Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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  Dix ans après avoir quitté l'Afrique, ses saveurs continuent de m'accompagner. Le café d'Ethiopie, les avocats du Kenya, les ananas du Bénin… A des milliers de kilomètres de distance, l'Afrique reste vivante dans mon assiette.

   Cela, je ne l'aurais jamais imaginé au moment de quitter ce continent fascinant. A l'époque, l'idée de voir ces délices africains devenir accessibles au grand public en Chine semblait bien lointaine. Les saveurs emblématiques de l'Afrique, telles que le thé noir et le café, ne pouvaient être transportées que par des moyens limités, souvent "à dos d'homme", devenant ainsi des cadeaux rares et précieux.

   Aujourd'hui, la situation a radicalement changé. Autrefois synonymes d'exotisme, de plus en plus de produits agricoles africains ont désormais trouvé leur place sur les tables chinoises, se transformant en ambassadeurs culturels et économiques. Cette évolution illustre de manière concrète les avancées de la coopération sino-africaine.

   Pour les Chinois ayant vécu en Afrique, chacune de ces saveurs porte en elle un souvenir et une émotion. En 2022, à l'annonce de l'autorisation des avocats kényans sur le marché chinois, une scène gravée dans ma mémoire s'est aussitôt imposée à moi : dans la cour de notre résidence à Nairobi, au Kenya, un avocatier haut de trois étages dominait le paysage. Lors de la saison des récoltes, notre collègue le plus habile à grimper aux arbres montait cueillir les fruits, tandis que nous attendions en bas avec des paniers, émerveillés par l'arôme de ce fruit délicieux et la générosité de la terre africaine.

   Toutefois, malgré cette générosité, la diversité des saveurs africaines et ses vastes ressources en terres arables - l'Afrique possède environ 60% des terres non cultivées dans le monde - le continent reste confronté à une crise de sécurité alimentaire. Un paradoxe mettant en évidence l'urgence d'une transformation de l'agriculture en profondeur.

    Le secteur agricole reste l'un des secteurs clé dans la coopération sino-africaine. Les résultats sont impressionnants : au cours de la dernière décennie, la Chine a construit 24 centres de démonstration de technologies agricoles en Afrique, promu plus de 300 technologies agricoles avancées et stimulé les rendements des cultures locales de 30% à 60% en moyenne.

   Dans une vingtaine de pays africains tels que Madagascar, le Burundi et le Mozambique, le riz hybride chinois révolutionne les récoltes et améliore les conditions de vie des agriculteurs locaux. Une autre innovation de Chine, la culture du Juncao, une sorte d'herbacée géante permettant de faire pousser des champignons rapidement, séduit de plus en plus d'Africains, offrant de nouvelles possibilités économiques et alimentaires.

   En 2023, la Chine a lancé son Programme d'assistance à la modernisation de l'agriculture de l'Afrique, en vue de contribuer à la transformation et à la montée en gamme de l'agriculture de ce continent, répondant aux attentes de ses amis africains.

   En outre, une série de mesures ont été mises en place pour favoriser l'importation sur le marché chinois de produits agricoles africains de haute qualité, faisant de la Chine le deuxième marché des exportations agricoles africaines. Le "canal vert" du gouvernement chinois pour les produits agricoles africains, lancé fin 2021, a facilité cette expansion, réduisant les délais d'inspection et de quarantaine tout en élargissant les exemptions tarifaires.

   Lors du sommet de Beijing 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), la Chine a annoncé l'élargissement de l'accès des produits agricoles africains à son marché et un traitement tarifaire nul sur 100% des produits en provenance des pays les moins développés ayant établi des relations diplomatiques avec elle, dont 33 pays africains.

   Toujours au cours de ce sommet, la Chine a signé des documents de coopération sur l'importation de produits agricoles avec un certain nombre de pays africains, incluant les avocats du Zimbabwe, le soja de Zambie, les noix de macadamia et de cajou du Mozambique, la viande de mouton et de chèvre de Namibie, le miel du Rwanda... Dans un avenir proche, de plus en plus de produits agricoles africains de qualité feront leur apparition sur le marché chinois.

   Chaque produit africain qui arrive en Chine, chaque accord signé, chaque projet lancé, incarne une coopération sino-africaine en plein essor, portée par une ouverture de la Chine et une recherche commune de la modernisation.

   Lors du sommet du FCSA à Johannesburg en 2015, j'ai été interrogée par un journaliste marocain sur les mots que je choisirais pour qualifier la coopération sino-africaine. J'ai répondu "un âge d'or". Presque dix ans après, j'ai posé à la même question à un délégué gabonais lors du sommet du FCSA à Beijing l'an dernier, et sa réponse a été : "Modèle, espoir et pont". Ces mots résument parfaitement les succès remportés par la Chine et l'Afrique au cours de la dernière décennie. Sans aucun doute, de plus en plus de saveurs africaines, incarnant un pont culturel et économique, s'apprêtent à séduire les palais chinois.

Auteur : Zhang Man, journaliste de l'agence de presse Xinhua et ancienne correspondante basée à Nairobi  

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Abidjan, le lundi 03 mars 2025(LDA)-Le Saint-Père continue de recevoir de l'oxygène, il n'a pas de fièvre, annonce cette soirée du dimanche 2 mars, la Salle de presse du Saint-Siège. Le pronostic reste réservé. Il a assisté ce matin à la célébration eucharistique.

«Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables aujourd'hui dimanche 2 mars», rapporte ce soir la Salle de presse du Saint-Siège. Le Pape François «n'a pas eu besoin de ventilation mécanique non invasive, mais seulement d'une oxygénothérapie à haut débit, il est apyrétique». La crise isolée de bronchospasme de vendredi dernier n'a pas eu de conséquences directes. Cependant, compte tenu de la complexité du tableau clinique, le pronostic reste réservé.

Ce matin, indique la Salle de presse du Saint-Siège, «le Souverain pontife a participé à la Sainte Messe, avec les personnes qui s'occupent de lui pendant ces jours d'hospitalisation, puis il a alterné repos et prière».

 

Source : Vatican News 

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La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a ratifié une série d'initiatives pour soutenir l'industrialisation et le programme de développement axé sur les exportations du Kenya, lors d'une cérémonie à Mombasa, Kenya.

Ces initiatives visent à financer le développement de parcs industriels (PI) et de zones économiques spéciales (ZES) pour promouvoir l'industrialisation et l'exportation de produits manufacturés.

Afreximbank, via sa filiale Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), mettra en place un environnement propice pour les industries orientées vers l’exportation, grâce aux économies d'échelle, infrastructures partagées et un accès aux marchés mondiaux.

Les projets concernent le parc industriel intégré de Dongo Kundu et la zone économique spéciale de Naivasha II, inscrits dans la Vision 2030 du Kenya. Ces projets devraient renforcer la capacité du Kenya à exporter des biens à valeur ajoutée, soutenant ainsi son développement économique.

Le président du Kenya, William Ruto a souligné l’importance de ces initiatives pour le pays, soulignant que ces accords marquent un tournant dans le renforcement du secteur manufacturier et la création d’un environnement propice aux investissements.

Le Professeur Benedict Oramah, Président d'Afreximbank a affirmé que le Kenya prend une mesure audacieuse pour transformer l’histoire économique du pays, avec un impact profond sur l’industrialisation et l’autosuffisance.

Ces projets font partie d'un plan de développement plus large pour stimuler la croissance économique du pays.

Le parc de Dongo Kundu, situé à Mombasa, sera un centre industriel clé, tandis que Naivasha II, avec ses zones de libre-échange et logistique, profitera de sa position stratégique pour faciliter l'accès aux marchés régionaux et mondiaux.

mc

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Abidjan, 1 Mars- (LDA)-  Lors de la première édition du « Grand Débriefing Amnesty et Médias », qui s’est tenue le mercredi 28 février 2025 à Abidjan, la chargée de communication d’Amnesty International Côte d’Ivoire, Sandra Kouakou a annoncé la création d’un Pool Presse.

Cette initiative a pour objectif de constituer un groupe dynamique chargé de faciliter la diffusion d’informations stratégiques sur les droits humains, tout en renforçant les liens avec les médias nationaux. Le but étant de favoriser une implication plus forte des médias dans la sensibilisation aux enjeux des droits humains et d’amplifier la voix des défenseurs des droits humains et d’assurer une couverture médiatique plus efficace des actions menées par l’organisation.

Sandra Kouakou a souligné l’importance des médias en tant qu’acteurs clés dans la sensibilisation et la mobilisation autour des droits humains. Elle a insisté sur le fait que « c’est ensemble que nous pouvons faire avancer cette cause », affirmant ainsi la nécessité de cette collaboration pour promouvoir les valeurs fondamentales des droits humains.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Côte d’Ivoire, Hervé Delmas Kokou est revenu également sur l’importance de cette nouvelle collaboration.

Selon lui, l’accès à une information fiable et vérifiée est essentiel pour éclairer l’opinion publique et garantir une meilleure compréhension des enjeux liés aux droits humains.

Par ailleurs, Amnesty International Côte d'Ivoire envisage de renforcer l'éducation aux droits humains, d'intensifier ses campagnes d'action et de consolider sa collaboration avec les médias pour assurer une couverture plus large et plus engagée.

Dans cette optique, un Prix Amnesty International du Journalisme a été initié pour récompenser les reportages les plus marquants, afin de mettre en valeur le travail des journalistes qui participent activement à la sensibilisation et à l'éducation sur les droits humains.

Il convient de souligner que Amnesty International, une organisation de défense des droits humains fondée en 1961, est présente dans 150 pays et œuvre sans relâche pour promouvoir la justice et défendre les droits fondamentaux à l'échelle mondiale.

mc

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L’Ambassade de Côte d’Ivoire en France a réuni entrepreneurs et investisseurs lors d’une rencontre économique avec le réseau Business Initiative. L’objectif était de renforcer les échanges commerciaux et explorer de nouvelles opportunités d’investissement entre la France et la Côte d’Ivoire.

En marge du SIA 2025-Salon International de l’Agriculture de Paris, l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France a accueilli, le mardi 25 février 2025, une rencontre économique réunissant des hommes d’affaires venus de Marseille et de Aix en Provence autour d’un objectif commun : renforcer les liens économiques entre la Côte d’Ivoire et la France. Organisée par le réseau Business Initiative, cette soirée de rencontre a permis d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement et de partenariat entre les deux pays.

La Côte d’Ivoire, moteur économique de l’Afrique de l’Ouest, attire de plus en plus d’investisseurs grâce à sa croissance soutenue et à son climat des affaires en amélioration constante. Dans cette dynamique, la rencontre visait à connecter ses hommes d’affaires français avec la Côte d’Ivoire, afin de favoriser le développement de projets concrets.

SEM Anselme Angui, Premier Conseiller de l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France, représentant l’Ambassadeur Maurice Kouakou Bandaman, a insisté sur l’importance de structurer et de renforcer les relations économiques entre les deux pays. Il a notamment rappelé le rôle clé du Plan National de Développement 2026-2030, qui dessine les priorités stratégiques de notre pays pour les années à venir et les besoins en investissements dans plusieurs secteurs clés.

Pascal Lepelletier, représentant du réseau Business Initiative en l’Île-de-France, a souligné l’importance de la création de synergies entre les entreprises pour garantir un développement mutuel et durable.

Créée en 2014 à Aix-en-Provence, Business Initiative se distingue par une approche innovante des relations d’affaires. Selon Maitre Gérald Pandelon, co-fondateur, ce réseau s’appuie sur quatre principes fondamentaux : la diversité, en réunissant des hommes d’affaires , des hauts fonctionnaires, des avocats et des investisseurs; l’automaticité qui favorise les interactions directes et efficaces entre ses membres; la territorialité, qui encourage les échanges économiques entre différentes régions et pays et l’internationalisation, visant à élargir le champ des opportunités bien au-delà des frontières nationales.

Des opportunités à Saisir en Côte d’Ivoire qui avec une croissance économique de 6,5 % en 2023, se positionne comme un pôle d’attraction majeur pour les investisseurs internationaux. Plusieurs secteurs d’activité offrent des opportunités de développement, notamment l’agro-industrie, les ressources minières, l’énergie et les nouvelles technologies.

Dans ce cadre, Manuel Alves, homme d’affaires franco-portugais dans le minier et partenaire de Business Initiative, a mis en avant la nécessité pour la Côte d’Ivoire de diversifier ses partenariats internationaux. Il a également évoqué le rôle stratégique que pourrait jouer le Portugal dans le renforcement des échanges entre l’Afrique francophone et lusophone.

La soirée s’est poursuivie autour de rencontres BtoB où les participants ont pu échanger directement avec des représentants des secteurs économiques stratégiques éburnéennes à travers des rencontres B to B, où l’accent a été mis sur l’importance d’un cadre réglementaire structuré et attractif pour les investisseurs étrangers.

Les organisateurs ont réaffirmé leur volonté de faire de Business Initiative, un outil clé pour renforcer les relations économiques entre l’Europe et l’Afrique. Les discussions engagées devraient rapidement se traduire par des actions concrètes, ouvrant la voie à de nouveaux investissements et collaborations.

Avec cet événement, l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France confirme son rôle central dans la promotion des opportunités économiques ivoiriennes et l’accompagnement des hommes d’affaires souhaitant s’implanter sur ce marché en plein essor. Une dynamique prometteuse qui portera ses fruits les années à venir.

 

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À l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes et du « Mois des Femmes » en Côte d'Ivoire, l'Ambassade de Belgique à Abidjan organise la première édition de son concours artistique de l’Amitié ivoiro-belge.

Ce concours vise à valoriser les talents féminins en Côte d’Ivoire, en particulier dans la discipline de la peinture sur toile, toutes techniques confondues, sur le thème « Femmes en action ».

Le concours est ouvert à toutes les femmes artistes résidant en Côte d'Ivoire, qu'elles soient professionnelles ou amateures, âgées de 18 ans et plus. Chaque participante peut soumettre entre une et trois œuvres, sous forme de photos numériques, avant la date limite du 8 mars 2025 à 23h59. Ces œuvres seront ensuite soumises à une première sélection par un jury composé de personnalités ivoiriennes et belges.

Les œuvres sélectionnées seront publiées sur les réseaux sociaux de l'Ambassade afin de solliciter les votes du public. Celles qui obtiendront le plus de « likes » auront la possibilité de déposer leurs œuvres physiques à l'Ambassade de Belgique, en vue d'un vernissage fin mars 2025 à la Résidence de l’Ambassadeur de Belgique.

Lors de cet événement, le Jury attribuera le prestigieux Prix de l’Amitié ivoiro-belge à l’une des lauréates et un « prix du public » pourra être décerné à l’autrice de l’œuvre ayant récolté le plus de votes sur les réseaux sociaux de l’Ambassade.

Parallèlement au concours, une masterclass d’Enabel, l’agence belge de coopération sera offerte aux autrices des œuvres sélectionnées. Cette session permettra aux participantes d'en savoir plus sur les services de renforcement entrepreneurial et d’accélération disponibles dans le cadre du projet de mobilité circulaire (PEM) financé par l’Union Européenne.

Les œuvres sélectionnées seront ensuite exposées à l'Ambassade et la lauréate du Prix de l’Amitié ivoiro-belge aura l’opportunité de présenter une sélection plus large de ses œuvres lors d’un « solo show » à la Résidence de l’Ambassadeur. Cet événement sera l’occasion de réunir des personnalités du monde de l’art, de la diplomatie, des affaires, ainsi que des autorités et des médias.

Un concours artistique qui met en lumière la créativité féminine tout en renforçant les liens entre la Belgique et la Côte d'Ivoire.

mc

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Abidjan, le 27 Février- Le Fonds de développement de la CARICOM (CDF) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ont signé un accord de subvention de 708 000 € pour établir une facilité verte dédiée à la résilience et la durabilité (GRSF). Cette signature a eu lieu lors de la 48e réunion ordinaire de la conférence des chefs de gouvernement de la CARICOM au Wyndham Grand Barbados Sam Lord’s Castle.

La GRSF vise à offrir des financements mixtes, concessionnels et commerciaux afin de soutenir le développement économique de la CARICOM, en renforçant la résilience et l’adaptabilité des États membres face aux défis environnementaux et économiques.

Ce financement flexible permettra aux pays de la région d’investir dans des infrastructures critiques et des projets d’adaptation au changement climatique, contribuant à une croissance durable à long terme.

Le PDG du CDF, M. Rodinald Soomer, a souligné que cette subvention permettra au CDF d’apporter un soutien accru aux États membres confrontés à des enjeux environnementaux et économiques urgents.

Le Professeur Oramah, Président d’Afreximbank, a quant à lui précisé que le GRSF serait important pour mobiliser des investissements afin de faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique.

Il servira également à financer les pertes et les dommages liés au climat, réduisant ainsi le déficit de financement de la résilience estimé à 20 milliards de dollars US dans la région.

En août 2023, le CDF et Afreximbank ont renforcé leur partenariat avec un protocole d’accord, montrant un engagement mutuel à collaborer dans la mise en place de projets à long terme.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de coopération régionale et internationale pour la durabilité et la résilience dans les Caraïbes.

mc

 

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Dans le cadre du projet ‘’Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d’Ivoire’’, financé par l’Union européenne (UE), et visant à renforcer la participation de la société civile, des producteurs et des coopératives au dialogue politique sur le cacao durable, un mécanisme de bourses a été mis en place pour soutenir des étudiants chercheurs.

Ces travaux académiques, basés sur des recherches approfondies, serviront de fondement aux organisations de la société civile (OSC) pour mener un plaidoyer efficace auprès des décideurs européens en faveur d’un cacao traçable et respectueux des forêts.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où l’UE impose désormais des normes strictes pour lutter contre la déforestation et réduire le changement climatique. Une nouvelle réglementation interdit l’importation de cacao provenant de plantations établies sur des forêts détruites après 2020. L’objectif est d’atténuer l’impact environnemental de la production de cacao en limitant la déforestation, principal facteur d’émissions de CO₂ et de perturbation des écosystèmes.

Plaidoyer des OSC

Les plaidoyers des OSC reposent sur des données concrètes et des études approfondies. Pour répondre à ce besoin, des appels à candidatures sont régulièrement lancés afin de recruter des experts et consultants chargés de produire des rapports d’étude. Cependant, une approche novatrice a été introduite dans le cadre de ce projet : mobiliser des étudiants en master et des enseignants-chercheurs pour mener ces recherches essentielles.

C’est ainsi qu’un programme de bourses a été mis en place pour financer les mémoires de master portant sur des thématiques stratégiques liées au cacao durable. Cette initiative permet non seulement d’apporter un soutien financier aux étudiants, mais aussi d’orienter leurs recherches vers des problématiques d’intérêt pour les ONG engagées dans le plaidoyer environnemental et socio-économique.

Partenaire clé

L’Université Lorougnon Guédé de Daloa, spécialisée dans les questions environnementales et la gestion des ressources naturelles, a été identifiée comme un partenaire clé pour la mise en œuvre de ce programme de bourses. Un accord a été signé avec un consortium d’OSC afin de réserver ces financements exclusivement aux étudiants de cette institution.

Un appel à candidatures est lancé chaque année, avec des critères de sélection rigoureux. Le processus est encadré par un comité composé de représentants d’OSC comme IDF, qui gère les bourses, ainsi que des enseignants-chercheurs de l’université. Pour la première phase du programme, six bourses d’un montant de 650 000 FCFA chacune ont été prévues. En 2024, deux étudiants ont été sélectionnés, et en 2025, quatre autres bénéficieront de ce soutien.

Les bénéficiaires de ces bourses

Les bénéficiaires de ces bourses sont issus de disciplines clés, notamment les sciences naturelles et le droit. Leurs travaux de recherche alimenteront les plaidoyers des OSC et contribueront à sensibiliser les acteurs du secteur sur les enjeux du cacao durable.

Parmi les étudiants sélectionnés, M. Diomandé, étudiant à l’Université de Daloa, a mené une étude sur l’impact du cacao sur les forêts rurales restantes. Son travail s’inscrit dans le cadre de la réglementation européenne, qui interdit l’importation de cacao provenant de plantations établies sur des forêts détruites après 2020.

Ses recherches visent à identifier les zones forestières situées hors des forêts classées et sacrées, pouvant potentiellement être utilisées pour la production de cacao sans enfreindre la réglementation. L’objectif pour les OSC est double :

• Utiliser ces données pour sensibiliser les producteurs sur les risques liés à la destruction de ces forêts, qui rendrait leur cacao inéligible au marché européen.
• Adresser des plaidoyers aux décideurs pour promouvoir la réhabilitation des terres en jachère et le renouvellement des anciennes plantations plutôt que la destruction de nouvelles zones forestières.

Ces travaux sont d’autant plus cruciaux que la réglementation européenne vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la déforestation, principal moteur du changement climatique. En protégeant les forêts existantes, cette initiative contribue à la captation du carbone et à la préservation de la biodiversité, garantissant ainsi une production de cacao plus respectueuse de l’environnement.
Recherche universitaire et les actions de plaidoyer

Ce programme de bourses illustre l’importance du lien entre la recherche universitaire et les actions de plaidoyer menées par la société civile. En connectant les étudiants et les ONG, ce projet permet d’apporter une expertise scientifique aux débats politiques et économiques sur la durabilité du cacao dans notre pays.

À travers ces initiatives, les OSC disposent désormais d’une base de données crédible pour dialoguer avec les décideurs européens et défendre les intérêts des producteurs ivoiriens tout en promouvant une culture du cacao respectueuse de l’environnement et alignée sur les efforts globaux de lutte contre le changement climatique.

 

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Abidjan,  lundi 24 février 2025/ -- Le Sénégal accueillera les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar 2026, premier événement sportif olympique organisé sur le sol africain.  Dakar 2026 se déroulera sur deux semaines à partir du 31 octobre 2026 et réunira 2 700 des meilleurs jeunes athlètes du monde entier. 

Ces JOJ, qui se tiendront sur trois sites (Dakar, Diamniadio et Saly), ont pour ambition de servir de catalyseur à la transformation du Sénégal par le sport, d'être porteurs d'un nouvel espoir pour la jeunesse africaine, de lui offrir de nouveaux débouchés et de lui donner confiance en elle, tout en devenant un modèle pour les futurs hôtes des JOJ.  

Cette approche est incarnée par la devise des Jeux – "L'Afrique accueille, Dakar célèbre" – laquelle met en avant le caractère unique de cette édition des JOJ : le Sénégal est le premier pays africain à accueillir un événement sportif olympique, le comité d'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) insiste sur le fait que les JOJ seront un événement pour l'ensemble du continent africain, la devise officielle de Dakar 2026 a été dévoilée lors de la 142e Session du CIO. 
 
Avec sa devise, Dakar 2026 a montré sa volonté de créer une marque qui souligne sa vision unique des JOJ, laquelle entend proposer un événement qui associe la Téranga sénégalaise – la générosité d'esprit et l'hospitalité du pays hôte – au sport, à la jeunesse, à l'espoir et à la fête. 

Trente-cinq Fédérations Internationales (FI) participeront à ces Jeux, 25 sports figurant au programme des compétitions et dix au programme de mobilisation. L'édition de Dakar 2026 présentera une discipline dans chacun des 25 sports au programme des compétitions : athlétisme, sports aquatiques (natation), tir à l'arc, badminton, baseball (baseball 5), basketball (3x3), boxe, breaking, cyclisme (cyclisme sur route), sports équestres (saut d'obstacles), escrime, football (futsal), gymnastique (artistique), handball (handball de plage), judo, aviron (aviron de mer), rugby (rugby à sept), voile, skateboard (street), tennis de table, taekwondo, triathlon, volleyball (volleyball de plage), lutte (lutte de plage) et wushu. 

En outre, Dakar 2026 proposera un programme de mobilisation qui mettra en avant dix sports : canoë-kayak, golf, hockey, karaté, pentathlon moderne, tir, escalade, surf, tennis et haltérophilie. Ces sports ne figureront pas dans le programme des compétitions, mais leur promotion sera assurée par le biais d'activités interactives sur place et via des plateformes numériques, rappelant ainsi qu'ils font partie intégrante des JOJ. 

Au total, les Jeux compteront 151 épreuves – réparties équitablement entre athlètes hommes et femmes avec 72 épreuves dans chaque catégorie, plus sept épreuves mixtes. Pour la première fois dans l'histoire des JOJ d'été, la parité femmes-hommes sera totale, non seulement en ce qui concerne le quota global d'athlètes, mais également dans tous les sports, toutes les disciplines et toutes les épreuves. 

hn

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Dans un communiqué rendu public le samedi 22 février 2025(au soir), le Vatican annonce que l'état de santé du pape François reste «critique». 

A 88 ans, souligne le Vatican, le Pape François a fait une "crise asthmatique respiratoire" et son "pronostic est actuellement réservé". 

Initialement hospitalisé pour une bronchite, le Saint-Père a vu son état de santé se dégrader. 

L'équipe médicale traitante n'est pas optimiste non plus. Elle indique que le pape n'est pas hors de danger. Déjà vendredi 21 février, l'équipe médicale avait précisé, lors d'une conférence de presse, a signifié que l'évolution de l'état de santé du pape n'est pas bonne. "Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n'est pas hors de danger", avait alors affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d'un point de presse à l'hôpital romain Gemelli, où le pontife est soigné depuis son hospitalisation. 

"Les analyses de sang effectuées aujourd'hui ont également révélé une platelopénie [troubles hématologiques, ndlr], associée à une anémie, qui a nécessité l'administration d'une transfusion sanguine. Le Saint-Père reste alerte et a passé la journée dans un fauteuil, bien qu'il souffre davantage qu'hier. Le pronostic est actuellement réservé", précise le communiqué.

 

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