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L’ONG « Les Gestes de vie » en partenariat avec l’entreprise « asepro225 » ont décidé dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus, d’apporter leur soutien au Gouvernement. Elles ont procédé ce samedi 18 avril à une campagne de sensibilisation et de distribution de cache-nez dans les communes du district d’Abidjan pour faire face au coronavirus.
« asepro225 », entreprise citoyenne, spécialisée dans la sécurité incendie et le secourisme et l’Ong « Les Gestes de vie » qui a pour mission première, sensibiliser aux gestes de premiers secours en milieu scolaire ont entamé une campagne de sensibilisation et de distribution de masques dans les communes du district d’Abidjan pour éviter le coronavirus.
Cette campagne répond à la volonté des deux structures d’appuyer le Gouvernement à protéger les personnes les plus exposées dans cette lutte contre la pandémie. A cette occasion, elles ont offert plusieurs kits de protection aux populations, notamment les cache-nez. Ce sont donc environ mille masques qui ont été distribués à ce jour.
Depuis l’annonce des premiers cas confirmés positifs au coronavirus, pour prévenir la population, les autorités ivoiriennes ont pris une batterie de mesures préventives. Parmi ces mesures figurent, le port des masques de protection. Les masques communément appelés « bavettes » ou « cache-nez » sont des moyens de protection efficace contre le Covid-19.
Cependant, certaines pratiques dues à la mauvaise utilisation de ces masques ne sont pas sans conséquences. Des masques mal utilisés peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé de celui qui les porte. Il est donc important d’attirer l’attention de la population pour leur meilleure utilisation.
Fadiga Moussa, PDG de « asepro225 » a saisi l’opportunité pour sensibiliser les populations aux mesures préventives prises par le gouvernement et à la discipline. Il a indiqué que son entreprise qui s’est assignée comme mission de mener des activités de prévention sanitaires, d’œuvrer dans les domaines du social, ne veut rester en marge de cette campagne contre le Covid-19.
« Aujourd’hui, nous avons décidé d’offrir gratuitement des masques à la population dans les communes du district d’Abidjan. Cela, pour appuyer le gouvernement dans son appel à tous citoyens à porter les masques. Nous sollicitons par ailleurs, les personnes de bonnes volontés à se joindre à nous afinde protéger les populations à travers ces genres de campagne », a-t-il lancé.
«Aujourd’hui, nous vivons cette grave pandémie du Coronavirus qui sévit depuis quelques mois à travers le monde entier et toutes les grandes instances dirigeantes du monde entier sont mobilisées. Nous, Ong disons que l’État seul ne peut pas tout faire. C’est en cela que nous sommes en tournée aujourd’hui pour distribuer les masques aux populations et les sensibiliser aux mesures barrières pour freiner la propagation de la maladie», a expliqué Fernand Balliet, président de l’ONG « les Gestes de vie ».
En plus des différentes communes du district d’Abidjan, elles vont sillonner les jours à venir, les villes de l’intérieur du pays afin de faire comprendre les actions du gouvernement et soutenir les populations pour faire face au Covid 19.
Il faut rappeler que depuis la crise sanitaire relative à la maladie à Coronavirus qui sévit d’une manière générale dans le monde et en Côte d’ivoire en particulier, plusieurs acteurs de la société tant du secteur public que privé, dans son ensemble ne cessent de se mobiliser pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre la maladie à coronavirus.
Notons que les risques de contracter l’infection liée à cette pandémie qui n’a actuellement aucun vaccin peuvent être réduits en respectant scrupuleusement les mesures prises par les autorités, notamment le port des masques.
Mohamed Compaoré
Après notre article faisant état du décès d'une jeune femme du nom d'Adjéhi Yawa Marthe (27 ans) partie accouché au CHU de Cocody le lundi 13 avril, les choses ont beaucoup évolué. Nos investigations, nous avons permis de savoir un peu plus sur les causes probables et le lieu du décès de la jeune femme qui portait une grossesse.
Selon le mari répondant au prénom de Serge, joint au téléphone ce vendredi 17 avril, sa femme a piqué une crise avant de perdre connaissance à la maternité de Bimbresso, situé à Yopougon sur la route du Kilomètre 17 (Route de Dabou). Il l'a transportée par la suite au CHU de Cocody, où il a été vu selon lui le décès de sa chérie.
«Nous sommes arrivés aux environs de 21 heures le dimanche soir à la maternité de Bimbresso. Et nous avons été reçus par une sage-femme. Elle a examiné madame avant de lui faire une piqure et demander de marcher dans la salle. C'est après qu'elle s'est couchée sur un pagne par terre. Tout allait bien jusqu'au petit matin quand elle a piqué une crise aux environs de 6 heures. Par la suite, elle va perdre connaissance. L'infirmier de garde est venu constater son état sans pouvoir dire si elle était morte ou pas. C'est ainsi qu'il m'a délivré un papier pour que je puisse me rendre au CHU de Cocody. Dans le taxi, Marthe était toujours inconsciente durant tout le trajet. Arrivé au CHU de Cocody, nous avons été accueillis par des aides-soignants qui m'ont fait savoir qu'il n'y avait plus de lits disponibles. J'ai insisté vu l'état de ma femme. C'est ainsi qu'un médecin est venu l'examiner dans le véhicule. C'est lui qui dira qu'elle est décédée. », a-t-il expliqué.
De son côté, le père de la jeune dame M. Adjéhi joint au téléphone hier jeudi a précisé que trois versions lui ont été rapportées. La première fait état de ce que sa fille est tombée quand elle partait pour la salle d'accouchement sur les instructions des sages-femmes. Dans sa marche, elle tombe et meurt sur le coup. La deuxième version soutient qu'elle était déjà sur le lit d'accouchement et elle est tombée du lit. La troisième version explique qu'elle est morte pendant l'accouchement.
Bref! Autant de versions qui laissent planer encore le doute sur les circonstances réelles de la mort d'Adjéhi Yawa Marthe, partie sans avoir donné naissance à son bébé.
Ces différentes précisions visaient clairement qu'elle était déjà morte avant son arrivée au CHU de Cocody. Le médecin du CHU de Cocody n'a pas fait que constater les faits. Et son décès est sans doute survenu à la maternité de Bimbresso ou en cours de route.
Les parents d'Adjéhi Yawa Marthe n'excluent pas une plainte contre la maternité pour situer les responsabilités dans cette affaire. Car si la responsabilité du CHU de Cocody n'est pas engagée dans cette affaire étrange, il est évident que celle de la maternité de Bimbresso ne souffre d'aucun doute (sous réserve de la version de la maternité).
Encadré
En soi fiant à la version du mari, sa femme aurait piqué une crise qui l'a conduite dans un état d'inconscience. La cause pourrait-elle venir de la piqure administrée par la sage-femme ou tout simplement d'une crise naturelle? En quittant la maternité, Marthe était-elle seulement inconsciente ou déjà morte? Mais, il est clair que dans cette affaire, la maternité de Bimbresso n'a pas voulu porter le chapeau de ce drame. Sinon comment comprendre qu'un médecin ou un infirmier ne soit pas capable de constater qu'une personne est vivante ou morte? Et le mari peut être naïvement un transporté le corps de sa femme jusqu'à Cocody avant de savoir qu'elle était morte. Ou alors, on pourrait bien soupçonner un accord entre lui et la maternité pour que la responsabilité de celle-ci soit étouffée dans ce drame. Et donc, si le corps d'Adjéhi Yawa Marthe s'est retrouvé au CHU de Cocody, c'est qu'il aurait accepté le transporteur en étant conscient de son état. Ou encore, l'infirmière de la maternité aurait eu besoin de malice pour se débarrasser de lui après avoir réalisé que la fille était morte, en conseillant de se rendre au CHU de Cocody. Au temps de zones d'ombre qui laissent planer le doute sur les causes réelles de la mort d'Adjéhi Yawa Marthe, partie dans la fleur de l'âge sans avoir donné naissance à son bébé. Qui devrait être inhumée ce samedi 18 avril. C'est dommage que nos maternités continuent d'être des mouroirs. C'est dans ces situations que les organismes de défense des droits de l'homme tel que le CNDH-CI (Conseil national des droits de l'homme de Côte d'Ivoire) doit pouvoir saisir le dossier, afin de situer les responsabilités . Voiture,
Daniel Coulibaly
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Union Africaine (UA) et ses partenaires internationaux ont qualifié le système alimentaire et agricole de " service essentiel qui devait continuer d'opérer pendant cette période de confinement, d'urgence, de couvre-feu et face à d'autres mesures d'endiguement".
Dans une déclaration conjointe, ces derniers se sont engagés à soutenir l'accès des populations les plus vulnérables d'Afrique à l'alimentation et à la nutrition, en fournissant aux Africains des programmes de protection sociale, en minimisant les perturbations afin de garantir une circulation et un transport sans risque des personnes dont le travail est essentiel, en assurant le transport et la vente de biens et services et en gardant les frontières ouvertes afin de favoriser le commerce alimentaire et agricole sur le continent.
Le document a été adopté à l'occasion d'une réunion virtuelle coorganisée par l'UA et la FAO. Tous les 55 Etats membres étaient représentés avec notamment 45 ministres. Josefa Sacko, commissaire de l'UA pour l'économie rurale et l'agriculture a modéré le débat.
Dans son allocution d'ouverture, QU Dongyu, le Directeur général de la FAO, a indiqué qu'il était nécessaire d'agir vite et de manière stratégique pour pouvoir réduire les impacts de la pandémie du COVID-19 sur la sécurité alimentaire en Afrique. « Les fermetures des frontières ont pour effet de restreindre le commerce et de limiter la disponibilité alimentaire dans de nombreux pays, en particulier dans ceux qui dépendent des importations alimentaires », a-t-il déclaré. Il a salué les mesures visant à éviter les perturbations au sein des chaînes d'approvisionnement alimentaire : elles doivent "rester en vie, "a-t-il souligné.
Angela Thoko Didiza, ministre sud-africaine de l'agriculture, des réformes agraires et du développement rural, s'est joint à M. QU pour ouvrir le débat. La ministre, dont le pays préside actuellement l'UA, a mis en garde contre toute démarche ayant pour conséquence d'affaiblir le commerce interrégional. Tous deux ont tenu à souligner le lourd tribut que le continent avait déjà payé suite aux mesures de confinement - un continent où les marchés informels, à défaut des supermarchés, représentent un élément vital pour la plupart des consommateurs.
Maximo Torero, économiste en chef de la FAO, a fait remarquer qu'il apparaissait de plus en plus clairement que les marchés alimentaires connaissaient des contraintes logistiques- contraintes qui selon M. QU devraient pouvoir être atténuées en "écourtant la chaîne": en produisant plus, mieux et si possible localement.
Plusieurs ministres sont intervenus afin d'exposer les défis posés par la pandémie dans une région du monde où un cinquième de la population souffre de malnutrition. Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), a mis en garde contre les risques d'instabilité sociale si la nourriture et l'argent venaient à manquer pour les résidents des zones urbaines africaines. De nombreux représentants de gouvernement ont évoqué leurs efforts intenses en vue de renforcer les prestations sociales, et ce, souvent au dépend des budgets nationaux.
Faisant écho à leurs inquiétudes, Janusz Wojciechowski, commissaire européen à l'agriculture, a présenté l'aide financière de l'UE pour l'Afrique, qui devrait finalement dépasser les 20 milliards de dollars. Simeon Ehui de la Banque Mondiale a également détaillé plusieurs initiatives de soutien dont la possibilité de reconvertir 3,2 milliards de dollars de fonds non encore engagés. S'exprimant au nom de la Banque africaine de développement, M. Martin Fregene a conclu en donnant les détails d'un programme de réponse face au COVID-19 qui intègrera notamment un soutien technique et financier.
M.J
Du samedi 11 avril au lundi 13 avril 2020 Dagry Geneviève présidente de l’ONG Nklo Bakan accompagné d’ONG et du chef du village de Jacqueville Djirabou René pour une série de remises de don de kits alimentaires à l’occasion de la fête de pâques chrétienne.
L’objectif de ce geste, aider à freiner la propagation du covid 19 dans la région. Un kit sanitaire composés de 2500 cache-nez, de gangs de protections, 500 sceaux, 500 gels de désinfections. Et un kit alimentaire composé d’huile, de riz, de pâte alimentaires ont été distribué à travers la commune de Jacqueville et villages environnants par les responsables de l’ONG Nklo Bakan .
l’ONG a inscrit son action dans l’élan de solidarité dans la lutte contre le coronavirus (covid 19), en procédant par du porte-à-porte pour sensibiliser les habitants sur les mesures de barrières a observer contre de la propagation de la maladie, tout en priorisant les populations les plus fragiles, les communautés, et les acteurs économiques, les entreprises de services, les commerçants et les transporteurs,
les habitants ont manifesté leurs satisfactions face aux dons et aux messages d’informations et sensibilisation que leur a apporté les membres de l’ONG Nklo Bakan.
« vous savez notre slogan c’est Amour, Éducation, Santé et là Nous sommes, en plein éducation et santé parce qu’ il faut sensibiliser nos populations » a confié la star du reggae Kajeem, vice président de l’ONG.
« il y a beaucoup de personnes qui restent encore sceptiques quant à cette pandémie et beaucoup de désinformation qui circule, alors il y’a nécessité d’aller au contacte des gens pour leur préciser l’effectivité de la maladie » a-t-il ajouté
Quant à Soppy Tchakpa chef de village de Grand Jacqueville et président des chefs de villages de jacqueville, il a exprimé sa gratitude aux responsables de l’ONG qui selon lui ne ménage aucun effort à être solidaire des populations de la région.
Izoudine Youssef
Le Groupe NSIA, par ses filiales ivoiriennes, NSIA Banque, NSIA Assurances et NSIA Vie Assurances, procède à un don de matériel sanitaire d’une valeur de 60.250.000 FCFA pour accompagner la lutte contre la propagation du Covid-19.
Le Groupe NSIA a procédé, par l’entremise de la Fondation NSIA, à un don d’une valeur de 60.250.000 FCFA en Côte d’Ivoire. Ces fonds ont permis l’achat d’une ambulance médicalisée, d’un respirateur ambulant, de masques FFP2 à trois plis, de gants, de combinaisons, sur-blouses et de gel hydro-alcoolique. Ce matériel a été remis au Ministère de la santé et de l’hygiène Publique par la Fondation NSIA.
À travers ce don, NSIA apporte son soutien dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Depuis le début de cette crise sanitaire, le Groupe se mobilise pour la santé et la sécurité de ses clients, partenaires, dirigeants ainsi que ses employés qui se dévouent chaque jour pour assurer la continuité des services.
« Le développement social de nos pays a toujours été au cœur des activités du Groupe. En ce contexte de crise sanitaire, nous avons souhaité mettre nos moyens au service du Gouvernement, afin de le soutenir dans la lutte contre le Covid-19. Nous continuerons de nous mobiliser afin de proposer des solutions aux difficultés rencontrées par les populations en cette période difficile », a déclaré B. Janine Kacou Diagou, Directeur Général du Groupe NSIA.
« La crise que traverse le continent est inédite. En tant que Groupe ivoirien et panafricain, nous avons souhaité apporter des réponses concrètes à l’évolution de la pandémie. Ce matériel médical permettra la prise en charge de personnes affectées par le virus Covid-19 et d’ainsi soutenir le travail du personnel médical, en première ligne face au Covid. Cet acte de solidarité que nous réalisons aujourd’hui en Côte d’Ivoire, se fera aussi dans l’ensemble de nos 12 pays d’implantation, pour une valeur totale de 322 Millions de francs CFA» a conclu Jean Kacou Diagou, Président du Groupe NSIA.
N.G
Dans une interview accordée à Fraternité Matin, le mercredi 15 avril 2020 à Abidjan, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a indiqué que la Côte d’Ivoire peut produire plus de 8 millions de masques par mois.
« Ce nombre de masques pourrait augmenter avec l’entrée en production d’autres entreprises textiles », a ajouté Souleymane Diarrassouba.
Selon le ministre, pour faciliter et accélérer la production de ces masques, le gouvernement entend collaborer avec les entreprises textiles et les artisans locaux.
Le port du masque étant obligatoire dans le Grand Abidjan, il s’agit de mettre à disposition des populations, des masques de qualité en quantité suffisante.
L’objectif étant de faire face à la pandémie à coronavirus, en vue de briser sa chaîne de contamination.
H.N
292 individus ont été interpellés par la gendarmerie nationale alors qu’ils essayaient de quitter Abidjan pour regagner l’intérieur du pays par le péage d’Attingué du jeudi 9 au samedi 11 avril 2020.
« Du jeudi 9 au samedi 11 avril 2020, 292 individus ont essayé de quitter la ville d’Abidjan pour regagner l’intérieur du pays outrepassant la mesure d’isolement du Grand Abidjan. Ces indisciplinés ont été aussitôt interceptés », a déploré le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, Alexandre Apalo Touré.
Pour lutter efficacement contre la pandémie à Coronavirus et éviter sa propagation à l’intérieur du pays, le Conseil National de Sécurité a décidé d’isoler la ville d’Abidjan du reste du pays depuis le dimanche 29 mars 2020.
Au cours des opérations de contrôle menées dans cette zone, des minicars, des taxis, des tricycles, des motos et des véhicules civils ont été saisis.
H.N
World Rugby confirme le nom des candidats aux postes de Président et Vice-Président qui seront élus lors de l'assemblée générale du Conseil le 12 mai 2020. Conformément au règlement 9.6.2 (c) de World Rugby, les fédérations membres étaient invitées à soumettre des candidatures pour les postes de Président et/ou de Vice-Président de World Rugby avant la date de clôture du 12 avril 2020.
Toutes les candidatures devaient être proposées et appuyées par une fédération membre.
Beaumont et Pichot candidats au poste de Président
Le Président Sir Bill Beaumont se présente pour un deuxième mandat. Il a été nommé et proposé par la Fédération Française de Rugby et appuyé par la Fiji Rugby Union.
Le Vice-Président Agustin Pichot (Union Argentina de Rugby) a été nommé et proposé par l'Unión Argentina de Rugby et appuyé par Rugby Australia et Sudamérica Rugby.
Bernard Laporte, candidat au poste de Vice-Président
Le président de la Fédération Française de Rugby Bernard Laporte a été nommé et proposé par la Rugby Football Union et appuyé par la Federatia Romana de Rugby.
En cas de contestation, les candidats à la présidence et à la vice-présidence doivent obtenir la majorité simple des suffrages exprimés par les membres du Conseil présents, conformément au processus électoral prévu par le règlement. Les résultats complets du vote seront publiés.
Candidats au comité exécutif
Huit candidatures ont été reçues pour occuper les sept postes disponibles au sein du Comité Exécutif de World Rugby
La pandémie actuelle de COVID-19 empêchant les réunions de se dérouler comme prévu, World Rugby a confirmé que le calendrier des réunions du Comité du mois de mai se tiendra à distance. Pour la réunion du Conseil, PwC a été nommé auditeur indépendant pour l'élection.
Le Président, le Vice-Président et les membres du Comité Exécutif seront élus pour une période de quatre ans commençant immédiatement après l'annonce des résultats par le vérificateur du Conseil, le 12 mai.
M.J
À Saria, dans la province de Boulkiemdé, au centre-ouest du Burkina Faso, on aperçoit de plus en plus de femmes autour des enclos à chèvres et à moutons. Leur présence ne se limite pas au simple entretien des lieux. Elles en sont, pour la plupart, les propriétaires. L’une d’entre elles, Salimata Kaboré, gère une petite bergerie de quatre têtes, deux brebis et deux béliers.
« J’ai construit l’enclos moi-même et le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Sahel (le programme P1-P2RS financé par la Banque, ndlr) nous a offert ces animaux à élever. J’en prendrai soin parce que dans deux à trois ans, je souhaite avoir une dizaine de têtes, devenir progressivement un grand éleveur de moutons, au même titre que les hommes. En attendant, je subviens aux besoins de la famille avec mes récoltes de maïs et de niébé », précise cette mère de trois enfants.
Tapsoba Marietou, entrepreneure de Saria, est, elle aussi, devenue une référence dans sa localité en matière d’élevage de volailles. Les jeunes de Saria disent visiter régulièrement son poulailler pour s’inspirer de son expérience. À Torodo, dans la région du Plateau Central, Marata qui a reçu dix poules et un coq pour lancer son business plan, se réjouit, pour sa part, de la naissance de six poussins.
Ces femmes font partie des 1 250 bénéficiaires des activités de promotion de l’entreprenariat rural et du renforcement de la nutrition dans le cadre plus général du projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Sahel (P1-P2RS). Mis en place en 2015 au Burkina Faso, ce projet entend lutter contre la malnutrition et l’extrême pauvreté, qui affectent quelque 5 millions d’habitants dans plusieurs régions du pays – la Boucle du Mouhoun, le Plateau central, le centre Ouest, le centre Sud et le Centre. Principal partenaire financier, la Banque africaine de développement a débloqué 19,64 milliards de francs CFA, soit 87,9 % du budget total. De son côté, l’État burkinabé y a participé à hauteur de 2,7 milliards de francs CFA, et les bénéficiaires de 500 millions Francs CFA.
« C’était la misère avant la réalisation du barrage »
Entre 2015 et 2018, de nombreux chantiers ont été menés à terme, notamment la réhabilitation essentielle de trois barrages hydro-agricoles. « Notre barrage avait souffert de dégradations et le manque d’eau m’avait poussé à quitter la région », témoigne Amidou Bourahima, pêcheur à Bani, dans le Sahel. Et de poursuivre :« Beaucoup d’entre nous se sont rendus en Côte d’Ivoire. Personnellement, j’ai passé deux années en Arabie saoudite (…). À mon retour, j’ai constaté la réhabilitation de l’ouvrage, j’en suis heureux, car il redonne espoir et vie à notre communauté. ». Des puits ont été forés pour offrir aux populations un accès aisé à l'eau potable.
« C’était la misère avant la réhabilitation du barrage », se souvient Hama Amadou Cissé, président du Conseil villageois de développement de Bani. « On pouvait passer plus de quatre heures pour un peu d’eau à la fontaine. Même les plantes n’ont pas résisté au manque d’eau. Aujourd’hui, le projet nous a plus que soulagés ». 305 jeunes ont ainsi été formés à l’entreprenariat rural et au montage de business plans à travers ce projet.
Lauréats du concours des meilleurs business plans du projet, Des jeunes de Saria ont reçu charrettes, arrosoirs, grilles de protection, pulvérisateurs et bénéficié d’un fonds de roulement de 100 000 francs CFA pour la mise en œuvre de leur projet. Kaboré W. Adjaratou et Kaboré Rémis ont bénéficié de prêts dans le cadre du Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes. Ils ont démarré leur projet et commencé à rembourser leur dû. Un “champ-école” de riz instauré dans le cadre du projet P1-P2RS financé par la Banque africaine de développement.
De nombreuses autres réalisations ont été constatées en trois ans seulement : la réhabilitation de 3 barrages, l’aménagement de 400 ha de bas-fonds rizicoles et de 38 ha de périmètres irrigués, la construction de 3 boulis pastoraux (retenues d’eau), 6 magasins d’aliments de bétail de 250 tonnes, 9 boutiques d’intrants, de 20 magasins de warrantage de 100 tonnes, de 22 magasins de stockage de 250 tonnes, de 200 latrines familiales, de 2 postes phytosanitaires, de 3 centres de santé normalisés, 1 système solaire d’adduction d’eau potable simplifiée à vocation pastorale et le balisage de 13 km de couloirs d’accès à l’eau. A cela s’ajoutent 26 forages pastoraux et 60 forages communautaires, une station piscicole, 11 plateformes multifonctionnelles comportant des unités de transformation des produits forestiers non ligneux ou encore 10 jardins nutritifs.
Les femmes en pole position
À une centaine de kilomètres de Ouaga, les signes de changement sont également visibles au village de Torodo, situé au Plateau Central. Fati Dipama fait partie de l’association Tégawendé, forte d’une centaine d’adhérentes. Organisé en quatre sous-groupes, les femmes de Torodo s’occupent de la gestion de la plateforme et proposent des services de mouture, décorticage des céréales, concassage et mouture des noix de karité et d’arachide, mais aussi de charge de batteries de portables cellulaires ou de véhicule.
En outre, cette plateforme est une unité de transformation de produits forestiers non ligneux. On y fabrique du beurre de karité, du savon et de la pommade à base beurre de karité, du savon liquide, du soumbala (une épice bien connue) et de la moutarde de soumbala. « Non seulement, nous avons reçu des moulins, mais nous avons aussi été formées pour leur entretien et c’est bon pour nous. Nous avons été formées à la transformation des produits forestiers non ligneux, comme le karité et le néré.
Nos produits se vendent sur la place du marché. Grâce aux moulins, les habitants n’ont plus à parcourir de grandes distances pour moudre leurs grains. Nous avons gagné du temps », se réjouit Mme Dipama. Et de préciser : « Pour les récoltes que nous souhaitons vendre, nous faisons la transformation nous-mêmes, ce qui permet d’obtenir un bon prix et de bénéficier d’un meilleur revenu ». À Gombousgou, une formation a été offerte aux femmes transformatrices de poisson.
À l’instar de Tégawendé, d’autres associations de femmes prennent une part active dans la gestion du quotidien. Sur le site de Goumédyr, à Réo, dans la province de Sanguié, un groupement appelé « Yidjan Durega », bénéficiaire du projet, gère un jardin nutritif, qui produit deux espèces, la Moringa oleifera et l’Adansonia digitata – reconnues pour leurs qualités nutritives et leur apport nutritionnel dans l’alimentation infantile notamment. À Kamanlélé, les membres de l’association Relwendé exploitent, quant à elles, le niébé (pois à vache), cette variété de haricot d’Afrique bien connue elle aussi pour ses qualités nutritives et sa résistance à la sécheresse, dont elles produisent et stockent jusqu’à 30 tonnes par an avant de le vendre. Prochaine étape : la création d’une institution de microfinance de proximité pour soutenir leurs activités.
Pour mieux renforcer la nutrition dans la région, le projet a soutenu le district sanitaire de Manga dans la promotion des pratiques alimentaires du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) en instaurant des Groupes d’appui et de soutien aux pratiques d’ANJE (GASPA). Les GASPA sont dans une stratégie de communication interpersonnelle pour aider à changer les comportements : les mères sont réunies en petits groupes homogènes selon leur statut physiologique (femmes enceintes, femmes allaitantes, mères d’enfants de moins de 2 ans). Elles y apprennent les bonnes pratiques en matière de nutrition, de santé et d’hygiène, et proposent des démonstrations culinaires. Ont ainsi été mis en place 1 602 GASPA au total, qui regroupent 20 081 mères. Depuis juillet 2016, ces groupes se réunissent une fois par mois pour discuter d’une thématique spécifique. Grâce à quoi, les mères ont gagné en connaissances et le nombre d’enfants mal nourris a diminué.
Des enfants mieux nourris et en meilleure santé
Dabré Bimata est membre GASPA depuis les débuts : « J’ai trois enfants. Quand j’ai eu mes deux premiers, je n’étais pas membre d’un groupe d’appui. Je n’avais pas suffisamment d’information sur l’alimentation des enfants, si bien que je leur donnais de l’eau et des tisanes. Les deux enfants ont été hospitalisés à plusieurs reprises. Quand j’ai été enceinte du troisième, le GASPA avait été mis en place et je l’ai rejoint. J’ai reçu beaucoup d’informations sur le suivi de la grossesse, l’alimentation du nourrisson. Lorsque j’ai accouché, j’ai donné du lait maternel à mon enfant jusqu’à ses 6 mois. J’ai remarqué que mon enfant était en forme, il n’est pas tombé malade. Je l’amène au centre de santé pour le suivi de croissance et la vaccination. Il est très différent des deux autres, il n’a pas été malade comme eux ». Des chèvres laitières sur le point d’être distribuées aux femmes bénéficiaires du projet dans le village de Bani.
Dans le Centre de santé et de promotion sociale de Tuiré, quatre villages bénéficient de l’appui du programme P1-P2RS pour le renforcement de la nutrition. Aucun cas de malnutrition aigüe sévère n’y a été détecté depuis 2017, selon l’infirmier chef de poste. Les bénéficiaires du GASPA ont même reçu des chèvres laitières pour renforcer le niveau d’organisation des groupes et la diversité alimentaire des enfants, des femmes enceintes et des mères allaitantes.
A Tuiré, les GASPA bénéficient d’un jardin nutritif composé pour l’essentiel de Moringa et de baobabs. Les produits servent pour des démonstrations culinaires pendant les animations GASPA. La poudre de Moringa est vendue au dépôt pharmaceutique du centre de santé et les recettes de la vente contribuent à acheter de nouveaux intrants.
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.
M.C
Permettre a ces grands oubliés de la société, les personnes en situation d'handicap de célébrer la pâque en cette période difficile. Tél est le geste qu'a voulu apporter le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le 12 avril 2020 dernier.
Koné Yacouba, président de la Coordination des Associations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire (CAPH-CI) a offert, au nom du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, des vivres aux membres chrétiens de la dite association dans le but de bien célébrer la fête de Pâques. Ces dons comprenant du riz, de l’huile etc…
La distribution de ces kits en vivres a aussitôt été faite au siège de l’organisation en présence de certains représentants du premier ministre. Ce sont donc, les représentants d’associations venant des autres communes qui ont été les premiers servis. Une distribution porte-à-porte a été effectuée par deux équipes dans la commune d’Abobo afin de satisfaire tous les membres chrétiens qui n’ont pas pu effectuer le déplacement au siège de la CAPH-CI.
« Nous disons merci au premier ministre d’avoir pensé à nous surtout que nous sommes dans une situation difficile du fait de la pandémie à coronavirus qui nous empêchent véritablement à aller vaquer à nos occupations », a signifié Koné Yacouba avant d’appeler les autres membres du gouvernement à emboiter le pas du premier ministre.
« autant, nous aidons les musulmans pendant le Ramadan et la Tabaski, autant, nous devons le faire pour nos frères chrétiens pour montrer que nous sommes unis », a indiqué le président de la CAPH-CI,
Visiblement tous les récipiendaires étaient tres heureux du geste e leur endroit.
« Je suis heureuse de recevoir ce don. Je remercie les donateurs tout en leur souhaitant beaucoup de bonheur et de chance dans tout ce qu’ils feront », a affirmé dame Bouabré Dobré Eudoxie, veuve en situation de handicap.
Pour rappel, cette initiative de don du premier ministre répond à l’appel à la solidarité à l’endroit des personnes handicapées par rapport au COVID-19 lancé depuis plusieurs semaines par la CAPH-CI.
Izoudine Youssef