Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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lundi, 20 juillet 2020 13:31

Usa: Joe Biden en tête dans les sondages

L’ancien vice-président américain et candidat présumé démocrate à la présidentielle, Joe Biden, mène avec une avance de 15 points sur le président Donald Trump à l’échelle nationale, selon un nouveau sondage du Washington Post-ABC News.

L’enquête, publiée dimanche, a révélé que 55% des électeurs inscrits disent qu’ils voteraient pour l’ancien vice-président si les élections de 2020 avaient lieu aujourd’hui, tandis que 40% disent qu’ils soutiendraient Trump. Les résultats représentent un changement substantiel dans le soutien à Biden, qui a mené Trump de seulement 2 points dans un sondage similaire publié en mars et de 10 points en mai.

La baisse du soutien à Trump survient alors que sa cote d’approbation est en chute sur fond de sa gestion de la pandémie de coronavirus qui a bouleversé la vie quotidienne aux États-Unis pendant des mois, le pays connaissant une vague de nouveaux cas.

Seulement 39% des Américains ont déclaré approuver l’action présidentielle de Trump, tandis que 57% ont déclaré ne pas l’approuver. En mars, le taux d’approbation de Trump s’élevait à 48%, avec seulement 46% des répondants se disant opposés à sa gestion de la présidence.

Le bond de la cote de désapprobation de Trump semble lié à la perception qu’ont les Américains de sa gestion de la crise sanitaire actuelle. Le sondage de dimanche a révélé que 38% des personnes interrogées approuvent la gestion par le président de l’épidémie de coronavirus, tandis que 60% désapprouvent. Cinquante-deux pour cent ont déclaré qu’ils désapprouvaient fortement la façon dont le président a géré la pandémie.

La perception de la gestion de l’économie par Trump est le point fort du président, avec une approbation de 50%, bien que le chiffre représente toujours une baisse du soutien. En mars, 57% ont déclaré avoir approuvé la gestion de l’économie par Trump.

Une majorité de répondants ont déclaré qu’ils faisaient plus confiance à Biden qu’à Trump pour gérer l’épidémie de coronavirus, la criminalité et la sécurité, ainsi que les relations raciales en Amérique.

The Washington Post-ABC News poll is the latest to find Biden with a growing lead over Trump in the 2020 elections. Several national polls have shown the former vice president with double-digit advantages over Trump. Recent polls of battleground states have also shown Biden with solid leads over the president.

Le sondage Washington Post-ABC News est le dernier en date à montrer une avance croissante de Biden sur Trump lors des élections de 2020. Plusieurs sondages nationaux ont crédité l’ancien vice-président d’un écrat à deux chiffres par rapport à l’actuel président. Les sondages récents des États du champ de bataille ont également crédité Biden de solides avances sur le chef de l’exécutif US.

L’enquête Washington Post-ABC News a été menée du 12 au 15 juillet auprès d’une population de 1.006 adultes américains, dont 845 électeurs inscrits, avec une marge d’erreur de 3,5 points de pourcentage pour l’échantillon complet et de 4 points pour les électeurs inscrits.

fm

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La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a proposé dimanche, au terme de sa mission de médiation au Mali, la mise en place urgente d’un gouvernement d’union nationale, écartant la démission du président Ibrahim Boubacar Keita.

Dans un communiqué rendu public dimanche, la mission, dirigée par l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, a formulé une série de propositions pour une sortie de crise, prévoyant également la formation d’une Cour constitutionnelle sur la base d’un consensus pour résoudre le litige autour des 31 sièges de l’Assemblée nationale.

L’Organisation intergouvernementale a recommandé la mise en place urgente d’un gouvernement d’union nationale, sur la base du consensus tenant compte des recommandations du Dialogue nationale inclusif. Elle a proposé aux autorités de “finaliser les enquêtes sur les décès survenus lors des manifestations des 10, 11 et 12 juillet qui doivent s’étendre à toutes les violences et destructions des biens publics”.

La CEDEAO a indiqué “s’être entretenue avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, son Premier ministre Boubou Cissé, l’Imam Mahmoud Dicko, figure emblématique du M5, la majorité présidentielle et des représentants du Comité stratégique du M5 RFP”.

A l’issue des consultations, la mission a noté que “les problèmes de la crise sociopolitique s’articulent autour des questions de gouvernance ainsi que des points soulevés par la mission ministérielle de la CEDEAO du 18 au 20 juin 2020, notamment la reconstitution de la Cour constitutionnelle après l’abrogation du décret de nomination de ses membres, la résolution du litige concernant les 31 sièges contestés au Parlement et la formation d’un gouvernement d’union nationale”. S’y ajoutent les préoccupations liées aux évènements tragiques des 10, 11 et 12 juillet 2020.

 fm
 

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Le Ballon d’Or, récompense individuelle la plus prestigieuse du football, ne sera pas attribué en 2020 à cause d’une saison bouleversée par la pandémie de Covid-19, a annoncé lundi l’hebdomadaire France Football qui le décerne.

“Pour la première fois depuis 1956, le Ballon d’Or va faire une pause. Il n’y aura pas d’édition 2020, car il s’avère, après réflexion, que toutes les conditions ne sont pas réunies. Nous pensons qu’une année aussi singulière ne peut -ni ne doit- être traitée comme une année ordinaire”, affirme le rédacteur en chef de la revue, Pascal Ferré, dans un communiqué.

L’Argentin Lionel Messi et l’Américaine Megan Rapinoe, sacrés en 2019, n’auront donc pas de successeur cette année.

Les trophées Kopa, sacrant le meilleur jeune de moins de 21 ans (décerné en 2019 au Néerlandais Matthijs de Ligt), et Yachine, récompensant le meilleur gardien (remporté en 2019 par le Brésilien Alisson Becker), ne seront pas non plus attribués.

France Football justifie cette décision par “l’équité qui prévaut pour ce titre honorifique (qui) ne pourrait être préservée, notamment au niveau statistique et également de la préparation puisque tous les aspirants à la récompense ne pourraient pas être logés à la même enseigne”.

La pandémie de Covid-19 a forcé tous les grands championnats de football à s’arrêter pendant plusieurs mois, et entraîné le report à 2021 de l’Euro-2020.

Certains championnats ont repris à huis clos, comme en Allemagne, Espagne, Angleterre ou Italie, d’autres comme la Ligue 1 française ou la quasi-totalité des championnats féminins ont eux été définitivement stoppés.

En Europe, la Ligue des champions et la Ligue Europa doivent elles reprendre en août avec des huitièmes de finale à huis clos puis un tournoi final à huit (“Final 8”) sans matches aller-retour à Lisbonne.

“Nous ne souhaitions pas apposer au palmarès une astérisque indélébile du style +trophée remporté dans des circonstances exceptionnelles dues à la crise sanitaire du Covid-19+. Nous préférerons toujours une petite entorse (à notre histoire) à une grosse cicatrice”, argumente France Football.

Le magazine désignera à la place un onze idéal des meilleurs joueurs de tous les temps, après un vote du jury habituel du Ballon d’Or.

 
 dc

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Après une longue nuit de pourparlers, les dirigeants européens, réunis à Bruxelles depuis vendredi pour un sommet extraordinaire, vont reprendre lundi après-midi leurs négociations pour essayer de parvenir à un accord sur un plan de relance de l’économie européenne, durement frappée par la crise du coronavirus.

Malgré une journée de discussions intenses dimanche, puis une longue nuit d’échanges, les leaders européens, qui doivent reprendre leurs discussions à 16H00 (14H00 GMT), peinent à s’entendre sur les modalités de ce plan de relance à cause de profondes divergences.

“Au quatrième jour du Sommet, le président du Conseil a mis un terme à la plénière à 06H00 (04H00 GMT). Les Vingt-sept se retrouveront plus tard dans le journée”, a écrit sur Twitter le porte-parole du président du Conseil européen, Charles Michel.

La nuit a permis à certaines délégations, de se réunir, ainsi qu’à M. Michel de mener de nouvelles réunions en tête-à-tête, avant une courte plénière de quelques minutes.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de Vingt-sept de l’UE ne parviennent toujours pas à trouver un compromis sur le plan de relance massif de 750 milliards d’euros proposé par la Commission européenne, en raison notamment de l’inflexibilité des pays dits “frugaux” à savoir le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas et la Suède.

Ces quatre pays s’opposent à l’idée de recourir à des subventions pour venir en aide aux pays, régions et secteurs les plus touchés par la crise du coronavirus.

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, se montre particulièrement intransigeant sur ce principe. Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a, de même, communiqué en milieu de la nuit sur Twitter qu’il coordonnait sa position avec ses homologues danois, néerlandais et suédois.

La proposition de la Commission européenne pour le plan de relance économique de l’UE post-Covid est basée sur des subventions à hauteur de 500 milliards d’euros, outre 250 millions de prêts.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, doit d’ici cet après-midi présenter un nouveau projet de compromis aux Vingt-sept pour sortir de l’impasse sur ce plan de relance, au moment où l’UE est plongée dans une récession historique.

fm

 
 

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« C’est une crise économique. Une crise sociale et une crise humaine qui devient rapidement une crise des droits de l’homme ». Ces paroles du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, résument la nécessité d’une action concertée pour faire face à l’impact de la pandémie du COVID-19 et mettre en place des mesures pour y remédier dans le respect des droits de l’homme.

Comme le reste du monde, les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel ont mis en place de multiples actions en réponse à la pandémie, notamment, la fermeture de leurs frontières terrestres, aériennes et maritimes, le confinement et les cordons sanitaires, l’imposition de l’état d’urgence et des couvre-feux, le port obligatoire de masques dans les lieux publics, ainsi que d’autres mesures sanitaires.

Certaines de ces mesures, même si elles sont autorisées en vertu du droit international relatif aux droits de l’homme dans le contexte de l’urgence sanitaire mondiale, provoquent divers débats sur l’alignement de leur application sur les normes des droits de l’homme.

Les confinements et autres limitations restreignent la liberté de mouvement et de réunion et réduisent la capacité de nombreuses personnes de travailler et de gagner leur vie, ce qui a eu un impact sur la jouissance de leurs droits économiques et sociaux. L’impact économique à long terme de la pandémie en raison de la baisse des sources de revenus, l’augmentation des déficits budgétaires, l’inflation croissante en particulier des produits de base et l’augmentation du chômage, peuvent avoir un impact grave sur la jouissance des droits, comme, la santé, l’éducation, la nourriture, l’accès à l’eau potable et le droit au développement.

Mettre l’accent sur le développement humain

Pour réduire les effets de ces mesures sur les droits de l’homme et le bien-être des populations, les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel ont pris des mesures proactives additionnelles telles que le lancement de programmes de protection économique et sociale. Bien que la réaction à ces programmes varie d’un pays à l’autre, il est important de souligner que s’ils sont rigoureusement mis en œuvre, ils pourraient constituer un filet de sécurité sociale efficace dans le court et moyen terme pendant que les Etats dans la sous-région continuent de faire face à la pandémie.

Mais tout comme l’épidémie d’Ebola, cette pandémie a révélé le manque chronique d’investissement dans les systèmes de santé et les profondes insuffisances dans les systèmes de gouvernance qui, au fil du temps, n’ont pas permis de créer un environnement propice au respect des droits de l’homme tels que le droit au meilleur état   de santé physique et mentale possible.

A cause des faibles niveaux d’investissement, de nombreux systèmes de santé dans la sous-région ne sont pas en mesure de fournir des soins de santé de base à la population. La situation peut être aggravée par la pandémie.

La pandémie a également révélé les lacunes dans l’élaboration des politiques et la nécessité de reprioritiser et de se concentrer sur le développement humain. Elle a montré que la sécurité humaine, qui comprend les soins de santé appropriés est inextricablement liée à la sécurité de l’État et doit donc être prise très au sérieux par les décideurs politiques.

Sans aucun doute, les pays de la sous-région saisiront cette occasion pour redoubler d’efforts et élaborer des politiques et des programmes axés sur les droits de l’homme afin d’assurer la fourniture de services de santé conformément à leurs obligations en vertu du droit international de l’homme.

Impact sur les droits de l’homme

La réponse à la pandémie soulève également d’autres questions.

Les restrictions ont réduit l’espace civique et la possibilité que les débats favorisent la responsabilité publique de la réponse et sur des questions de gouvernance plus larges. Certains acteurs des droits de l’homme ont exprimé de sérieuses préoccupations au sujet des restrictions qui leur ont été imposées pour surveiller les questions relatives aux droits de l’homme relatives à la réponse.

Au même moment, les rapports faisant état d’un recours excessif à la force par les forces de sécurité tout en assurant le respect des mesures de confinement et d’autres restrictions ont renforcé l’examen de leur rôle dans la réponse globale à la pandémie et de son impact sur les droits de l’homme.

Dans certains pays, les forces de sécurité déployées pour assurer le respect des droits de l’homme ont été impliquées dans des violations des droits de l’homme telles que le droit à la vie, la torture ou des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, l’arrestation et la détention arbitraire qui remet ainsi en question la nécessité et la proportionnalité de leurs actes.

La Commission nigériane des droits de l’homme a indiqué qu’entre le 31 mars et le 4 mai, au moins 29 personnes ont été tuées, en majorité par les forces de sécurité qui ont imposé le confinement.

Les acteurs des droits de l’homme au Ghana, en Guinée, au Niger, au Sénégal et au Togo ont fait part de leurs préoccupations concernant l’utilisation excessive de la force par les forces de sécurité.

En réponse, les autorités ont, dans certains cas, promis d’ouvrir des enquêtes et de répondre à ces préoccupations. Au Togo, par exemple, le commandant de la force spéciale COVID-19 a été retiré et des enquêtes ont été ouvertes.

En outre, dans le cadre des mesures visant à freiner la propagation de la pandémie dans les établissements pénitentiaires, environ six mille prisonniers ont été libérés ou sont libérés au Mali, au Niger, au Nigeria, au Sénégal et au Togo. Il est urgent que tous les pays de la sous-région saisissent cette occasion pour décongestionner les prisons et entreprendre de profondes réformes pénitentiaires.

Au regard de la perception croissante de l’instrumentalisation du système de justice dans la région, les acteurs des droits de l’homme continuent de surveiller de près l’utilisation des pouvoirs supplémentaires confiés à l’Exécutif pour faire face à la pandémie afin de s’assurer qu’ils sont utilisés exclusivement dans le cadre de la réponse à la pandémie et non pour des gains politiques personnels ou partisans.

2020 est aussi une année d’importantes élections. Dans des pays comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée et le Niger qui se préparent à des élections présidentielles, il est vital que tout soit mis en œuvre d’une manière inclusive et consensuelle pour assurer que l’organisation des scrutins se déroule dans le respect de la loi et celui du droit des électeurs, seuls garants d’une élection pacifique.

Le soutien des Nations Unies

Outre le soutien technique et financier apporté aux gouvernements de la sous-région par les équipes pays des Nations Unies à l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’urgence nationaux, l’ONU continue d’aider les autorités à intégrer également les droits de l’homme dans la réponse.

Elle plaide pour que les droits de l’homme soient au centre de la riposte. Le 23 avril, un rapport sur le COVID-19 et les droits de l’homme a été élaboré ; il fournit des orientations sur la garantie d’une approche des droits de l’homme à la réponse.

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, en plus du soutien apporté par son Bureau aux autorités nationales, y compris en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel, a écrit aux Institutions nationales des droits de l’homme pour reconnaitre leur rôle clé et leur demander de participer davantage à la conception et à la mise en œuvre des plans d’intervention.

En Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamed Ibn Chambas a rappelé la nécessité d’assurer le respect des droits de l’homme tout en luttant contre la pandémie. Conjointement avec le Président de la Commission de la Commission Economique Des Etat de Afrique de l’Ouest, Jean Claude Brou, ils ont également souligné la centralité des droits de l’homme dans la réponse au COVID-19.

Vaincre le COVID-19 est une responsabilité collective. Cela exigera un objectif commun qui va au-delà des concepts, des positions de partis politiques, des systèmes politiques et de gouvernance, des croyances traditionnelles et culturelles.  Il faudra également une approche fondée sur les droits de la personne qui améliorerait la participation significative des communautés, des femmes, des groupes vulnérables et marginalisés dans la recherche de solutions tout en prévenant et en s’attaquant aux cas de stigmatisation et de victimisation qui pourraient affaiblir les efforts en cours.

Dans cette crise inédite, il est impératif de renforcer un engagement constructif entre l’État et les citoyens dans la recherche de solutions.

Il est crucial que les dirigeants continuent de faire preuve de leadership à tous les niveaux afin de maintenir la responsabilité et l’appropriation locales, nationales et régionales, de la mise en œuvre réussie des mesures déjà prises et celles à venir.

fm

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A l'occasion de la Journée Internationale Nelson Mandela, le Centre UNESCO pour la Paix, basé à Washington (État-Unis), a organisé une cérémonie de commémoration de l’icône. C’était  le 18 juillet dernier sous le thème suivant : Liberté, Justice et Démocratie.

Lors de cette cérémonie, des prix ont été décernés à une douzaine de lauréats notamment à la danseuse et chorégraphe Aminata Sanou. Elle a reçu le prix d’Ambassadrice Culturelle 2020 pour l'ensemble de son engagement en faveur de la promotion et du rayonnement de la culture Afro dans le Monde. 

 La chorégraphe Aminata Sanou qui a été présentée par Mr Ardiouma Sirima, Président de la Fédération Française des Clubs pour l’UNESCO, a reçu des diplômes signés du Maire Michael O’Connor, de Frederick City, du Sénateur de Maryland Ron Young et des deux Sénateurs Fédéraux Ben Cardin et Chris Van Hollen. Une belle consécration.

AMINATA SANOU 2

Prenant la parole, Aminata Sanou a remercié vivement tout le comité pour cette distinction qui l’honore et tout particulièrement Mr Guy Djoken, Président de la Fédération Américaine des Clubs UNESCO. 

A cette occasion, plusieurs personnalités exerçant dans différents domaines d’activités ont été distinguées également.

A noter que Aminata Sanou est danseuse, chorégraphe et promotrice de festival (Festival Tamadi’Arts) qui se tient chaque année à Carvin (France). Elle est par ailleurs, la directrice artistique de la compagnie « Cie Aminata Sanou ». Installée en France depuis un bon moment, elle ne cesse de valoriser les arts africains dans toutes leurs splendeurs.

Cp

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vendredi, 17 juillet 2020 23:52

Sahel: une coalition citoyenne voit le jour

Une vingtaine d’organisations de pays du Sahel ont lancé jeudi une coalition citoyenne appelant à faire entendre la voix de la société civile et dépasser la réponse purement militaire face à la crise qui touche la région.

“Les moyens militaires n’ont pas permis jusqu’alors d’assurer la protection de toutes les populations sans discrimination et ont même conduit à de nombreux abus contre des civils. Ils n’apportent pas en eux-mêmes une solution aux conflits du Sahel”, soulignent les organisations dans une déclaration.

Dans cette “Coalition citoyenne pour le Sahel”, on retrouve notamment des organisations de défense des droits de l’Homme, des associations de femmes, des réseaux de juristes issus du Mali, du Niger, du Burkina Faso ou encore du Tchad.

Elles sont soutenues par plusieurs organisations internationales comme Action contre la Faim (ACF), la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) ou Médecins du Monde.

Les violences jihadistes, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso l’an dernier, cinq fois plus qu’en 2016 selon l’ONU.

“Cette coalition vient compléter l’action des Etats. C’est un grand vide qui va être comblé au Sahel. C’est important car nous avons vu les limites des actions sécuritaires sur le terrain”, a expliqué le défenseur sénégalais des droits de l’Homme Alioune Tine, lors du lancement de l’initiative en visioconférence.

“Il est indispensable de réfléchir à un changement d’approche pour quitter le tout-sécuritaire”, a renchéri l’avocat ivoirien Drissa Traoré, vice-président de la FIDH.

La coalition invite les Etats à redéfinir leur action au Sahel autour de “quatre piliers citoyens”: faire de la protection des civils une priorité, créer une stratégie politique globale qui s’attaque aux causes profondes de l’insécurité, répondre aux urgences humanitaires, et lutter contre l’impunité et garantir l’accès de tous à la justice.

mjj

 
 

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vendredi, 17 juillet 2020 23:47

France; relance du dialogue social

Conformément à ses engagements pris dans le cadre de sa Déclaration de politique générale, le nouveau Premier ministre français Jean Castex a reçu, vendredi à Matignon, les partenaires sociaux en vue de définir “une méthode et un calendrier de discussions et de concertations” sur nombre de sujets.

Emploi, retraite, assurance-chômage, santé au travail, dépendance, sont autant de sujets au menu de cette première conférence sociale du nouveau chef du gouvernement, selon les médias de l’hexagone.

“La crise que traverse notre pays appelle la mobilisation de tous, dans le dialogue, l’écoute et la responsabilité. Je convie ce matin à Matignon l’ensemble des partenaires sociaux pour la Conférence du dialogue social”, a écrit le Premier ministre français sur Twitter.

L’objectif de cette rencontre est de “nous accorder sur une méthode et un calendrier de discussions et de concertations pour répondre efficacement et durablement à la crise et ses effets”, a-t-il ajouté. “La lutte contre le chômage et la préservation de l’emploi sont la priorité absolue de mon gouvernement”, a encore le chef du gouvernement.

Cette rencontre, qui se déroule en présence de plusieurs ministres, intervient après des rencontres bilatérales tenues la semaine dernière.

Parmi les dossiers épineux à discuter figure notamment le projet controversé de la réforme des retraites, selon les médias de l’hexagone.

Récemment, Jean Castex avait annoncé qu’il reprendra le dialogue avec les partenaires sociaux et les syndicats au sujet de ce projet, l’une des promesses électorales phares du président Emmanuel Macron.

Cette question des retraites serait abordée dans un cadre global, a souligné le nouveau locataire de Matignon lors de sa première intervention devant le Sénat depuis sa nomination à la tête du gouvernement français en remplacement d’Edouard Philippe.

ng

 
 

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vendredi, 17 juillet 2020 23:39

Usa: enquête sur le piratage de twitter

Les autorités américaines, dont le FBI, le Congrès et le régulateur financier du New York, ont ouvert des enquêtes sur Twitter, demandant des détails sur le piratage massif qui a ciblé des personnalités de premier plan mercredi sur le réseau social.

Le FBI a annoncé jeudi qu’il avait ouvert une enquête sur le piratage de comptes Twitter, y compris ceux de l’ancien président Barack Obama, du candidat démocrate présumé Joe Biden, du PDG d’Amazon Jeff Bezos, du PDG de Tesla Elon Musk et du rappeur Kanye West. Les pirates ont repris ces comptes en quelques minutes mercredi après-midi et ont publié des messages demandant aux abonnés d’envoyer de la monnaie Bitcoin à une adresse spécifique.

“À l’heure actuelle, les comptes semblent avoir été compromis afin de perpétuer la fraude par crypto-monnaie”, a déclaré la division du FBI de San Francisco dans un communiqué. “Nous conseillons au public de ne pas être victime de cette arnaque en envoyant de la crypto-monnaie ou de l’argent en relation avec cet incident”.

L’attaque, qui semble être la plus importante et la plus coordonnée de l’histoire de Twitter, soulève des questions sur la vulnérabilité d’une plate-forme qui sert de principal canal de communication pour les entreprises, les médias et les politiciens – y compris le président Trump, qui utilise fréquemment Twitter pour annoncer sa politique publique.

“Ce type de piratage par des escrocs pour un gain financier peut également être un outil d’acteurs étrangers et d’autres pour diffuser la désinformation et – comme nous l’avons vu – perturber nos élections”, a déclaré le gouverneur de New York Andrew Cuomo dans un communiqué, annonçant qu’il avait ordonné une enquête par le Département des services financiers de l’État.

Le sénateur républicain Roger Wicker du Mississippi, président de la Commission du commerce au Sénat, a soulevé des préoccupations similaires dans une lettre adressée au PDG de Twitter, Jack Dorsey, jeudi, demandant à la société d’informer les membres de la Commission des détails de ce piratage lors d’une audience au sénat au plus tard le 23 juillet.

La porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, a déclaré jeudi à la presse que le compte Twitter du président Trump n’avait pas été affecté par le piratage et a affirmé qu’il continuerait à tweeter.

Twitter a indiqué avoir été victime d’une “attaque d’ingénierie sociale coordonnée” qui visait des employés ayant accès à des systèmes internes sensibles. Jeudi, le réseau social a ajouté qu’il n’avait “aucune preuve que les pirates ont accédé aux mots de passe” et que les utilisateurs n’ont pas à changer leurs mots de passe.

ng

 
 

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La délégation politique et technique de haut niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a débuté, jeudi, ses consultations pour résoudre la crise socio-politique qui secoue le Mali.

Sous la conduite de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, elle a d’abord rendu une visite de courtoisie au Premier ministre malien Boubou Cissé, avant d’entamer une série de rencontres avec toutes les parties prenantes.

“Nous ne sommes pas à notre première intervention dans la résolution d’une crise au Mali. J’ai donc espoir qu’une solution sera trouvée”, avait confié à la presse M. Jonathan dès son arrivée mercredi à Bamako pour cette mission prévue jusqu’à samedi.

Elle évaluera vendredi la situation au terme de ces rencontres et réfléchira à des options de sortie de crise avec les représentants de l’Union africaine et des Nations Unies.

Des propositions seront ensuite soumises à la majorité présidentielle et aux opposants du Mouvement du 5-Juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Selon l’agenda communiqué à la presse, la délégation doit, par ailleurs, rendre une visite de courtoisie au président Ibrahim Boubacar Keïta vendredi après-midi.

En raison de cette médiation, le M5-RFP a annoncé qu’il renonçait à son quatrième grand rassemblement prévu le même jour à Bamako.

 hn
 

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