Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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vendredi, 24 juillet 2020 14:15

Brexit : les négociations au point mort

Les négociateurs européen et britannique pour le Brexit se sont quittés jeudi sur un nouveau constat d’échec à l’issue d’une session de négociations à Londres sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l’UE.

Après un nouveau round de discussions étendu sur trois jours dans la capitale britannique, le négociateur européen, Michel Barnier, a jugé qu’il est “peu probable” en l’état actuel des choses de parvenir à un accord.

“Par son refus actuel de s’engager sur les conditions d’une concurrence équitable et d’un accord équilibré sur la pêche, le Royaume-Uni rend un accord commercial à ce stade peu probable”, a dit M. Barnier lors d’une conférence de presse.

“Le Royaume-Uni cherche une exclusion quasi-totale” des bateaux de pêche européens des eaux britanniques, a-t-il poursuivi, notant que cela est “tout simplement inacceptable”.

Son homologue britannique David Frost a souligné, quant à lui, que “des divergences considérables subsistent dans les domaines les plus difficiles, soit des conditions de concurrence égales et la pêche”, déplorant qu”aucun accord ne puisse être trouvé avant la fin du mois de juillet” comme l’avait espéré le Premier ministre Boris Johnson.

Toutefois “malgré les difficultés”, le négociateur britannique assure que “les progrès” dans les négociations “sont véritables”.

Depuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne le 31 janvier, Londres et Bruxelles conduisent d’intenses discussions pour définir le cadre de leur future relation après le Brexit et nouer un accord de libre-échange à l’issue de la période de transition, qui se termine le 31 décembre.

Les discussions doivent donc se poursuivre la semaine prochaine, avant une prochaine session de négociations à partir du 17 août.

Si les deux paries ne parviennent pas à se mettre d’accord sur leurs relations futures d’ici la fin de l’année, seules les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avec leurs droits de douane élevés, s’appliqueraient à partir de janvier 2021 aux relations commerciales entre le Royaume Uni et l’UE.

fm

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé, jeudi, à ne pas baisser la garde face à la pandémie de Covid-19, soulignant que “tant que le virus est en circulation, tout le monde est en danger”.

“Nous devons nous rappeler que la plupart des gens sont encore réceptifs à ce virus. Tant qu’il circule, tout le monde est en danger. Ce n’est pas parce que le nombre de cas est relativement bas là où vous vivez, que vous pouvez vous permettre de baisser la garde”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse en ligne depuis Genève.

“Ne vous attendez pas à ce que quelqu’un d’autre assure votre sécurité. Nous avons tous un rôle à jouer pour nous protéger et protéger les autres”, a-t-il poursuivi.

Pour le patron de l’institution spécialisée de l’ONU, “nous n’allons pas revenir à l’ancienne normalité. La pandémie a d’ores et déjà changé la façon dont nous vivons nos vies et en partie, l’adaptation à la «nouvelle normalité» consiste à trouver des moyens de vivre nos vies en toute sécurité”.

“Cela est tout à fait possible, mais dépendra de votre lieu de résidence et de votre situation. Il s’agit de faire les bons choix”, a-t-il affirmé.

“Nous demandons à chacun de considérer les décisions concernant le lieu où il se rend, les activités qu’il effectue et les personnes qu’il rencontre comme des décisions de vie ou de mort – parce qu’elles le sont. Peut-être, il ne s’agit pas de votre vie, mais vos choix pourraient faire la différence entre la vie et la mort pour quelqu’un que vous aimez ou pour quelqu’un que vous connaissez pas du tout”, a ajouté M. Tedros.

hn

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vendredi, 24 juillet 2020 14:08

A 54 ans Mike Tyson remonte sur le ring

Comme Rocky Balboa mais pas comme au cinéma: la légende des poids lourds Mike Tyson, rattrapé par le virus de la boxe, va remonter sur le ring à 54 ans pour un combat exhibition, désireux de montrer qu’il en a encore dans les gants.

C’est par une affiche en page d’accueil du site internet de son nouveau projet sportif “Legends Only League”, une ligue invitant d’anciens grands noms du sport, quelle que soit leur spécialité, à participer à des évènements exhibitions, que Tyson a annoncé qu’il allait affronter son compatriote Roy Jones Jr, 51 ans, le 12 septembre à Los Angeles.

“Ça va être incroyable”, a promis Tyson, interviewé par ESPN, ajoutant que cette confrontation, même non officielle, revêtait à ses yeux un caractère “compétitif plus que pour le spectacle”.

Aucun détail n’a encore été dévoilé sur les conditions de ce combat, mais sa nature dite d’exhibition induit que le KO ne sera pas recherché. Selon Yahoo Sport, les gants seront moins gros et l’affrontement devrait durer 8 rounds.

Tyson a balayé toute notion de danger de blessure grave pour lui-même ou pour Jones Jr, arguant que les règles californiennes exigeront des deux boxeurs qu’ils portent un casque.

“Nous sommes tous les deux des combattants accomplis. Nous savons comment nous protéger. Nous irons bien”, a poursuivi l’ancienne terreur des lourds, qui domina la catégorie-reine entre les années 80 et 90 au cours d’une carrière faite de très hauts et de très bas (50 victoires dont 44 par KO, 6 défaites), mais qui a laissé un souvenir impérissable chez les fans du noble art.

Face à lui se dressera Roy Jones Jr (66 victoires dont 47 par KO, 9 défaites), qui fut champion du monde dans quatre catégories entre 1993 et 2004, d’abord chez les poids moyens et super-moyens, puis assez longtemps chez les mi-lourds, avant de finalement posséder la ceinture WBA des lourds.

Un adversaire qui n’a rien d’une victime expiatoire, contre lequel Tyson tentera de montrer une autre image que sa pathétique ultime défaite il y a quinze ans contre un quasi-inconnu, Kevin McBride, sonnant alors le coup de cloche qu’on croyait définitif.

D’autant que les années suivantes furent celle d’une chute inexorable marquée par la dépression, la drogue (cocaïne) et plusieurs arrestations pour celui qui fit déjà de la prison, quasiment au faîte de sa gloire, entre 1992 et 1995 pour le viol d’une jeune femme.

Comme sur un ring, Tyson a fini par se relever dans la vraie vie, entre confessions intimes en one-man show sur scène et apparitions au cinéma et à la télé-réalité, sans oublier un fructueux business légal de cannabis.

Avec “Legends Only League”, le voilà à la tête d’un projet visant à raviver la flamme chez d’autres anciens champions comme lui. Sur ESPN, il a d’ailleurs laissé entendre que d’autres combats devraient être annoncés, en boxe et arts martiaux mixtes, mais aussi des 1 contre 1 de basket avec d’ex-stars de la NBA telles Dennis Rodman, Allen Iverson ou encore Penny Hardaway.

Le come-back de “Iron Mike” était attendu depuis plusieurs semaines. Comme pour un blockbuster hollywoodien, il a fait monter la pression en diffusant sur les réseaux sociaux des vidéos de ses séances d’entraînement, où sa rapidité, sa puissance de frappe et sa fureur retrouvées ont laissé une très forte impression.

La sphère internet s’est aussitôt emballée, des rumeurs bruissant d’un troisième combat contre Evander Holyfield, 57 ans et vu lui aussi à l’entraînement, qui l’avait dépossédé de la ceinture WBC en 1996. Un an plus tard, Tyson perdait une seconde fois, disqualifié après avoir mordu jusqu’au sang les deux oreilles de son adversaire, écopant d’une suspension de 18 mois.

“J’ai vécu des expériences… et maintenant je suis de retour”, a martelé Tyson, bien décidé à faire montre de “la forme effrayante” qu’il affichait autrefois.

Le rendez-vous est fixé dans moins de deux mois au Dignity Health Sports Park de Carson, ville du comté de Los Angeles, dans une salle pouvant accueillir 27.000 personnes. Mais vu la propagation galopante du coronavirus, le huis clos pourrait s’imposer.

dc

 
 

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vendredi, 24 juillet 2020 14:06

Premier League: Liverpool a son trophée

Le champion d’Angleterre Liverpool a terrassé Chelsea 5 à 3 à domicile avant de se voir remettre le trophée au coeur d’un kop vide, mercredi, lors de l’avant-dernière journée du championnat d’Angleterre qui a également vu Manchester United passer de la cinquième à la troisième place malgré un triste nul face à West Ham (1-1).

Les Red Devils (3e, 63 points) auront besoin d’un match nul dimanche, à Leicester (5e, 62 points) pour retrouver la Ligue des Champions. Match nul obligatoire également pour Chelsea (4e, 63 points), qui recevra Wolverhampton (6e, 59 points).

Assurés mathématiquement d’être champions depuis la fin du mois de juin, et éliminés de toutes les autres compétitions, les Reds de Liverpool ont logiquement été moins tranchants ces dernières semaines. Ils ont retrouvé leur efficacité à l’occasion du dernier match de la saison à Anfield, toujours vidé de ses supporters.

Avant de se voir remettre le trophée de la Premier League au milieu de leur kop, décoré des banderoles et des bâches des supporters, les joueurs de Jürgen Klopp ont largement dominé Chelsea. La performance est réelle, sachant que les Blues avaient besoin d’un point pour assurer leur qualification pour la prochaine Ligue des Champions. Des Blues qui seront, du coup, sous pression dimanche, devant Wolverhampton, une équipe qui devra de son côté assurer sa qualification pour l’Europa League.

Liverpool a fait la différence dès la première période, en menant 3-0 au bout de 43 minutes de jeu (Keita à la 23e, Alexander-Arnold à la 38e, puis Wijnaldum à la 43e). Olivier Giroud, qui n’a jamais été aussi indispensable à Chelsea que ces dernières semaines, à réduit le score juste avant la pause.

Le but de Firmino (55e, 4-1) a suggéré que Liverpool pouvait s’offrir un bouquet final, alors que des feux d’artifice pétaradaient aux abords du stade. Abraham (61e, 4-2), puis Pulisic (73e, 4-3) ont redonné de l’espoir aux Londoniens, jusqu’à ce qu’Oxlade-Chamberlain libère les siens en contre (84e, 5-3).

Après une série de victoires depuis la reprise du mois de juin – essentiellement contre des équipes modestes -, les Red Devils sont redescendus de leur nuage. En comptant ce piètre match nul concédé contre West Ham (1-1), ils n’ont remporté qu’un seul de leurs quatre derniers matches. Au-delà des résultats, la manière interroge.

Contre West Ham, mais aussi contre Chelsea dimanche en Coupe d’Angleterre (1-3), les Red Devils ont trop souvent laissé l’initiative du jeu à leurs adversaires. Les enchaînements du quatuor Fernandes, Rashford, Greenwood, Martial ont été quasiment inexistants, en dehors du bon une-deux entre Martial et Greenwood qui a mené à l’égalisation.

Bien que Manchester United soit troisième au soir de cette 37e journée, ce match nul est clairement une mauvaise affaire par rapport à ce qu’aurait pu offrir une large victoire, contre la 4e pire défense de Premier League.

Trois ou quatre buts d’écart ce mercredi auraient en effet permis aux Mancuniens d’aller à Leicester avec la possibilité de concéder une courte défaite, tout en restant au final dans les quatre premiers.

Ole Gunnar Solksjaer se dit pourtant satisfait du résultat. “Nous montons à la troisième place, et nous n’aurions pas pu monter plus haut, même avec une victoire, ou un large score. Je n’ai pas pensé à la possibilité de marquer beaucoup de buts et de remporter une large victoire”, a-t-il assuré.

Les coéquipiers de Paul Pogba – qui a encore été très inconstant, et responsable du penalty concédé -, ne doivent en aucun cas perdre à Leicester, actuel 5e du classement, mais qui n’a qu’un point de retard.

Le match de dimanche à Leicester sera clairement le plus important de la saison, voire de l’ère Ole Gunnar Solksjaer, qui doit rapidement trouver des réponses à cette baisse de régime pour éviter une deuxième saison sans Ligue des Champions… à moins de remporter l’Europa League au mois d’août.

dc

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Orange , acteur majeur des télécoms en Afrique et au Moyen Orient, et NSIA  leader de la bancassurance, annoncent aujourd’hui le lancement des activités commerciales d’Orange Bank Africa à Abidjan en Côte d’Ivoire. Orange Bank Africa, dirigée par Jean-Louis Menann-Kouamé, a pour ambition de proposer aux clients une offre de crédit et d’épargne simple et accessible à tout moment depuis son mobile.

Orange Bank Africa répondra aux besoins d’une grande partie de la population, souvent exclue du monde bancaire classique, en lui permettant d’emprunter ou épargner de faibles montants essentiels pour leur quotidien. Dès son lancement, Orange Bank Africa proposera, à travers le canal Orange Money, une offre d’épargne et de micro crédit permettant d’emprunter à partir de 5.000 FCFA de façon instantanée depuis son mobile.

La stratégie d’Orange dans les services financiers mobiles en Afrique vise à offrir des solutions accessibles au plus grand nombre quel que soit leur niveau de revenu ou leur lieu d’habitation. Ainsi, l’objectif d’Orange Bank Africa est de devenir l’acteur de référence de l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest.

Stéphane Richard, Président Directeur Général d’Orange :

« Les nouvelles technologies sont nécessaires pour renforcer l’inclusion financière et soutenir le développement économique, comme le mobile money l’a prouvé au cours des dernières années. L’activité bancaire est nouvelle pour Orange en Afrique. Elle s’inscrit en parfaite cohérence avec notre stratégie d’opérateur multi-services et notre volonté d’être moteur de la transformation digitale du continent. Grâce à notre association avec NSIA, un autre leader du marché africain, nous facilitons l’accès aux services bancaires au plus grand nombre, à travers des services simples et essentiels, pour le bénéfice de tous nos clients. »

Jean Kacou Diagou, Président du groupe NSIA :

« Je suis très heureux que le partenariat conclu entre Orange et NSIA ait donné naissance à Orange Bank Africa. Depuis 25 ans, le Groupe NSIA élabore des solutions de banque et d'assurance adaptées aux besoins des populations africaines avec pour objectif de les rendre accessibles au plus grand nombre. Nous le savons, la digitalisation bancaire est une condition sine qua non de l’inclusion financière de nos populations. Nous sommes donc fiers d’avoir pu joindre notre expertise et notre capital humain à ceux d’Orange pour la création de la banque 100% digitale Orange Bank Africa. »

Orange Bank Africa a vocation à s’étendre au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso.

Au cœur des transactions financières depuis plusieurs années, Orange Money et les services digitaux ont vu leur importance renforcée et leur adoption accélérée en période de crise sanitaire. Dans ce contexte, Orange a la conviction que le Mobile Banking a un véritable rôle à jouer en Afrique. C’est l’incarnation même de sa raison d’être de donner à chacun et chacune les clés d’un monde numérique responsable.

fm

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jeudi, 23 juillet 2020 21:45

Report des JO: le paie l'addition

Le Comité international olympique, grâce à ses réserves, et les fédérations internationales, dont beaucoup ont emprunté, ont les moyens de faire face au report d’un an des Jeux olympiques de Tokyo, mais leur annulation aurait des conséquences bien plus graves, selon des experts.

Assis sur un magot de près d’1 milliard de dollars, le CIO “dispose de réserves importantes et d’assurances, donc je ne pense pas qu’il soit en danger”, juge Jean-Loup Chappelet, professeur à l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) de Lausanne et spécialiste du mouvement olympique.

Conforté par sa douzaine de richissimes parrains, dont le groupe français Atos et la multinationale américaine Procter & Gamble qui viennent de renouveler leur partenariat respectivement jusqu’en 2024 et 2028, et fort de contrats de droits de télévision toujours en hausse, le CIO peut donc voir venir.

Mais l’effort qu’il va consentir pour aider à la fois le Comité d’organisation des JO de Tokyo et les fédérations internationales, quasiment privées de compétitions en 2020 et donc de revenus, va peser lourd.

Ainsi, dès le 14 mai le CIO a-t-il annoncé une enveloppe de 800 M USD (740 M EUR), dont 650 M USD destinés à couvrir les surcoûts liés au report des JO de Tokyo et 150 M USD pour le mouvement olympique, dont les fédérations. Au 15 juillet, les fédérations internationales, confrontées à des problèmes de trésorerie, avaient déjà reçu plus de 60 M USD d’aides, a indiqué le CIO la semaine dernière.

Si la tenue de l’événement dépendra de l’évolution de la pandémie, Tokyo comme le CIO feront tout pour organiser les JO, y compris à huis clos, “l’un des scénarios que nous devons imaginer”, a reconnu vendredi le patron allemand de l’instance, Thomas Bach. Mais impossible de ne pas envisager une annulation pure et simple, jamais intervenue en temps de paix.

“Une annulation des Jeux de Tokyo serait grave, financièrement et sportivement pour la plupart des fédérations internationales”, souligne encore M. Chappelet, récent auteur de “La place olympique suisse: émergence et devenir”.

“Mais je n’y crois pas car le CIO et surtout le gouvernement japonais feront tout pour qu’ils aient lieu, même +simplifiés+, ajoute le chercheur. Ils pourront dire alors: +on y est arrivé+ un peu comme après les deux guerres mondiales : Anvers 1920 et Londres 1948 ont symbolisé un certain retour à la normale même si ce furent des Jeux de l’austérité”.

Pour Patrick Clastres, directeur du Centre d’études olympiques à l’Université de Lausanne, “si les Jeux ne se tiennent pas, cela aura un impact sur le système olympique. Cela mettra en difficulté les fédérations internationales et révélera leur fragilité financière”. Certaines fédérations, petites ou moyennes, dépendent en effet largement des aides versées tous les 4 ans par le CIO.

“Certaines fédérations sont financées par des oligarques, comme la Fédération internationale d’escrime avec Alisher Usmanov. D’autres sont sous perfusion d’argent russe. Et pour d’autres enfin, la situation est vraiment difficile. A moyen terme, le modèle sera de lever l’étreinte olympique”, estime M. Clastres, qui évoque aussi la menace des ligues privées, en natation notamment.

Pour Guy Drut, l’un des trois membres français du CIO, “les fédérations internationales ont plus à risquer et à perdre de ce genre d’événements que le CIO (…) Les conséquences financières du report seront partagées. On va faire en sorte qu’elles soient le moins importantes possible”.

“Pour l’avenir, je l’ai déjà dit et on me l’a reproché: il faut réinventer les Jeux olympiques, s’adapter. Au CIO, il nous appartient de mettre cela en avant pour baisser le coût global de l’événement”, estime encore le champion olympique de Montréal-1976.

Comment réduire les coûts ? “Il faut être rigoureux et savoir ce dont on peut se passer (…) Ce sera vrai aussi pour Paris 2024 où le plus urgent c’est une réactualisation budgétaire. Sur les JO de Tokyo, 200 mesures ont été évoquées pour réduire les coûts. Il faut faire exactement de la même façon pour Paris 2024”.

Pour les JO-2024, “si l’on reste à 6 ou 7 Mds EUR de budget ça ira. Si on atteint 8 à 9 mds EUR, ce sera loin d’être une réussite, car on doit servir d’exemple pour éviter que des grandes métropoles dans le monde aient peur de se lancer dans la course aux JO”, conclut l’ancien hurdleur.

dc

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mercredi, 22 juillet 2020 23:35

Crise au Mali: l'UA préconise le dialogue

L’Union africaine a appelé au calme et à la poursuite du dialogue et des négociations au Mali pour une mise en œuvre diligente de solutions consensuelles afin de préserver la paix, la stabilité et la cohésion sociale dans le pays.

Dans un communiqué publié mardi, le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, affirme suivre avec attention l’évolution de la situation sociopolitique au Mali et se félicite de l’envoi d’une Mission de médiation de la CEDEAO en vue de la résolution de la crise.

Le Président de la Commission condamne fermement les actes de violence consécutifs aux manifestations des 10, 11 et 12 juillet courant qui ont occasionné des pertes en vies humaines, des blessés et la destruction des biens publics et privés.

Il réitère ses condoléances aux familles éplorées, au peuple et au gouvernement maliens et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il demande que des enquêtes soient rapidement menées afin d’établir les responsabilités, rendre justice aux victimes et appliquer des sanctions appropriées, souligne le communiqué.

«Le Président de la Commission appuie les propositions de sortie de crise de la CEDEAO qui constituent une base de négociation pour la résolution des problèmes qui sont à l’origine de la crise actuelle et salue, à cet égard, l’annonce de l’arrivée au Mali d’une délégation de Chefs d’Etat de la CEDEAO», ajoute le communiqué.

Le Président de la Commission de l’Union africaine «exhorte tous les acteurs à faire preuve de retenue, à poursuivre le dialogue et les négociations pour une mise en œuvre diligente de solutions consensuelles afin de préserver la paix, la stabilité et la cohésion sociale. Il renouvelle, enfin, l’engagement et la disponibilité de l’Union africaine, en étroite collaboration avec les autres partenaires, à accompagner le Mali dans le processus de sortie de crise».

hn

 
 

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La Banque mondiale estime que le Maroc a efficacement géré la crise du Covid-19 en mettant en place des mesures novatrices pour protéger la vie et les revenus de sa population, mais aussi pour jeter les bases de la relance de son économie.

La Banque mondiale tresse des lauriers au Maroc. L’institution de Bretton Woods souligne dans son document analytique de référence, diffusé ce vendredi 17 juillet 2020, le «Rapport de suivi de la situation économique au Maroc», que «la réponse du gouvernement marocain a été rapide et décisive» dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire Covid-19.

Ses économistes notent, sans équivoque, que «cette réaction proactive a permis au pays d’éviter une épidémie de grande ampleur et donc de sauver des vies».

Ces mesures qui apparaissent aujourd’hui d’une grande efficacité dans la gestion de la pandémie ont porté en premier lieu sur «la fermeture rapide des frontières et le renforcement du système de santé», mais aussi sur «la mise en place d’un fonds spécial afin d’atténuer les impacts économiques».

Cette dernière mesure, insufflée par le roi Mohammed VI, est aux yeux de la Banque mondiale «une véritable innovation». Car elle a permis «l’indemnisation des ménages touchés par l’épidémie, y compris ceux du secteur informel».

Autre dispositif opératoire efficace mis en avant par le rapport de la Banque mondiale: «la préparation d’une loi de finances rectificative» et «la poursuite de mesures allant dans ce sens, y compris l’élaboration d’une feuille de route détaillée sur la reprise des activités économiques». Un mode opératoire «essentiel pour écourter et atténuer la dépression économique, sociale et sanitaire et accélérer le redressement», selon la Banque mondiale.

Prenant en compte ses aspects novateurs dans la gestion de la crise, avec toutefois un degré d’incertitude inhabituel, les analystes de la Banque mondiale estiment que «le redressement économique qui suivra l’épidémie sera long, la croissance ne revenant à sa tendance antérieure à l’épidémie qu’en 2022».

Une évidence selon la Banque mondiale, valable pour toutes les économies de la planète: «Le rythme prévu du redressement est incertain, car il est étroitement lié à de nombreux facteurs, comme la découverte de traitements efficaces contre le Covid-19, les mesures futures des décideurs, ou l’évolution de l’économie mondiale».

Ce rythme dépendra également et très fortement du «comportement des ménages et des entreprises qui, au vu du degré d’incertitude extrême, risquent de recourir à l’épargne de précaution, ce qui pourrait être un frein considérable à la consommation et l’investissement privés.

C’est pourquoi la Banque mondiale estime «qu’il est essentiel de passer d’une phase d’atténuation à une phase d’adaptation pour garantir la résilience, le caractère inclusif et la croissance de l’économie marocaine».

En dépit de la probable volatilité de la phase de redressement économique, la Banque mondiale prévoit que «le Maroc trouvera ici l’opportunité de bâtir une économie plus durable et plus résiliente en développant une stratégie d’adaptation similaire à son approche sur le front de l’environnement». Allusion faite au rang de champion mondial auquel est parvenu le Royaume au niveau des énergies renouvelables, notamment dans le solaire.

le 360 Afrique

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mercredi, 22 juillet 2020 15:49

Mbappé parle de son avenir au PSG

Kylian Mbappé a confirmé qu’il évoluerait “quoi qu’il arrive” au Paris SG la saison prochaine, mardi à la mi-temps du match amical contre le Celtic Glasgow (4-0) au Parc des Princes.

“Je suis là. Je suis dans le projet pour une quatrième année”, a déclaré le champion du monde français au micro de BeIn Sport.

“Les cinquante ans du club, c’est une année importante aux yeux du club, des supporters, de tout le monde, donc je serai là quoi qu’il arrive”, a poursuivi Mbappé (21 ans), arrivé au Paris SG en 2017 en provenance de Monaco.

“Je vais essayer de ramener des trophées avec l’équipe et de donner le meilleur de moi-même”, a conclu l’international français.

Alors que l’arrivée de Mbappé au Real Madrid a régulièrement été évoquée, le président du club espagnol Florentino Pérez a assuré cette semaine qu’il n’y aurait “pas de grandes recrues cet été” dans la capitale espagnole.

De quoi ravir l’entraîneur parisien Thomas Tuchel, qui n’a pas manqué d’afficher sa satisfaction de pouvoir compter sur le prodige français pour au moins une saison supplémentaire, après la victoire contre le Celtic.

“Kylian a un contrat avec nous, nous ne sommes pas prêts à le vendre. Il est super important, c’est un joueur-clé, notre joueur. C’est un cadeau de travailler avec lui, avec des joueurs comme Neymar, Di Maria, Icardi, Verratti, Marquinhos… Ce sont des joueurs extraordinaires”, s’est-il félicité en conférence de presse.

“C’est super ! Il y a vraiment une belle connexion entre lui et Neymar. Cela donne beaucoup de plaisir à tout le monde. C’est une vraie force pour le PSG. C’est top comme ça”, a-t-il ajouté.

 bc
 

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Les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo envisagent des mesures préventives face au coronavirus, dans l’espoir d’être en mesure d’accueillir l’évènement dans des conditions sûres à l’été 2021, alors que la pandémie mondiale continue de s’intensifier.

Ce ne sont cependant pas les premiers JO à avoir été confrontés à une crise sanitaire, même si la menace du Covid-19 est d’une envergure inédite. Voici quelques exemples.

A l’approche des JO de Rio en 2016, le virus Zika suscite beaucoup d’inquiétudes. Transmis par des moustiques ou par voie sexuelle, il fait courir aux femmes enceintes le risque de donner naissance à des bébés atteints de microcéphalie (développement insuffisant du cerveau) et de disproportions cranio-faciales.

Environ 1,5 million de personnes, principalement au Brésil, seront touchées par cette épidémie qui avait commencé à se répandre au milieu de 2015, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les inquiétudes concernant une potentielle propagation de l’épidémie dans le monde entier par les spectateurs et les athlètes internationaux au retour des Jeux étaient vives avant la compétition, même si l’OMS avait jugé le risque “minime”.

Certains joueurs majeurs de tennis et de golf, comme la star britannique Rory McIlroy, avaient renoncé à se rendre à Rio à cause du virus Zika.

Au final, plus de peur que de mal: aucun nouveau cas ne sera signalé pendant les Jeux.

En 2002-2003 le syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), un coronavirus déjà, a fait 774 morts, mais essentiellement en Chine continentale, où il était apparu, ainsi qu’à Hong Kong.

Ce coronavirus avait suscité des inquiétudes en amont des JO d’Athènes en 2004, et avait perturbé le calendrier de tournois de qualifications olympiques en Asie pour certaines disciplines comme le basket-ball féminin et le football.

Derniers JO en date à s’être déroulés au Japon, les Jeux d’hiver de Nagano en 1998 avaient été marqués par une épidémie de grippe, mais sans rapport avec une grippe aviaire mortelle qui sévissait alors en Chine.

Près de 1.500 écoliers de la région montagneuse de Nagano (centre du Japon) avaient contracté la maladie, ainsi que quelque 200 personnes en lien avec l’évènement sportif lui-même. Les organisateurs avaient tenté de rassurer à l’époque en invoquant des “refroidissements classiques” et de la “fatigue”.

Le virus a notamment obligé le patineur de vitesse norvégien Aadne Soendral à déclarer forfait sur 1.000 m après sa victoire sur 1.500 m.

La patineuse artistique allemande Tanja Szewczenko, l’une des favorites pour une médaille qui effectuait son retour sur la glace après un an et demi d’absence pour une mononucléose, a elle aussi dû renoncer.

Le Comité international olympique (CIO) avait mis en garde les sportifs contre la grippe, leur conseillant de boire beaucoup d’eau.

Les Jeux olympiques de Mexico, en 1968, se sont déroulés pendant l’une des pires pandémies de grippe du 20e siècle: celle de la grippe de Hong Kong.

Partie de ce territoire à l’époque sous contrôle britannique, elle s’est répandue à travers l’Asie, atteignant ensuite les Amériques à la fin de l’année 1968. La pandémie fera au final un million de morts, mais n’a pas affecté les JO matériellement.

Les Jeux d’Anvers (Belgique) en 1920 s’étaient quant à eux tenus juste après la pandémie de grippe dite espagnole, qui avait fait jusqu’à 50 millions de victimes dans le monde entre 1918 et 1919.

La grippe espagnole a ainsi fait cinq fois plus de morts que la Première Guerre mondiale, mais le conflit de 1914-1918 a largement éclipsé cette pandémie. Les Jeux d’Anvers avaient d’ailleurs été considérés à l’époque comme un symbole de la paix retrouvée et de la reconstruction après la “Grande Guerre”.

afp

 
 

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