans la philanthropie, cette fondation a fait bénéficier six villages de Cocody ( Blokoss, Anono, M’Badon, Cocody village, M’pouto, Akouedo) et d’autres jeunes inscrits directement sur le site de la fondation. Selon, M Diagou Dominique, président de FGDM, un budget de plus 44 millions avait été adopté en 2019. Et 234 demandes avaient été faites. Mais 150 ont été satisfaites.
Des permis de conduire, des activités dans les villages, des formations qualifiantes, la récompense des meilleurs élèves, école maternelle (31 millions dont 15 millions pour la participation du président). Sans oublier le financement d’autres projets d’autres communautés. Mais ce budget a été dépassé pour atteindre les 55 millions dont 23 millions comme contribution du président et de généreux donateurs. Diagou a ensuite prodigué de sages conseils aux 120 bénéficiaires du permis de conduire. « Après avoir obtenu le permis, ne gardez pas dans votre placard. Faites vôtre cette principe: « Tchimbered pa moli » en créole qui veut dire: « Toujours tenir bon et ne jamais baisser les bras ».
Il leur a ensuite dit une fois au volant de respecter le code de bonne conduite en étant sympathiques au volant. « Ne roulez pas comme des fous. J’ai été au Rwanda. Là-bas, quand le feu passe à l’orange, tous les automobilistes ne bougent plus. Il faut suivre cet exemple. Portez toujours la ceinture de sécurité. J’ai été victime.
prodigue de sages conseils aux bénéficiaires: soyez sympathiques au volant. Quand le feu est à l’orange,arrêtez vous comme cela se passe au Rwanda. J’ai été victime d’un accident parce que je n’avais pas porté la ceinture de sécurité », a-t-il déclaré.
Pour terminer son propos, il a remercié la chefferie d’Anono qui lui avait déjà exprimé toute sa gratitude pour les opportunités d’emploi qu’il offre à la jeunesse.
Notons qu’avant de remettre le permis de conduire aux bénéficiaires, la fondation a soldé le financement de la formation au hauteur de 6,6 millions de francs en remettant un chèque à une auto-école de la commune d’Abobo formatrice des candidats.
En retour, les bénéficiaires ont formulé des bénédictions aux membres de la formation. La cérémonie a pris fin par une photo de famille et une distribution de fiches d’inscription pour l’année 2020.
K.S
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Le ministre ivoirien de la fonction publique Issa Coulibaly a décidé de donner une fière allure au hall d’accueil du ministère qu’il dirige depuis 2017. Mais l’action du ministre susciterait des murmures.
Le hall d’accueil du ministère de la fonction publique ivoirienne a changé de visage. Il a un visage plus beau et rayonnant. Ce sont de très beaux salons qui sont donnés de voir dans le hall d’accueil depuis un moment.
Les fauteuils, divans et tables ont été complètement chargés par les services logistiques du ministère. Employés et visiteurs se rendent bien compte du changement qui a été fait dans le hall. Le ministère y a vraiment mis les moyens. On peut au moins compter 6 salons VIP (meubles de qualité) qui pourrait avoisiner les millions, peut-être même plus que ça (Loin d’exagérer, allez-y voir vous-même).
Mais une telle action du ministre n’est pas sans réactions. Dans les couloirs du ministère, ce seraient des « honkou honkou » (les murmures). Si certains agents approuvent ce changement, d’autres par contre trouvent cela exagéré et injuste. Pour les mécontents, le ministre devrait plutôt penser à les mettre dans les meilleures conditions de travail. La plupart d’entre eux ont des bureaux en mauvais état. Ils se débrouillent avec des chaises gâtées qui leur donnent des maux de dos. Des meubles de bureau complètement défaillants que le ministre doit penser à renouveler, pensent-ils. En vérité, ils ne sont pas contre cette action du ministre pour les visiteurs, mais ils l’exhortent également à se pencher sur leurs conditions de travail.
Bref, aujourd’hui, si vous arrivez dans le hall d’accueil du ministère de la fonction publique, vous n’aurez plus envie de partir de-là. Vous serez bien assis comme si vous étiez chez vous à la maison (Qui sait, peut-être même que vous n’avez pas ça chez vous). Il convient cependant de saluer cette action du ministre envers les visiteurs. Aux autres ministères de s’en inspirer.
Daniel Coulibaly
Les Burkinabè de France, à l’initiative de Délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Extérieur (CSBE), se sont retrouvés le samedi 14 décembre 2019 à l’ambassade du Burkina à Paris pour célébrer la fête de l’indépendance du Burkina Faso. « Regards croisés sur le Burkina Faso : Le Faso d’hier, d’aujourd’hui et demain », c’est autour de cette problématique que les compatriotes se sont retrouvés pour réfléchir sur l’avenir de leur pays.
Les grèves qui affectent les transports en commun français n’ont pas entamé la détermination des Burkinabè de se retrouver dans leur représentation diplomatique pour commémorer le 59ème anniversaire de l’accession de leur pays à la souveraineté nationale et internationale. La salle des fêtes de l’ambassade a eu du mal à contenir les participants qui ont répondu favorablement à l’appel de Délégués CSBE. La cérémonie a commencé par le Ditanyè. Comme un seul homme, ils ont chanté l’hymne national pour marquer leur appartenance à la mère patrie. Ils ont aussi observé une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme dans notre pays.
La célébration de la fête du 11 décembre dans le recueillement et la réflexion s’est voulue pour, la diaspora de France, une réponse à l’appel à « la mobilisation générale de tous les Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur pour combattre le terrorisme » lancé par Président du Faso dans son Message à la Nation, le 7 novembre 2019, suite à l’attaque terroriste de Boungou.
Ce 14 décembre 2019, il s’est agît de développer les valeurs patriotiques qui cimentent le socle de notre vivre-ensemble à travers des communications, avec comme point commun, l’union sacrée de toutes les filles et tous les fils du Burkina Faso pour combattre les forces du mal et défendre le pays. Pour ce faire, les participants ont réaffirmé leur « détermination sans faille à soutenir le vaillant et noble combat de nos Forces de Défense et de Sécurité contre le terrorisme », s’inscrivant en droite ligne des propos de Président du Faso dans son message à la Nation le 10 décembre dernier : « …. les Voltaïques, puis les Burkinabè ont su forger progressivement, dans la douleur, la sueur et le sang, les fondements d’une communauté de destin, d’une Nation digne, fière et respectée, plurielle et unie ».
L’Ambassadeur du Burkina Faso en France, Alain Francis Gustave Ilboudo, s’est, tout d’abord, félicité de la mobilisation et de l’engagement de ses compatriotes. Il a ensuite félicité les Délégués CSBE pour leur « bonne inspiration » de saisir l’occasion symbolique de la célébration de la fête nationale pour une « introspection en vue de nous projeter sur l’avenir ». En effet, à partir du thème général, les conférenciers du jour ont axé leurs communications sur deux sous-thèmes: « Processus démocratique pour une souveraineté réelle » analysé par Monsieur Didier Ouédraogo et « De notre histoire pour l’avenir de la Patrie », un sujet développé par Monsieur Élisée Coulibaly.
Rappelant le thème de la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso : « Cent ans de la création du Burkina Faso : devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’État-Nation », l’Ambassadeur a adressé ses remerciements aux communicateurs du jour pour leurs « brillantes communications » qui, selon lui, vont « nourrir la réflexion, individuelle et collective ».
Par ailleurs, le Chef de la mission diplomatique du Burkina Faso en France a rappelé d’autres défis évoqués par le Chef de l’État dans son message du 10 décembre 2019, à savoir « Consolider le socle de notre vivre-ensemble et de notre avenir commun » et « bannir à jamais la stigmatisation de l’autre » qui sont une quête permanente pour assurer l’unité nationale.
Les Burkinabè de l’extérieur, notamment ceux de la France, entendent jouer leur partition dans cette quête de l’unité nationale et ils l’ont réaffirmé de manière forte : « Ensemble, nous trouverons les solutions pour hisser les contributions de la diaspora burkinabè de France à la hauteur des enjeux. Ensemble, debout pour le Faso Un et Indivisible » a été le leitmotiv de l’initiative.
Des représentants des diasporas de pays amis en France (Côte d’Ivoire, Niger, Mali, Sénégal et Togo,) sont venus apporter leur soutien à leurs frères burkinabè.
M.J
Karim Bambadjikrou, actuel président de la chambre d’agriculture du Bafing, candidat unique, a été élu à l’unanimité des quatre sociétés coopératives participantes, Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’union des sociétés coopératives d’éleveurs du Bafing à l’issue d’une assemblée générale constitutive tenue à Touba, le 24 décembre 2019.
C’était en présence du Dr Traoré Amadou, directeur régional des ressources animales et halieutiques et sous la supervision de Gaoussou Doumbia, vice-président chargé de la mise en place de l’inter-profession de la filière bétail de Côte d’Ivoire.
Monsieur Tia Pascal, y a pris part pour le compte du chef de zone ANADER de Touba. Après l’élection, le PCA élu, constitue un bureau de quinze membres dont les noms sont dévoilés plus tard devant l’assemblée. Les membres du comité de surveillance, ont été également élus.
Pour ses premiers mots, Karim Bambadjikrou, s’est engagé à fédérer toutes les organisations appartenant à filière élevage à l’effet de faire face, dans une synergie d’actions aux défis futurs. « Je ferai en sorte que toutes les organisations absentes et naissantes intègrent l’union », a-t-il promis. Dans le même ordre d’idée, le Dr Traoré Amadou, affirme : « travaillez ensemble pour l’intérêt supérieur des éleveurs ». Avant d’exhorter les dirigeants de l’union des éleveurs du Bafing à assumer pleinement leurs nouvelles responsabilités.
Gaoussou Doumbia, pour sa part, a invité Karim Bambadjikrou, à s’inscrire résolument dans la voie de la bonne gouvernance, à faire preuve d’esprit d’ouverture.
A l’ensemble des membres de la filière, il a prodigué des conseils. «Respectez l’administration, évitez les conflits avec les agriculteurs, et travaillez en esprit coopératif », leur a-t-il recommandé avec insistance.
Hamza De Bamba (Correspondant régional)
« prévu pour les 21 et 22 décembre, respectivement au Sofitel Hôtel Ivoire et à Ivoire Golf Club, les concerts «Triomphe et Gloire Acte 2, dénommé Overflow » de la chantre internationale de Gospel, Sinach sont reportés à des dates ultérieures », a fait savoir Madame Kouaho Joelle Epouse Ehounou, Directrice générale de Edissou Events ce jour lors d’une conférence. Tout en présentant les excuses du comité d’organisation pour les désagréments causés par ce report.
Prenant la parole, Guy Stephane Guédé, chef de projet à Edissou Events donne les raisons du report indépendant de la volonté de sa structure. «Ce report douloureux et indépendant de notre volonté, est dû à la visite officielle du Président de la République française, Emmanuel, en terre ivoirienne. Car, cette visite interviendra du 20 au 22 décembre avec la réquisition par l’Etat de Côte d’Ivoire du Sofitel Hôtel Ivoire, lieu de prédilection du concert et quartier général de la chantre et son staff », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a ténu à rassurer les personnes détentrices de tickets des concerts que ceux-ci restent valables pour les concerts à venir. Néanmoins, «toutes les dispositions sont prises afin de procéder au remboursement des personnes désireuses de l’être », a annoncé Monsieur Guédé.
« C’est avec une réelle joie et véritable enthousiasme que nous préparions ces deux concerts (…) vous serez très rapidement informé sur les nouvelles dates », a révélé la Directrice générale.
A noter que Edissou Events est une agence événementielle par excellence qui se positionne comme un acteur majeur de l’événementiel en Côte d’Ivoire.
M.C
La 4ème édition du festival des danses, des arts et de la culture Dan, a connu son apothéose le 23 décembre dernier.
On peut affirmer sans risque de se tromper que le « Wouan festival 2019 », a tenu toutes ses promesses au regard de l’engouement populaire mais surtout à travers les prestations artistiques de haut vol offertes aux 3000 festivaliers venus de toutes les contrées de la Région du Bafing et même bien au-delà.
Entamé deux jours auparavant, par des activités sportives (football, marathon masculin et féminin), le Wouan 2019, atteint son paroxysme à l’ultime journée avec les prestations artistiques et le concours culinaire. Le masque échassier de Yoh, le masque court de Silakoro, le grand cor de Guénimanzo, le grand cor de Yerengoro, entre autres, ont tenu en haleine le nombreux public ayant pris d’assaut la cour de l’école primaire de Yoh, village hôte des festivités. C’est l’hystérie quand le masque court de Nienan au son de la fanfare de Blochauss, esquisse des pas de danses urbaines en vogue bien cadencés.
La gastronomique à savoir, le concours culinaire, l’innovation apportée à l’édition 4 du Wouan festival, a rendu son verdict. Six groupes de femmes en compétition, ont soumis à l’appréciation d’un jury leur savoir-faire en matière de cuisine du terroir ‘’Mahouka’’. La palme d’or, est revenue au groupe « Sawê», suivi de « Ma famille » et de « Lanaya » pour compléter le podium.
Les acquis du festival
Au-delà de son aspect festif, le Wouan festival est une activité de développement. Pour l’édition 2019, Yoh, village hôte, a été doté en infrastructures. En effet, le Ministre, Marcel Amon Tanoh, haut parrain de la cérémonie qui a fait un important don en numéraire, a offert une tonne de ciment plus la somme de 75 mille Fcfa comme appui à la construction de la cantine scolaire.
En sus, il a financé un arbre de Noël au profit des enfants. Dans la même veine, Karim Bamba Djikrou, président régional de la chambre d’agriculture du Bafing, s’est engagé à titre personnel, à faire la peinture de l’école primaire de six classes. El Hadj Bambadjan, principal promoteur du Wouan festival, a salué l’ensemble des contributeurs à la réussite des festivités.
Il a rendu un hommage appuyé au Ministre Marcel Amon Tanoh ainsi qu’aux cadres du Bafing ayant soutenu le commissariat à travers des dons d’écharpes, de pagnes et de boubous traditionnels.
Maintenant que les lampions se sont éteints sur le Wouan festival 2019, rendez-vous est pris pour la ville de Touba où aura lieu la prochaine édition, placée sous le haut patronage du Président de l’Assemblée nationale de Côte d’ Ivoire, Amadou Soumahoro avec l’intégration du volet environnemental, notamment le planting d’arbres.
Hamza De Bamba (Correspondant Régional)
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a approuvé, samedi, à Abuja, au Nigéria, la candidature du président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, pour un second mandat à la tête de l’institution.
L’annonce de cette décision a été faite à l’issue de la cinquante-sixième session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO.
« Compte tenu de la performance exceptionnelle d’Akinwumi Adesina au cours de son premier mandat en qualité de président de la Banque africaine de développement, la Conférence approuve sa candidature pour un second mandat », a déclaré la CEDEAO dans un communiqué publié après la réunion.
Akinwumi Adesina est le huitième président élu du Groupe de la Banque africaine de développement. Il a été élu le 28 mai 2015 pour un mandat de cinq ans par le Conseil des gouverneurs de la Banque lors de ses Assemblées annuelles, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le même processus électoral s’y déroulera l’an prochain.
Akinwumi Adesina est un économiste renommé, spécialiste du développement et le premier Nigérian à présider le Groupe de la Banque. Il a occupé plusieurs postes de haut niveau à l’échelle internationale, notamment au sein de la Fondation Rockefeller ; il a également été ministre nigérian de l’Agriculture et du Développement rural de 2011 à 2015, une carrière largement saluée pour les réformes qu’il a menées dans le secteur agricole. L’ancien ministre a apporté le même élan à la Banque, en faisant de l’agriculture l’un des domaines prioritaires de l’organisation.
Prenant la parole au début de la cérémonie d’ouverture, Akinwumi Adesina a fait état des investissements réalisés par la Banque africaine de développement dans la région.
« Vous pourrez toujours compter sur la Banque africaine de développement, votre banque », a-t-il déclaré devant les délégués.
Le président de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, a rendu hommage au rôle de la Banque en Afrique de l’Ouest et affirmé qu’elle avait effectué « des opérations techniques et financières d’une valeur inestimable dans la mise en œuvre de nombreux projets et programmes. »
Un rapport d’avancement sur les performances économiques de la région figurait à l’ordre du jour du sommet de la CEDEAO. Celui-ci a souligné le rôle de la Banque africaine de développement dans la transformation du continent et a appelé à une plus grande coopération de manière à assurer le financement des projets en Afrique de l’Ouest.
« La Conférence prend note de l’amélioration des performances économiques de la région, le PIB réel de la CEDEAO ayant augmenté de 3,3 % en 2019 contre 3,0 % en 2018, cela dans un contexte caractérisé par une baisse des poussées inflationnistes et par des finances publiques saines », indique le communiqué.
« Elle appelle les États membres à poursuivre les réformes économiques et à garantir un environnement macroéconomique sain dans les États membres en vue d’accélérer la transformation structurelle des économies des pays de la CEDEAO et de faciliter la réalisation de l’union monétaire d’ici 2020. »
La Conférence a loué les efforts déployés en matière de convergence des devises et des politiques monétaires au sein de la CEDEAO et présenté les projets qui permettront de faire progresser cette tendance. Ces opérations constituent un élément essentiel du programme d’intégration régionale défendu par la Banque africaine de développement, comme en témoigne la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine dont l’objectif est de devenir la plus grande zone de libre-échange de la planète.
M.J
Les investissements de la Banque africaine de développement génèrent des résultats remarquables en Afrique de l’Ouest, a fait savoir, samedi, à Abuja au Nigeria, Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Il s’exprimait lors de la cinquante-sixième session ordinaire de ce bloc de 15 États membres, en présence de chefs d’État et de gouvernement régionaux.
Il a déclaré que la Banque avait procédé à « des interventions techniques et financières inestimables dans la mise en œuvre de nombreux projets et programmes ».
« L’économie de la région montre de vraies réalisations, qui atteignent une croissance de 3,3 % en 2019, en dépit de l’ampleur des défis importants qui se posent, surtout en matière de sécurité. Les États membres de la CEDEAO ont fait preuve d’une résilience remarquable », a-t-il ajouté.
Dans son discours, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari a donné l’assurance à la CEDEAO que son pays était fermement engagé dans l’intégration régionale. En outre, il a demandé aux membres de canaliser les énergies collectives vers l’accélération de la paix, de la sécurité, de la stabilité et de la croissance économique inclusive.
« C’est toujours gratifiant de voir les pays de notre bloc régional se mettre ensemble pour faire avancer notre programme d’intégration régionale et promouvoir le développement socioéconomique de notre sous-région », a déclaré le président Buhari, au cours de la réunion de haut niveau.
Pour sa part, Akinwunmi Adesina, le président de la Banque africaine de développement a situé le montant actuel du portefeuille des investissements de la Banque en Afrique de l’Ouest à 20 milliards de dollars, axés principalement sur des secteurs cruciaux.
« La Banque africaine de développement a toujours été présente au moment opportun, avec le bon produit, pour les types de besoins appropriés des pays membres », a déclaré Adesina.
« Tel a été le cas pour le Nigeria, un pays en faveur duquel la Banque a contribué à la fourniture de 600 millions de dollars d’appui budgétaire. Cela lui a permis de sortir de la récession, une période difficile que le Nigeria a dû traverser. La Banque a également versé 500 millions de dollars pour aider à mettre en place la Banque de développement du Nigeria. Par ailleurs, la semaine dernière, nous avons fourni 280 millions de dollars pour soutenir les investissements sociaux en Côte d’Ivoire", a-t-il ajouté.
« Vous pouvez toujours compter sur la Banque africaine de développement - votre Banque », a assuré Adesina aux délégués.
Le soutien de la Banque dans la région comprend un financement de 525 millions d’euros pour la construction de l’aéroport international Blaise Diagne au Sénégal, et un autre de 120 millions de dollars pour le nouveau terminal 3 de l’aéroport international de Kotoka au Ghana.
L’institution financière a également décaissé 30 millions de dollars pour la construction de l’aéroport de Mandela Praia à Cabo Verde, et 130 millions de dollars en faveur de la compagnie aérienne ivoirienne Air Côte d’Ivoire pour l’acquisition d’une nouvelle flotte d’avions.
Parmi les autres investissements, on peut relever celui s’élevant à 60 millions d’euros pour le terminal à conteneurs du port de Lomé ainsi que celui de 96 millions de dollars pour Senegambia, le nouveau pont emblématique qui relie dorénavant la Gambie et le Sénégal.
Au cours de la deuxième édition de l’Africa Investment Forum tenue en novembre 2019, l’institution et ses partenaires ont mobilisé d’importants investissements pour deux projets : la mise en chantier du Sky Train d’Accra pour un montant de 2,6 milliards de dollars, et l’installation d’un téléphérique à Lagos pour un montant de 251 millions de dollars.
Akinwumi Adesina a aussi fait état du financement de 1,5 milliard de dollars qu’a accordé la Banque pour le développement de grands couloirs de transport, afin que soient améliorées les connexions terrestres dans la région de la CEDEAO. Ce financement comprend notamment la construction et la réfection de 4 000 kilomètres de routes principales.
« L’autoroute Lagos-Abidjan deviendra une réalité », a déclaré le président de la Banque aux dirigeants régionaux.
La Banque africaine de développement fournit 11,1 millions de dollars à la Commission de la CEDEAO pour le développement du plan directeur du corridor autoroutier Lagos-Abidjan. Et elle va fournir un montant supplémentaire de 13,5 millions de dollars pour des études de faisabilité qui devront être achevées l’année prochaine. La Banque prévoit que les travaux de construction débuteront en 2022.
Parmi les initiatives actuelles, on peut citer un investissement de 25 milliards de dollars visant à faire de l’Afrique un acteur majeur dans les domaines de l’alimentation et de l’agriculture. Il s’agira notamment de financer l’établissement de zones spéciales de transformation agro-industrielle dans le nord du Togo, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Au cours de cette réunion d’une journée, les dirigeants de la CEDEAO ont débattu de questions cruciales concernant la région, y compris le projet de création d’une monnaie unique, l’ECO, pour la sous-région, ainsi que le plan d’action pour la sécurité régionale.
Akinwumi Adesina a résumé la vision de la Banque pour la CEDEAO en ces termes : « Une zone monétaire et des marchés financiers intégrés ; une zone de libre-échange, avec la liberté de circulation des personnes, des capitaux, des biens et des services ; une région CEDEAO dont la nouvelle monnaie sera l’ECO ; des mesures qui auront un retentissement mondial ».
M.J
Les Présidents ivoirien et français, Alassane Ouattara et Emmanuel Macron ont posé ce dimanche 22 décembre, à Bouaké, la première pierre du grand marché de cette ville.
A cette occasion, le maire de la localité, Nicolas Djibo, s’est réjoui de ce projet qui vient doter sa commune du plus grand marché couvert d’Afrique de l’Ouest. Un véritable soulagement après l’incendie qui a ravagé les installations de l’ancien marché en 1998.
« Dans 27 mois, Bouaké revendiquera le plus grand marché couvert de l’Afrique de l’Ouest à travers cette action qui met du baume au cœur des populations dont le rêve caressé depuis 1998 sera une réalité », a déclaré Nicolas Djibo.
Selon le maire de la ville, ce grand marché qui sera bâti sur 9 hectares, offrira 8000 points de vente dont 5000 boutiques de 6 à 25 m2 et 3000 tables et carreaux, 4 kilomètres de voirie aménagée, trois gares de mini-cars de transport communément appelés gbakas.
Il sera compartimenté en cinq blocs commerciaux pour les tissus, les marchandises diverses, les produits vivriers, la viande et le poisson, l’alimentaire sec et les services.
Le marché sera dédié en priorité aux commerçants actuellement installés dans les sites précaires de la zone commerciale : Indigo, Kennedy, Boucherie, Vox et Bromakoté. Les autres commerçants pourront l’intégrer, en fonction des places disponibles, assure la mairie de Bouaké.
La livraison des 3 premiers blocs du marché est prévue pour juillet 2021 et celle des deux derniers blocs pour mai 2022.
M.J
Du 21 au 23 décembre, le village de Yoh situé à 4 kilomètres de Touba, abritera la 4ème édition du festival des danses, des arts et de la culture Dan. L’édition 2019, a pour innovation majeure, l’introduction de la gastronomie. L’information, a été donnée au cours d’une conférence de presse le 21 décembre 2019, par El Hadj Fadiga Bambadjan, « le protecteur du Ouan» en présence de Bamba Jean Marie (Yatié), le commissaire général dudit festival.
A en croire, le conférencier, en plus des rencontres de football, du marathon (masculin et féminin) et des danses, la grande innovation annoncée pour cette année, est l’introduction de la gastronomie avec un concours culinaire portant essentiellement sur des « mets authentiques » du terroir.
Il s’agit d’un concours de cuisine opposant six groupes de femmes chargées de concocter 100 plats chacun de spécialités locales. Notamment : «Sahiman-Ba » (Riz à la sauce arachide), « Fiabouman-Ba » (Riz à la sauce feuille), « Fenanvi-Nan » (Riz à la sauce champignon noir), « Fouevi » (Plat de Fonio), « Gbanôfi » (Riz gras local) et « Gbaman-To » (met à base farine de manioc accompagné de la sauce gombo).
Pour l’édition 2019, environ 3000 festivaliers sont attendus au dire Bamba Bambadjan et que toutes les dispositions, ont été prises par le comité d’organisation pour canaliser les mouvements de foules. « Des dispositions avec le soutien de la police nationale, sont prises pour veiller à la sécurité des participants », a-t-il assuré.
Si le festival Ouan, prend de l’allure au fil des années avec l’engouement qu’il suscite, force est reconnaître selon ses promoteurs, qu’il souffre d’un manque criant de financements.
Très déterminés, les amis des arts et de la culture, n’entendent pas baisser les bras. Bien au contraire, ils ambitionnent avec leurs « maigres moyens » de faire grandir le projet, de faire leurs preuves dans la durée jusqu’à ce que la reconnaissance nationale arrive un jour.
L’union européenne, sollicitée devra être pour les prochaines éditions, un partenaire de ces festivités culturelles annuelles.
Hamza De Bamba (Correspondant Régional)