Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé jeudi que l’UE lançait une procédure d’infraction contre le gouvernement britannique, en raison de son projet de loi controversé qui revient en partie sur l’accord du Brexit.

“Ce matin, la Commission a décidé d’envoyer une lettre de mise en demeure au gouvernement britannique. Il s’agit de la première étape d’une procédure d’infraction”, a annoncé la dirigeante allemande. Les Européens avaient laissé au Royaume-Uni jusqu’à la fin du mois de septembre, c’est-à-dire mercredi, pour retirer leur texte.

Le lancement de cette procédure est annoncé au moment où les négociateurs britanniques et européens sont réunis à Bruxelles depuis mardi, pour un cycle de négociation décisif sur leur future relation commerciale, qui doit s’achever vendredi.

Un sommet européen s’ouvre jeudi dans la capitale belge et les dirigeants de l’UE doivent être informés de l’état des négociations avec Londres.

Le Royaume-Uni “dispose d’un délai d’un mois pour répondre” au courrier européen, précise la Commission dans un communiqué. “Après examen de ces observations ou en l’absence d’observations, la Commission pourra, si elle le juge opportun, décider d’émettre un avis motivé”, ajoute-t-elle. La procédure peut aller jusqu’à la Cour de justice européenne.

Le projet de loi en question, approuvé mardi par les députés britanniques et qui doit encore être examiné par les Lords dans les semaines à venir, remet en cause certains engagements pris par le Royaume-Uni dans l’accord encadrant son départ de l’UE le 31 janvier dernier.

Il revient sur des dispositions pour la province britannique d’Irlande du Nord, prévues afin d’éviter le retour d’une frontière avec la République d’Irlande, un garde-fou jugé essentiel au maintien de la paix sur l’île.

“Ce projet de loi est, par sa nature même, une violation de l’obligation de bonne foi prévue dans l’Accord de retrait. De plus, s’il est adopté tel quel, il sera en totale contradiction avec le protocole pour l’Irlande et l’Irlande du Nord”, a souligné Mme von der Leyen dans sa courte allocution.

Pour le Premier ministre britannique Boris Johnson, le but du projet est de défendre l’intégrité territoriale du Royaume-Uni en assurant la continuité des échanges entre la Grande-Bretagne et la province d’Irlande du Nord.

Le Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE le 31 janvier, mais il continue d’appliquer les règles européennes jusqu’au 31 décembre, une période de transition pendant laquelle Londres et Bruxelles espèrent s’entendre sur un accord commercial régissant leur future relation.

fm

 
 

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Les tensions en Méditerranée entre la Turquie et deux Etats européens, Grèce et Chypre, seront jeudi le dossier chaud d’un sommet extraordinaire de l’UE consacré aux relations internationales et qui devrait aussi évoquer les menaces sur le plan de relance bouclé dans la douleur en juillet.

Les chefs d’Etat et de gouvernement auront dans la soirée une discussion entièrement consacrée à la Turquie, après l’escalade de l’été sur fond de manoeuvres militaires d’Athènes et Ankara, qui se disputent des gisements d’hydrocarbures en Méditerranée.

A la veille de ce sommet de deux jours, le président du Conseil européen, Charles Michel, a appelé Ankara à se montrer “constructif” dans le règlement des litiges avec Athènes et Nicosie sur la délimitation de ces zones, tout en agitant la menace de sanctions contre la Turquie de Recep Tayyip Erdogan.

La voie est étroite pour les 27: ils ne doivent pas compromettre le dialogue qu’Athènes et Ankara ont promis de reprendre. Mais ils entendent aussi adresser un message de fermeté au président Erdogan et afficher leur pleine solidarité avec la Grèce et Chypre.

“Il y a une volonté unanime de retrouver des relations assainies avec la Turquie, mais il y a des conditions”, a commenté un diplomate européen. “Il faut trouver les bons instruments, le bon calendrier et le bon message politique”, a-t-il ajouté.

En cas d’apaisement dans la région, l’UE se dit prête a reprendre les discussions sur l’Union douanière avec Ankara et la délivrance de visas.

Les 27 jugent positive la décision d’Ankara de faire rentrer un bateau de recherche pétrolière envoyé dans les eaux de la Grèce. “Mais nous n’avons pas vu les mêmes dispositions vis-à-vis de Chypre”, a souligné un responsable européen.

“Aujourd’hui les Etats-Unis et la Russie ont tracé des lignes rouges avec le président Erdogan en mer Egée, en Libye et même au Nagorny Karabakh. Seuls les Européens ne l’ont pas fait pour l’instant”, souligne Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques.

La position des Européens sera déterminante pour débloquer les sanctions contre le Bélarus, prêtes depuis plusieurs semaines, mais bloquées par Chypre qui réclame une fermeté accrue à l’encontre d’Ankara. “Il faut redonner confiance à Chypre pour avancer sur le Bélarus”, constate un diplomate européen.

Une liste d’une quarantaine de responsables bélarusses, accusés de répression contre l’opposition ou de falsifications du résultat de la présidentielle, a été mise au point par l’UE, mais elle doit être approuvée à l’unanimité des Etats membres. Y inclure ou non le président Alexandre Loukachenko, comme l’ont fait le Canada et le Royaume-Uni et que l’UE ne reconnaît plus comme président, pourrait être discuté.

“Il n’y a que si des actions sont prises que les autorités bélarusses vont commencer à entendre notre appel à dialoguer. Si l’UE se rallie à nous (…) cela pourrait aider beaucoup. Cela a beaucoup trop attendu”, a déclaré jeudi à la radio RTL l’opposante bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa.

Selon leur projet de conclusions, les dirigeants devraient condamner “les violences inacceptables commises par les autorités bélarusses à l’encontre de manifestants pacifiques, ainsi que les intimidations, arrestations et détentions arbitraires”. Ils devraient aussi appeler à rejeter toute “ingérence extérieure”.

Les difficiles négociations pour faire approuver le budget pluriannuel de 1.000 milliards d’euros et la capacité d’emprunt de 750 milliards, destinée au plan de relance post-coronavirus, vont aussi être évoquées dès jeudi, lors d’une rencontre entre les dirigeants et le président du Parlement David Sassoli.

Les eurodéputés, opposés aux coupes drastiques dans plusieurs programmes, comme Erasmus, réclament une augmentation de plus de 100 milliards d’euros. Inacceptable pour les “frugaux” (Pays-Bas, Suède, Danemark, Autriche).

Les élus sont également mécontents des dispositions prévues sur la conditionnalité du versement des fonds au respect de l’Etat de droit, qu’ils jugent insuffisantes mais qui ont suscité l’ire de la Hongrie et de la Pologne.

fm

 
 

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jeudi, 01 octobre 2020 08:59

Belgique: Enfin un gouvernement

Il aura fallu plus de 16 mois de crise politique, 36 audiences royales de consultation, des coups de sang, mais surtout beaucoup d’imagination et de patience pour accoucher d’un accord de gouvernement fédéral pour la Belgique.

Même la crise sanitaire inédite que le monde traverse, avec ses répercussions économiques et sociales, n’a pas accéléré les compromis pourtant caractéristiques du système politique belge.

«Habemus imperium » (nous avons un gouvernement) est sur toutes les langues depuis quelques heures, une journée marathon durant laquelle les sept partis de la coalition dite «Vivaldi» se sont mis d’accord sur l’essentiel de leur programme.

La coalition gouvernementale s’est mise d’accord également sur le nom du Premier ministre. Il s’agit du libéral flamand Alexander De Croo (Open VLD).

Dans un bref communiqué aux relents d’un soulagement, le palais royal belge a annoncé que «la prestation de serment du Premier Ministre et des membres du gouvernement aura lieu demain jeudi 1er octobre 2020 à 10h».

La coalition «Vivaldi» comprend outre les libéraux flamands et francophones, les socialistes, les écologistes et le parti centriste CD&V.

«Ce qui semblait impossible, ce qui a mis tant de temps, trop de temps à arriver est un fait: le gouvernement fédéral est formé”, a déclaré le futur Premier ministre lors d’une conférence de presse conjointe avec le co-formateur le socialiste francophone Paul Magnette.

Ce dernier s’est dit profondément soulagé de voir enfin la Belgique se doter d’un gouvernement.

“C’est un profond soulagement que nous attendions depuis maintenant 16 mois d’une crise trop profonde, trop longue, qui a abîmé la confiance de nos citoyens dans la politique”, a-t-il affirmé.

En vertu de l’accord de gouvernement obtenu aux forceps, 3 milliards d’euros seront mobilisés pour des politiques nouvelles durant la prochaine législature. Ce montant inclut 2,3 milliards pour des mesures sociales et 1 milliard pour la sécurité, la justice et la Défense.

Il est en outre question de consacrer 1 milliard d’euros aux nouveaux investissements pour l’informatisation des pouvoirs publics, notamment dans la justice et la sécurité, et pour les chemins de fer.

Un peu plus de 2 milliards d’euros sont prévus pour relever la pension minimale pour une carrière complète à 1.500 euros par mois d’ici la fin de la législature.

Dans le secteur de la santé, la norme de croissance de 2,5% est maintenue, permettant d’alléger la facture des patients. En outre, 1,2 milliard d’euros sera notamment consacré aux investissements dans les soins de santé mentale. Ces montants serviront à améliorer les conditions de travail et les rémunérations et mettre en place des soins supplémentaires. Quelque 4.500 emplois supplémentaires sont annoncés.

Dans le domaine de l’environnement et des énergies, qui constitue l’un des points les plus importants dans les négociations gouvernementales, la coalition Vivaldi s’est accordée sur le maintien de la loi de sortie du nucléaire, cumulée à un objectif de réduction des gaz à effet de serre de 55% sur dix ans, d’ici 2030.

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Le chef du Pentagone Mark Esper est arrivé mercredi à Tunis, première étape d’une tournée au Maghreb, où il doit réaffirmer l’engagement des Etats-Unis dans la région.

Les Etats Unis ont un rôle grandissant ces dernières années auprès de l’armée tunisienne, notamment dans la formation et l’équipement pour la lutte antiterroriste.

Signe de ces liens, la défense américaine a organisé un show aérien militaire en mars sur l’île de Djerba, dans le sud de la Tunisie, pour présenter les fleurons américains de l’aéronautique et de la défense.

Et depuis la chute de l’ex-président Zine el Abidine Ben Ali en 2011, les Etats Unis ont investi un milliard de dollars dans l’armée tunisienne selon la défense américaine.

La présence d’un escadron américain chargé d’opérer des drones au sein d’une base tunisienne à Bizerte avait été confirmée lors d’un procès en cour martiale en 2017 aux Etats Unis. La presse spécialisée américaine s’était fait l’écho de ce procès pour harcèlement sexuel par un gradé américain à Bizerte.

En mai, le commandement américain pour l’Afrique avait indiqué envisager envoyer des troupes supplémentaires en Tunisie au vu de la dégradation de la situation en Libye, ce qui avait déclenché une levée de boucliers dans l’opinion publique tunisienne.

L’Africom avait ensuite précisé que ces troupes seraient uniquement chargées de formation et non de combat, et le gouvernement tunisien a assuré qu’il n’y avait pas et qu’il n’y aurait pas de base américaine en Tunisie.

M. Esper doit rencontrer mercredi le président Kais Saied et le ministre tunisien de la Défense Ibrahim Bartagi, avant un discours au cimetière militaire américain de Carthage, où sont enterrés les soldats américains tombés en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’objectif est de renforcer les liens et d’évoquer les menaces que représentent pour le pays les organisations jihadistes comme le groupe Etat islamique (EI) ou al-Qaïda ainsi que “l’instabilité régionale exacerbée par les activités pernicieuses de la Chine et la Russie sur le continent” africain, avait indiqué un haut responsable militaire américain avant la visite.

Mark Esper est ensuite attendu jeudi à Alger où il sera le premier ministre américain de la Défense à effectuer une visite depuis Donald Rumsfeld en février 2006.

fm

 
 

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Le nouvel Émir de l’Etat du Koweït Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a prêté serment, mercredi, succédant ainsi à feu Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, décédé mardi.

Le nouvel Émir a prêté serment devant l’Assemblée Nationale lors d’une séance spéciale alors qu’un deuil officiel de 40 jours a été décrété dans le pays.

Conformément aux dispositions de la Constitution et de l’article 4 de la loi relative à la succession, SA Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah est devenu l’Émir de l’Etat du Koweït, avait annoncé le vice-président du Conseil des ministres et ministre koweïtien de l’Intérieur, Anas Saleh.

Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, est né le 25 juin 1937 à Koweït-City. Il a assuré plusieurs hautes fonctions politiques, allant de son poste de gouverneur dès 1962 et pour une durée de seize ans, avant de devenir ministre de l’Intérieur en 1978 puis ministre de la Défense en 1988.

Lors de la formation du premier gouvernement koweïtien après la libération du pays en 1991, Cheikh Nawaf s’est vu confier le portefeuille du ministère des Affaires sociales et du travail, puis a été nommé chef adjoint de la Garde nationale en 1994 avant d’être désigné à nouveau ministre de l’Intérieur en 2003, un poste qu’il a occupé jusqu’à ce qu’il soit confirmé Prince Héritier en 2006.

Lors du séjour médical de feu Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, Cheikh Nawaf a assuré certaines missions de l’Émir.

Le nouvel Émir du Koweït accède à la magistrature suprême de son pays à une phase sensible marquée par des tensions régionales et internationales et alors que la crise du Golfe persiste toujours depuis plus de trois ans et que la région connait une tension croissante dans les relations avec l’Iran.

Le défunt Émir a toujours fait de tenir son pays à distance de ces conflits et évité de s’y engager, tout en cherchant à jouer les médiations entre les parties, une approche que devrait suivre son successeur en adoptant une politique basée sur la médiation et les bons offices.

fm

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Après un premier déploiement réussi et toujours en cours dans le District d’Abidjan, Orange Côte d’Ivoire déploie la Fibre à l’intérieur du pays, notamment à San Pedro.

Depuis le 30 septembre 2020, San Pedro sera la 1ère ville de l’intérieur du pays qui acueille  la Fibre d’Orange.

Avec plus de 200 000 habitants et des centaines d’entreprises ayant un fort impact dans l’économie ivoirienne, la ville de San Pedro s’est naturellement imposée comme le point de départ du plan de déploiement de la Fibre d’Orange à l’intérieur du pays.

Près de 100 km de fibre ont d’ores-et-déjà été installés et 200 km devraient progressivement l’être d’ici fin 2021 afin de couvrir les principaux quartiers de la ville.

Orange Côte d’Ivoire confirme sa volonté d’œuvrer en faveur d’un accès à une connectivité de qualité, partout et pour tous en Côte d’Ivoire.

Depuis 2016, Orange Côte d’Ivoire déploie activement la fibre optique à Abidjan. Avec 8 communes sur 10 couvertes et plus de 340 000 foyers connectables. L’agglomération du Grand Abidjan est aujourd’hui majoritairement couverte.

Cette large couverture permet aux particuliers et entreprises de bénéficier d’une connexion Internet Fixe très haut débit et de répondre ainsi aux besoins sans cesse croissants de connectivité de qualité.

Dans un contexte de transformation numérique du pays, accélérée par le contexte sanitaire du Covid19, l’accès à la fibre optique s’impose comme un vecteur de croissance et de développement incontournable.

Le déploiement de la Fibre d’Orange à l’intérieur du pays traduit ainsi une des priorités d’Orange Côte d’Ivoire d’offrir à ses clients un réseau de meilleure qualité pour une interaction digitale plus forte et ainsi améliorer la vitesse Internet.

Pour Didier KLA, Directeur Orange Business et Broadband : « Depuis 2017, nous avons investi plus de 300 milliards de FCFA dans le renouvellement et le développement de nouveaux réseaux, surtout le très haut débit aussi bien mobile avec la 4G, que fixe avec la fibre. Après San Pedro, nous poursuivrons nos efforts pour étendre la couverture de la Fibre à l’ensemble du territoire national. », a-t-il déclaré.

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Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, a participé, ce mardi 29 septembre à la réunion annuelle de haut niveau du groupe des amis de l’Alliance des Civilisations des Nations Unies (UNAOC).

La réunion qui coïncidait avec le quinzième anniversaire de l’UNAOC portait sur le thème du « façonnement d’un monde meilleur à travers la construction de sociétés cohésives et inclusives dans l’environnement difficile de la Covid-19 ».

Comme l’a indiqué le Ministre des Affaires Etrangères, le Royaume du Maroc est un membre fondateur de l'Alliance des civilisations.  Sous le leadership de Sa Majesté le Roi, Que Dieu L’assiste, le Maroc a toujours adhéré aux valeurs et aux principes de l’Alliance en plus de partager les idéaux qu'elle promeut.   Il a souligné à ce titre que « la diversité est une identité », « la coexistence est un mode de vie » tandis que les « valeurs d'ouverture, de modération, de tolérance et de compréhension mutuelle » sont un principe inscrit dans la constitution.

Le Ministre a souligné que l’Alliance n’avait cessé de démontrer son importance depuis sa création.  Sa pertinence découle notamment du fait qu’elle ne se définit pas en opposition à un ennemi commun, mais en faveur d'un idéal partagé.  « Elle ne nous oppose pas les uns aux autres, elle nous rassemble », a-t-il affirmé, en rappelant le contexte particulier de la pandémie qui a accentué  la conscience commune d’un destin partagé.

Le Ministre a cité le Message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste à l’occasion de de la visite de Sa Sainteté le Pape François au Maroc :  « Les radicalismes, qu’ils soient ou non religieux, reposent sur la non-connaissance de l’autre, l’ignorance de l’autre, l’ignorance tout court. La "co-connaissance" est une négation de toutes formes de radicalisme. Et c’est cette co-connaissance qui nous permettra de relever les défis de notre présent tourmenté ».

La justesse du plaidoyer en faveur de  la co-connaissance  et de la lutte contre les radicalismes revêt une résonnance particulière dans le contexte de la crise sanitaire actuelle : « Deux réponses sont à rechercher pour des temps tourmentés comme ceux que nous vivons. Trouver un vaccin sûr, efficace et accessible est l'une d'entre elles. Réfléchir à des solutions à long terme pour traiter les maux de nos sociétés, en est certainement une autre ».

En effet, comme l’a affirmé le Ministre, si le monde finira pas surmonter la pandémie, il restera un défi à relever : celui de la construction de sociétés inclusives et cohésives, celui d’un multilatéralisme de l’action, centré sur l’humain et orienté vers les résultats.

En soulignant que les « moments d’incertitude » nécessitent des « actions nobles », le Ministre a affirmé que c’est précisément dans ces moments-là que le besoin de l’Alliance était le plus pressant et que le Maroc « répond et répondra présent ». « Je suis convaincu que la difficulté ne doit pas être un obstacle. Elle doit être un défi, qui nous invite à penser, à travailler et à agir ensemble » a conclu le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger.

Maroc Diplomatique

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Le Conseil de Discipline et de l’Ordre du Bélier a convoqué ce mardi 29 septembre 2020, Kouakou Konan Bertin dit KKB à répondre des  faits et incriminations devant ledit conseil qui se tiendra le jeudi 01 octobre 2020 à 10h30 minutes, à la maison du parti sis à Cocody.

Dans  une convocation signée du Président du Conseil de Discipline et de l’Ordre du Bélier, Ahouzi Achi Jules, la présence de Kouakou Konan Bertin à cette audience  qui se tiendra le jeudi 01 est demandée.

« Vous êtes prié d’être présent, à l’audience du Conseil de Discipline et de l’Ordre du Bélier, siégeant en sa formation disciplinaire qui se tiendra  le Jeudi 01 octobre 2020 à 10h30minutes à la Maison du PDCI-RDA à Cocody pour répondre des faits et incriminations mis à votre charge et constitutif d’atteinte à l’unité du parti et à ses intérêts et insoumission aux décisions du Parti et indiscipline  notoire », a-t-il signifié dans la convocation.

pdci

Et d’ajouter que : «  le Conseil a été saisi par une plainte du Secrétaire  Exécutif en date du 15 septembre 2020 dont copie vous est  délaissée en même temps que la présente ».

Il faut rappeler que Kouakou Konan Bertin est candidat à l’élection de 31  octobre 2020. Il sera dans la course en tant que candidat indépendant avec le RHDP, le FPI et le PDCI-RDA.

mk

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mardi, 29 septembre 2020 13:45

Bundesliga: Fin de série pour le Bayern

Fin de série pour le Bayern: après presque dix mois d’invincibilité, le champion d’Europe est lourdement tombé dimanche, battu 4-1 à Hoffenheim lors de la deuxième journée de Bundesliga.

Cette défaite met aussi un terme à sa série record de 23 victoires consécutives toutes compétitions confondues, ce qu’aucun club des cinq grands championnats n’avait jamais réussi auparavant. Le Bayern était invaincu depuis le 7 décembre 2019 (2-1 à Mönchengladbach).

Cette victoire, grâce notamment à un doublé d’Andrej Kramaric, permet à Hoffenheim de partager la tête du classement avec Augsbourg, avec six points en deux journées.

Le “Rekordmeister” s’incline contre une équipe coachée par un certain… Sebastian Hoeness, neveu de Uli Hoeness, le dirigeant historique et toujours président d’honneur du club. Sebastian Hoeness était la saison dernière entraîneur de la réserve du Bayern.

Trois jours après la prolongation contre Séville en Supercoupe de l’UEFA (victoire 2-1), les jambes étaient trop lourdes au Bayern, même si l’entraîneur Hansi Flick avait laissé quelques cadres sur le banc au coup d’envoi, dont le buteur maison Robert Lewandowski.

L’addition est salée mais logique, et Hoffenheim aurait même plus corser le score.

Le champion d’Europe est mal entré dans le match. Jouant très haut, comme à leur habitude, les Bavarois ont laissé des espaces béants aux rapides attaquants de Hoffenheim. Boateng et Alaba, en défense centrale, n’avaient ni leur placement ni leur vivacité habituelle.

L’ouverture du score est pourtant venue sur corner. Au premier poteau, Ermin Bicakcic a battu Tolisso d’une tête superbement décroisée (1-0, 16e). Huit minutes plus tard, sur une relance de Hoffenheim, Pavard au duel avec Kramaric a involontairement lancé en profondeur Munas Dabbur, une nouvelle fois oublié par le duo Alaba-Boateng.

L’Israélien est allé battre Neuer en un contre un (2-0, 26e).

Après la réduction du score par Joshua Kimmich (2-1, 35e) d’un tir plein de sang froid, pleine lucarne d’une vingtaine de mètres, Hoffenheim a continué à exploiter les failles dans l’arrière-garde bavaroise.

Juste avant la pause, Manuel Neuer a d’abord été sauvé par sa barre (45e+2), avant de sauver son camp d’une parade spectaculaire à la 74e minute.

Mais Kramaric, sur un attaque venue de la droite, a mis le grand gardien à genoux avec son troisième but (3-1, 77e) avant de clôre le chef d’oeuvre de Hoffenheim sur un penalty dans le temps additionnel (4-1, 90e+2).

syl

 
 

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Dix joueurs ou membres de staff des 20 équipes de Premier League ont été déclarés positifs au Covid-19 lors de la quatrième vague de dépistage, le plus haut total depuis que ces tests sont menés, a annoncé lundi l’organisateur du championnat.

Le niveau de contamination reste bas, puisque 1.595 joueurs et membres de staff ont été testés entre le 21 et le 27 septembre, mais le chiffre est nettement supérieur aux trois vagues précédentes, qui avaient détecté 3, 4 puis à nouveau 3 cas positifs.

West Ham a notamment été touché puisque, mardi dernier, son entraîneur David Moyes et les joueurs Issa Diop et Josh Cullen avaient dû quitter précipitamment le London Stadium où ils s’apprêtaient à jouer contre Hull (D3) en Coupe de la Ligue, après avoir été notifiés de leur contamination au nouveau coronavirus.

Le même jour, le match de Leyton Orient contre Tottenham avait été repoussé puis finalement annulé après que plusieurs joueurs de l’équipe de D4 avaient été testés positifs, lors d’un dépistage payé par les Spurs.

Les joueurs et les membres de staff positifs vont s’isoler pendant 10 jours, conformément au protocole mis en place par la Premier League et les autorités publiques.

syl

 
 

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