Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Kremlin a dénoncé jeudi les accusations “inacceptables” du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, selon qui l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny a probablement été orchestré par “de hauts responsables” russes.

“Nous considérons comme inacceptable toute référence directe ou indirecte à l’implication de responsables russes dans cette affaire”, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en réponse à ces affirmations lancées la veille par M. Pompeo.

M. Peskov a ajouté que la Russie n’avait toujours pas reçu de l’Allemagne “la réponse à la demande de notre Procureur général”, qui a réclamé fin août les données sur la santé d’Alexeï Navalny, longtemps plongé dans le coma dans un hôpital berlinois.

“Nous ne connaissons malheureusement toujours pas les résultats des analyses qui ont permis à nos collègues allemands de conclure à l’empoisonnement du patient berlinois”, a déclaré M. Peskov qui, comme le président Vladimir Poutine, se refuse toujours à prononcer le nom du principal opposant au Kremlin.

Berlin affirme que M. Navalny a été empoisonné par un agent innervant de type “Novtichok” et a sommé Moscou de faire la lumière sur ce crime, sous peine de sanctions.

Mercredi, le ministère russe des Affaires étrangères a officiellement protesté auprès de l’ambassadeur allemand contre ce qu’il estime être des “accusations infondées et des ultimatums”, prévenant que le refus de transmettre son dossier médical serait une “provocation grossière et hostile”.

Cette affaire complique de nouveau les relations entre la Russie et les pays occidentaux. L’UE a évoqué de possibles sanctions et Berlin dit ne plus exclure le gel de son gazoduc phare avec la Russie, Nord Stream 2. La Russie dénonce elle une “campagne de désinformation”.

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Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a fermement condamné l’attentat perpétré mercredi à Kaboul contre le convoi du premier vice-président afghan, Amrullah Saleh, faisant au moins dix morts.

“L’Union européenne condamne fermement l’attaque perpétrée contre le premier vice-président Amrullah Saleh et exprime son plein soutien aux institutions démocratiques de l’Afghanistan”, a indiqué M. Borrell dans une déclaration.

Cette attaque contre le vice-président afghan fait suite à de nombreuses autres attaques “inacceptables” contre des parlementaires, des militants pacifistes, des journalistes et des chefs religieux, a déploré le chef de la diplomatie de l’UE, insistant que tous ceux qui cherchent à affaiblir le processus de paix dans le pays devront assumer la responsabilité de leurs actes.

“À ce moment critique sur la voie d’une paix durable en Afghanistan, l’Union européenne réaffirme sa détermination à soutenir tous les efforts sincères visant à finaliser les dernières étapes pour lancer un véritable processus de négociation intra-afghan”, a conclu M. Borrell.

Connu pour ses positions hostiles aux talibans, le premier vice-président afghan Amrullah Saleh avait déjà échappé à une tentative d’assassinat l’été dernier pendant la campagne présidentielle, quand un kamikaze et des hommes armés avaient attaqué ses bureaux.

L’attentat avait fait au moins 20 morts, pour la plupart des civils, et 50 blessés.

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Le mercredi 09 septembre 2020, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h00 à 14h45, à la Préfecture de Bongouanou, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.

L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :

A/-Mesures Générales

  • Projets de décrets

B/-Mesures Individuelles

C/-Communications

D/-Divers

A/– MESURES GENERALES

PROJETS DE DECRETS

  1. Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, en liaison avec le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté un décret portant ratification de l’Accord de prêt n° 2000200004686, d’un montant total de soixante-deux millions trois cent cinquante mille (62 350 000) euros, soit quarante milliards huit cent quatre-vingt-dix-huit millions neuf cent dix-huit mille neuf cent quarante-neuf (40 898 918 949) francs CFA, conclu le 18 mai 2020 entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et la République de Côte d’Ivoire, en vue du financement du projet de renforcement des ouvrages du système électrique et d’accès à l’électricité phase I (PROSER I).

En plus de contribuer globalement au développement des ouvrages du système électrique national, ce financement est spécifiquement destiné à l’extension des réseaux de moyenne tension pour l’électrification de 1338 localités rurales et à la sécurisation de onze postes de transport d’énergie pour assurer la fourniture continue d’électricité aux populations. L’électrification de ces localités dans le cadre de ce projet permettra de porter à 100% le taux de couverture nationale.

Il convient de noter que 3452 localités ont bénéficié de l’électricité de 2011 à juin 2020 alors que la Côte d’Ivoire n’a enregistré que 652 localités électrifiées de 1994 à 2000 et 879 localités électrifiées de 2001 à 2010.

Au total, en 2011, le taux de couverture nationale en électrification s’établissait à 33,1%. A fin 2020, ce taux atteindra 79,6% avec une projection à 100% à fin 2025.

  1. Au titre du Ministère des Mines et de la Géologie, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable;



Le Conseil a adopté trois (03) décrets portant attribution de permis de recherche minière :

  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société « YAM’S MINING SA » dans les départements de Sandegué, Dabakala et Prikro ;
  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société «YAM’S MINING SA » dans les départements de M’Bahiakro et Prikro ;
  • un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour l’or, à la société «YAM’S MINING SA » dans les départements de M’Bahiakro et Prikro



Ces permis de recherche sont délivrés pour une durée de validité de quatre (04) ans.

  1. Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme;

Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de la cession de l’opération immobilière « village BHCI » et de la parcelle de terrain sise à Abidjan-Aboboté appartenant à la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI).

Compte tenu des conclusions des travaux de la Commission bancaire relativement à la gestion de la BHCI, le Gouvernement a décidé, d’un commun accord avec le repreneur, d’annuler l’opération de privatisation de la banque et de reprendre en main le contrôle de l’établissement. A cet effet, de nouveaux dirigeants sociaux ont été nommés avec pour mission de mettre en œuvre des mesures urgentes pour sauvegarder l’exploitation de la banque.

Dans cette dynamique, le Conseil d’Administration de la banque a décidé de céder des actifs hors exploitation de la BHCI, notamment l’opération immobilière « village BHCI » et la parcelle de terrain sise à Abidjan-Aboboté.

Conformément à la législation nationale en vigueur en la matière, en particulier la loi n° 94-338 du 09 juin 1994 relative à la privatisation des participations et actifs de l’Etat, ce décret autorise la cession de ces différents actifs immobiliers.

  1. Au titre du Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté une communication relative à la construction de 12 000 TM de capacité de stockage de butane dans le cadre du partenariat entre PETROCI et SAHARA International, et ce, à travers une société dénommée SAHARA PETROCI ENERGY SA dont le capital est réparti comme suit :

  • PETROCI 35%
  • Et SAHARA INTERNATIONAL 65%.
  1. Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables;

Le Conseil a adopté un décret autorisant la prise de participation de PETROCI au capital social de la Société SAHARA PETROCI Energy S.A., en abrégé SAPET Energy S.A.

A la faveur de la politique de vulgarisation de l’utilisation du gaz butane engagée par le Gouvernement en vue de freiner la déforestation et de sauvegarder l’environnement, la consommation du gaz butane en Côte d’Ivoire a connu une forte croissance ces dernières années, passant de 154 000 tonnes en 2012 à 380 000 tonnes en 2019. Selon les prévisions, le niveau de consommation atteindra 930 000 tonnes à l’horizon 2030 pour une capacité de stockage globale de 20 000 tonnes. Aussi, pour soutenir cette forte demande, plusieurs investissements ont été réalisés pour accroître les capacités de stockage ainsi que les capacités de production des centres emplisseurs.

Dans cet élan, ce décret concoure à mettre en place une nouvelle société de gestion du gaz butane en vue de renforcer les capacités nationales de stockage et de sécuriser l’approvisionnement de notre pays en gaz butane. Cette nouvelle société, dénommée SAPET Energy S.A., issue d’une convention de partenariat entre l’entreprise nationale Petroci holding et la société Sahara International aura notamment en charge la construction d’une nouvelle capacité de stockage de 12 000 tonnes, d’un coût global de 23,9 milliards de francs CFA qui, à terme, permettra à notre pays d’augmenter de 60% ses capacités de stockage, de façon à faire passer notre autonomie de consommation de 15 à 27 jours.

Les 35% de participation de PETROCI sont non diluables avec une contribution au financement du projet entièrement porté.

  1. Au titre du Ministère du Commerce et de l’Industrie, en liaison avec le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques;

Le Conseil a adopté un décret portant plafonnement des prix de certains produits de grande consommation.

Compte tenu du contexte socioéconomique difficile engendré par la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19, ce décret, pris après avis de la Commission de la Concurrence, proroge de trois (03) mois la mesure de plafonnement des prix du riz, du sucre, de la tomate concentrée, de l’huile raffinée et de la viande, en vue de faire barrage aux pratiques spéculatives sur ces produits de grande consommation.

B/– MESURES INDIVIDUELLES

Au titre du Ministère des Affaires Etrangères;

Le Conseil a donné son agrément en vue de la nomination de :

  • Monsieur Claude DEMERS, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abidjan ;
  • Monsieur Dindin Wahyudin, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Indonésie près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Dakar au Sénégal.

C/– COMMUNICATIONS

  1. Au titre du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre de la Défense;

Le Conseil a adopté une communication relative à l’état d’exécution du Programme Social du Gouvernement (PSGOUV) au 30 juin 2020.

La mise en œuvre du PSGOUV à fin juin 2020 a été marquée par les procédures d’ajustement des modalités d’exécution des activités, en lien avec les restrictions imposées par la lutte contre la Covid-19, d’une part, et avec les contraintes techniques liées au nouveau système d’information budgétaire, d’autre part.

Ainsi, le programme de facilitation de l’accès à l’eau potable a connu une évolution particulièrement importante avec une amélioration de la production des villes de Tiassalé, Korhogo, Ferkessédougou et des localités environnantes. S’y ajoutent le renforcement de l’alimentation en eau potable des Régions du Gôh et de la Marahoué, l’augmentation de la production d’eau potable d’Abidjan à partir du champ captant de Riviera SIPIM et l’optimisation de la desserte en eau potable de Cocody nord avec l’apport du projet Saint-Viateur (C2D).

En outre, il a été procédé au lancement de deux (2) projets structurants en juin 2020 portant sur la construction de plateformes en béton armé couvertes, de transport et de pose de 40 unités compactes de traitement d'eau potable et sur le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Bouaké à partir du lac de Kossou à Béoumi.

Le montant total engagé, au cours du 1er semestre 2020, s’est établi à 188,6 milliards de francs CFA, sur une dotation disponible de 496,2 milliards de francs CFA, y compris le Projet à impact rapide des régions, dont les ressources d’un montant de 36,5 milliards de francs CFA ont été mises en place en juillet/août 2020. Le taux d’engagement ressort à 38% en prenant en compte les ressources de ce projet, et à 41% sur la base des financements effectivement disponibles à fin juin 2020. Compte tenu des difficultés opérationnelles liées au contexte de crise sanitaire de la Covid-19, ce taux d’engagement reflète l’exécution budgétaire qui a véritablement commencé à partir d’avril 2020.

Aussi, avec la reprise des activités consécutive à la levée de la plupart des restrictions par le Conseil National de Sécurité du 30 juillet 2020, en lien avec une évolution favorable de la situation sanitaire, les activités liées au PSGOUV devraient connaître un mouvement d’accélération.

  1. Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

Le Conseil a adopté deux communications :

  • la première communication est relative aux principaux constats et recommandations des audits des entreprises publiques réalisés en 2019.

En application de la mesure d’intensification des audits dans les entreprises publiques prise par le Gouvernement, sept (07) entreprises, à savoir l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), la Poste de Côte d’Ivoire (PCI), la Société de Gestion du Grand Marché de Treichville (SGMT), la Société Nationale de Développement Informatique (SNDI), la Société des Transports Abidjanais (SOTRA), l’Agence de Gestion Foncière (AGEF) ont été auditées en 2019 au titre de l’exercice 2014 à 2018. Les principales conclusions de ces missions d’audit portent sur des questions de stratégie et d’organisation, de comptabilité et de finances, de gestion et de gouvernance.

La mise en œuvre des recommandations issues de ces audits est notamment prise en charge à travers le Programme de Certification des Administrateurs des Sociétés Publiques (CASP).

D- DIVERS

Au titre du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation;

Le Conseil a entendu une communication du Préfet de la Région du Moronou, Préfet du département de Bongouanou, qui a mis en exergue les potentialités naturelles et socio-économiques de la Région du Moronou, tout en soulignant les contraintes qui méritent d’être surmontées pour son développement.

Défavorisée par son ancien rattachement à Dimbokro, la nouvelle Région du Moronou, créée en 2012 par le Président Alassane Ouattara, et comptant une population estimée à 352 616 habitants, a de grands besoins de mise à niveau nonobstant ce qui a déjà été fait depuis 2011 pour son développement.

Bien que son économie repose principalement sur l’agriculture, la Région du Moronou est pour l’heure la seule région de la Côte d’Ivoire productrice de la bauxite. En outre, elle compte plusieurs sociétés d’exploitation de l’or. Malheureusement, la région, et singulièrement le département de Bongouanou, est confrontée au phénomène d’orpaillage clandestin qui constitue un danger. Aussi, dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, il est prévu l’ouverture d’un atelier école et la création d’un Comité de développement minier local.

Le Conseil a noté avec un grand intérêt ces préoccupations et s’est engagé à y apporter les réponses appropriées, afin d’améliorer davantage la qualité de vie des populations.

Fait à Bongouanou, le 09 septembre 2020

Sidi Tiémoko TOURE

Ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du Gouvernement

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Treize candidats se sont enregistrés en vue de la présidentielle prévue en Guinée le 18 octobre, a annoncé  mercredi la Cour constitutionnelle.

La Cour est tenue de se prononcer aussi rapidement sur la validité des candidatures, en raison du délai légal lui imposant de le faire 39 jours avant le scrutin.

Les prétendants à la présidence avaient jusqu’à mardi minuit (heure locale et GMT) pour déposer leur dossier.

M. Condé, ancien opposant historique démocratiquement élu en 2010 et réélu en 2015, s’ annonce le favori ce cette élection à 82 ans, avec le leader d’opposition et ancien Premier ministre (2004-2006) Cellou Dalein Diallo.

M. Condé a mis le 2 septembre un terme définitif à des mois d’ambiguïté en confirmant qu’il briguerait sa propre succession.

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mercredi, 09 septembre 2020 23:24

Afrique du Sud: l'économie fragilisée

La reprise de l’économie sud-africaine nécessitera plusieurs années après a voir été fragilisée par l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, ont estimé mardi des économistes sud-africains.

“L’économie sud-africaine ne devrait retrouver son niveau d’avant la Covid-19 qu’à partir de l’exercice 2023/24”, a indiqué Sanisha Packirisamy, économiste chez le cabinet de conseil Momentum Investments, notant que le PIB du pays devrait se contracter de 8,1% cette année.

Plus tôt dans la journée, le département de la statistique sud-africain (Stats SA, gouvernemental), avait annoncé que le PIB sud-africain s’est contracté de 51% durant le 2ème trimestre de 2020, principalement en raison de l’impact du confinement strict, mis en place par les autorités sud-africaines pour faire face à la propagation du coronavirus.

Il s’agit de la quatrième baisse consécutive de l’économie sud-africaine. Le PIB de ce pays d’Afrique australe, qui compte parmi les pays les plus industrialisés en Afrique, avait enregistré un recul de 0,8%, 1,4% et 2% respectivement aux troisième et quatrième trimestres 2019 et au 1er trimestre 2020.

A cet effet, Packirisamy a exprimé sa surprise quant à cette contraction drastique de l’économie du pays durant la période du confinement, notant que les prévisions initiales tablaient sur une baisse de 45%.

Dans ce contexte économique morose, “de nombreuses entreprises ont du fermer leurs portes et le taux de chômage n’a cessé de grimper, ce qui risque de nuire à la croissance prévue pour l’année prochaine, notamment après les coupures électriques récurrentes opérées dernièrement par la compagnie publique Eskom”, a signalé Packirisamy.

Même son de cloche chez Reza Hendrickse, l’économiste au sein du cabinet PPS Investments, qui a souligné le confinement strict mis en place à partir de fin mars dernier a eu un impact grave sur l’économie de ce pays d’Afrique australe.

“Malheureusement, les perspectives de croissance à long terme, qui étaient faibles même avant la Covid-19, se sont davantage détériorées”, a-t-il déploré.

Selon des chiffres officiels, l’économie sud-africaine devrait baisser de 7,2% en 2020 alors que la dette atteindra 81,8% du PIB.

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Le président Alassane Ouattara a affirmé, lundi 7 septembre 2020, avoir assuré le président français, Emmanuel Macron, lors d’un déjeuner de deux heures, sa ferme volonté de travailler pour l’organisation de l’élection présidentielle apaisée en octobre, conformément au calendrier établi.

“Nous avons rassuré le président Macron que l’élection présidentielle se passera dans la paix. Car les ivoiriens veulent la paix, les ivoiriens veulent des élections apaisées”, a déclaré le Chef de l’Etat ivoirien à Abidjan, à son retour de la 57 ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),

Malgré ” quelques troubles” constatés en août, le président Ouattara a promis prendre toutes les dispositions pour que ces événements ne puissent plus se reproduire, après s’être réjoui de l’excellence des relations économiques, politiques entre son pays et la France.

” Par conséquent, le calendrier sera tenu, l’élection présidentielle aura lieu, le 31 octobre comme prévu, les institutions font leur travail. La Commission électorale indépendante (CEI) a travaillé et envoyé les dossiers au Conseil Constitutionnel”, a salué le président ivoirien.

Pour Alassane Ouattara, son engagement pour un état de droit est total, dans l’optique de ” la construction d’institutions fortes et indépendantes” en Côte d’Ivoire. ” Nous avons confiance en nos institutions, ces institutions, qui liront le droit et la campagne sera ouverte à compter du 16 octobre”, a-t-il dit.

Le président Ouattara a réaffirmé, également,  son vœu “le plus cher” de voir ces élections conduire son pays ” sur sa trajectoire, avec sérénité, avec un meilleur partage des revenus de la croissance”.

M. Ouattara a indiqué, que lors de ce déjeuner amical avec le président français, celui ci ” pour montrer son engagement et sa confiance” dans le processus électoral en cours, a accepté de multiplier sa contribution à la CEI, dans le cadre de la tenue de l’élection présidentielle.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’issue vendredi 04 septembre 2020,  d’un déjeuner de travail à Paris avec son homologue français, Emmanuel Macron, avait déclaré une convergence de vue entre ces deux personnalités.

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Le gouvernement britannique espère obtenir un vaccin contre le nouveau coronavirus, très attendu, en début d’année prochaine, a déclaré le ministre de la Santé Matt Hancock lundi.

Interrogé sur l’état d’avancement du vaccin produit par le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca, le ministre a déclaré avoir déjà “noué un contrat pour 30 millions de doses”.

“En fait, ils commencent déjà à fabriquer ces doses, avant l’approbation (du vaccin), (…) donc s’il est approuvé, nous serons prêts à le déployer”, a ajouté M. Hancock sur la radio LBC.

Si “le meilleur scénario” serait un vaccin approuvé cette année, Matt Hancock a jugé “que le plus probable est le début de l’année prochaine, dans les premiers mois de l’année prochaine”.

Le projet de vaccin contre le virus d’AstraZeneca avec l’université d’Oxford suscite beaucoup d’attentes, en particulier au Royaume-Uni, pays le plus touché en Europe en termes de morts de la maladie Covid-19 (41.551 décès).

Le nombre de personnes contaminées y a grimpé ces derniers jours, avec près de 3.000 nouveaux cas enregistrés dimanche, une poussée “préoccupante” selon le ministre de la Santé.

Il a souligné que les jeunes, en particulier la population âgée de 17 à 21 ans, représentait un grand nombre de ces nouveaux cas et rappelé la nécessité de respecter les gestes barrières.

Pour se prémunir de nouveaux cas de nouveaux coronavirus, le Royaume-Uni a imposé une quarantaine de quatorze jours aux voyageurs venant de pays ayant connu une résurgence des contaminations, dont la France.

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mardi, 08 septembre 2020 00:19

Dialogue Libyen: Vers une sortie de crise

Les séances du dialogue libyen entre les délégations du Haut conseil d’État et le Parlement de Tobrouk, visant à maintenir le cessez-le-feu et ouvrir des négociations pour mettre fin aux conflits entre les protagonistes libyens, se sont poursuivies lundi à Bouznika.

Les deux délégations avaient tenu dimanche les premières séances de ce dialogue au cours desquelles elles ont exprimé leur ambition sincère de parvenir à un consensus qui mènera la Libye à bon port et mettra fin aux souffrances du citoyen libyen.

Elles avaient aussi salué la volonté sincère et le souci du Royaume de créer le climat fraternel approprié aidant à trouver une solution à la crise libyenne, afin d’aboutir à un consensus de nature à réaliser la stabilité politique et économique de la Libye et de permettre de faire face à la souffrance du peuple libyen et de s’acheminer vers l’édification d’un État fort et stable.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, avait souligné, à l’ouverture de ce dialogue, que la dynamique positive observée récemment dans le dossier libyen, notamment après le cessez-le-feu et la présentation d’initiatives par les parties libyennes, est susceptible de préparer le terrain pour avancer vers une solution à la crise libyenne.

M. Bourita avait insisté, à cet égard, qu’une solution à la crise libyenne repose sur trois principes fondamentaux, à savoir le patriotisme libyen, la conviction que la solution ne peut être que politique et la confiance à l’égard des capacités du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des représentants libyenne, en tant qu’institutions légitimes fortes capables de surmonter les épreuves et d’engager un dialogue dans l’intérêt du pays, en toute responsabilité.

Le dialogue libyen intervient quelques semaines après la visite au Maroc du président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri et du président du Parlement libyen, Aguila Saleh, à l’invitation du président de la Chambre des représentants du Maroc.

Il fait également suite à la visite au Maroc de la représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Stéphanie Williams, dans le cadre des consultations qu’elle mène avec les parties libyennes, ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux afin de trouver une solution à la crise libyenne.

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Au cours d’un déjeuner de travail, le vendredi 4 septembre 2020, au Palais de l’Elysée à Paris, le Président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont félicités de l’excellence de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France et ont réaffirmé leur détermination à la renforcer davantage.

Au niveau de la situation économique, les deux Chefs d’Etat ont salué les performances économiques et sociales exceptionnelles de la Côte d’Ivoire au cours de ces dernières années.

Ils ont également abordé l’actualité politique de la Côte d’Ivoire. Concernant ce point, Alassane Ouattara et Emmanuel Macron ont noté la nécessité de maintenir la paix et la stabilité retrouvées.

Dans ce cadre, l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 doit contribuer, selon eux, à raffermir cette paix et cette stabilité en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, le Président Alassane Ouattara a remercié le Président Emmanuel Macron pour le soutien de la France dans la lutte contre la COVID-19, à travers, notamment une contribution financière de l’Agence française de développement (AFD).

Il lui a également exprimé sa reconnaissance pour l’assistance de la France dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que pour son appui dans le cadre de l’assistance électorale, gage de la confiance de la France quant au processus en cours.

En plus des échanges sur les relations bilatérales, les deux personnalités ont fait un tour d’horizon de la situation dans la sous-région ouest africaine, notamment la crise au Mali, ainsi que l’actualité internationale marquée par la pandémie de COVID-19.

Sur le plan régional, le Président Alassane Ouattara et son homologue français ont abordé la situation sociopolitique au Mali, marquée par la démission du Président Ibrahim Boubacar Keïta.

A cet effet, ils ont réitéré leur engagement aux côtés des Maliens pour parvenir à un Mali stable, en paix et en sécurité, conformément aux décisions de la CEDEAO.

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