Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les Marines indienne et américaine ont effectué, lundi, des manœuvres militaires navales dans l’Océan indien avec la participation de huit navires de guerre des deux parties.

Ces exercices militaires, qui ont eu lieu près des îles Andaman et Nicobar, interviennent dans un contexte marqué par la montée des tensions entre l’Inde et la Chine dans la mer de Chine méridionale.

Un volume important des importations de pétrole de la Chine passe par le détroit de Malacca, au sud-est de ces deux îles situées à environ 1.200 km de l’Inde continentale.

“Les forces navales américaines et indiennes ont mené des exercices spécifiques conçus pour maximiser la formation et l’interopérabilité, y compris la défense aérienne, et renforcer la sécurité dans la région”, a indiqué un communiqué de la 7e flotte américaine.

“Les engagements navals tels que ces exercices améliorent la coopération des forces maritimes américaines et indiennes et contribuent à augmenter la capacité des deux parties de contrer les menaces en mer, de la piraterie et de l’extrémisme”, a ajouté la même source.

Selon des observateurs, l’Inde envisage de renforcer sa diplomatie militaire par le biais de la Marine pour affronter l’expansionnisme chinois dans les mers. Dans le prochain exercice militaire de “Malabar”, l’Australie devrait rejoindre les marines de l’Inde, des États-Unis et du Japon, sur une invitation de l’Inde.

mjj

 
 

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mardi, 21 juillet 2020 14:39

5G: la France préserve ses intérêts

La France veillera à protéger ses intérêts “stratégiques” et “de sécurité nationale”, a assuré, mardi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui a annoncé que son pays n’empêchera pas le groupe chinois Huawei d’investir pour le développement de son réseau mobile de cinquième génération (5G).

Contrairement au Royaume-Uni, qui a récemment annoncé l’exclusion du géant chinois de son réseau 5G, il n’y aura pas d’interdiction globale sur le territoire français, a affirmé le ministre.

«Nous n’interdisons pas à Huawei d’investir sur la 5G », a déclaré Bruno Le Maire, sur Franceinfo, écartant toute « discrimination à l’encontre de quelque opérateur que ce soit ».

Pour autant, la France veillera à protéger ses intérêts « stratégiques » et « de sécurité nationale », a-t-il assuré. « Nous protégeons les sites qui sont sensibles », a dit le ministre.

L’Etat français a décidé d’imposer de lourdes restrictions à l’équipementier chinois pour déployer la 5G en France.

Ainsi le déploiement de certains équipements est désormais soumis à un régime d’autorisation préalable, fondé sur « des motifs de défense et sécurité nationale », selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (Anssi) qui a fait savoir récemment qu’elle limiterait à huit ans maximum les licences d’exploitation de la 5G. Une décision lourde de conséquences pour Huawei et les opérateurs français qui avaient choisi cet équipementier pour déployer la fibre sur leur réseau.

Récemment, Pékin a appelé Paris à garantir un environnement « équitable et non discriminatoire » à ses entreprises.

A l’heure actuelle, seuls trois équipementiers télécoms, les européens Nokia et Ericsson et le chinois Huawei, sont capables de fournir les équipements pour les futurs réseaux 5G, le futur système de télécommunications mobile.

hn

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Le vaccin contre le coronavirus développé par des chercheurs de l’Université d’Oxford est “sûr” et déclenche une “réponse immunitaire”, révèlent les résultats des premiers tests, publiés dans la revue médicale The Lancet.

Le vaccin, développé par l’université britannique en partenariat avec l’entreprise pharmaceutique AstraZeneca, a généré “une forte réponse immunitaire”, ont assuré les chercheurs.

Baptisé AZD1222, ce vaccin semble “sûr” et entraîne une réaction positive au niveau de l’immunité, ont-ils souligné, précisant qu’un essai en cours impliquant 1.077 adultes en bonne santé a montré que le vaccin “induisait de fortes réponses immunitaires des anticorps et des cellules T” jusqu’au 56e jour.

Si les résultats sont encourageants, il est encore tôt pour crier victoire. Il s’agit des résultats de la première phase d’essais cliniques de ce vaccin.

En effet, avant qu’un médicament puisse être mis sur le marché, il doit faire l’objet de tests approfondis. Cela se fait d’abord avec des tubes à essai, des cellules en culture et éventuellement sur des animaux de laboratoire.

Les médicaments prometteurs sont ensuite également testés sur l’homme, en trois phases. Tout d’abord, les chercheurs testent la dose correcte et recherchent les éventuels effets secondaires. Les tests sont ensuite étendus et les résultats comparés aux groupes témoins. Après la troisième étape, les superviseurs doivent décider d’approuver ou non le produit.

Les tests de l’AZD1222 sont maintenant en phase 3, mais The Lancet a publié les résultats de la phase 1. Ces résultats étaient malgré tout très attendus: de nombreux chercheurs et laboratoires dans le monde se livrent à une course contre la montre pour trouver un vaccin sûr et efficace contre le Covid-19.

“Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle”, a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford.

Selon la BBC, le vaccin est développé “à une vitesse sans précédent”. Il est conçu à partir d’un virus génétiquement modifié, d’abord pour ne pas provoquer d’infections chez les humains mais aussi pour “ressembler” davantage à un coronavirus.

hn

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mardi, 21 juillet 2020 14:30

Tunisie: un attentat terroriste déjoué

Les autorités tunisiennes ont annoncé, lundi soir, avoir mis en échec un attentat terroriste ciblant des sites dans le sud du pays.

Dans un communiqué, le ministère tunisien de l’Intérieur a indiqué avoir démantelé un plan terroriste, qui aurait dû été exécuté par un extrémiste, affilié à l’organisation de l’Etat islamique (Daech).

Le communiqué a ajouté qu’au cours de l’opération, un individu sans casier judiciaire reconnu auprès des autorités sécuritaires tunisiennes planifiait de commettre un acte terroriste contre une patrouille de sécurité avec un engin piégé, dans l’une des provinces du sud du pays.

Le ministère de l’Intérieur a précisé que cet extrémiste a été arrêté dans une embuscade, en coordination avec le parquet spécialisé dans la lutte contre le terrorisme.

Les autorités sécuritaires tunisiennes ont confirmé avoir saisi les fournitures, matériels et produits censés être utilisés pour préparer la quantité d’explosifs devant être chargée dans l’engin piégé.

D’après la même source, la mise en échec de ce plan terroriste “était le résultat d’une opération préventive menée par l’Unité nationale de recherche dans les crimes terroristes et organisés, en coordination avec les deux départements centraux de lutte contre le terrorisme et des renseignements”.

fm

 
 

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Des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se rendent, jeudi à Bamako, pour tenter une médiation entre le président Ibrahim Boubacar Keita et la coalition d’opposants, a annoncé un responsable de la présidence malienne.

“Mahamadou Issoufou (Niger), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal) et Nana Akufo-Addo (Ghana) sont attendus jeudi à Bamako”, a-t-il indiqué.

La délégation de la CEDEAO a achevé sa mission au Mali. Mais le plan de sortie de crise des experts de l’organisation ouest-africaine a été rejeté par l’opposition.

Parmi les recommandations dont la mission souhaite voir une mise en œuvre rapide, la formation d’un gouvernement d’union nationale et le règlement du contentieux électoral.

Les problèmes du Mali, aujourd’hui “sont liés à des problèmes de gouvernance”, ont insisté les intervenants de la CEDEAO qui formulent essentiellement trois propositions.

La première, porte sur la reconstitution rapide et consensuelle de la Cour constitutionnelle afin que les Sages puissent statuer à nouveau sur les résultats des dernières élections législatives.

La deuxième proposition de la CEDEAO est la formation d’un gouvernement d’union nationale. La mission de l’organisation régionale ne propose pas le départ du Premier ministre, mais un quota de ministères pour chaque parti : 50% pour le pouvoir, 30% pour l’opposition et 20% issus de la société civile. Par ailleurs, la priorité de ce gouvernement serait la mise en œuvre de l’accord de paix.

La mission de la CEDEAO recommande également la mise en place d’une enquête pour déterminer les responsables des tirs contre les manifestants et de la destruction d’édifices publics lors des récentes mobilisations de l’opposition.

Mohamed Compaoré

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mardi, 21 juillet 2020 14:22

UE : Enfin un plan de relance

Au terme d’un sommet marathon marqué par tractations extrêmement laborieuses, les dirigeants européens, réunis à Bruxelles depuis vendredi, ont approuvé mardi un plan de relance massif de 750 milliards d’euros pour soutenir l’économie de l’UE mise en péril par la crise du coronavirus.

“Deal!”, a tweeté le président du Conseil européen, Charles Michel, vers 5H30 du matin, pour annoncer que les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l’UE sont enfin parvenus à un accord sur leur relance économique post-coronavirus, après quatre jours et quatre nuits de négociations difficiles et tendues.

Les Vingt-sept ont ainsi donné leur feu vert à l’instrument de relance économique de l’Union européenne baptisé “Next Generation EU”. Cet instrument prévoit des fonds de 750 milliards d’euros qui pourront être empruntés par la Commission européenne sur les marchés financiers.

“Afin de donner à l’Union européenne les moyens nécessaires pour relever les défis posés par la pandémie de Covid-19, la Commission sera autorisée à emprunter des fonds au nom de l’UE sur les marchés des capitaux. Le produit sera transféré aux programmes de l’Union conformément au Next Generation EU”, lit-on dans des conclusions adoptées par les dirigeants européens à l’issue de leur sommet.

Selon la même source, les fonds empruntés peuvent être utilisés pour des prêts jusqu’à un montant de 360 ​​milliards d’euros et pour des subventions à hauteur de 390 milliards d’euros qui seront allouées aux pays et secteurs les plus touchés par la pandémie.

Ces fonds correspondent à la nouvelle proposition de plan de relance soumise lundi soir par Charles Michel aux dirigeants européens afin de sortir les négociations de l’impasse.

Les discussions entre les dirigeants européens se heurtaient notamment aux réticences des pays dits “frugaux” à savoir le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas et la Suède, quant aux modalités du plan de relance de l’UE. Ces quatre pays s’opposaient à l’idée de recourir à des subventions en faveur des pays et secteurs les plus impactées par la crise du coronavirus.

Le projet de la Commission européenne qui était initialement sur la table des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE était basé sur des subventions à hauteur de 500 milliards d’euros, outre 250 millions de prêts.

Soulignant que la vigilance reste de mise sur la situation sanitaire, les dirigeants européens ont insisté dans leurs conclusions que “l’accent est désormais mis sur l’atténuation des dommages socio-économiques”.

“Cela nécessite un effort sans précédent et une approche innovante afin de favoriser la convergence, la résilience et la transformation dans l’Union européenne”, ont-ils affirmé.

Le plan de relance approuvé par les Vingt-sept est adossé au budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) fixé à 1.074 milliards d’euros, soit 154 milliards d’euros par an, conformément à la proposition initiale du président du Conseil européen.

fm

 
 

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Le Maroc a toujours fait part de son engagement pour une action arabe commune, une coordination et des consultations sérieuses, selon une nouvelle dynamique qui conduit à l’émergence d’un partenariat de développement qui permet aux pays arabes de profiter des opportunités offertes par les forums de la Ligue des États arabes avec les blocs régionaux d’autres pays leaders.

Pour atteindre cet objectif, le Maroc n’a cessé d’appeler à l’établissement d’un partenariat arabe basé sur un investissement optimal des potentiels de la région dans tous les domaines, pour réaliser le développement et l’épanouissement économique arabe.

Le Maroc a également œuvré pour surmonter toutes les tensions dans la région arabe, dans un cadre d’équilibre et d’objectivité, pour faire prévaloir un esprit de tolérance et de dialogue positif et ce dans l’intérêt de la région et de sa stabilité.

À cet égard, le Royaume, lors de toutes les réunions axées sur les crises arabes, n’a pas hésité à souligner la nécessité d’éviter toute ingérence dans les affaires intérieures des pays arabes et de respecter les rapports de bon voisinage, afin de trouver un terrain d’entente garantissant les intérêts des pays et des peuples de la région et ouvrant de nouveaux horizons pour la coexistence.

Ainsi et à l’occasion de tous les forums arabes, régionaux et internationaux, le Maroc a réitéré son soutien continu au peuple palestinien et à ses causes justes .

La position marocaine découle de la ferme conviction du Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, quant à la justesse de la cause palestinienne qui demeure une question centrale à l’ordre du jour de l’ action arabe commune.

Dans ce sens et lors de toutes les réunions de la Ligue arabe, au Caire, le Maroc a réaffirmé son soutien aux frères palestiniens pour garantir leurs droits, dont celui portant sur l’édification d’un État indépendant et viable.

Durant la 153e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, tenue le 4 mars dernier dans la capitale égyptienne, le Maroc a ainsi réitéré sa ferme solidarité avec le peuple palestinien pour défendre sa juste cause et la nécessité de ne pas porter atteinte au statut juridique de la ville sainte.

Au cours de cette réunion, le Royaume a affirmé son souhait de relancer une dynamique de paix constructive visant à trouver une solution réaliste, juste, durable et viable pour mettre fin au conflit israélo-arabe.


Il est clair que la position du Royaume est en harmonie avec la présence de la cause palestinienne, y compris la question d’Al Qods, en tant que priorité dans la conscience de toutes les composantes du peuple marocain.

Et “l’Appel d’Al Qods”, signé par SM le Roi, président du Comité Al Qods, et le pape François, visant notamment à garantir la pleine liberté d’accès dans cette ville sainte aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, n’est qu’un exemple parmi d’autres qui reflète la position sincère du Royaume à l’égard de la juste cause du peuple palestinien.

En outre, le Parlement marocain, avec ses deux chambres, a soutenu en permanence la lutte du peuple palestinien dans divers forums parlementaires régionaux et internationaux, ainsi qu’au niveau des relations diplomatiques parlementaires, tant bilatérales que multilatérales.

En ce qui concerne la question libyenne, le Maroc a réaffirmé que la sortie de la crise dans ce pays maghrébin ne devait pas être envisagée par une solution militaire, mais plutôt par une solution politique globale, sous les auspices des Nations Unies, acceptée par les parties libyennes et au service du pays et de son peuple.

S’exprimant lors d’une réunion virtuelle du Conseil de sécurité sur la Libye, tenue la semaine dernière, le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, Nasser Bourita, a fait part de “la préoccupation, la déception et l’appel à la mobilisation” du Maroc face à la détérioration de la situation en Libye.

La position du Royaume sur la crise libyenne s’inscrit dans le cadre de sa vision constante contre l’instrumentalisation diplomatique et la récupération politique de ce conflit, étant donné que les interventions étrangères ne servent pas les intérêts de la Libye ni n’aident les parties libyennes à transcender leurs intérêts particuliers afin de réaliser l’intérêt commun de tous les Libyens.

Sur d’autres questions arabes, le Maroc n’est pas resté passif. Concernant notamment les situations au Yémen et en Syrie, le Royaume a plaidé pour un engagement sincère afin de trouver des solutions politiques urgentes à même de qui permettre à la population de ces pays de jouir de la sécurité et de la stabilité.

En ce qui concerne les relations arabo-iraniennes, la position du Royaume est restée en harmonie avec celles de la Ligue arabe, qui condamne et rejette notamment l’ingérence de Téhéran, par intervention directe ou par le biais de ses agents, dans les affaires intérieures des pays arabes.

En matière de coopération siono-arabo, le Maroc considère la Chine comme un facteur d’équilibre permettant de soutenir la voie de la paix comme un choix stratégique pour résoudre le conflit palestino-israélien, ainsi qu’un partenaire fiable dans les relations bilatérales, d’autant plus que le Royaume et la Chine sont liés par un partenariat stratégique plus solide.

faapa

 
 

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L’Institut indien des sciences médicales (AIIMS) de Delhi a annoncé avoir commencé le recrutement de volontaires à partir de ce lundi pour mener des essais cliniques de Covaxin, le projet de vaccin Covid-19 développé localement.

L’AIIMS fait partie de 12 instituts sélectionnés par le Conseil indien pour la recherche médicale (ICMR) pour mener des essais cliniques de Covaxin, le vaccin qui sera testé sur 1.125 volontaires pendant la phase I et II des essais.

“Nous allons sélectionner des participants sains sans comorbidités et sans antécédents de Covid-19”, a déclaré Sanjay Rai, professeur au Centre de médecine communautaire de l’AIIMS.

“La tranche d’âge de la population étudiée est de 18 à 55 ans. Ce serait un essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo”, a-t-il précisé.

Covaxin, le premier vaccin potentiel indigène contre la Covid-19 en Inde, a été développé conjointement par le Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) et Bharat Biotech International Limited (BBIL).

En Inde, la pandémie de Covid-19 continue de faire rage avec quelque 40.000 cas signalés durant les dernières 24 heures portant le total des infections à 1,1 million cas.

Il s’agit également de 677.000 rémissions et 26.816 décès selon un dernier décompte du ministère indien de la Santé.

mjj

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La France, l’Allemagne et l’Italie ont appelé, samedi, toutes les parties libyennes et leurs soutiens étrangers à “cesser immédiatement les combats et de mettre un terme à l’escalade militaire” en cours à travers le pays.

Dans un communiqué conjoint, le Président français Emmanuel Macron, la Chancelière allemande Angela Merkel et le Président du Conseil italien Giuseppe Conte affirment partager “de graves préoccupations” concernant la montée des tensions militaires dans ce pays et le “risque accru” d’une escalade régionale.

Les trois responsables européens, qui se sont réunis samedi à Bruxelles en marge du Conseil européen pour évoquer la situation en Libye, demandent également à tous les acteurs étrangers de “mettre fin à leurs ingérences croissantes et de respecter pleinement l’embargo sur les armes établi par le Conseil de sécurité des Nations unies”.

“Nous prenons nos responsabilités et sommes déterminés à assurer la pleine efficacité de l’opération Irini dans le but de prévenir toute escalade sur le terrain”, soulignent-ils dans leur communiqué conjoint, se disant “prêts à envisager un recours éventuel à des sanctions si les violations de l’embargo en mer, sur terre ou dans les airs se poursuivent”.

Ils affirment attendre avec “intérêt” les propositions que le Haut-représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité fera à cette fin.

“Nous soutenons les efforts des Nations unies en vue d’obtenir la signature d’un accord de cessez-le-feu durable et crédible dans le cadre des négociations en cours au sein du Comité 5+5”, relèvent les trois dirigeants européens.

Dans ce moment “critique”, ils affirment encourager également les Nations unies à explorer toutes les options pour réduire les tensions, “y compris celles d’un large désengagement de forces voire d’une éventuelle démilitarisation dans certaines régions”.

“Nous réaffirmons la nécessité qu’un représentant spécial du Secrétaire général en Libye soit rapidement nommé”, notent le président français, la chancelière allemande et le président du Conseil italien, qui rappellent à toutes les parties libyennes et internationales qu’un règlement politique de la crise libyenne “doit être pleinement inclusif et fondé sur les conclusions de la Conférence de Berlin”.

“Nous rappelons également qu’il est nécessaire de lever rapidement le blocus pétrolier et de garantir une répartition équitable et transparente des revenus pétroliers au profit de tous les Libyens”, concluent-ils.

 mjj
 

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lundi, 20 juillet 2020 13:31

Usa: Joe Biden en tête dans les sondages

L’ancien vice-président américain et candidat présumé démocrate à la présidentielle, Joe Biden, mène avec une avance de 15 points sur le président Donald Trump à l’échelle nationale, selon un nouveau sondage du Washington Post-ABC News.

L’enquête, publiée dimanche, a révélé que 55% des électeurs inscrits disent qu’ils voteraient pour l’ancien vice-président si les élections de 2020 avaient lieu aujourd’hui, tandis que 40% disent qu’ils soutiendraient Trump. Les résultats représentent un changement substantiel dans le soutien à Biden, qui a mené Trump de seulement 2 points dans un sondage similaire publié en mars et de 10 points en mai.

La baisse du soutien à Trump survient alors que sa cote d’approbation est en chute sur fond de sa gestion de la pandémie de coronavirus qui a bouleversé la vie quotidienne aux États-Unis pendant des mois, le pays connaissant une vague de nouveaux cas.

Seulement 39% des Américains ont déclaré approuver l’action présidentielle de Trump, tandis que 57% ont déclaré ne pas l’approuver. En mars, le taux d’approbation de Trump s’élevait à 48%, avec seulement 46% des répondants se disant opposés à sa gestion de la présidence.

Le bond de la cote de désapprobation de Trump semble lié à la perception qu’ont les Américains de sa gestion de la crise sanitaire actuelle. Le sondage de dimanche a révélé que 38% des personnes interrogées approuvent la gestion par le président de l’épidémie de coronavirus, tandis que 60% désapprouvent. Cinquante-deux pour cent ont déclaré qu’ils désapprouvaient fortement la façon dont le président a géré la pandémie.

La perception de la gestion de l’économie par Trump est le point fort du président, avec une approbation de 50%, bien que le chiffre représente toujours une baisse du soutien. En mars, 57% ont déclaré avoir approuvé la gestion de l’économie par Trump.

Une majorité de répondants ont déclaré qu’ils faisaient plus confiance à Biden qu’à Trump pour gérer l’épidémie de coronavirus, la criminalité et la sécurité, ainsi que les relations raciales en Amérique.

The Washington Post-ABC News poll is the latest to find Biden with a growing lead over Trump in the 2020 elections. Several national polls have shown the former vice president with double-digit advantages over Trump. Recent polls of battleground states have also shown Biden with solid leads over the president.

Le sondage Washington Post-ABC News est le dernier en date à montrer une avance croissante de Biden sur Trump lors des élections de 2020. Plusieurs sondages nationaux ont crédité l’ancien vice-président d’un écrat à deux chiffres par rapport à l’actuel président. Les sondages récents des États du champ de bataille ont également crédité Biden de solides avances sur le chef de l’exécutif US.

L’enquête Washington Post-ABC News a été menée du 12 au 15 juillet auprès d’une population de 1.006 adultes américains, dont 845 électeurs inscrits, avec une marge d’erreur de 3,5 points de pourcentage pour l’échantillon complet et de 4 points pour les électeurs inscrits.

fm

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