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Le Président Alassane Ouattara a offert, mardi, près de 700 tonnes de vivres à la communauté musulmane nationale, en vue de soutenir ses membres dans le cadre du mois de Ramadan.
Ces dons, comprenant 345,2 tonnes de sucre et 339 tonnes de riz, ainsi que du numéraires, ont été remis au Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire (COSIM), à son siège à Treichville, par le conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des cultes, Koné Drissa.
Selon l’émissaire du président de la République, 68,3 tonnes de sucre et 66,1 tonnes de riz sont destinés aux structures, associations, mosquées et autres institutions.
Le chef de la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Aïma Boikari Fofana, s’est dit très:" honoré par cet acte de générosité et de solidarité du chef de l’Etat à l’endroit de toute la communauté musulmane de Côte d’Ivoire". Il a exprimé toute sa fierté et sa reconnaissance avant de formuler des vœux de santé et de paix à l’endroit du président de la République.
A noter que le chef de l’Etat fait ce type de don à l’endroit de la communauté musulmane, à l’occasion du ramadan.
Fm
La prochaine élection à la présidence de la FIF déchaine des passions et fait couler beaucoup d'encre et de salives.
NSIA Banque CI réalise un résultat net après impôt bénéficiaire de près de 14 milliards FCFA, en croissance de 12% comparativement à l’exercice 2018. Les résultats affichés traduisent une meilleure maitrise des risques et permettent une croissance de 10% du bilan.
A la clôture de l’exercice 2019, NSIA Banque CI affiche des indicateurs de performance en forte progression. Malgré un recul de 7% de son Produit Net Bancaire (PNB) et une légère hausse de 1% des frais généraux, NSIA Banque CI annonce un résultat après impôt bénéficiaire de 13,6 milliards FCFA en décembre 2019 contre 12,2 milliards FCFA en décembre 2018, soit une progression de 12%.
Au terme de l’exercice 2019, le bilan de NSIA Banque CI se consolide de 10% et passe de 1 084 milliards FCFA en 2018 à 1 194 milliards FCFA en 2019. Cette croissance du bilan est consécutive à la forte progression des crédits nets accordés à la clientèle (810 milliards FCFA, soit +10%), des dépôts de la clientèle (754 milliards FCFA, soit +5%), du portefeuille des titres (42 milliards FCFA, soit +19%) et des capitaux propres (97,2 milliards FCFA, soit +10%). À la clôture de l'exercice 2019, NSIA Banque CI demeure dans le top 5 du marché bancaire ivoirien grâce à une progression des encours nets de crédits à la clientèle et des ressources clientèle.
Cette croissance est portée par la maîtrise du risque de crédit au cours de l’exercice 2019. Le coût net du risque s’améliore et passe de 10,4 milliards FCFA en 2018 à 4,7 milliards FCFA en 2019, soit une basse remarquable de 55%.
« Ces bons indicateurs de performance, confortent notre stratégie de développement axée autour de l’amélioration de la maitrise des risques couplée à une organisation interne destinée à offrir un meilleur accompagnement à nos clients. Nous nous félicitons des résultats que nos efforts ont produits. L’augmentation des crédits et des dépôts démontrent la confiance accordée par notre clientèle », a déclaré Léonce Yacé, Directeur Général de NSIA Banque CI.
Ce début d’année 2020 est marqué par les incertitudes liées à la pandémie à Covid-19. En riposte à ce choc inattendu, NSIA Banque CI a déclenché son plan de continuité d’activité afin de maintenir son niveau de service et d’être au côté de sa clientèle face à cette situation. Le 23 mars 2020, un comité de crise a été mis en place au sein du Conseil d’Administration avec pour mission de suivre l’évolution du niveau d’exploitation et l’évolution de la situation des salariés de la Banque. Le Régulateur a édicté une série de mesures visant à atténuer l’impact de la pandémie sur le système bancaire et à assurer la continuité du financement de l’activité économique dans l’Union. Ces mesures ont pour objectif de garantir la liquidité du marché bancaire et de limiter l’impact sur la qualité du portefeuille.
En dépit de cette situation, NSIA Banque CI entend déployer le nouveau plan stratégique 2020 - 2024 validé par le Conseil d’Administration lors de sa session de décembre 2019. Ce programme ambitieux conduira la Banque vers un nouveau modèle économique. Il vise à la fois l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, l’accélération de la digitalisation, une plus grande orientation client et le renforcement du capital humain, socle de la stratégie de développement. NSIA Banque CI a amorcé cette transformation depuis le début de l’année et maintiendra le cap tout en tenant compte des évolutions macroéconomiques. Les résultats se traduiront à terme par une amélioration de la rentabilité doublée d’une bonne maîtrise des risques.
« L’année 2019 s’est déroulée dans un contexte socio-économique apaisé et les résultats ont été très bons. En 2020, en dépit de la pandémie actuelle de Covid-19, nous poursuivrons nos efforts de développement afin de demeurer présents aux côtés des clients qui nous ont accordé leur confiance. C’est notre mission et le plan stratégique élaboré pour 2020-2024 nous fournira les moyens d’y parvenir », a conclu Janine Kacou Diagou, Directeur Général du Groupe NSIA.
H.N
Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19 qui sévit dans notre pays, Orange CI maintient son engagement auprès des autorités et des populations avec un ensemble de dons d’une valeur de 325 millions de francs CFA.
En tant qu’Opérateur digital engagé, Orange CI, à travers sa Fondation, qui œuvre depuis près de 14 ans pour améliorer l’accès à la santé et à l’éducation des ivoiriens, soutient les efforts inlassables des personnels de santé tout en montrant sa solidarité aux populations défavorisées et affectées par cette crise sanitaire.
À travers cette contribution, Orange CI souhaite améliorer la prise en charge des personnes touchées par le COVID-19 et soutenir les individus et famille défavorisées.
Afin d’accompagner au mieux les acteurs engagés et en première ligne face à cette pandémie, Orange CI vient en aide aux institutions, structures et organismes suivants :
La fondation Orange Côte d’Ivoire, remettra les 29 et 30 avril 2020, un ensemble de dons d’une valeur de 325 millions de fcfa à toutes ces parties prenantes.
Cet ensemble de dons sera constitué de :
Ces actions viennent compléter un dispositif déjà mis en place par Orange CI :
« Orange CI profite de cette occasion pour remercier particulièrement les autorités nationales, les services de Santé et d’urgence, les Forces de Défense et de Sécurité pour leur courage, leur abnégation à la tâche, pour enrayer cette épidémie. Nous leurs assurons notre soutien indéfectible », déclare Mamadou Bamba, Directeur Général d’Orange Côte d’Ivoire.
FM
L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne et candidat déclaré à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a été condamné mardi, par contumace, pour “recel de détournement de deniers publics” et “blanchiment de capitaux”, à 20 ans de prison ferme, à payer 4,5 milliards de FCFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant sept ans.
L'Afrique de l'Ouest et la région du Sahel en particulier sont depuis longtemps sujettes aux sécheresses et aux pénuries alimentaires, et ces dix dernières années, à une insécurité croissante. Quelle est la situation actuelle ?
Il s'agit d'une région complexe qui est frappée à la fois par la faim chronique, l'insécurité, le changement climatique, la menace d'une épidémie de criquets pèlerins et, aujourd'hui, par la pandémie du COVID-19. Chaque année, les cinq pays parmi les dix qui se trouvent en bas de l'échelle de l'indice de développement de l'ONU sont des pays d'Afrique de l'Ouest.
Aujourd'hui nous sommes particulièrement inquiets face à la crise humanitaire dans le Sahel central, une région qui inclue le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ici, environ quatre millions de personnes luttent déjà contre la faim extrême et leur nombre pourrait atteindre les 5,5 millions d'ici le mois d'août. Pour bien comprendre, il faut savoir qu'au Burkina Faso, plus de deux millions de personnes pourraient se trouver en situation de faim extrême d'ici le mois d'août, c'est-à-dire au pire moment de l'année, au début de la saison maigre lorsque la nourriture se fait plus rare. Ce chiffre a triplé par rapport à l'an dernier pour la même période.
En Afrique de l'Ouest, depuis le mois d'avril, plus de 11 millions de personnes ont besoin d'une aide alimentaire immédiate - essentiellement à cause des conflits. Et leur nombre est destiné à augmenter jusqu'à atteindre les 17 millions lors de la saison maigre (juin-août) si nous n'apportons pas une réponse rapide.
Beaucoup de personnes n'ont pas seulement faim. Elles sont aussi déracinées et ont perdu leurs biens. Celles que j'ai rencontrées m'ont toutes raconté la même histoire : leur village a été attaqué, les membres de leur famille tués ou déplacés, leur maison ou leur champ détruits, leurs animaux abandonnés ou tués.
Actuellement, environ 1,2 million de personnes ont été déplacées dans le Sahel central. Si les conflits continuent, d'autres personnes subiront le même sort.
Selon le rapport sur les crises alimentaires mondiales, la hausse des actes de violences, les déplacements massifs, les perturbations enregistrées dans le commerce et l'agriculture et les conditions climatiques défavorables en Afrique de l'Ouest et au Sahel vont contribuer à aggraver la situation d'insécurité alimentaire aigüe dans plusieurs régions cette année.
Le COVID-19 ne pouvait arriver à un pire moment pour les communautés vulnérables de l'Afrique de l'Ouest.
Quelles sont les populations les plus menacées par le COVID-19?
Premièrement les enfants. Le taux de malnutrition au Sahel est l'un des plus élevés au monde. Environ 2,5 millions d'enfants - plus d'un quart au Burkina Faso, au Mali et au Niger - souffrent d'une malnutrition sévère et aiguë.
De manière générale, ce sont les mères et les enfants les plus touchés et la pandémie ne fera pas exception.
Les personnes qui sont déjà en situation de famine, ou qui sont déjà en situation de famine et déplacées, seront en grand danger.
Ce qu'il faut absolument savoir c'est que la pandémie se répand durant des mois qui sont cruciaux pour la région, car ce sont ceux où les populations doivent ensemencer leurs champs et/ou se déplacer avec leurs bêtes. Les agriculteurs doivent pouvoir vendre ce qu'ils ont produit mais aussi avoir accès aux champs et aux marchés pour se préparer à la principale saison agricole 2020/2021. Les éleveurs ou les bergers nomades doivent pouvoir se déplacer avec leurs bêtes. Il faut que les gouvernements et les acteurs humanitaires aident les populations qui ont besoin d'une aide alimentaire, nutritionnelle et d'urgence pendant la saison maigre.
Depuis des siècles, les bergers nomades parcourent chaque année des centaines de kilomètres à travers le Sahel en quête de pâturages pour le bétail. C'est une activité qu'ils répètent chaque année et surtout au mois d'avril et mai lorsque les pâturages commencent à sécher.
Par exemple, nombreux sont les bergers mauritaniens à se déplacer vers le Mali et le Sénégal en quête de pâturages.
Mais avec la fermeture des frontières, les bergers nomades ne sont plus en mesure de se déplacer pour trouver du fourrage et de l'eau ni pour faire du commerce - les animaux sont parfois vendus en échange de denrées alimentaires ou de biens de première nécessité.
De ce fait, il arrive que les bergers perdent la source de leurs revenus, quand ils ne peuvent plus vendre leurs animaux ni acheter ce dont ils ont besoin, ou qu'ils perdent leurs animaux quand ceux-ci meurent ou tombent malades. Quand les animaux sont en souffrance, les humains le sont aussi. Quand les animaux meurent ou cessent de fournir du lait ou de la viande, les populations connaissent la famine. Quand les animaux sont perdus, ce sont les moyens de subsistance des humains qui le sont.
Le COVID-19 aura également d'autres répercussions sur les agriculteurs, car l'approvisionnement en engrais et en semences va diminuer et les magasins et les marchés vont fermer.
Si la pandémie continue à se répandre, elle représentera une menace de plus en plus grande, avec une augmentation du nombre de personnes déplacées, une réduction progressive de l'accès aux services sociaux de base, une hausse des prix des denrées alimentaires, une diminution des denrées alimentaires.
Est-ce que les effets du COVID-19 sur la sécurité alimentaire des populations se font déjà sentir en Afrique de l'Ouest?
Les gouvernements ont pris des mesures comme la distanciation sociale et la fermeture des marchés. Cela créera des perturbations sur les marchés, tant pour les commerçants que pour les consommateurs.
Les répercussions du COVID-19 sont déjà visibles dans les zones de pâturages. Comme la majorité des frontières sont fermées, les mouvements des bergers et des animaux ont été restreints.
Même si les effets de la pandémie sur les prix des produits de base ne sont pas encore visibles, le fait que beaucoup de personnes achètent des biens de base en grande quantité pourrait engendrer une hausse temporaire des prix et une pénurie, créant ainsi une situation difficile à gérer quand/si la production baisse fortement. Le transport est lui aussi touché et cela aura des effets sur l'approvisionnement des denrées alimentaires et des produits.
Quelle réponse la FAO apporte-t-elle?
Sachant que la majeure partie de l'Afrique de l'Ouest est touchée par d'autres situations complexes de crise, notre première priorité est de sauvegarder et de maintenir les actions d'urgence que nous apportons actuellement, surtout celles à l'appui des prochaines campagnes agricoles, afin d'atténuer les effets du COVID-19 sur la sécurité alimentaire.
Cela s'avère particulièrement délicat du fait des difficultés opérationnelles occasionnées par les restrictions sur les déplacements que la plupart des pays ont introduites. Toutefois, en travaillant en étroite collaboration avec les gouvernements, le système des Nations Unies, et nos partenaires, nous repensons les moyens d'approvisionnement et nous en imaginons de nouveaux.
Nos interventions dans la région ne sont néanmoins financées qu'à hauteur 20 pour cent. Nous exhortons les donateurs et nos partenaires à faire en sorte que, malgré le COVID-19, les actions d'urgence en cours ne soient pas oubliées.
Dans la lutte contre le COVID-19, la FAO a collecté des informations et a mené à bien des analyses, à l'échelle régionale et nationale, sur les conséquences que la pandémie pourrait avoir sur l'agriculture et la sécurité alimentaire, en vue de créer un système de données mondiales. Ce système doit servir de base pour élaborer de stratégies nationales et régionales, et pour formuler des plans de préparation et de réponse au COVID-19. Plusieurs actions de ces plans sont déjà mises en œuvre.
Au Burkina Faso, la FAO lance un programme, avec l'appui du Fonds central d'intervention pour les urgences humaines (CERF) du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), visant à fournir une aide immédiate aux ménages vulnérables confinés dans les zones urbaines et péri-urbaines afin qu'ils aient accès à une nourriture saine et nutritive.
Au Sénégal, la FAO soutient les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pandémie, par des campagnes de sensibilisation, tout particulièrement destinées aux acteurs de la chaîne alimentaire, afin d'éviter que la pandémie ne se propage davantage. Nous allons aider les petits producteurs touchés par les perturbations des échanges, surtout les femmes, à vendre leurs produits, à gagner assez d'argent et à se préparer à l'ensemencement. Et nous allons distribuer de l'argent comptant et des coupons aux éleveurs afin qu'ils puissent nourrir leurs animaux, et réduire les pertes et les gaspillages.
À court terme, nos priorités sont les suivantes: aider les ménages vulnérables touchés par le COVID-19 à avoir accès à de la nourriture adéquate; garantir aux éleveurs le fourrage et l'eau pendant la saison sèche, et aux fermiers les graines pour pouvoir ensemencer; garantir des programmes de protection sociale pendant la saison maigre; et assurer le fonctionnement des marchés et des chaînes de valeur afin que chacun puisse acheter la nourriture dont il a besoin et à un prix raisonnable.
De plus, les experts de la FAO suivent attentivement la situation du criquet pèlerin, car il est possible que ce parasite gagne l'Afrique de l'Ouest d'ici la moitié de l'année.
Que devraient faire les gouvernements ?
La FAO encourage les pays à rester informés et à adapter leurs plans d'action aux conséquences de la pandémie, dès qu'elles sont mieux connues. Il est essentiel d'arriver à anticiper les effets du COVID-19 sur l'agriculture, la sécurité alimentaire et la vie des femmes et des enfants vulnérables. Une des actions les plus importantes à prendre à l'échelle nationale et régionale consiste à garantir le maintien des systèmes alimentaires et des chaînes de valeur.
Le 16 avril, les 55 États membres de l'Union Africaine (UA) se sont engagés, au cours d'une réunion UA-FAO, à soutenir l'accès des populations les plus vulnérables d'Afrique à l'alimentation et à la nutrition; à fournir des programmes de protection sociale; à minimiser les perturbations afin de garantir une circulation et un transport sans risque des personnes dont le travail est essentiel, et le transport et la commercialisation des biens et des services; à garder les frontières ouvertes afin de favoriser le commerce alimentaire et agricole. Ceci constitue une première étape essentielle et la FAO est fière d'avoir participé à ce processus.
Quels sont les plus grands défis que la FAO devra affronter si la pandémie s'aggrave?
Si la pandémie s'aggrave, 50 millions de personnes en plus pourraient avoir à affronter une crise alimentaire dans la région.
C'est pour cela que nous élargissons notre aide, par le biais des partenaires et des acteurs locaux, et que nous imaginons des moyens innovants, comme la formation en ligne et l'aide à distance, en vue de renforcer leurs capacités. La crise d'Ebola nous a appris que certaines activités peuvent être menées dans le cadre de nos activités régulières en y ajoutant des mesures spécifiques, comme des protocoles de santé. La FAO a activé des plans de soutien aux activités commerciales à travers toute la région, qui visent à garantir la sécurité du personnel, des partenaires et des bénéficiaires, tout en assurant la poursuite des activités
Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Nous vivons une époque difficile mais nous ne devons pas oublier que les populations d'Afrique de l'Ouest ont prouvé leur capacité de résilience aux crises. En effet, l'approche de la FAO et de bon nombre d'autres organismes dans la lutte contre le COVID-19 s'appuie sur les leçons apprises suite à la crise liée au virus bola en Afrique de l'Ouest.
L'épidémie Ebola nous a aussi appris que si le COVID-19 est tout d'abord une crise sanitaire, nous devons tout faire pour éviter qu'elle ne se transforme en une crise alimentaire, qui s'avérerait particulièrement néfastes pour beaucoup de communautés en Afrique de l'Ouest.
M.C
La Chambre africaine de l'énergie s'est associée aux acteurs de l'industrie pétrolière pour appeler la Banque des États d'Afrique Centrale (BEAC) à assouplir ses règles de contrôle des devises adoptées en juin 2019.
L'année dernière, la BEAC a introduit de nouvelles règles contrôlant les flux de devises en Afrique centrale dans le but de promouvoir la transparence financière et de garantir que les revenus pétroliers restent au sein des économies locales et des banques locales. Bien que la Chambre continue de soutenir une gestion et une distribution saines et transparentes des revenus de l'industrie pétrolière et gazière, ces règles spécifiques ont créé un environnement très peu attrayant pour les investisseurs étrangers qui cherchent à investir dans les États de l'Union CFA.
Les nouvelles règles stipulent notamment que tous les transferts de devises de plus de 1 680 $ doivent être approuvés par la banque et que tous les produits d'exportation supérieurs à 8 400 $ doivent être rapatriés en 150 jours sur un compte bancaire local. Malheureusement, ces contrôles entraînent des retards de transaction et empêchent les investisseurs étrangers de rapatrier les fruits de leur investissement, ce qui est une condition essentielle de toute juridiction attrayante. Avec de tels contrôles et règles en place, la CEMAC souffrira et deviendra moins attrayante pour les investisseurs crédibles.
S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de Guinée équatoriale, avait rapidement réagi et qualifié les mesures de mortelles pour l'industrie pétrolière et gazière locale, déclarant qu'elles pouvaient détruire les économies et empêcher d'attirer des investissements. Les entrepreneurs locaux et régionaux en souffriront et le secteur pétrolier connaîtra une baisse des investissements.
Étant donné le scénario actuel de prix du pétrole historiquement bas et de pandémie de COVID-19, la Chambre appelle instamment la BEAC à écouter les voix et les préoccupations de l'industrie et à assouplir ces contrôles des devises pour maintenir l'attractivité de la région en tant que destination d'investissement.
« Le règlement FX adopté en juin 2019 rend très difficile la concurrence et la création d'emplois pour nos entreprises et rend notre environnement commercial très peu attrayant pour les investisseurs étrangers. Compte tenu de l'aggravation des perspectives économiques de la région à la lumière du COVID-19, l'industrie a besoin d'une action urgente pour assouplir ces réglementations FX », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures.
À la suite de la publication cette semaine de son Agenda du secteur de l’énergie africain, la Chambre estime que la réforme de l'environnement des affaires en Afrique devrait être une priorité pour tous les régulateurs et toutes les banques centrales, afin d'assurer une reprise économique rapide et de rendre le continent plus compétitif sur la scène mondiale.
L’appel à l’action de la Chambre africaine de l’énergie a été publié cette semaine et peut être téléchargé gratuitement sur www.EnergyChamber.org. Il détaille 10 mesures qui font partie d'un agenda du secteur de l’énergie africain afin de se remettre de la crise actuelle.
M.C
De fausses informations circulant sur les réseaux sociaux font état de la réouverture des écoles ivoiriennes le 18 mai 2020.
Selon le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, que le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) a contacté, il n’en est absolument rien.
« C’est une fausse information, sortie de l’imagination de leurs auteurs. L’éducation des enfants ivoiriens est une chose trop sérieuse. Et, ce n’est pas par ce genre de procédé que le gouvernement aborderait une telle question. En outre, il a à sa disposition des moyens plus appropriés pour communiquer sur une question si capitale », a indiqué au CICG, Assoumou Kabran, Directeur de Cabinet dudit ministère.
Du fait de la maladie à Coronavirus, tous les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs ivoiriens sont fermés depuis le 16 mars 2020.
Source : Primature
Le monde entier a célébré le 25 avril la journée mondiale du paludisme avec pour thème: « Zéro paludisme commence avec moi ». Cette célébration intervient dans un contexte où la communauté mondiale réagit à la pandémie mondiale de COVID-19. A cet effet, le gouvernement des Etats-Unis appelle au maintien des efforts dans la lutte contre le paludisme pour éviter une flambée des décès dus au paludisme ou des complications du COVID-19 liées au paludisme.
En effet, le paludisme affecte de manière disproportionnée les plus démunis, en particulier, les femmes enceintes et les enfants en Afrique. Il perpétue aussi le cercle vicieux de maladie et de pauvreté. Le paludisme met en danger les grossesses chez les femmes, la santé des nouveau-nés et empêche les enfants d’aller à l'école et les parents de travailler.
Depuis 2017, l’Initiative Présidentielle contre le paludisme (PMI), dirigée par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et gérée conjointement par l’USAID et les Centres des Contrôles et de Prévention des maladies des Etats-Unis (CDC), accompagne les efforts du Gouvernement de Côte d’Ivoire pour offrir des services de prévention et de prise en charge du paludisme dans tout le pays, notamment parmi les populations vulnérables.
PMI et ses partenaires de mise en œuvre travaillent inlassablement avec le Programme National de lutte contre le Paludisme pour assurer les services nécessaires, avec les précautions requises par le Gouvernement de Côte d’Ivoire conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Le paludisme demeure la première raison de consultations de soins. Les interventions contre le paludisme sont donc impératives en raison de la situation actuelle de la pandémie à coronavirus. Selon l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell : “Même dans ce contexte difficile, nous devons maintenir nos efforts contre le fléau du paludisme pour protéger les populations et en particulier les enfants de moins de cinq ans.” Zéro paludisme commence par moi aussi l’Ambassadeur Bell invite les populations à observer des gestes simples notamment à dormir chaque jour sous une moustiquaire, à aller au centre de santé dans les 24 heures en cas de fièvre et aller en consultation prénatale pour recevoir un traitement préventif en cas de grossesse.
Pour rappel, au cours de l'année fiscale 2019, le gouvernement des Etats-Unis a investi 25 millions de dollars américains soit un total de 75 millions de dollars depuis 2017. Cette année, PMI accompagnera la première campagne de pulvérisation intra-domiciliaire d’insecticide à effet rémanent dans les Districts de Sakassou et de Nassian. De même, PMI contribuera à la prochaine campagne nationale de distribution gratuite de moustiquaires avec près de trois millions de moustiquaires imprégnées.
Toutes ces interventions majeures de lutte antivectorielle apporteront certainement un plus aux efforts de la Côte d’Ivoire pour réduire le fardeau du paludisme dans ces districts à forte incidence. Le Gouvernement des Etats-Unis renouvelle son engagement à accompagner les efforts déployés par les autorités compétentes de la Côte d’Ivoire afin de créer les conditions d’une élimination progressive de cette maladie évitable, mais qui impose plus de sacrifices aux populations et limite leur épanouissement économique et social.
FM