Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’agence américaine de l’immigration et des douanes (ICE) a annoncé que les étudiants internationaux aux États-Unis dont les écoles passent aux cours en ligne pour le semestre d’automne devront quitter le pays ou risquer de violer leur statut de visa.

En vertu de la nouvelle règle, les ressortissants étrangers inscrits dans des établissements d’enseignement américains devront quitter le pays à moins qu’une partie de leur charge de cours cet automne soit prise en personne.

Le programme Student and Exchange Visitor Program (SEVP) avait permis aux étudiants étrangers de suivre leurs cours de printemps et d’été 2020 en ligne tout en restant aux États-Unis, en réponse à la pandémie de COVID-19.

SEVP, l’institution qui établit les règles pour les visas d’étudiant, est dirigée par ICE, qui est généralement dédiée à l’application des lois sur l’immigration.

Dans son annonce, le SEVP a déclaré que les étudiants étrangers qui ne sont pas transférés dans des programmes en personne et restent aux États-Unis pendant qu’ils sont inscrits à des cours en ligne pourraient faire face à “des conséquences sur l’immigration, y compris, mais sans s’y limiter, le lancement d’une procédure de renvoi”.

Les étudiants qui suivent des programmes en personne seront autorisés à rester dans le pays, tandis que les écoles proposant des cours hybrides en ligne et en personne devront certifier que leurs programmes ne sont pas entièrement en ligne.

Les étrangers titulaires d’un visa d’étudiant ne sont généralement pas autorisés à suivre plus d’un cours en ligne alors qu’ils se trouvent aux États-Unis. ICE, qui établit les règles pour les programmes de visa étudiant F et M, avait accordé des dérogations temporaires pour le printemps et l’été en raison du coronavirus.

Plusieurs collèges et universités des États-Unis – plus récemment Harvard – ont annoncé leur intention de déplacer la plupart ou tous les cours en ligne cet automne en raison de la pandémie de Covid-19. De nombreux établissements dépendent fortement des frais de scolarité des étudiants internationaux.

mjj

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mercredi, 08 juillet 2020 15:32

COVID-19: LA REPRISE DE LA NBA MENACÉE

En cas de “propagation significative” du nouveau coronavirus chez les joueurs, la saison de NBA, qui doit reprendre le 30 juillet dans la “bulle” de Disney World, serait à nouveau menacée, a prévenu mardi le patron de la ligue Adam Silver.

“Il est certain que si nous avons une quelconque propagation significative au sein de notre campus, il nous faudrait arrêter à nouveau”, a déclaré M. Silver lors d’une conférence virtuelle du magazine américain Fortune.

Alors que les équipes de NBA se rassemblent à Orlando en Floride, en vue de reprendre la saison, Silver a déclaré qu’il s’attendait à ce que certains joueurs soient testés positifs au Covid-19.

Mais ce qui serait “inquiétant” selon lui serait de voir des joueurs testés positifs “une fois placés en quarantaine”, ce qui signifierait qu’il y a “un trou dans notre bulle” normalement sécurisée du complexe de Disney World, où doivent s’affronter les 22 équipes NBA pour une place en play-offs.

Le championnat, interrompu depuis le 11 mars, consécutivement à l’annonce du test positif au coronavirus de Rudy Gobert (Utah) reprendra comme un symbole le 30 juillet par un match du Jazz et de son pivot français qui se mesureront à La Nouvelle-Orléans du phénomène Zion Williamson, avant un gros choc le soir même entre les Lakers de LeBron James et les Clippers de Kawhi Leonard.

Des mesures de dépistage du coronavirus et de suivi des contacts seront mises en place, ce qui, espère Silver, rendra le campus sûr pour les joueurs et le personnel, malgré l’augmentation des cas de Covid-19 en Floride.

Après les 351 premiers tests effectués depuis le 23 juin, 25 joueurs avaient été testés positifs, avait révélé la NBA le 2 juillet. Dix membres du personnel des clubs l’avaient aussi été.

dc

 
 

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Le FC Barcelone a revendiqué mardi une victoire devant le Tribunal Arbitral du Sport au sujet du litige qui l’oppose au club brésilien de Santos dans le cadre du transfert de Neymar vers le club catalan en 2013.

“Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a intégralement débouté la demande faite par Santos auprès de la FIFA, dans laquelle il réclamait au FC Barcelone le paiement de 61.295.000 euros de dommages et intérêts assortis des sanctions sportives correspondantes pour le recrutement du joueur Neymar Jr”, a indiqué le Barça mardi dans un communiqué.

Contacté, le TAS n’était, lui, pas joignable mardi en début de soirée.

“Le TAS considère que le contrat entre Santos et le joueur a été rompu d’un commun accord, que le FC Barcelone n’a pas violé l’accord de transfert en payant des sommes additionnelles au père du joueur et à la société N&N, et que le FC Barcelone n’a pas eu de comportement frauduleux en signant le préaccord avec Neymar, ni en signant l’accord de transfert avec Santos”, a ajouté le club catalan.

Selon le Barça, le TAS a également condamné Santos à payer au club espagnol les frais de procédure, à hauteur de 20.000 francs suisses (18.800 euros environ).

Le club brésilien de Santos, premier club professionnel (2009-2013) de la superstar Neymar désormais au Paris SG, avait formulé cette demande auprès de la FIFA, arguant que le Barça et le joueur s’étaient mis d’accord pour attendre la fin du contrat à Santos avant de clore son transfert en Catalogne sans payer de frais supplémentaires.

En échange, Santos affirmait que Neymar et ses parents, par le biais de l’entreprise N&N, avaient perçu une somme d’argent pour les convaincre de ne pas renouveler le contrat du Brésilien à Santos, et arriver libre à Barcelone.

dc

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La pandémie du Covid-19 a grandement affecté la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, alors que cet effort mondial visant à améliorer la vie des gens à travers la planète accusait déjà du retard à la fin de 2019, a constaté l’ONU dans un nouveau rapport publié mardi.

Cette étude, réalisée par le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU (DESA), note que la pandémie a déclenché, en une courte période, une crise sans précédent, provoquant de nouvelles perturbations du progrès des ODD, et touchant davantage les populations les plus pauvres et les plus vulnérables à travers le monde.

“Comme les Etats Membres l’ont reconnu lors du sommet sur les ODD en septembre dernier, les efforts mondiaux à ce jour n’ont pas été suffisants pour apporter le changement dont nous avons besoin, mettant en risque la promesse de l’Agenda pour les générations actuelles et futures”, a déclaré, à cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

“Maintenant, en raison de la Covid-19, une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent menace les vies et les moyens de subsistance, rendant la réalisation des Objectifs encore plus difficile”, a-t-il déploré, dans un communiqué.

Le “Rapport des Objectifs de développement durable 2020” relève que le monde était en train de réaliser des progrès – bien qu’inégaux et insuffisants pour atteindre les Objectifs – dans des domaines tels que l’amélioration de la santé maternelle et infantile, l’élargissement de l’accès à l’électricité et l’augmentation de la représentation des femmes au sein des gouvernements. Toutefois, même ces avancées ont été contrebalancées par une croissante insécurité alimentaire, une détérioration de l’environnement naturel et des inégalités persistantes et omniprésentes.

Par conséquent, le rapport onusien estime que près de 71 millions de personnes devront basculer dans l’extrême pauvreté en 2020, soit la première augmentation de la pauvreté dans le monde depuis 1998. La perte de revenus, la protection sociale limitée et la hausse des prix signifient que même ceux qui étaient auparavant en sécurité pourraient se retrouver menacés de pauvreté et la faim.

Le sous-emploi et le chômage dus à la crise signifient que 1,6 milliard de travailleurs déjà vulnérables dans l’économie informelle (la moitié de la main-d’œuvre mondiale) pourraient être considérablement affectés, avec leurs revenus ayant déjà chuté de 60% au cours du premier mois de la crise, ajoute-t-on.

De même, les auteurs de l’étude s’inquiètent que les femmes et les enfants sont également parmi ceux qui subissent les effets les plus lourds de la pandémie.

La publication de ce rapport annuel coïncide avec l’ouverture du Forum politique de haut niveau des Nations-Unies sur le développement durable, qui réunit les dirigeants des gouvernements et des différents secteurs de la société pour définir des stratégies et des efforts pour pleinement mettre en œuvre les Objectifs de développement durable.

ng

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mercredi, 08 juillet 2020 15:06

Covid-19/ Brésil: Bolsonaro testé positif

Le président brésilien Jair Bolsonaro a été testé positif au nouveau coronavirus, au lendemain de l’apparition de symptômes liés à la pandémie.

Le chef de l’Etat a annoncé sa contamination dans des déclarations à plusieurs chaînes de télévision locales. “J’avais 38 degrés de fièvre. Les médecins m’ont donné de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine (un antibiotique) et après je me suis senti mieux”, a indiqué Bolsonaro, qui a été placé en isolement préventif.

Le président brésilien, qui a subi, lundi, une radiographie des poumons à l’hôpital des forces armées, a rassuré sur sa santé, ajoutant qu’il travaillerait désormais “par visioconférence”.

Le week-end dernier, il a visité l’État de Santa Catarina et à son retour à Brasilia, il a rendu visite à l’ambassadeur des États-Unis, Todd Chapman, pour célébrer le jour de l’indépendance de ce pays en compagnie de son ministre des Relations extérieures, Ernesto Araújo, et d’autres personnalités.

Chapman n’a montré aucun symptôme de maladie, mais sera soumis à un dépistage préventif, tout comme les ministres qui ont côtoyé le président et sa famille ces derniers jours.

Le Brésil est le deuxième pays le plus touché par le Covid-19 au monde, avec plus de 65.000 morts et environ 1,6 million de cas confirmés.

hn

 
 

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La Maison Blanche a officiellement retiré les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rapportent mardi les médias américains.

Le retrait américain est effectif depuis lundi et a été soumis au secrétaire général des Nations unies, selon plusieurs médias.

Le sénateur Robert Menendez, le plus haut démocrate de la commission des affaires étrangères, a confirmé que l’administration américaine avait informé le Congrès du retrait de l’OMS.

“Le Congrès a été informé que POTUS (ndlr: le président Trump) a officiellement retiré les États-Unis de l’OMS au milieu d’une pandémie. Appeler la réponse de Trump à la COVID chaotique et incohérent ne lui rend pas justice. Cela ne protégera pas la vie ou les intérêts américains, cela laisse les Américains malades et l’Amérique isolée”, a écrit le sénateur Menendez.

Le président américain Donald Trump avait initialement annoncé son intention de se retirer de l’OMS en mai, accusant l’organisation d’aider la Chine à dissimuler les origines du coronavirus.

ng

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Le Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), M. Qu, s'est félicité de la contribution de 15 millions d'EUR, versée aujourd'hui par l'Union européenne pour lutter contre la recrudescence de criquets pèlerins en Afrique de l'Est, menacée par une nouvelle vague de criquets.

La Commission européenne a indiqué qu'elle avait alloué des fonds pour aider les organismes des Nations Unies et les pays partenaires à faire face à la pire recrudescence de criquets pèlerins dans la région depuis des décennies. Les fonds proviennent de la Direction générale pour la coopération internationale et le développement (DG DEVCO). L'UE avait déjà versé une contribution de 11 millions d'euros pour répondre à l'appel à agir contre le criquet pèlerin lancé en février.

«Je tiens à remercier l'Union européenne pour sa généreuse contribution et son soutien renouvelé» a déclaré M. Qu. «La lutte contre le criquet pèlerin est un combat de longue haleine qui est loin d'être terminé. Il est essentiel de ne pas relâcher l'effort si nous voulons contenir la menace que ces nuisibles représentent pour les cultures».

On estime qu'avec l'appui de la FAO les opérations de lutte menées depuis janvier dans la Corne de l'Afrique et au Yémen ont permis d'éliminer près de 500 milliards de criquets et de sauver un million de tonnes de récoltes de la destruction, de quoi nourrir près de 7 millions de personnes.

Le traitement, effectué sur 500 000 hectares, a été un succès, mais les fortes pluies du printemps ont créé des conditions de reproduction idéales et de nouveaux essaims pourraient frapper l'Éthiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud et le Yémen et provoquer une crise humanitaire.

«Nos amis et nos partenaires de la Corne de l'Afrique ont subi les conséquences catastrophiques de la résurgence de criquets pèlerins sur leurs moyens d'existence et leur sécurité alimentaire, une situation aggravée par la pandémie de coronavirus qui a rendu les interventions encore plus difficiles» a déclaré Jutta Urpilainen, Commissaire de l'UE aux partenariats internationaux . 

En 2020, avant même l'arrivée des criquets, 25 millions de personnes souffraient déjà de faim aiguë en Afrique de l'Est, d'après le récent Rapport mondial sur les crises alimentaires. Au Yémen, 17 autres millions de personnes étaient dans la même situation. En outre, la pandémie de covid-19 risque de compromettre davantage encore la sécurité alimentaire dans des régions les plus exposées.

«Nous ne devons pas fléchir dans notre lutte contre le criquet pèlerin. La situation en matière de sécurité alimentaire est déjà dramatique pour des millions de personnes» a déclaré M. Qu.

Les risques perdurent

Ce qui est à craindre, outre l'émergence d'une nouvelle génération de criquets en Afrique de l'Est, c'est une migration des essaims, certains vers l'Inde et le Pakistan, d'autres vers l'Afrique de l'Ouest, comme l'indique le dernier appel révisé de la FAO.

Le criquet pèlerin est considéré comme l'insecte migrateur nuisible le plus destructeur au monde. Un petit essaim couvrant un kilomètre carré peut dévorer en une journée la quantité nécessaire pour nourrir 35 000 personnes.

La FAO aide les gouvernements et les autres partenaires dans les domaines de la surveillance et de la coordination, des avis techniques et de l'achat de fournitures et de matériel.

L'Organisation intervient également pour protéger les moyens d'existence ruraux: elle fournit aux cultivateurs touchés des kits d'agriculture, elle dispense des soins vétérinaires au bétail affamé et elle verse des aides en espèces aux familles qui ont perdu leurs récoltes, pour qu'elles puissent s'acheter à manger.

Les efforts de lutte doivent s'inscrire dans la durée

Dans le cadre de son appel à agir contre le criquet pèlerin, la FAO a récemment porté à 311,6 millions d'USD la somme nécessaire pour enrayer la recrudescence. Jusqu'à présent, 178,9 millions de dollars ont été versés ou promis.

Outre le montant supplémentaire apporté par l'UE, des contributions ont également été versées récemment par la Chine (2 millions de dollars) et par le Canada, un contributeur de la première heure dans la lutte contre les acridiens (plus d'un million de dollars).

En outre, des fonds ont été versés par l'Allemagne, l'Arabie saoudite, la Belgique, le Canada, la Chine, le Danemark, les Émirats arabes unis, les États-Unis d'Amérique, la Fédération de Russie, la France, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la Banque africaine de développement, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU, la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Louis Dreyfus, la Fondation MasterCard, le Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires (CERF), le Fonds fiduciaire africain de solidarité et le Groupe de la Banque mondiale.

Toutefois, sans financement supplémentaire, les efforts de lutte pourraient ralentir, voire cesser, d'ici à la fin septembre/octobre, ce qui ouvrirait la voie à une nouvelle explosion du nombre de ces ravageurs dans certaines régions. En outre, il faut venir en aide aux populations dont les moyens d'existence sont compromis et il faut renforcer les capacités nationales en matière de suivi et d'intervention.

La lutte contre les criquets pèlerins, le suivi et les prévisions, sont au cœur du mandat de la FAO. Le Service d'information sur le criquet pèlerin de la FAO est en place depuis près de 50 ans. Grâce à une présence bien établie sur le terrain, à sa capacité à mettre en relation les autorités des différents pays et à son expertise en matière de gestion antiacridienne, la FAO est un acteur important de l'action menée contre les recrudescences comme celle qui touche actuellement l'Afrique de l'Est.

hn

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SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a décroché le baccalauréat “option internationale” session-2020, filière “Sciences économiques et sociales” avec la mention “très bien”, a annoncé mardi le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

En cette heureuse occasion et avec grande joie, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, et l’ensemble des responsables et des cadres du ministère adressent leurs chaleureuses félicitations à SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et à l’ensemble des membres de l’illustre famille royale, souhaitant davantage de succès et d’éclat au Prince Héritier dans son cursus universitaire, ajoute le ministère dans un communiqué.

ng

 
 

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La Fondation Ivoirienne pour l'observation et la surveillance des Droits de l'Homme et de la vie Politique (FIDHOP)  dirigée par Dr Boga Sako Gervais, par la voix de  Gaudet Saturnin, premier vice-président chargé de la vie et de la ligne de l’institution s’est prononcé sur le processus élection en Côte d’Ivoire en présentant son rapport de mission sur l’enrôlement et le dysfonctionnement de la CEI. C’était ce mardi 7 juin au cours d’un point de presse à siège a Cocody.

Selon ledit rapport, la mise en place de la Commission Electorale Indépendante (CEI) fin septembre 2019 par le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA, sans aucun consensus avec l’opposition et la société civile et sans tenir compte de l’Arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple de a montré ses limites.

 « L’enrôlement des potentiels électeurs sur la liste électorale, qui a été lancée du 10 au 24 Juin et prorogée jusqu’au 30 Juin, puis jusqu’au 5 Juillet 2020, a plutôt révélé de graves dysfonctionnements et de sérieux problèmes, qui se résument en l’amateurisme », a fait savoir M Gaudet.

Et de relever que : « sur au moins cinq millions de nouveaux votants potentiels à inscrire sur la liste électorale, force est de reconnaître que plusieurs centaines de milliers d’Ivoiriens, notamment dans les villages, manquent encore à l’appel ! Tandis que de milliers d’étrangers figurent sur la liste électorale ; tel que l’avait annoncé le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. Tout ceci rend illégitime tout le processus électoral en cours et discrédite d’emblée la CEI actuelle »

En conséquence, la Fidhop «préconise le report de l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020 au dimanche 31 Octobre 2021 », afin de permettre « à toutes les parties en présence de s’accorder préalablement sur la CEI, ses pouvoirs et sa composition, de s’entendre sur le Code électoral et surtout de faire un toilettage complet de la liste électorale afin d’en extraire tous les non-Ivoiriens », a justifié le 1er vice-président.

Cependant, il prévient qu’au cas « où le pouvoir d’Abidjan refusait d’entendre raison pour reporter l’élection présidentielle, » la FIDHOP «se donnera le droit de mettre toute la classe politique ivoirienne et surtout les candidats déclarés à cette élection à hauts risques face à leurs responsabilités », a-t-il prévenu.

Mohamed Compaoré

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Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, vendredi 3 juillet à Abidjan, l’octroi d’une subvention de 165,08 millions de dollars à l’Éthiopie pour appuyer les mesures d’intervention déployées face aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie de Covid-19.

La subvention du guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement, issue des ressources du FAD-15, vise à aider l’Éthiopie à renforcer son Plan national d’intervention d’urgence (NERP) contre le coronavirus. Le NERP, soutenu également par plusieurs institutions de développement comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Banque coréenne d’import-export, définit une approche multisectorielle fiable pour lutter contre la pandémie. Il a pour objectif d’étendre la protection sociale aux plus vulnérables, de renforcer la capacité à contenir l’épidémie, de corriger les déséquilibres macro-budgétaires et d’atténuer l’impact de la crise sur le secteur privé.

« Cette subvention de la Banque aidera en particulier les entreprises locales et les ménages vulnérables des zones urbaines », a déclaré Abdul Kamara, directeur du Bureau-pays de la Banque pour l’Éthiopie.

L’aide permettra d’augmenter le nombre de laboratoires de tests de dépistage du Covid-19, de former 45 000 agents sanitaires aux opérations d’intervention contre le Covid-19 et de contribuer à la mise en œuvre d’une stratégie de communication. Elle aidera à augmenter la participation des communautés pour sensibiliser la population aux risques de transmission et aux moyens de prévention. 

Le système de santé éthiopien reste fragile, avec seulement trois lits d’hôpital disponibles pour 10 000 habitants. Cette subvention permettra de rénover 300 centres d’isolement, de mettre en place 34 centres de traitement et 100 centres de quarantaine.

Elle aidera également le gouvernement à compenser les dépenses imprévues destinées à stabiliser l’économie. La subvention permettra d’atténuer les pressions budgétaires pesant sur l’économie, et des fonds seront alloués à la protection des petites entreprises afin de sauver environ 26 000 emplois.

L’Éthiopie, comme le reste de l’Afrique, subit les effets de la pandémie de Covid-19, qui met en danger les acquis économiques récents. Outre les problèmes de sécurité alimentaire déjà existants et aggravés par le Covid-19, le secteur agricole est confronté à des chocs complexes et divers, notamment l’invasion de criquets pèlerins et les risques dus au changement climatique, qui menacent la productivité des exploitants agricoles.

Le 8 avril dernier, le Parlement éthiopien a déclaré l’état d’urgence dans le pays, et les élections nationales prévues le 29 août ont été reportées. 

La croissance économique de l’Éthiopie, qui s’élève à environ 10 % par an en moyenne depuis 2004-2005, devrait chuter cette année en raison de la pandémie de Covid-19. La prévision de croissance du PIB en 2020 a été revue à la baisse, passant de 7,2 % à une fourchette comprise entre 2,6 % et 3,1 %.

La pandémie aura certainement des retombées négatives sur le secteur privé, en particulier dans la construction, les exportations, le tourisme et les voyages. Le secteur du tourisme représente, à lui seul, 9,4 % du PIB et emploie quelque 2,2 millions de personnes. La pandémie devrait encore réduire les flux à l’entrée du territoire, ce qui limitera les importations de matières premières.  

Cette opération est en phase avec la Stratégie décennale du Groupe de la Banque africaine de développement (2013-2022). Elle est alignée sur les cinq priorités de la Banque, « High 5 », en particulier celle visant à « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Elle cadre avec le Document de stratégie-pays de l’Éthiopie pour la période 2016-2020.

Au 1er juillet 2020, l’Éthiopie avait enregistré près de 6 000 cas de contamination confirmés au Covid-19, pour 2 430 personnes guéries et 103 décès.

mjj

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