Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le chef de gouvernement désigné Hichem Mechichi a dévoilé lundi soir la composition de son gouvernement de “compétences”, malgré l’opposition de certains partis politiques, dont Ennahdha, majoritaire à l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP/Parlement).

Mechichi, qui a achevé, le 19 août, les concertations avec les partis politiques, les organisations nationales et les experts, avait exprimé son intention de former un gouvernement de compétences indépendantes.

Toutefois, cette option a suscité des avis mitigés au sein de la classe politique. Ennahdha, le plus grand parti représenté au Parlement (54 sièges), a exprimé son opposition à la formation d’un gouvernement de compétences étant donné que cela “dénature la démocratie, les résultats des élections et la volonté des électeurs”.

Dans des déclarations à la presse, le président du mouvement “Ennahdha” Rached Ghannouchi a ajouté que “tous les partis et les ministères disposent de compétences techniques qui doivent servir la politique”, estimant que “le pouvoir n’est pas un travail technique mais c’est plutôt la capacité d’avoir une vision, un projet et un discours mobilisateur “.

Ghannouchi a, en outre, souligné la nécessité d’amender la loi électorale qui, selon lui, est incapable de donner lieu à une majorité, favorisant ainsi l’instabilité politique.

Pour sa part, Oussama Khelifi, dirigeant au parti “Qalb Tounes” (27 députés au parlement), a indiqué que son parti devrait probablement prendre position à l’égard du gouvernement Mechichi de manière à “préserver les institutions de l’Etat”.

Selon lui, “Qalb Tounes” attendait l’annonce de la composition définitive du gouvernement pour décider de lui accorder ou non la confiance.

De son côté, l’Union populaire républicaine (UPR) a exprimé son rejet à la formation d’un gouvernement de compétences “qui va à l’encontre de l’esprit de la Constitution, du système politique en vigueur et des fondements de la démocratie”.

L’UPR, qui compte trois députés dans le groupe parlementaire “al-Moustakbal”, lequel dispose de 9 sièges au parlement, a exhorté les députés à “prendre leur responsabilité, à faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays et à éviter la fragmentation parlementaire aux dépens des principes”.

Le président du groupe parlementaire de la coalition “al-Karama”, Seifeddine Makhlouf a, quant à lui, indiqué qu’aucune position officielle n’a été prise jusqu’à maintenant au sujet de la formation du gouvernement Mechichi.

Les représentants de la coalition al-Karama (19 sièges au parlement) ont exprimé “leur refus d’un gouvernement de technocrates (compétences indépendantes) et du vote en faveur d’un cabinet dont ils ne connaissent pas la composition”.

Ils se disent pour “un gouvernement de coalition politique élargie qui doit prendre ses responsabilités devant les Tunisiens et refléter les résultats des élections de 2019”.

Pour le dirigeant et député du mouvement “Echaab”, Khaled Krichi, le parti a décidé en principe d’accorder la confiance au gouvernement de Hichem Mechichi malgré ses réserves sur le déroulement des concertations.

Krichi a précisé que le bureau politique du parti a été chargé de suivre les détails sur le programme du futur gouvernement après avoir connu sa composition qui, selon lui, “répond aux critères de la compétence et de l’indépendance”.

“Le mouvement Echaab privilégie l’intérêt national aux intérêts étroits du parti”, a affirmé Khrichi, estimant que le plus important aujourd’hui est que ce gouvernement “contribue à faire sortir le pays de la crise et des conséquences de la pandémie de coronavirus ainsi que de réaliser la stabilité politique”.

Pour sa part, le conseil national du parti Courant démocrate (Attayar) a décidé de ne pas voter la confiance au gouvernement de Hichem Mechichi.

Le Courant démocrate a rappelé qu’il avait réagi dès le début “positivement” vis-à-vis du chargé de la formation du gouvernement et exprimé “la disposition à soutenir un gouvernement porteur d’une vision et d’une position politique et étant capable de sauver le pays et ce, indépendamment de sa situation à l’intérieur ou en dehors du gouvernement”.

Le ministre de l’Intérieur Hichem Mechichi avait été chargé, le 25 juillet, par le président Kaïs Saïed de former le nouveau gouvernement en vertu de l’article 98 de la Constitution après la démission, dix jours plus tôt, du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh pour une suspicion de conflits d’intérêts.

Mechichi, dont le nom a été annoncé au terme du délai constitutionnel fixé à dix jours, a été désigné le 19 février dernier au poste de ministre de l’Intérieur dans le gouvernement d’Elyès Fakhfakh.

Son nom ne figurait pas parmi les candidats proposés par les partis et les groupes parlementaires qui ont présenté au président de la République leurs candidats à la primature, dans le cadre des concertations menées pour désigner la personnalité la plus apte à former le gouvernement, conformément à l’article 89 de la Constitution.

Né en janvier 1974, Mechichi est titulaire d’une maîtrise en droit de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, d’un Certificat de fin de cycle de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Tunis et d’un Master en administration publique de l’Ecole nationale d’administration de Strasbourg.

Mechichi a occupé les postes de conseiller principal auprès du président de la République, en charge des affaires juridiques, et de chef de cabinet dans les ministères du Transport, de la Santé et des Affaires sociales, ainsi que de directeur général de l’Agence nationale du contrôle sanitaire et environnemental des produits.

Il devra obtenir la confiance du Parlement à la majorité absolue d’ici à septembre. Faute de quoi, l’Assemblée sera dissoute et de nouvelles élections législatives auront lieu.

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La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exhorté les acteurs politiques ivoiriens à éviter les violences et à recourir au dialogue et aux voies de droit pour résoudre tous leurs différends.

Dans un communiqué rendu public lundi, la Commission de la CEDEAO invite les politiques à faire preuve de retenue en toute circonstance et à demander à leurs partisans et sympathisants à faire de même de manière à favoriser la création d’un environnement propice à une élection présidentielle apaisée et crédible.

La commission a en outre réitéré son engagement à poursuivre son accompagnement et son soutien au peuple et au gouvernement ivoiriens “face aux défis qu’il doit relever le 31 octobre 2020” (date de l’élection présidentielle, ndlr).

Dans un discours télévisé le 06 août dernier à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Il avait expliqué avoir reconsidéré sa position après l’appel pressant de ses compatriotes suite au brusque décès de son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le 08 juillet dernier.

Plus de 900.000 nouveaux électeurs se sont enregistrés sur les listes électorales en Côte d’Ivoire en vue de l’élection présidentielle d’octobre prochain, portant le total des électeurs à 7,5 millions.

La Côte d’Ivoire compte 25 millions d’habitants, avec une population très jeune et plusieurs millions de résidents étrangers.

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Les républicains ont officiellement choisi le président Trump comme candidat de leur parti, annonçant une bataille électorale générale contre le candidat démocrate Joe Biden.

Alors que la Convention nationale républicaine de Charlotte, en Caroline du Nord, a été considérablement réduite en raison de la pandémie de coronavirus, les républicains ont officiellement nommé Trump par un vote par appel nominal en personne, les délégués se levant pour déclarer leur soutien au président.

Le vice-président Pence s’est adressé à la convention, vantant les efforts de l’administration au cours des quatre dernières années pour renégocier les accords commerciaux, confirmer les juges conservateurs et réduire les impôts.

“Le choix dans cette élection n’a jamais été aussi clair et les enjeux n’ont jamais été aussi élevés”, a déclaré Pence, soulignant que “c’est le moment pour chacun de nous de faire tout ce qui est en son pouvoir pour réélire ce président pour quatre ans de plus”.

Les sondages montrent que le Parti républicain est largement uni derrière Trump, malgré l’opposition virulente d’anciens législateurs et responsables du GOP qui ont comparu à la convention démocrate la semaine dernière.

“Notre parti est unifié, nos partisans sont énergiques et nous allons maintenant avancer confiants dans notre cause de réélection du président Trump et du vice-président Pence dans 70 jours”, a indiqué la présidente du Comité national républicain Ronna McDaniel.

Trump commence la dernière ligne droite électorale jusqu’au 3 novembre en étant à la traîne derrière Biden dans les sondages et confronté à plusieurs crises, y compris la pandémie de coronavirus et le ralentissement économique qui en a découlé, ainsi que les troubles raciaux qui se sont répandus à travers le pays après le meurtre par la police de George Floyd à Minneapolis.

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Les militaires mutins au Mali et la délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne sont pas parvenus à un accord sur les modalités d’un transfert du pouvoir aux civils, ont fait savoir les deux parties.

Aussi, a-t-on laissé entendre, le “rétablissement” d’Ibrahim Boubacar Keïta dans ses fonctions de président, exigé par la CEDEAO, n’était plus sur la table des négociations.

Depuis samedi dernier, les militaires et la délégation ouest-africaine, conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, ont échangé les points de vue sur la “transition” promise par les militaires, a déclaré à la presse le porte-parole de ces derniers, le colonel Ismaël Wagué.

“Il y a eu des discussions de part et d’autre, sachant qu’à ce stade rien n’est arrêté, rien n’est décidé et que nous, à notre niveau, l’architecture finale de la transition sera discutée et définie entre nous”, a-t-il expliqué.

Pour sa part, Goodluck Jonathan a indiqué que “nous nous sommes entendus sur un certain nombre de sujets, mais il y a certains sujets sur lesquels nous ne nous sommes pas entendus”.

Ibrahim Boubacar Keïta, avait annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi derniers, sa démission ainsi que la dissolution du parlement et du gouvernement, quelques heures après avoir été arrêté par des militaires.

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Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a déposé, ce lundi 24 août 2020 à Abidjan, son dossier de candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2020 auprès de la Commission électorale indépendante (CEI), a constaté l’AIP.

« Je me réjouis d’avoir posé cet acte pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, et je sais compter sur l’ensemble de mes concitoyens pour que cette élection soit apaisée, et que les Ivoiriens puissent faire leur choix en toute tranquillité, dans la paix, sans violence », a déclaré M. Ouattara au sortir de cette séance de dépôt de candidature au siège de la CEI.

« Nous nous soumettrons au verdict de nos concitoyens », a promis le chef de l’Etat, vantant le bilan « exceptionnel » de sa gouvernance pendant ces neuf dernières années.

Alassane Ouattara a réitéré avoir une « vision de stabilité, de sécurité de paix et de bonheur pour tous les Ivoiriens » pour la Côte d’Ivoire.

M. Ouattara qui a été investi samedi lors d’une convention de sa formation politique à Abidjan, brigue « un premier mandat dans de cadre de la troisième République » née de l’adoption de la Constitution de 2016.

Mais ses adversaires de l’opposition lui contestent son droit à briguer un troisième mandat, estimant que la Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs.

Pour Alassane Ouattara et son camp, la Côte d’Ivoire s’étant dotée d’une nouvelle Constitution, cette loi fondamentale « remet le compteur à zero pour tout le monde y compris le chef de l’Etat » ; ce qui permet à ce dernier de se présenter à ce scrutin.

« Ils oublient que c’est moi-même qui ai initié la constitution de la 3ème République. Qui peut oser dire qu’il connait cette constitution mieux que moi. Tous les observateurs de bonne foi savent qu’étant dans la 3ème République, il n’y a pas de rétroactivité et rien ne m’empêche d’être candidat », a tranché le Président Ouattara le samedi 22 août 2020, lors de son investiture au stade Félix Houphouët Boigny.

Débuté le 16 juillet 2020, la période de dépôt des candidatures à la présidentielle ivoirienne se poursuit jusqu’au 31 août.

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Le mercredi 19 août 2020, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h00 à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.

L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :

A/-Mesures Générales
− Projet de loi
− Projets de décrets
B/-Mesure Individuelle
C/-Communications

A/– MESURES GENERALES

PROJET DE LOI

Au titre du Ministère des Affaires Etrangères;

Le Conseil a adopté un projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le Traité révisé de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), adopté le 12 juillet 2019 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Ce traité opère un changement de dénomination du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) qui devient « Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine », en abrégée AMF-UMOA.

La ratification de cette convention par tous les Etats membres, dont la Côte d’Ivoire, permettra d’acter la révision du traité de l’UMOA et ainsi, d’établir une distinction claire et sans équivoque entre la dénomination de l’organe communautaire et certaines entités territoriales décentralisées des Etats membres.

PROJETS DE DECRETS

1- Au titre du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ;

Le Conseil a adopté neuf (09) décrets :

• un décret portant convocation du collège électoral de la République de Côte d’Ivoire en vue de l’élection du Président de la République en 2020 ;

• un décret fixant les modalités de vote des Ivoiriens de l’étranger pour l’élection du Président de la République en 2020 ;
• un décret portant organisation et fonctionnement des bureaux de vote ;

• un décret fixant les spécifications techniques et les modalités d’établissement des cartes d’électeur ;

• un décret portant définition des spécifications techniques des matériels et documents électoraux et déterminant le nombre des affiches et des bulletins de vote ;

• un décret fixant les conditions d’établissement de la liste des imprimeurs agréés pour l’impression des documents électoraux ;

• un décret fixant la durée de la campagne électorale en vue de l’élection du Président de la République en 2020 ;

• un décret fixant les modalités d’accès des candidats à l’élection du Président de la République aux organes officiels de presse, de production d’informations numériques et aux médias du service public de la communication audiovisuelle ;

• décret portant réquisition de fonctionnaires, agents de l’Etat et assimilés.

En application de la législation électorale nationale, ces différents décrets fixent les modalités pratiques de l’organisation et du déroulement de l’élection présidentielle, telles que prévues par la Commission Electorale Indépendante (CEI).

Ainsi, le collège électoral de la République de Côte d’Ivoire est convoqué le samedi 31 octobre 2020, de 8 heures à 18 heures, en vue de l’élection du Président de la République.

La campagne électorale est ouverte le jeudi 15 octobre 2020 à zéro heure et close le jeudi 29 octobre 2020 à minuit, soit une durée de quinze (15) jours.

Dans le cadre de cette campagne, l’égal accès aux organes officiels de presse et de production d’informations numériques, ainsi qu’aux médias du service public de la communication audiovisuelle et le suivi de la régularité des produits de communication seront garantis par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), l’Autorité Nationale de la Presse (ANP) et le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) qui veillent à l’expression pluraliste des courants d’opinion.

Aussi, pour aider au succès de l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et sur proposition de la CEI, la participation des fonctionnaires, agents de l’Etat et assimilés est requise pour l’exécution des opérations électorales.

2- Au titre du Ministère de la Communication et des Médias;

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

• Le premier décret porte adoption du schéma national d’arrêt de la diffusion analogique et de basculement vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).

Conformément aux engagements issus de l’Accord GE-06 de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) auquel la Côte d’Ivoire est partie, le signal analogique de réception de la télévision devrait s’éteindre le 17 juin 2020 pour laisser définitivement la place à la TNT.

Toutefois, en vue de pallier les désagréments liés à une interruption au plan national du signal analogique, il a été recommandé par le document de stratégie nationale de migration vers la TNT, adopté le 19 septembre 2012, de procéder à une extinction progressive des émetteurs région par région en fonction du niveau de déploiement de la TNT.

Ainsi, le chronogramme d’extinction du signal analogique dans les différentes régions est fixé comme suit :
− le 1er janvier 2021 pour l’extinction des émetteurs du Grand Abidjan et des localités de Bouaflé, Bouaké, Koun-Fao, Korhogo et Man ;
− le 31 mars 2021 pour les vingt-neuf (29) autres localités du pays.

• Le deuxième décret porte renforcement des conditions d’accès à la Télévision Numérique Terrestre en Côte d’Ivoire.

Compte tenu de l’extinction programmée du signal analogique qui consacrera définitivement la TNT dans l’espace audiovisuel national, cette mesure vise à garantir aux consommateurs l’accès gratuit des chaînes hertziennes de la TNT ivoirienne. Ainsi, il est fait obligation aux opérateurs des bouquets satellites de procéder à la diffusion à titre gracieux des chaînes de la TNT reprises dans lesdits bouquets.

Aussi, les chaînes gratuites de la TNT pourront être reçues sur le territoire national au bénéfice des abonnés des chaînes payantes même en cas de non-paiement des frais d’abonnement.

B/– MESURE INDIVIDUELLE

Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ;

Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur AKA Henri Augustin, économiste, en qualité de Secrétaire Général de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur KOFFI Kablan Marc-Antoine.

C/– COMMUNICATIONS

1- Au titre du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ;

Le Conseil a adopté une communication relative aux résultats du baccalauréat et au récapitulatif des examens scolaires au titre de l’année scolaire 2019-2020.

Les résultats du baccalauréat, marquant la fin des examens à grand tirage, ont été proclamés le 14 août 2020. Au plan national, sur un effectif de 316 935 candidats inscrits, 311 224 étaient présents et 124 728 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 40,08% contre 41,23% en 2019.

Pour cette session, 56 337 filles sur un total de 139 777 inscrites et 58 780 garçons sur un total de 177 158 inscrits ont été déclarés admis.

Aussi, la Direction Régionale de Yamoussoukro a obtenu le taux de réussite le plus élevé, soit 48,04% tandis que la Direction Régionale de Boundiali enregistre le taux le plus faible, avec 12,95%.

2- Au titre du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, en liaison avec le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative à la création d’une organisation régionale dénommée «Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana ».

L’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique qui lie la Côte d’Ivoire et le Ghana dans les domaines d’intérêt commun.

Cette organisation a pour missions de coordonner les Institutions et les politiques cacaoyères des deux (02) pays aux fins de promouvoir, de favoriser et de défendre leurs intérêts collectifs sur le marché international et dans les forums internationaux.

Ainsi, l’accord portant création de cette plateforme d’échanges et de coopération entre les deux (02) pays prévoit, notamment :
– l’annonce simultanée du prix au producteur, le 1er octobre de chaque année ;
– la mise en place d’un comité mixte pour la promotion de la consommation du cacao dans les deux (02) pays et dans la sous-région ouest africaine ;
– le renforcement de la collaboration entre le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) et l’Institut de Recherche sur le Cacao du Ghana (CRIG) ;
– la collaboration dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans le secteur du cacao.

3- Au titre du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère du Commerce et de l’Industrie;

Le Conseil a adopté deux (02) communications.

• La première communication est relative au point du déroulement de la campagne 2020 de commercialisation de l’anacarde et aux nouvelles mesures proposées pour l’enlèvement des produits aux mains des producteurs.

La campagne de commercialisation de la noix brute de cajou a été ouverte officiellement le 06 février 2020, avec des prévisions de production de 800 000 tonnes de noix brutes de cajou dont 100 000 tonnes devraient être achetées par les unités de transformation locale.

Toutefois, le volume réalisable en fin de campagne sera de 902 000 tonnes contre 800 000 tonnes prévues. Ce volume est dû, notamment à la fermeture des frontières du fait de la COVID-19 et à une meilleure maîtrise des fuites par les frontières terrestres, à de meilleures conditions agronomiques et à la mise en œuvre efficace d’un nouveau système de suivi statistique.

Le prix minimum bord champ de 400 francs CFA/kg a été entériné à cet effet par le Gouvernement sur la base d’un prix CAF (Coût, Assurance, Fret) de référence de 1 300 USD/tonne. Le Droit Unique de Sortie (DUS) a été revu à la baisse de 7% à 5% du prix CAF afin de créer les conditions d’une campagne sereine.

Au 10 août 2020, les achats cumulés sont de 740 714 tonnes, soit environ 93% des prévisions initiales de 800 000 tonnes. 620 000 tonnes ont été déchargées dans les magasins des exportateurs, dont 170 000 tonnes achetées par le GIE-GEPPA au prix bord champ plancher de 400 francs CFA/kg, soit plus de 27% des quantités des exportateurs.
Les quantités déchargées dans les usines de transformation locale sont de 91 182 tonnes.
Les exportations sont de 403 170 tonnes pour un prix moyen FOB de 721 francs CFA/kg, contre 517 092 tonnes d’un prix FOB de 709 francs CFA/kg en 2019.

Les producteurs détiennent encore 106 600 tonnes de stocks de noix de cajou brutes et 56 000 tonnes sont encore détenues par les acheteurs, soit environ 162 600 tonnes disponibles dans les zones de production.

Pour l’achèvement de la campagne 2020, le Conseil a instruit le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre les mesures diligentes en vue de l’enlèvement des produits encore détenus par les producteurs.

• La deuxième communication est relative au bilan de la campagne coton 2019-2020 et aux perspectives pour la campagne 2020-2021.

La campagne 2019-2020 a surtout été marquée par la consolidation des acquis de la mise en œuvre effective du zonage agro-industriel, avec un retour de l’engouement des producteurs dont le nombre continue à croître, passant à 117 742 cette campagne, contre 103 336 en 2018-2019 et 88 522 en 2017-2018.

La production de coton graine est de 490 423 tonnes, soit une hausse de 4,5% par rapport aux 468 983 tonnes de la campagne 2018-2019 pour une superficie également en hausse de 14%, passant de 392 364 hectares à 408 448 hectares.

Les bons résultats de la campagne en termes de production, qui constituent un nouveau record national, permettent à la Côte d’Ivoire de maintenir sa position de 3e pays africain producteur de coton derrière le Benin et le Mali.

Globalement, l’accroissement de la production et le paiement de la totalité du coton graine à un prix record en dépit de la COVID-19 a permis de maintenir la constante amélioration des revenus des producteurs sur les quatre (04) dernières campagnes cotonnières, passant de 87 milliards de francs CFA en 2016-2017 à 109 milliards de francs CFA en 2017-2018, et de 122 milliards de francs CFA en 2018-2019 à 147 milliards de francs CFA en 2019-2020.

Au niveau des intrants, les prix connaissent une légère baisse, de 13 francs CFA/kg et 11 francs CFA/kg respectivement pour le NPK et l’Urée. Quant aux insecticides, leurs prix restent stables à 33 000 francs CFA/ha pour tout le cycle de production du coton. Ainsi, sur la base des doses normées, le coût des intrants pour un hectare de coton passe de 105 100 francs CFA en 2019-2020 à 101 950 francs CFA en 2020-2021, soit une baisse de 3%.

Prenant acte des prix du coton graine et des prix de cession des intrants aux producteurs de coton, issus des négociations entre les acteurs de la filière, le Conseil a entériné le prix d’achat proposé au titre de la campagne 2020-2021, à savoir :

• 300 francs CFA/kg le coton graine de 1er choix et ;
• 275 francs CFA/kg le coton graine de 2e choix.

Aussi, le Conseil a instruit les Ministres concernés à l’effet de prendre les dispositions nécessaires pour le respect de ces prix.

4- Au titre du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, en liaison avec le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile;

Le Conseil a adopté une communication relative aux manifestations sur la voie publique.

Depuis quelques semaines, il a été donné de constater par la communauté nationale et internationale une série de manifestations caractérisées par plusieurs incidents, notamment, des marches émaillées de plusieurs débordements violents, des affrontements intercommunautaires d’une grande ampleur à Daoukro et, dans une moindre mesure, à Gagnoa, des atteintes aux symboles de l’Etat, avec l’incendie du Commissariat de Bonoua, ainsi que des destructions de biens publics et privés.

Le bilan provisoire, au plan national, fait état de 6 décès, 173 blessés, environ 1 500 déplacés internes, 69 personnes interpelées, ainsi que de nombreux dégâts matériels.

A ce jour, les actions des forces de sécurité pour rétablir l’ordre et les médiations des autorités préfectorales et des chefs de communautés ont abouti à une baisse notable de la tension sur toute l’étendue du territoire national, et à un retour progressif au calme.

Tirant les conséquences du bilan humain et matériel de ces manifestations et des risques d’ouverture de poches de conflits communautaires, le Conseil a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique pour les autoriser uniquement que dans les enceintes closes ou espaces dédiés et sécurisés. Ces manifestations doivent se tenir dans le strict respect des mesures barrières et après autorisation des autorités compétentes.

Cette mesure, prise dans le cadre de l’Etat d’urgence, est effective à compter de ce mercredi 19 août 2020 jusqu’au mardi 15 septembre 2020.

Aussi, le Conseil a instruit les Ministres concernés, à l’effet de prendre les dispositions nécessaires pour le respect de ces mesures.

Fait à Abidjan, le 19 août 2020

Sidi Tiémoko TOURE
Ministre de la Communication et des Médias,
Porte-parole du Gouvernement

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Le gouvernement français a annoncé, lundi, des mesures de “réciprocité”, “dans les prochains jours”, à la décision de la Grande-Bretagne d’imposer une quarantaine aux voyageurs en provenance de l’Hexagone.

Face à la résurgence de l’épidémie dans l’Hexagone, les autorités britanniques imposent depuis le 15 août une quatorzaine aux voyageurs arrivant de France, mais aussi des Pays-Bas, de Malte et de Monaco, notamment.

La France va mettre en place “dans les prochains jours” des mesures de réciprocité à la quatorzaine imposée aux voyageurs arrivant en Grande-Bretagne depuis l’Hexagone, a déclaré le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Clément Beaune.

“Le Royaume-Uni, de manière peu coopérative très franchement, a imposé aux voyageurs français et d’autres d’ailleurs comme les Néerlandais, une mesure de quarantaine et ce sera au menu du conseil de défense demain. Nous aurons une mesure qu’on appelle de réciprocité pour que nos amis britanniques ne ferment pas la frontière dans un seul sens”, a indiqué le responsable gouvernemental sur France 2.

Le Président français Emmanuel Macron réunit mardi un Conseil de défense qui fera le point sur l’évolution de l’épidémie du nouveau coronavirus, dans un contexte d’accélération inédite des contaminations au Covid-19 dans le pays ces dernières semaines.

La réunion sera consacrée également aux différents protocoles sanitaires mis en place dans les entreprises, les transports, les manifestations sportives ou culturelles, ainsi que dans les établissements scolaires à quelques jours de la rentrée.

En baisse constante jusqu’à début juillet, la circulation du virus est de nouveau en nette augmentation depuis la mi-juillet en France. Avec plus de 4.500 nouveaux cas quotidiens détectés ces derniers jours, soit une hausse de 43 % par rapport à la semaine précédente alors même que le taux de dépistage est stable (environ 700.000 tests par semaine).

Dimanche, 4.897 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été enregistrés contre 3.602 samedi, selon un bilan des autorités sanitaires.

fm

 
 

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lundi, 24 août 2020 15:51

L'Autriche expulse un Diplomate Russe

L’Autriche a confirmé lundi l’expulsion en cours d’un diplomate russe, suite à des informations parues dans la presse du pays évoquant l’implication de ce dernier dans une affaire d’espionnage industriel.

Le tabloïd autrichien Kronen Zeitung a écrit qu’un Russe en poste à Vienne comme diplomate avait “fait de l’espionnage économique pendant des années avec l’aide d’un citoyen autrichien dans une entreprise de haute technologie”.

“Nous sommes scandalisés par la décision des autorités autrichiennes, dommageable à des relations constructives et infondées”, a réagi l’ambassade de Russie à Vienne sur Twitter.

“Nous sommes certains qu’une réponse appropriée de Moscou ne se fera pas attendre,” a mis en garde la représentation diplomatique russe.

fm

 
 

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La délégation dépêchée à Bamako par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rencontré, samedi soir, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) dans un lieu tenu secret.

“Nous avons vu le président Keïta”, a déclaré le chef de la délégation, l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan, cité par des médias, notant que “les entretiens se passent bien”.

Plus tôt dans la journée, les émissaires de la Communauté ouest-africaine ont eu de brefs entretiens avec les membres du Comité national pour le salut du peuple, créé par les militaires à la suite de leur mutinerie.

Ils ont été reçus au ministère de la Défense par les membres du Comité et son président, le colonel Assimi Goïta, selon des médias locaux.

Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé, jeudi, au terme d’un Sommet extraordinaire par visioconférence, de dépêcher une “médiation de haut niveau” pour assurer le “retour immédiat de l’ordre constitutionnel”.

A l’arrivée de la délégation à Bamako en début d’après-midi, M. Jonathan s’est dit confiant que les discussions permettraient d’aboutir à “quelque chose de bon pour le pays, bon pour la CEDEAO et bon pour la communauté internationale”.

Les envoyés ouest-africains doivent se rendre à Kati, ville-garnison de la banlieue de Bamako devenue le centre du nouveau pouvoir, pour une “visite aux personnalités arrêtées” par les militaires.

La délégation rencontrera dimanche matin les ambassadeurs au Mali des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU (France, Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne et Chine), selon un programme relayé par des médias.

Ibrahim Boubacar Keïta, avait annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi derniers, sa démission ainsi que la dissolution du parlement et du gouvernement, quelques heures après avoir été arrêté par des militaires.

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Le Bayern Munich a battu dimanche soir le Paris SG (1-0) s’offrant ainsi la sixième Ligue des champions de son histoire.

Le PSG, refroidi par un but de son ancien attaquant Kingsley Coman, est quant à lui tombé de haut lors de sa première finale de Ligue des champions.

A l’Estadio da Luz de Lisbonne, les Parisiens ont eu des occasions, notamment par Neymar (18e) ou Kylian Mbappé (45e) mais c’est l’ailier français Coman, d’une tête piquée (59e), qui a brisé les illusions de son club formateur et expédié sur le toit de l’Europe le Bayern, lauréat de son deuxième triplé Championnat-Coupe-C1 après 2013.

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