Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Conseil de sécurité des Nations Unies a fait part de sa préoccupation concernant la « polarisation croissante » de la situation politique et la violence qui touche plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest alors que la région entre dans une année électorale chargée.

Dans une déclaration présidentielle publiée mardi soir, l’organe onusien en charge de la paix et de la sécurité internationales a demandé au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) d’encourager tous les acteurs politiques à recourir au dialogue pour régler leurs différends.

Plusieurs élections doivent être organisées dans la région cette année : un scrutin législatif au Mali et six élections présidentielles au Togo, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.

Le Conseil a souligné que les parties prenantes nationales dans ces sept pays ouest-africains doivent collaborer « pour faciliter la préparation en temps voulu et la tenue, dans les délais fixés, d’élections véritablement libres, justes, crédibles et pacifiques et prendre toutes les mesures qui s’imposent pour prévenir les violences ».

Autre sollicitation du Conseil : tous les candidats et toutes les candidates à ces élections doivent pouvoir concourir dans des conditions égales qui soient garanties et la participation « pleine, effective et véritable des femmes » aux scrutins électoraux doit être favorisée.

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Le Conseil a rappelé qu’aux termes de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, les Etats parties doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur constitution repose sur un consensus national, comportant, le cas échéant, le recours au référendum.

Reprendre le dialogue en Guinée, mettre en œuvre les résultats des élections en Guinée Bissau

Dans sa déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité a demandé à tous les acteurs politiques en Guinée, « quelle que soit leur appartenance politique », de reprendre sans délai le dialogue en vue de faire en sorte que les processus électoraux et les réformes politiques soient menés à bien dans un large consensus. Le Conseil a encouragé le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la région, Mohamed Ibn Chambas, à continuer d’exercer ses bons offices dans ce pays.

Concernant la Guinée-Bissau, le Conseil s’est félicité du déroulement généralement pacifique de l’élection présidentielle de 2019. Rappelant, à cet égard, sa résolution 2458 (2019), le Conseil attend avec intérêt la confirmation des résultats par les organes compétents de Guinée-Bissau et engage toutes les parties prenantes nationales à assurer « la mise en œuvre pacifique » des résultats de l’élection.

Le Conseil a salué les efforts déployés par les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel pour faire progresser la participation des femmes aux processus politiques, notamment en vue d’accroitre le nombre de femmes aux hautes fonctions de l’Etat, conformément aux dispositions constitutionnelles de chaque Etat et aux engagements pris aux niveaux national, régional et mondial, ainsi qu’à la résolution 1325 (2000) et aux résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité.

N.G

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Le Sénégal lancera des projets structurants et encouragera un nouvel élan en 2020 en adéquation avec la vision du président Macky Sall et du gouvernement selon laquelle l’énergie constitue un élément-clé de la croissance économique nationale. Africa Oil & Power organisera l’événement officiel du secteur énergétique sénégalais,

Sénégal Oil & Power 2020, avec le soutien du Ministère du Pétrole et de l’Énergie ; Le gouvernement et les organisateurs invitent la communauté internationale des investisseurs à Dakar les 27 et 28 mai pour rencontrer les principaux acteurs et explorer les opportunités de nouveaux projets.

En 2020, le Sénégal lance officiellement son cycle de licences et proposera des blocs pétroliers et gaziers aux compagnies d’exploration. Dans le même temps débutera l’exploitation de son premier parc éolien et avancera sur différents projets-clés dans le secteur des hydrocarbures. Le gouvernement et l'organisateur Africa Oil & Power invite les investisseurs locaux, régionaux et internationaux à la première conférence annuelle Sénégal Oil & Power, qui se tiendra les 27 et 28 mai 2020 au Centre de conférences international Abdou Diouf (CICAD) à Dakar.

Soutenue par le ministère du Pétrole et de l'Énergie, Senegal Oil & Power 2020 mettra en commun tous les acteurs de la filière énergétique et sera la plateforme officielle du secteur du pétrole, du gaz et de l'électricité au Sénégal. La conférence sera accompagnée du lancement de la deuxième édition du guide d’investissement intitulé Africa Energy Series: Sénégal 2020, qui sera publié plus tard dans l'année.

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«Senegal Oil & Power et le rapport Africa Energy Series constituent la plate-forme nationale pour promouvoir la voix du Sénégal dans le secteur international de l’énergie et montrer l’importance de l’énergie dans son émergence économique», a déclaré James Chester, CEO par intérim de l’organisateur Africa Oil & Power. «Le Sénégal n’est plus une destination d’exploration potentielle, il est devenu une province pétrolière et gazière reconnue. Il existe peu de pays en Afrique capable d’offrir un environnement des affaires aussi stable et sûr, avec une vision gouvernementale à long-terme et une grande diversité de possibilités dans le secteur de l’énergie ».

Senegal Oil & Power est le seul événement organisé au Sénégal avec un soutien gouvernemental complet qui ouvre des opportunités nationales et régionales, non seulement dans le pétrole et le gaz, mais tout au long de la chaîne de valeur énergétique. Le programme 2020 mettra en valeur des acteurs et des projets représentant l’ensemble du spectre des activités énergétiques, de l’exploration pétrolière et gazière à la fourniture de biens et services locaux, aux infrastructures, au financement, à la production et à la distribution d’électricité.

Le thème de la conférence « A New Wave Of Investment » reflète la vision présidentielle du président Macky Sall et l’ambition sénégalaise visant à développer l’économie sur la base d’un secteur énergétique diversifié.

Depuis 2014, huit découvertes de pétrole et de gaz ont été effectuées et en 2022, le premier pétrole sera produit à partir du gisement de Sangomar (ex-SNE) et le premier gaz naturel liquéfié sera produit par le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Le secteur de l’énergie au Sénégal devrait connaître une année 2020 très active : le gouvernement présentera les permis pétroliers et gaziers lors d’une tournée internationale dans le cadre du programme de licences 2020; le parc éolien PETN de Lekela Power fournira de l’électricité à 2 millions de personnes à partir de l’année prochaine; le projet GTA connaîtra des avancées décisives puisque McDermott finalisera la fabrication du système de production sous-marin; et Halliburton commencera les services de forage et de complétion sur Sangomar à la fin de l’année, qui a validé la décision finale d’investissement il y a quelques semaines.

Sénégal Oil & Power 2020 mettra en lumière la prochaine vague de prise de décisions d’investissements et de lancements de projets en 2020 et au-delà. Le programme comprend les initiatives allant du gaz à l’énergie, au Sénégal ainsi que dans les pays voisins : la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Bissau et la République de Guinée.

N.G

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La première édition du Ghana Business Expo, une exposition d’entreprises ghanéennes, s’ouvre jeudi au palais de la culture d’Abidjan. Sous le theme : « construire l’Afrique à travers le commerce »

Il s’agit de créer un cadre de rencontre et d’échange entre entreprises ivoiriennes et ghanéennes autour de leurs expertises et expériences, a expliqué le promoteur de cette activité, Ohneba Kwamé Darko, lors d’un panel économique organisé en prélude à ce forum économique à l’hôtel Azalaï d’Abidjan.

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Face à des hommes d’affaires ghanéens, des structures publiques ivoiriennes, dont le CEPICI, les Douanes, CODINORM, LANEMA et PME Côte d’Ivoire, ont présenté les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire.

Cette première édition du Ghana Business Expo entend recevoir plus de 5000 participants.

H.N       

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Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a réaffirmé, mardi à Alger, que « le peuple libyen est le seul habilité à choisir qui le représente », infirmant « un quelconque mécontentement » du Gouvernement légitime en Libye en raison de sa dernière rencontre avec le Maréchal Khalifa Haftar.

« Les choses se sont bien passées lors de ma dernière visite en Libye, il n'y a eu aucun problème. Nous ne faisons aucune différence entre toutes les parties libyennes, car seul le peuple libyen est habilité à choisir qui le représente », a déclaré le ministre à la presse en marge d'une plénière de l'APN consacrée à la présentation et au débat du Plan d'action du gouvernement.

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Infirmant "un quelconque mécontentement" du Gouvernement légitime en Libye suite à sa dernière rencontre avec le Maréchal Khalifa Haftar, M. Boukadoum a précisé avoir rencontré le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Taher Siala et "cette question n'a pas été soulevée".

« La position de l'Algérie est claire envers tous les frères libyens et non seulement ceux de Tripoli et Benghazi », a-t-il souligné

M.C

 

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Dans le cadre du 33 e Sommet de l'Union africaine, le ministre des Affaires étrangères, de l' intégration africaine et togolais à l' étranger, Pr Robert Dussey, représentant SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République togolaise, a présenté le 10 Février une communication sur au nom du Togo sur le lancement de la « Décennie des racines africaines et diasporas ».

Cette initiative togolaise, « Cadre de Lomé », vise à mettre en place une plate-forme pour la préparation et la promotion des projets, des initiatives et des événements ayant trait aux racines africaines et diasporas et vise principalement à proposer un programme périodique présentant des événements par les opérations nationales et phares; offrir une vitrine internationale pour les projets réalisés par les différents pays; assurer la coordination et la cohérence des actions proposées et mobiliser les participants aux événements offerts par différents pays.

Le ministre Robert Dussey a souligné, lors du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, la nature inclusive du Cadre de Lomé vise à regrouper et fédèrent des initiatives en vue de renforcer le rôle et les contributions des personnes de racines et des diasporas africaines au développement économique de la continent.

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Après la communication du ministre Robert Dussey lors du Sommet de l'Union africaine, une grande majorité des pays ont adhéré à l'initiative du Togo et la présidence de l'Union africaine a souhaité réaffirmer l'importance de la question des racines et des diasporas africaines. Un consensus a émergé sur la mise en place d'un comité de haut niveau pour préparer le contenu et les conditions de la mise en œuvre de cette plate-forme panafricaine.

Un appel à propositions de projets ouverts à tous les pays africains est prévue pour l'identification, l'étude et la sélection des projets qui peuvent être inclus dans le programme continental de la Décennie des racines africaines et Diasporas.

Grâce à ce cadre innovant pour la coopération entre les pays africains, l'objectif est de mieux impliquer les Africains de l'extérieur et de renforcer les liens entre les Afro-descendants, les communautés d'origine africaine, les diasporas et leur continent, « terre mère » L'Afrique. L'objectif est de rendre les acteurs stratégiques de l'Afrique dans le développement de l'Afrique.

En tant que tel, le Togo prépare la première  « diaspora africaine Forum économique », ce qui rend Lomé la capitale des racines et des diasporas africaines.

H.N

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Rugby Afrique a annoncé les nominations de Mme Maha Zaoui et de M. Mudiwa Mundawarara aux postes respectifs de responsable du rugby féminin et responsable des arbitres. Ces deux postes nouvellement créés, serviront de bases stratégiques pour stimuler activement le développement du rugby en Afrique.

Khaled Babbou, président de Rugby Afrique, a souhaité la bienvenue aux nouveaux membres du personnel : « Nous sommes très heureux d’accueillir au sein de notre équipe deux membres expérimentés et dévoués. Considérant leur expertise et le grand potentiel de ces deux postes, je suis convaincu que ces nouveaux responsables feront toute la différence. Nous nous trouvons à un moment clé pour le rugby africain : il acquiert davantage de visibilité et devient également un acteur reconnu sur la scène mondiale. Le rugby féminin peut changer la donne, et devient de ce fait l’une des priorités stratégiques de Rugby Afrique, car c’est un secteur dans lequel nous pouvons prendre le leadership. Le fair-play est l'essence même de notre sport ; c’est pourquoi une prise de décision et un arbitrage cohérent à tous les niveaux du jeu sont indispensables pour offrir un cadre professionnel à nos fédérations membres. »

En sa qualité de nouvelle responsable du rugby féminin, Maha Zaoui dirigera le développement stratégique et opérationnel du rugby féminin, avec pour objectif d’augmenter encore davantage les niveaux de participation et d’accélérer l’évolution d’un jeu haute performance. Mme Zaoui, réputée dans le milieu du rugby, est membre du conseil d’administration de la fédération tunisienne de rugby depuis 2005 avec en charge le développement du rugby féminin. En 2018, elle a reçu une bourse de leadership de World Rugby et a obtenu une maîtrise en gestion des organisations sportives ; sa thèse, qui portait sur le développement du rugby féminin en Afrique, a été présélectionnée pour le prix Madella.

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Maha Zaoui se réjouit de ses nouvelles responsabilités : « C’est un très grand honneur pour moi de me voir confier le développement du rugby féminin à l’échelle de tout le continent africain. C’est l’une des priorités essentielles de notre confédération et un domaine où l’Afrique peut faire appliquer les normes internationales les plus élevées et les convertir en un atout majeur et en un facteur de différenciation. »

En tant qu’arbitre manager, Mudiwa Mundawarara dirigera la mise en place de la nouvelle filière des officiels de match au sein de Rugby Afrique. M. Mundawarara, lui-même officiel de match expérimenté, possède plus de 30 ans d’expérience en tant qu’arbitre de rugby sur le terrain, et 28 ans sur le plan administratif en tant que président de la Zimbabwe Rugby Referees Society. Depuis une dizaine d’années, il est également formateur de World Rugby pour les arbitres de match et commissaire à la citation accrédité par World Rugby.

A l’occasion de sa nomination, Mudiwa Mundawarara a déclaré : « Je suis très honoré de me voir offrir ce poste important. J’ai déjà travaillé avec chacun des membres de l’équipe et j’ai vraiment hâte de collaborer plus étroitement avec chacun d'entre eux. Au fil des ans, la fédération sud-africaine de rugby et la fédération française de rugby m’ont apporté un soutien formidable et je suis heureux que cela se poursuive tout en mettant davantage l’accent sur le repérage des talents, la formation et le coaching des arbitres sur le reste du continent. En fin de compte, cela se traduira par de plus grandes opportunités pour chacun d'entre eux, grâce à un processus de sélection renforcé ».

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Fondée en 1986, Rugby Afrique, anciennement la Confédération Africaine de Rugby (CAR), est l’une des six associations régionales qui composent World Rugby (WorldRugby.org), l’organisation internationale responsable de la gestion du rugby à XV et du rugby à VII. Rugby Afrique réunit tous les pays africains où l’on pratique le rugby à XV, le rugby à VII et le rugby féminin. 

M.J

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Axée sur l'amélioration de l'inclusion financière du segment à faible revenu de l'Afrique de l'Ouest, une start-up nigériane de fintech, Aella a levé un cycle de financement de 10 millions de dollars auprès de HQ Financial Group (HQF société privée basée à Singapour spécialisée dans la science des nouveaux matériaux, semi-conducteurs et l’investissement financier de blockchain.

Ce cycle de financement par emprunt est la deuxième augmentation d'Aella et renforcera l'engagement de la société à servir la population sous-bancarisée en Afrique de l'Ouest et sur d'autres marchés émergents.

Aella a été fondée fin 2015 par Akin Jones, PDG  et Akanbi Wale, CTO à Lagos, au Nigéria, et est restée déterminée à créer un crédit digne de confiance pour les marchés émergents en se concentrant initialement sur le Nigéria et les Philippines, où la société est autorisée à fonctionner. Aella a eu un impact visible sur la vie de plus de 300 000 emprunteurs à travers son service directe aux consommateurs, qui ont désormais accès à des produits financiers simples, et soutenu par les employeurs.

Pour des millions de ménages pauvres et à faible revenu, d'entrepreneurs et d'entreprises naissantes en Afrique de l'Ouest sans accès aux institutions financières, les micro-prêts fintechs comme Aella offrent une gamme plus large de produits financiers - épargne, assurance, paiements et prêts spécialisés, qui s’est efforcé de sortir la population de la pauvreté. Aella prévoit d'utiliser ce financement pour étendre ses opérations de prêt et étendre sa base de produits aux paiements.

« Le manque d'accès au crédit et aux services financiers a été le principal obstacle à la croissance des MPME et à la réduction de la pauvreté dans plusieurs économies émergentes. L'engagement d'Aella à fournir un crédit digne de confiance à des millions de personnes sur les marchés émergents du monde améliore l'inclusion financière, permettant l'expansion des MPME et accélérant la croissance économique et cette augmentation nous permettra d'étendre rapidement notre expansion à travers l'Afrique », a déclaré le PDG d'Aella, Akin Jones.

Aella investira également dans de nouveaux produits, y compris un marché de prêt basé sur la blockchain appelé Creditcoin, pour renforcer la solvabilité des emprunteurs et aider à l'acquisition d'un million d'utilisateurs supplémentaires d'ici la fin de 2020, ce qui en fera le plus grand projet de services financiers soutenu par la blockchain qui est actuellement opérationnel.

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« Nous construisons une application unique pour toutes les transactions en partenariat avec les leaders de l'industrie réglementée pour aider à distribuer les produits plus rapidement, mieux et moins cher aux utilisateurs au Nigeria et sur les marchés que nous prévoyons de lancer. Cette application permettra aux utilisateurs d'accéder à plusieurs services financiers à faible coût par rapport à ce qui est actuellement disponible sur le marché », a ajouté Jones.

Sun Han Gyu, président-directeur général de HQ Financial Group, a déclaré : « Nous sommes ravis d'annoncer notre partenariat avec Aella Credit qui contribuera de manière significative à la prolifération des services de microcrédit aux populations africaines défavorisés qui ne peuvent pas accéder aux services bancaires. HQF est impressionné par sa croissance exceptionnelle avec un taux de défaut très bas dans le secteur du micro-crédit au Nigeria et attend avec impatience, grâce à cet investissement initial de 10 millions de dollars, de nouvelles opportunités de croissance en Afrique et en Asie du Sud ». HQF a déployé plus de 70 millions de dollars d'investissements depuis 2015.

Aella avait auparavant levé un financement de démarrage de 2 millions de dollars dans le cadre du programme de démarrage américain dénommé Y Combinator auprès des investisseurs, notamment Micheal Seibel de Y Combinator, Brian Armstrong de Coinbase, Bill Paladino (ancien directeur de Naspers eCommerce), Tae Oh, Shawntae Spencer (ancien demi de coin de San Francisco49ers). Cornerback), VY Capital, 500 Startups, Gluwa et d’autres, ce qui lui a permis d'investir dans la numérisation et la technologie.

Au cours des deux dernières années, la société a réalisé une croissance significative avec une croissance composée annuelle du nombre d'utilisateurs de 674% sur 2 ans, une augmentation de plus de 193% des revenus et un taux de défaut à un chiffre. Aella a également été reconnue par Amazon comme l'une des principales organisations financières au monde, pionnière dans l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale pour l'authentification des clients et l'évaluation du crédit.

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Cette augmentation marque la conclusion de l'évolution de la start-up vers une plate-forme de prêt et de paiement à service complet, prête à jouer un rôle plus important dans la fourniture d'un large éventail de services financiers à travers l'Afrique. Aella se concentre sur l'expansion en Afrique et en Asie du Sud-Est, permettant aux utilisateurs d'accéder à une large gamme de services financiers rapides, pratiques et sécurisés. L’application de la société permettra aux utilisateurs d’avoir accès à des prêts, d’investir en toute sécurité, de plans d’assurance abordables, de paiements de factures et de transferts d’argent entre pairs.

MC

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Formation itinérante de CANAL+ University, le label de formations aux métiers de l’audiovisuel de CANAL+ International, L’Afrique au féminin lance sa 3ème édition cette année. L’Afrique au féminin est une initiative qui vise à soutenir, former et mettre en lumière les réalisatrices et réalisateurs résidant en Afrique subsaharienne.

Sélectionnés en septembre 2019, parmi une centaine de candidatures, les huit Journalistes Reporters d’Images (JRI) ont produit chacun un reportage de dix minutes autour du thème « Femmes d’exception ». Après un atelier d’écriture en Côte d’Ivoire et une semaine de formation au montage à Dakar, les lauréats livreront le fruit de leur travail. Ces reportages seront diffusés lors d’une émission spéciale d’Enquête d’Afrique, présentée par Hapsatou Sy, le 10 mars prochain sur CANAL+ en Afrique.  

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Huit pays sont représentés dans cette promotion, avec des lauréats venant du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Mali, de Madagascar, du Sénégal, du Tchad et du Togo.  Kismath Baguiri, Ismaël Kwawy Angoh, Wivine Sébiyera Ovandang, Diaka Camara, Felana Carol Rajaonarivelo, Samba BA, Yamgoto Guile et Joël TCHEDRE représenteront respectivement leur pays natal.

« CANAL+ University est né, il y a bientôt un an déjà, d’une volonté d’encourager les transferts de compétences et favoriser la mobilité sur le continent africain. Nous formons des journalistes des chaines de télévision nationales ainsi que tous les métiers du cinéma, afin de leur donner des outils pour produire du contenu aligné sur les standards internationaux », déclare Grace Loubassou, Responsable des relations institutionnelles, qui porte le projet.

Avec CANAL+ University, CANAL+ réaffirme son engagement dans la co-production de contenu et intensifie sa contribution au développement de l’audiovisuel sur le continent africain.

« Il est important pour CANAL+ d’avoir des histoires locales, conçues et racontées avec le regard de ceux qui les vivent et qui puissent se raconter à l’international », ajoute Grace Loubassou.

MJ

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Une scène rocambolesque. Un faux apprenti gbaka s’est enfui avec l’argent de plusieurs passagers. La scène s’est produite ce mercredi aux environs de 7 heures à quelques minutes d’arrivée d’Adjamé liberté. C’est sérieux et il faut faire très attention quand il s’agit des gbakas de plus de 18 places.

Le faux apprenti a usé de malice pour voler l’argent des passagers. Il a fait croire qu’il était le binôme du vrai apprenti du gbaka. Il s’est enfui avec l’argent qu’il avait encaissé, après que le chauffeur a marqué un arrêt.

Selon un témoin oculaire qui a pu décrire la scène dans ses moindres détails, ce faux apprenti était monté dans le mini-car sans crainte depuis la gare de Yopougon- Bagnon. "Il est monté dans le véhicule depuis la gare. Ils étaient trois apprentis dans le véhicule. Lui était à l’arrière et le vrai apprenti à l’avant. Le vrai apprenti l’a vu encaisser les passagers de l’arrière sans dire mots, pendant que lui se chargeait de ceux de l’avant.", raconte notre source.

C’est d’ailleurs, toujours selon notre source, le compagnon du vrai apprenti qui lui a demandé, s’il connaissait le jeune homme qui venait de descendre du gbaka, parce qu’il était en train de fuir avec l’argent encaissé et la monnaie des passagers. "Non" a-t-il repondu.

Et pendant que le véhicule prenait la direction d’Adjamé liberté, l’indélicat apprenti s’évaporait dans la nature au grand dam des passagers.

Tout naturellement, les passagers qui venaient de se faire avoir n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement. Etait-il en complicité avec le vrai apprenti du gbaka ? Rien ne le dit, mais cette thèse n’est pas à écarter.

 

Daniel Coulibaly

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La Corne de l'Afrique connaît la pire invasion de criquets pèlerins depuis des décennies. La FAO et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) ont lancé le lundi à New York un appel pour un soutien urgent de 76 millions de dollars à la région.


L'Éthiopie, le Kenya et la Somalie sont jusqu'à présent les pays les plus touchés par cette invasion de criquets pèlerins et des dizaines de milliers d'hectares de terres cultivées et de pâturages ont déjà été endommagés. Djibouti et l'Érythrée sont également infestés.

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) prévient que la situation risque de se détériorer avec l'apparition d'une nouvelle génération de criquets d'ici au mois de juin. Le Soudan du Sud et l'Ouganda sont menacés et de nouveaux essaims en Arabie saoudite, au Soudan et au Yémen sont préoccupants.

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Le potentiel de destruction est énorme. Un essaim de criquets pèlerins couvrant un kilomètre carré peut manger la même quantité de nourriture en une journée qu'environ 35 000 personnes.

Un essaim de la taille de la ville de New York peut consommer en une journée la même quantité de nourriture que toute la population du New Jersey, de la Pennsylvanie et de l'État de New York.

Si des pluies supérieures à la moyenne se poursuivent et que les opérations de lutte ne sont pas suffisantes, un fléau de criquets pèlerins pourrait se développer en Afrique de l'Est avant la fin de l'année 2020. Cela aurait de graves conséquences sur la production agricole et les pâturages dans toute la région, ce qui compromettrait encore davantage la sécurité alimentaire dans un contexte où des millions de personnes sont déjà en situation d'insécurité alimentaire aiguë sévère.

Avec le soutien d'OCHA, la FAO travaille en étroite collaboration avec les gouvernements et les partenaires nationaux et locaux, en soutenant les opérations de surveillance et de contrôle et en lançant des efforts pour sauvegarder les moyens de subsistance et aider au rétablissement à long terme des personnes touchées.

H.N

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