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« Le masque a pour effet de nous protéger. L’épidémie est généralisée à Abidjan. Il n’est pas raisonnable aujourd’hui de s’y balader sans masque. Le port du masque à Abidjan doit être obligatoire ». C'est en substance ce qu'on peut retenir de l'intervention du directeur général de de la Santé, Pr Samba Mamadou lors d'un point de presse ce samedi 4 avril 2020 dans la capitale écopnomique ivoirienne.
Samba Mamadou, cité par l'AIP, avairt, la veille (vendredi), indiqué que la consommation du tabac expose plus les fumeurs au Coronavirus parce que le tabac affaiblit le système respiratoire.
« Le tabac provoque des maladies respiratoires et touche les poumons. Or le Covid 19 est une maladie respiratoire. Donc les fumeurs sont des sujets à grand risque car la consommation de tabac augmente le risque de développer les formes sévères du Covid 19 », a indiqué Pr Samba.
Pour ce qui est du port des gants, le directeur général de la Santé a estimé que les porteurs, s’oublient souvent, et se touchent le visage avec ces gants souillés. « Raison pour laquelle on conseille de ne pas utiliser de gants tout le temps », a-t-il indiqué.
Vingt-sept nouveaux cas confirmés de Covid 19 ont été enregistrés, samedi en Côte d’Ivoire, sur un échantillon de 140, portant à 245 le nombre total de personnes infectées à ce jour dans le pays, a annoncé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé.
Armand Tanoh
Face à la pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde entier, Orange Côte d’Ivoire, s’engage résolument aux côtés de ses clients Entreprises pour leur permettre de continuer à gérer leur activité à distance, dans le cadre du télétravail. Dès ce Jeudi 2 Avril 2020, Orange business se rapproche de ses clients à travers une série de rencontres digitales inédites les « Webinar d’Orange business » qui permettront de rencontrer, à termes, plus de 100 petites, moyennes et grandes entreprises.
Le Jeudi 2 avril à 10h, une vingtaine d’entreprises du secteur bancaire et les régies financières de l’État ont eu accès à ce premier Rendez-vous digital d’Orange Business.
« Cette plateforme dédiée aux entreprises permettra d’avoir des échanges directs avec la plupart de nos clients. En cette période difficile de distanciation sociale c’est un moyen pour nous de les rassurer quant à notre capacité à les accompagner dans la continuité effective de leurs activités. Ce webinar inédit est l’occasion pour nous de leur démontrer notre savoir-faire en matière de solutions de travail à distance. En effet, cette pandémie ne doit pas constituer un frein à la continuité des activités économiques du pays », explique Monsieur Didier KLA, Directeur Orange Business & Broadband (DOBB)
Plusieurs Directeurs d’Orange Côte D’Ivoire s’associeront à Monsieur Didier KLA, Directeur Orange Business & Broadband et seront connectés afin d’échanger avec les clients. Il s’agit de Monsieur Raoul YOBOUET, Directeur Marketing ; Monsieur Adama MEÏTÉ, Directeur des réseaux et système d'information ; Monsieur Marius YAO, Directeur des Services Financiers Mobile et de Madame Fanta SIDIBÉ, Directrice Expérience Client.
En tant qu’Opérateur Digital Engagé, et en cette période de crise sanitaire, Orange Côte d’Ivoire maintient sa proximité quotidienne avec ses clients et contribue de manière concrète à la continuité des activités du pays avec son réseau et son expertise.
Orange Côte d’Ivoire, leader de la téléphonie en Côte d’Ivoire avec plus de 15 000 000 de clients, est une entreprise qui œuvre au quotidien à offrir à ses clients la meilleure expérience.
N.G
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui une première série d’opérations de soutien d’urgence en faveur des pays en développement, en activant un mécanisme d’aide accélérée dédié face à la pandémie de Covid-19 (coronavirus). Ce premier groupe de projets d’un montant global de 1,9 milliard de dollars est destiné à accompagner 25 pays à travers le monde, tandis que de nouvelles opérations mises en place selon ces mêmes procédures de décaissement rapide sont en cours de préparation dans plus de 40 pays.
Par ailleurs, dans l’ensemble des régions du monde, la Banque mondiale s’emploie à redéployer des ressources dans ses projets en cours, pour un montant global de 1,7 milliard de dollars, à travers des processus de restructuration, d’activation des composantes d’intervention d’urgence conditionnelle (CERC) et de déclenchement des dispositifs de financement à option de tirage différé en cas de catastrophe (CAT-DDO).
Le Groupe de la Banque mondiale prévoit par ailleurs de déployer jusqu’à 160 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois en vue de soutenir l’adoption de mesures qui aideront les pays à affronter les conséquences immédiates de la pandémie de Covid-19 et favoriser le redressement de l’économie. Ce programme économique plus large aura pour objectifs d’accélérer le rétablissement des pays, créer les conditions propices à la croissance, soutenir les petites et moyennes entreprises et protéger les populations les plus pauvres et vulnérables. Il s’attachera en priorité à la lutte contre la pauvreté, l’accent étant mis sur les financements à l’appui de réformes et sur la protection des ménages les plus démunis et de l’environnement.
« Le Groupe de la Banque mondiale a lancé une action globale et rapide pour freiner la propagation du coronavirus, avec des opérations de riposte à la crise sanitaire déjà en place ou en phase de finalisation dans plus de 65 pays, déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. Nous mettons tout en œuvre pour renforcer les capacités des pays en développement à affronter la pandémie de Covid-19 et leur permettre d’accélérer leur redressement économique et social. Les pays les plus pauvres et vulnérables risquent d’être les plus durement touchés, et nos équipes à travers le monde ont pour priorité d’apporter des solutions nationales et régionales à la crise en cours. »
En réaction à la désorganisation généralisée dans les chaînes d’approvisionnement, la Banque mondiale aide aussi les pays à accéder à des fournitures médicales essentielles en intervenant auprès des fournisseurs pour le compte des gouvernements. Elle encourage également les autres organisations internationales à apporter un soutien financier aux pays en développement afin d’organiser une réponse sanitaire adaptée à la pandémie de Covid-19.
« Cet appui rapide, qui permettra de sauver des vies, aidera nos pays clients à dépister, prévenir et faire face au coronavirus, souligne Axel van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale. Nos interventions dans les pays seront coordonnées à l’échelle mondiale pour veiller au partage rapide des meilleures pratiques, notamment en ce qui concerne le renforcement des systèmes de santé nationaux et leur préparation pour pouvoir affronter les éventuelles nouvelles vagues de propagation de ce virus dévastateur. »
Voici un bref aperçu des premiers projets approuvés :
Afrique : Les 82 millions de dollars débloqués en faveur de l’Éthiopie permettront de faire face aux besoins critiques de préparation et de riposte à la pandémie de Covid-19, avec notamment la fourniture d’équipement médical vital, le renforcement des capacités du système de santé et un soutien à la création de centres de traitement. En République démocratique du Congo, un projet de 47 millions de dollars soutiendra le déploiement immédiat de stratégies de confinement, la formation du personnel médical et la fourniture d’équipement pour organiser un dépistage rapide et le suivi des contacts.
Asie de l’Est et Pacifique : En Mongolie, 26,9 millions de dollars permettront de former les médecins, infirmiers et personnel paramédical des services d’urgence, acheter des équipements et des fournitures médicaux et de laboratoire, remettre en état des structures de soins et renforcer les capacités du pays à affronter des crises sanitaires. Au Cambodge, 20 millions de dollars contribueront à la création de laboratoires et de centres de quarantaine et de traitement dans 25 hôpitaux provinciaux de recours, par ailleurs équipés en fournitures médicales essentielles et en tests.
Europe et Asie centrale : Au Tadjikistan, 11,3 millions de dollars contribueront à renforcer les capacités en soins intensifs, grâce à la fourniture d’équipement et de fournitures, des formations et un soutien à la coordination avec la population. Les ménages les plus vulnérables bénéficieront également d’une aide sociale provisoire. En République kirghize, 12,5 millions de dollars contribueront à renforcer la capacité des équipes d'intervention rapide, des hôpitaux et des laboratoires en leur fournissant du matériel médical et de laboratoire, des équipements pour les unités de soins intensifs et des fonds pour aider les hôpitaux à se préparer.
Amérique latine et Caraïbes : Haïti, le pays le plus pauvre de la région, bénéficiera d’un don de 20 millions de dollars de l’IDA pour organiser une aide d’urgence afin d’atténuer la propagation du coronavirus grâce à la multiplication des tests de dépistage précoce et la constitution d’équipes d’intervention rapide chargées d’endiguer les foyers épidémiques. Ce financement permettra aussi de mobiliser du personnel de santé supplémentaire et de fournir des équipements pour améliorer la prise en charge des malades. En Équateur, 20 millions de dollars viendront financer les fournitures médicales pour soigner les malades Covid-19 et équiper un nombre accru d’unités de soins intensifs et de chambres d’isolement. Cette aide financera également la stratégie nationale de communication et la diffusion de messages de prévention et de protection, à court et moyen termes.
Moyen-Orient et Afrique du Nord : Un don de l’IDA de 26,9 millions de dollars sera déployé en partenariat avec l’OMS pour aider le Yémen à enrayer la propagation du coronavirus et atténuer les risques associés. La Banque mondiale soutient également la mise en œuvre du plan de préparation de Djibouti, à travers un crédit de l’IDA de 5 millions de dollars. Cette aide privilégiera les besoins immédiats et la réponse à la pandémie tout en contribuant à renforcer le système de santé du pays.
Asie du Sud : En Afghanistan, 100 millions de dollars viendront soutenir les mesures de ralentissement et de limitation de la propagation du coronavirus à travers des systèmes renforcés de dépistage et de veille, des laboratoires et l’optimisation des services de soins essentiels et intensifs. En Inde, un financement d’urgence de 1 milliard de dollars contribuera à améliorer le dépistage, le suivi des contacts et les diagnostics en laboratoire, fournir des équipements de protection au personnel et créer de nouvelles salles pour les malades à l’isolement. Le Pakistan bénéficiera d’un financement de 200 millions de dollars en soutien aux mesures de préparation et de riposte d’urgence dans le secteur de la santé, avec des volets de protection sociale et d’éducation pour aider les populations pauvres et vulnérables à affronter les effets immédiats de la pandémie.
La Société financière internationale (IFC) contribue à cette mobilisation à hauteur de 8 milliards de dollars, avec des financements visant à aider les entreprises touchées par la pandémie et protéger les emplois. IFC est déjà en ordre de marche pour lancer des investissements rapides dans 300 entreprises environ, afin de consolider l’activité du secteur privé dans les marchés émergents.
Les engagements d’IFC consistent notamment à étendre ses financements de crédits commerciaux et de fonds de roulement vers des institutions financières partenaires, et à aider ses clients opérant dans les secteurs fragilisés par la pandémie (infrastructures, fabrication, agriculture et services). IFC a déjà engagé à ce jour 470 transactions d’un montant global de 545 millions de dollars au titre de son programme mondial de financement du commerce, 54 % de ces opérations étant destinées à des pays à faible revenu et fragiles et 29 % à l’Afrique subsaharienne et à la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Le Groupe de la Banque mondiale s’emploie à finaliser un programme économique de plus grande envergure visant à débloquer jusqu’à 160 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois. L’objectif est d’accélérer le rythme de la reprise, créer les conditions propices à la croissance, soutenir les petites et moyennes entreprises et protéger les populations pauvres et vulnérables. Toutes ces opérations s’attacheront en priorité à la lutte contre la pauvreté, l’accent étant mis sur les financements à l’appui de réformes et sur la protection des ménages les plus démunis et de l’environnement.
L’enveloppe de financement élargie comprend 6 milliards de dollars de garanties de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui fournit des instruments d’assurance contre les risques politiques et de rehaussement de crédit en faveur des investisseurs et créanciers privés
N.G
La crise humanitaire dans la région du Sahel central menace de devenir ingérable, selon une nouvelle analyse publiée conjointement ce jeudi par les acteurs de la sécurité alimentaire dans la région, dont le Programme alimentaire mondial (PAM).
Selon cette étude, plus de 5 millions de personnes seront confrontées à une grave insécurité alimentaire pendant la période de soudure dans cette partie de l’Afrique. Avec la propagation du Covid-19, « c’est une crise qui s’ajoute à une autre, et la situation pourrait devenir incontrôlable », a déclaré Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest.
Cette hausse du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire survient au moment où la pandémie du coronavirus entre déjà dans « ces pays fragiles et dans une région où les systèmes de santé sont les plus faibles du monde ».
Au Burkina Faso - qui a connu le plus grand nombre de décès dus au Covid-19 en Afrique subsaharienne le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire devrait doubler. Selon le PAM, ce nombre va passer d’un peu plus d’un million il y a un an à 2,1 millions à l’approche de la période de soudure en juin.
Dans tout le Sahel central - une région qui englobe le Burkina Faso, le Mali et le Niger - la situation est extrêmement préoccupante. Le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire augmente régulièrement à mesure que la crise s’aggrave, poussant 1,3 million de personnes au Mali et 2 millions au Niger dans une grave insécurité alimentaire.
« Les gens sont déjà dans une situation terrible - nous devons agir maintenant pour sauver des vies - nous sommes le seul espoir pour des millions de personnes », a ajouté M. Nikoi.
Le PAM a besoin d’urgence de 208 millions de dollars
D’autant que sur le terrain, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays a également été multiplié par quatre dans le Sahel central, avec un pic à 780.000 au Burkina Faso, contre un demi-million au début de l’année.
Ces communautés ont été chassées de leurs foyers par la violence des groupes extrémistes et dépendent désormais presque entièrement de l’aide extérieure pour survivre.
« Notre message au monde est clair – si vous détournez le regard maintenant les conséquences ne seront autres que catastrophiques », a insisté le Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest.
Si vous détournez le regard maintenant les conséquences ne seront autres que catastrophiques Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest
En attendant, le PAM a rapidement adapté ses opérations à la pandémie de Covid-19, en mettant en place des mesures visant à réduire le risque d’infection pour les bénéficiaires, les partenaires et le personnel du PAM.
De façon générale, le PAM dispose d’une vaste expérience en matière d’intervention en cas d’épidémie. Il l’a démontré lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest de 2014-2016.
Cette crise a illustré l’importance cruciale de l’aide alimentaire dans la lutte contre la propagation de la maladie. Elle permet de réduire la vulnérabilité à l’infection grâce à des programmes de nutrition qui ciblent les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les malades chroniques et les personnes âgées.
Par ailleurs, l’agence onusienne rappelle que son aide alimentaire et nutritionnelle constitue la seule ressource pour des millions de personnes dans la région.
Le PAM a ainsi aidé 1,5 million de personnes au Burkina Faso et au Mali en février, mais un soutien supplémentaire est nécessaire pour faire face à la crise, d’autant plus que la menace du Covid-19 met en péril le travail humanitaire qui sauve des vies.
Le PAM a besoin d’urgence de 208 millions de dollars jusqu’en août 2020 pour mener à bien ses opérations.
M.J
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé mardi, le décaissement d’une somme de 2 millions de dollars sous forme d’aide d’urgence en faveur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour le renforcement de sa capacité à aider les pays africains à maîtriser la pandémie du COVID-19 et à en atténuer les effets.
Le don, qui répond à un appel international de l’OMS, sera utilisé par cet organisme mondial pour donner les moyens aux pays membres régionaux de prévenir, détecter rapidement, analyser, maîtriser et traiter les cas de COVID-19.
Il fait partie de plusieurs interventions de la Banque destinées à aider les pays membres à lutter contre la pandémie qui, bien que lente à arriver en Afrique, se propage rapidement et impose des contraintes à des systèmes de santé déjà fragiles.
Plus précisément, le Bureau de l’OMS pour la région Afrique utilisera ces fonds pour renforcer les capacités de 41 pays africains à prévenir, soumettre à des tests et traiter les cas d’infection. Le Bureau de l’OMS pour l’Afrique renforcera également les systèmes de surveillance, approvisionnera et distribuera des trousses de tests et des réactifs de laboratoire, et apportera son soutien aux mécanismes de coordination aux niveaux national et régional.
Ce don « permettra aux pays membres régionaux de mettre en place des mesures de confinement solides dans les 48 heures à compter de la confirmation de cas individuels de COVID-19, et également de soutenir le Bureau de la région Afrique de l’OMS dans la diffusion d’informations et la sensibilisation des communautés », a déclaré le représentant du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences de la Banque.
Ce don est une contribution au Plan de préparation et d’intervention de l’OMS de 50 millions de dollars, appuyé également par d’autres partenaires, y compris le Système des Nations Unies.
On estime que l’Afrique aura besoin de plusieurs milliards de dollars pour amortir l’impact de la maladie, alors que beaucoup de pays s’efforcent désespérément de contenir la maladie par des mesures d’urgence, notamment en imposant un isolationnisme commercial. À travers le monde, des usines ont été fermées et des travailleurs renvoyés chez eux, perturbant les chaînes d’approvisionnement, le commerce et les voyages et menant beaucoup de pays vers la récession.
Le Groupe de la Banque devrait dévoiler un programme d’aide financière qui permettra aux gouvernements et aux entreprises d’adopter des mesures souples destinées à réduire les effets de cette pandémie sur les plans économique et social.
Jeudi dernier, la Banque a levé un montant exceptionnel de 3 milliards de dollars par le biais d’un emprunt obligataire social de trois ans : il servira à atténuer les effets économiques et sociaux de la pandémie. Ce qui constitue à ce jour, le plus important emprunt social libellé en dollars lancé sur les marchés de capitaux internationaux.
M.J
Depuis le déclenchement de l’épidémie à Corona virus dans en Côte d’Ivoire, les forces de sécurité à Touba, sont très actives. Elles multiplient patrouilles et activités de sensibilisation des populations à l’observation des mesures édités par le gouvernement.
De fait, une patrouille mixte composée de policiers, de gendarmes de l’escadron mobile et de la compagnie, est mobilisée pour faire respecter à Touba, la mesure du couvre-feu, décrétée par le gouvernement depuis le 23 mars dans le cadre de la prévention l’épidémie du corona virus.
Dans la nuit du samedi 30 mars, avant la mise en route de la patrouille, le Commissaire de Police, Tré Prégnon Flaurent, donnent aux troupes les consignes officielles. « Il s’agit d’un contrôle pour veiller sur le couvre-feu avec pour objectif, sensibiliser les populations au respect des mesures de préventions prises par le gouvernement. Pas de violence, maîtriser les personnes dans le respect des droits de l’homme et les conduire devant le parquet ». « Notre patrouille est surtout dissuasive et oblige les populations à rester chez elles », a insisté le Commandant, Silué Noukouma de la compagnie de gendarmerie de Touba.
Après quoi, la colonne de quatre véhicules met le cap sur la cité de l’arbre céleste où il règne un calme plat. Deux individus véhiculés, revenant du Chr pour des soins, sont accompagnés à leur domicile respectif par les agents de sécurité.
Tous les quartiers, sont sillonnés ; partout le constat est le même. Le couvre-feu est totalement respecté par les populations. La seule tâche noire en cette nuit, est l’érection d’une barricade par des inconnus à l’entée du quartier Sokoura 2 (Gbanadougou). Qui, très vite, est démantelée et le secteur, passé au peigne fin.
Aussi, le commissariat de police mixte de Touba, mène-t-il, des actions de proximité à l’intention des populations. En effet, les passants, sont invités par petits groupes de 20 personnes à s’installer dans la cour. Ils y sont entretenus brièvement sur le respect des mesures barrières à l’effet de rompre la chaîne de contamination de la maladie à corona virus.
Les séances publiques, sont animées par le commissaire, Brou Depardieu, chef de service en second dudit commissariat. « Nous procéderons ainsi jusqu’à atteindre le maximum de cible », a-t-il assuré.
Hamza De Bamba (Correspondant Régional)
Alors que la pandémie de COVID-19 continue de s’amplifier, l’UNICEF s’emploie à approvisionner les pays touchés en fournitures essentielles, notamment en équipements de protection individuelle (EPI) qui font cruellement défaut.
Aux côtés d’un millier de fournisseurs et de leaders industriels à travers le monde, l’UNICEF est mobilisé pour trouver des solutions face aux contraintes de marché actuelles. Malgré une situation particulièrement tendue, à commencer par les achats massifs et les restrictions qui commencent à peser sur les exportations, l’UNICEF a réussi à s’assurer la disponibilité de ses fournisseurs entre avril et juin pour l’approvisionnement de certains produits essentiels, à savoir : 26,9 millions de masques chirurgicaux, 7,1 millions de blouses chirurgicales, 1,5 million de paires de lunettes de protection et 29 000 thermomètres infrarouges.
« Alors même que la rapidité et l’ampleur de la crise posent d’innombrables défis, nous redoublons nos efforts pour nous assurer que les fournitures de l’UNICEF parviennent le plus rapidement possible aux personnes dans le besoin », a déclaré Etleva Kadilli, Directrice de la Division des approvisionnements de l’UNICEF basée à Copenhague. « La protection du personnel soignant demeure notre priorité absolue. Ce sont ces héros en première ligne qui continuent sans relâche de prodiguer des soins et d’apporter du soutien aux enfants et aux familles touchées par cette crise mondiale sans précédent. »
Depuis le début de l’épidémie, l’UNICEF a fourni plus de 4,27 millions de gants, 573 300 masques chirurgicaux, 98 931 respirateurs N95, 156 557 blouses et 12 750 lunettes de protection aux pays qui en ont besoin dans leur lutte contre la pandémie.
Parmi les approvisionnements récents : L’UNICEF a fourni des équipements hospitaliers et des EPI d’une valeur approximative de 2 millions de dollars des États-Unis à la province du Hubei, en Chine, pour aider l’État à y faire face à la COVID-19. Parmi les matériels expédiés, on compte : 150 défibrillateurs, 200 électrocardiographes, 35 dispositifs portables à ultrasons, 100 pompes à perfusion, 40 000 masques N95, 20 000 blouses et 13 000 paires de lunettes de protection. Depuis le 1er mars, trois chargements d’environ 8 tonnes d’EPI sont arrivés à bon port à Téhéran, en Iran. Les fournitures ont été distribuées aux hôpitaux et aux établissements de soins dans les six provinces les plus touchées, et 18,5 tonnes d’EPI supplémentaires sont attendues dans les prochains jours. Cette semaine, l’UNICEF a fait parvenir 14 tonnes d’EPI – 114 300 masques chirurgicaux, 12 681 blouses et 449 868 paires de gants – au Pakistan pour protéger les agents de santé qui œuvrent en première ligne.
Parmi les autres approvisionnements prévus, on compte des EPI à destination de la République populaire démocratique de Corée, de l’Érythrée, de l’Indonésie, de la Palestine et du Venezuela, et des concentrateurs d’oxygène pour le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo (RDC), l’Érythrée, l’Ukraine et l’Afghanistan.
Bien que l’Europe soit l’une des régions les plus touchées par la COVID-19, la Division des approvisionnements de l’UNICEF à Copenhague – qui constitue le plus grand entrepôt d’approvisionnement humanitaire au monde – demeure pleinement opérationnelle : l’entrepôt fonctionne par quarts 7 jours sur 7 et continue de produire des kits de santé, d’EAH (eau, assainissement et hygiène), de développement de la petite enfance et d’éducation. Les équipes de la division travaillent d’arrache-pied pour élargir l’accès aux matériels permettant de lutter contre la COVID-19, tout en continuant de soutenir les autres programmes de l’UNICEF et les interventions d’urgence au Yémen, en Syrie et en RDC.
La rapidité à laquelle se propage l’épidémie dans le monde et son ampleur ne font qu’accroître la pression sur les marchés et placent les activités d’approvisionnement de l’UNICEF face à des défis inédits.
Les restrictions renforcées sur le transport international ont des répercussions sans précédent sur les activités mondiales de fret – elles perturbent les chaînes d’approvisionnement, créent des goulots d’étranglement et entraînent des retards ainsi qu’un surenchérissement des coûts de l’acheminement des fournitures vitales destinées aux programmes humanitaires et de développement.
Pour surmonter ces défis, l’UNICEF s’emploie à passer en revue la capacité et la couverture du fret aérien mondial, et travaille avec ses bureaux du monde entier, les transporteurs et des organisations partenaires afin d’établir des priorités dans les envois et d’organiser si besoin des vols charters pour acheminer les fournitures essentielles et matériels d’urgence.
L’UNICEF a par ailleurs pris des mesures préventives et décentralisé certains de ses stocks critiques et expédié des fournitures telles que des kits d’urgence et d’autres matériels d’intervention essentiels vers ses plateformes stratégiques à Dubaï, Panama et Accra, et s’organise pour prendre des dispositions similaires en l’Afrique de l’Est et australe.
Ce mercredi, l’UNICEF a lancé un appel de 651,6 millions de dollars É.-U. pour soutenir sa riposte face à la pandémie de COVID-19.
H.N
La Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique souligne les défis que posent des mesures telles que la distanciation sociale et le lavage des mains dans la région ; la suspension des paiements d'intérêts sur les dettes nationales est l'un des moyens dont dispose le monde développé pour soutenir ces nations contre le Covid-19.
La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA-ONU), a publié une liste de trois façons dont les pays les plus développés du monde peuvent aider le continent à lutter contre la nouvelle pandémie de coronavirus.
Selon la CEA, « il s'agit d'une crise mondiale, mais l'Afrique sera plus touchée, avec un coût économique lourd et durable, qui menacera les progrès, accentuera les inégalités et aggravera les faiblesses ».
Soutien
La Commission déclare que les pays africains « se préparent aux pires effets de cette pandémie », mais qu'ils ont besoin d'aide pour se préparer à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques.
Les mesures prises en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, telles que l'éloignement physique et le lavage régulier des mains, constitueront un défi particulier pour les pays dont la connectivité internet est limitée, les populations denses, l'accès inégal à l'eau et les filets de sécurité sociale limités.
En raison de ces difficultés, la CEA propose trois actions pour les 20 plus grandes économies du monde, le G20.
1. Soutien pour une réponse immédiate et humaine
Les dirigeants du G20 doivent soutenir et encourager l'ouverture des corridors commerciaux, notamment pour les produits pharmaceutiques et autres fournitures de santé, ainsi que soutenir la modernisation des infrastructures de santé et apporter un soutien direct aux installations existantes.
Selon la CEA, cela permettra aux pays de se concentrer autant que possible sur la prévention et de commencer à construire des installations de traitement.
Un soutien devrait également être apporté à l'Organisation mondiale de la santé, à l'OMS, au Fonds mondial, à l'Alliance mondiale pour les vaccins(Gavi) et à d'autres partenaires.
Ces pays devraient également soutenir les campagnes de santé publique et l'accès à l'information. Une option consiste à s'associer au secteur privé pour améliorer la connectivité à l'internet, en permettant à l'activité économique de se poursuivre pendant les mesures de distanciation sociale et en soutenant le partage d'informations.
2. Approbation immédiate d'un plan de relance économique d'urgence
Selon la commission de l'ONU, les dirigeants du G20 devraient annoncer 100 milliards de dollars pour financer la réponse immédiate dans des secteurs tels que la santé, la sécurité sociale, l'alimentation des enfants non scolarisés et la protection de l'emploi. Jusqu'à présent, 50 milliards de dollars ont été promis.
La CEA affirme que, proportionnellement à la taille de ces économies, ce chiffre est cohérent avec les dépenses promises dans d'autres régions. Le paquet devrait également inclure une suspension de tous les paiements d'intérêts sur les dettes nationales, estimées à 44 milliards de dollars d'ici 2020.
Ce soutien devrait être fourni avec prévisibilité, transparence et responsabilité afin que les ministres des finances puissent planifier efficacement et que la société civile puisse suivre ces mouvements et s'assurer qu'ils sont utilisés pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin.
3. Mettre en œuvre des mesures d'urgence pour protéger 30 millions d'emplois, principalement dans les secteurs du tourisme et de l'aviation
Des mesures de soutien aux importations et exportations agricoles, au secteur pharmaceutique et au secteur bancaire devraient également être approuvées. Une ligne de crédit étendue et des programmes de refinancement peuvent contribuer à fournir des liquidités pendant l'année.
Selon la CEA, cette disponibilité financière est importante pour que le secteur privé puisse continuer à fonctionner, y compris les petites et moyennes entreprises qui dépendent du commerce.
Enfin, les plans de relance nationaux et régionaux devraient inclure des mesures de soutien aux entreprises africaines, permettant la suspension de divers types de paiements, y compris la dette
N.G
La crise du COVID-19 qui se propage dans le monde risque de frapper les pays en développement de manière disproportionnée, à mesure que se profilent crise sanitaire à court terme et crise économique et sociale dévastatrice dans les mois et les années à venir.
Dans les pays en développement, les pertes de revenus devraient dépasser les 220 milliards UDS. Avec 55 pour cent de la population mondiale n’ayant pas accès à la protection sociale, ces pertes auront une incidence sur toutes les sociétés, et des répercussions se feront sentir sur l’éducation, les droits de l’homme et, dans les cas les plus graves, la sécurité alimentaire et nutritionnelle de base.
Il est probable que les hôpitaux en manque de ressources, et les systèmes de santé fragiles soient bientôt saturés. Cette situation pourrait être d’autant plus grave dans les pays les moins développés, où 75 pour cent de la population n’a pas accès au savon ni à l’eau.
D’autres aspects sociaux, comme la mauvaise planification urbaine et la surpopulation dans certaines villes, la faiblesse des services d’élimination des déchets, et même les embouteillages, sont autant de facteurs qui peuvent empêcher l’accès aux établissements de santé et aggraver la situation.
« Cette pandémie est une crise sanitaire. Mais pas seulement. Dans bien des régions du globe, cette pandémie va laisser des cicatrices très profondes », a fait observer Achim Steiner, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). « Sans le soutien de la communauté internationale, nous risquons de voir s'effondrer les progrès réalisés ces deux dernières décennies, et de voir une génération entière perdre, si ce n’est la vie, au moins des droits, des opportunités et de la dignité ».
En étroite collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le PNUD aide les pays à se préparer à faire face à la pandémie de COVID-19, et à s’en relever, en s’attachant en particulier aux plus vulnérables.
Le PNUD s’emploie déjà à soutenir les systèmes de santé dans des pays comme la Bosnie-Herzégovine, la Chine, Djibouti, El Salvador, l’Érythrée, l’Iran, le Kirghizistan, Madagascar, le Nigeria, le Paraguay, le Panama, la Serbie, l’Ukraine et le Viet Nam.
Un Fonds d’intervention d’urgence pour la COVID-19, sous la houlette du PNUD, a d’ores et déjà été mis en place avec les ressources existantes, le montant initial s’élevant à 20 millions de dollars US. Ce Fonds est décaissé par le biais d’un mécanisme accéléré qui permet aux équipes du PNUD d’aider immédiatement les pays à mettre en œuvre leur réponse nationale. Sur le long terme, le PNUD estime qu’au moins 500 millions de dollars US seront nécessaires pour pouvoir aider 100 pays.
Appel à l’action
Le PNUD a encouragé la communauté internationale à réfléchir aux conséquences du COVID-19 à plus long terme. L’Organisation a souligné que trois actions prioritaires sont nécessaires : consacrer des ressources pour faire cesser la propagation du virus, fournir un appui à la réponse à l’épidémie elle-même, et allouer des fonds pour empêcher l’effondrement économique des pays en développement.
L’intervention immédiate du PNUD consiste en un soutien élargi au renforcement des systèmes de santé qu’il apporte déjà à la Chine et à d’autres pays d’Asie. Il s'agit notamment d’aider ces pays à se procurer les fournitures médicales dont ils ont cruellement besoin, de tirer parti des technologies numériques et de veiller à ce que le personnel de santé soit rémunéré.
À plus long terme, le PNUD aidera les pays à évaluer les répercussions économiques et sociales du COVID-19 et à prendre les mesures de redressement urgentes qui permettront de réduire au minimum son impact à long terme, en particulier sur les groupes vulnérables et marginalisés, et d’aider les sociétés à mieux se relever.
Faire face au COVID-19 et à ses répercussions exigera de compter sur des partenaires capables de travailler dans n’importe quel système et dans n’importe quel secteur, dans des circonstances souvent difficiles et imprévisibles. Le PNUD compte de nombreuses années d’expérience en première ligne, et c’est là sa raison d’être. Le PNUD est pleinement opérationnel dans 170 pays et territoires, et s’attache à répondre au COVID-19 en mobilisant tous ses moyens d’action pour relever ce défi sans précédent.
N.G
Les ministres africains des finances se sont réunis ce mardi pour la deuxième fois par visioconférence, dans le contexte de l’augmentation des cas de COVID-19 en Afrique, susceptible d’être incontrôlable si les mesures ne sont pas mises en place maintenant pour en limiter la propagation. La réunion a été organisée par Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, et coprésidée par les Ministres Tito Mboweni d’Afrique du Sud et Ken Ofori-Atta du Ghana.
Les pays ont partagé leurs expériences et ont également discuté des possibilités de soutien mutuel. Tout en reconnaissant les mesures politiques louables prises par les gouvernements, les ministres soulignent que l’économie africaine est confrontée à un ralentissement profond et synchronisé et ne pourra s’en remettre qu’au bout de trois ans.
Ils soulignent la nécessité de prendre « toutes les mesures possibles pour ralentir et maîtriser la propagation du COVID19 à court terme, mais reconnaissent qu’il s’agit d’un combat difficile.
Les ministres conviennent des questions clés suivantes :
A) L’attention immédiate doit être sur le front sanitaire et humanitaire. Il est nécessaire de poursuivre la sensibilisation, les tests, la distanciation sociale. De nombreux ministres ont participé aux réunions munis des masques.
B) Les ministres appellent à l’allégement de la dette des partenaires bilatéraux, multilatéraux et commerciaux avec le soutien des institutions financières multilatérales et bilatérales telles que le FMI, le GBM, l’UE, pour garantir que les pays africains disposent de l’espace budgétaire nécessaire pour faire face à la crise du COVID-19. L’appel à l’allégement de la dette, soulignent-ils, s’adressent à toute l’Afrique et doit être entrepris de manière coordonnée et collaborative. Ils appellent à la création d’un moyen à vocation spéciale pour faire face à toutes les obligations de dette souveraine. Des baisses substantielles des recettes provenant de la baisse des prix des produits de base, associées à une augmentation des coûts des importations, exercent des pressions sur l’inflation et le taux de change.
C) La nécessité d’une période plus longue pour l’allégement de la dette. Étant donné que l’économie mondiale est entrée dans une période de ralentissement synchronisé, la reprise n’étant attendue qu’après environ 24 à 36 mois, les partenaires au développement devront envisager un allégement de la dette et une abstention des paiements d’intérêts sur une période de 2 à 3 ans pour tous les pays africains, les Pays à faible revenu (PFR) et les Pays à revenu intermédiaire (PRI).
D) Les ministres reconnaissent l’importance du secteur privé pour la création d’emplois et pour l’effort de relance ; appellent les IFD à soutenir le secteur privé en cette période difficile. De plus, l’Afrique étant un importateur net de produits pharmaceutiques, permettre une production continentale locale pourra servir à protéger certains emplois et garantir l’approvisionnement en médicaments essentiels pendant la crise. Plus de 54 pays ont interdit les exportations de produits pharmaceutiques. Les ministres appellent à la fin de ces procédures et à des protocoles conjoints sur la fermeture des frontières afin de permettre les couloirs commerciaux et humanitaires. Il existe un besoin de facilités de liquidité, de refinancement et de garanties pour soutenir le secteur privé.
E) La question des énormes pertes subies dans le transport aérien et l’hôtellerie a été abordée. Les ministres appellent à la protection et à la préservation des compagnies aériennes africaines, des logistiques et de l’industrie du tourisme. Il est également question de préconiser un sursis au paiement des intérêts, des baux et de la dette. Il s’agit d’un important secteur créateur d’emplois pour des millions d’Africains et doit être protégé. Les ministres conviennent d’organiser une réunion pour les pays touchés par les pertes de transport et de tourisme dues à la pandémie, afin de mieux planifier les politiques pour lutter contre ces pertes.
F) Les ministres saluent l’utilisation de technologies telles que les téléphones portables pour soutenir la sensibilisation, identifier les communautés dans le besoin et créer des mécanismes de responsabilité et de gouvernance autour de l’utilisation du stimulus. Ils demandent à la CEA de travailler avec la société de télécommunications pour concevoir un système répondant à ces objectifs
M.J