Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Par Mabingué Ngom

Si aujourd’hui le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad sont coloriés en rouge sur les cartes publiées par les chancelleries, ce n’est pas qu’en raison de l’aridité de ses sols. La menace terroriste y est palpable, les risques sont réels dans les autres parties du Sahel…. Les équilibres politiques sont fragiles, lorsqu’ils ne sont pas rompus. Cela, au détriment de la sécurité humaine, qui est l’autre nom du développement.

Il est de la responsabilité des Sahéliens de se libérer eux-mêmes du cycle de violences actuel, en érigeant la paix en vertu cardinale et en finalité du développement. C’est heureusement le cas, si l’on en juge par les visions à long terme affichées par tous ses pays : un Sahel en paix. Le formidable appétit de vivre des Sahéliens, leur désir de connaître, leur soif d’avenir, sont l’expression d’un optimisme qui conduit, chacun dans sa langue, à dire que « quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finira par se lever ».

Au premier rang des priorités, figure la nécessité de reconstruire ou de consolider l’État. Il demeure un acteur incontournable pour assurer la fourniture des services sociaux de base et la sécurité, sans lesquelles le développement humain n’est qu’utopie. Le secteur privé, dont le rôle dans le développement ne saurait être contesté, a besoin pour prospérer d’un cadre juridique et réglementaire que seul un État fonctionnel peut procurer. Il en va de même pour la société civile.

Cet « État stratège » doit être construit de manière décomplexée ; il ne saurait être une pâle copie des structures et institutions extérieures. Sa construction requiert en priorité la mobilisation des savoirs locaux et du capital intellectuel local, aujourd’hui pas très bien valorisés.

Or, pour pouvoir s’acquitter de ses missions – comme établir des priorités là où tout est prioritaire –, l’État-stratège doit s’incarner dans des agents qui disposent de connaissances et de capacités, de compétences spécifiques. Tous les secteurs du développement seront concernés ainsi que tous les échelons de la démarche planificatrice.

À cet égard, l’enjeu que constitue la mobilisation de la jeunesse saute aux yeux : la jeunesse est le principal réservoir du capital humain qui doit alimenter l’État stratège. Non seulement elle constitue une majorité démographique partout dans ce Sahel ou l’âge médian est de 16 ans, mais elle sera la clé qui donne accès à un avenir de paix et de prospérité. Investir dans sa formation doit être érigé en surpriorité.

Bien sûr, la tâche n’est pas aisée, car la formation de cette jeunesse n’est pas une affaire exclusivement technique ; elle a une dimension éthique et politique. Il n’est pas de capital humain qui puisse se construire sans référence à un système de valeurs, à des référents axiologiques, à un attachement à la vérité et à une éthique du futur.

Quant à la dimension politique, elle procède de la nécessité de « défataliser » l’avenir, de le concevoir non pas comme un descendant du présent. Qui peut le faire mieux que les jeunes ?

Il nous faut donc, pour préparer un monde meilleur, investir massivement dans la jeunesse. Son éducation, y compris la promotion des sciences et technologies, sa santé, y compris celle de la reproduction, son employabilité, le développement de ses capacités entrepreneuriales et managériales. L’éclosion de ses potentiels d’innovation doit recevoir toute l’attention que l’on doit à ceux sans qui il n’y aura ni paix, ni développement. 

Il en va de même des « valeurs de discipline, détermination, d’honnêteté, d’intégrité, d’éthique du travail » prônées par l’Agenda 2063 de l’Union africaine. 

Forte de ces convictions, l’UNFPA s’est engagée à soutenir de jeunes Sahéliens qui ont souhaité placer le 21 septembre 2020 sous le signe de l’espoir. La flamme qu’ils allumeront ce jour qui célèbre la paix est celle qui alimente, en chaque Sahélien, l’espoir d’une vie meilleure, dans une région réconciliée avec elle-même et ouverte au monde. 

L’UNFPA manifestera aussi son engagement en faveur de la paix en organisant à Niamey, en novembre, un symposium international de très haut niveau sur la thématique « Démographie-Paix-Sécurité au Sahel », auquel seront invités des chercheurs, des décideurs politiques, des responsables issus des organisations de la société civile, et des acteurs du secteur privé.

L’UNFPA y manifestera son engagement en lançant une plateforme sur le triptyque « Paix-Sécurité-Développement », dont l’importance est reconnue de tous.

Ni utopie, ni uchronie : un Sahel où la paix choisit d’élire domicile, où les armes se tairont pour toujours, est à la portée des Sahéliens et de ceux qui refusent de céder au désespoir, celles et ceux-là que j’appelle les pèlerins de l’avenir. Tel est le message que l’UNFPA adresse au Sahel à l’occasion de cette Journée internationale de la paix du 21 septembre 2020.

Mabingué Ngom dirige le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il plaide pour un Sahel débarrassé de l’insécurité, et mise sur une jeunesse écoutée et formée, socle d’une restauration de l’État.

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L’annonce a été accueillie dans la liesse populaire à Sinfra. Et c’est le chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui, en personne, a donné la bonne nouvelle : « Je vous annonce le bitumage de l’axe Sinfra-Bouaflé. Les travaux vont durer 18 mois. Donc jusqu’en juin 2022 on aura fini les travaux », a déclaré M. Ouattara lors d’un meeting ce jeudi 24 septembre 2020 à Sinfra.

Alassane Ouattara qui effectue depuis le mercredi une visite d’Etat dans la région de la Marahoué, avait déjà procédé, avant son meeting, au premier coup de pioche de cet important projet routier d’une quelque 50 kilomètres.

Le mauvais état de cette voie oblige les habitants des deux villes voisines à transiter par Ymoussoukro pour se fréquenter. Ainsi, au lieu de parcourir seulement 50 km pour se rendre à Bouaflé, le voyageur de Sinfra totalise 135 km en passant par Yamoussoukro. C’est pourquoi, la nouvelle de ces travaux de bitumage de l’axe Sinfra-Bouaflé a été très saluée par les populations locales.

Mais surtout, ce bitumage permettra aussi de raccourcir le chemin pour les voyageurs allant vers le Nord.

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La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a annoncé mardi être parvenue à un accord budgétaire avec la Maison Blanche et les républicains portant jusqu’en décembre pour éviter l’assèchement soudain des financements du gouvernement américain le 30 septembre, qualifié de “shutdown”.

Le Chambre, à majorité démocrate, devrait voter dans la soirée sur le texte, qui prolonge le budget jusqu’au 11 décembre et devra ensuite être adopté par le Sénat puis promulgué par le président Donald Trump pour entrer en vigueur.

“Nous sommes parvenus à un accord avec les républicains” du Congrès ainsi que le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin “pour ajouter près de huit milliards de dollars en aide alimentaire indispensable pour les écoliers et les familles qui ont faim”, a écrit Nancy Pelosi dans un communiqué.

“Afin d’aider les millions de familles qui ont du mal à se nourrir pendant la pandémie” de Covid-19, qui a fait 200.000 morts aux Etats-Unis, le texte prolonge un programme aidant ceux dont les enfants reçoivent d’ordinaire des repas gratuits ou moins chers à l’école, alors que de nombreuses écoles américaines restent fermées.

Les républicains avaient rejeté leur première proposition de texte avant même un vote, en affirmant qu’elle ignorait les besoins des agriculteurs. Des démocrates modérés s’étaient aussi indignés de l’absence d’une aide aux agriculteurs. En pleine campagne pour les élections parlementaires, ce point était crucial.

Le nouveau texte inclut des fonds pour les agriculteurs, mais avec une “surveillance accrue” pour s’assurer que ces financements ne soient pas “mal employés”, a affirmé Nancy Pelosi.

Dans un Congrès profondément divisé, l’approche de l’élection présidentielle du 3 novembre rendait peu probable que républicains et démocrates parviennent à un vaste accord sur un nouveau budget 2021 avant la fin de l’année fiscale, fixée au 30 septembre aux Etats-Unis.

Cet accord temporaire repousse les âpres négociations, jusqu’à la date limite du 11 décembre.

ng

 
 

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Le FBI et l’agence américaine de cybersécurité ont mis en garde mardi contre de possibles campagnes de désinformation, favorisées par un décompte des voix plus lent cette année, visant à discréditer les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre.

“Des acteurs étrangers et des cybercriminels pourraient créer de nouveaux sites internet, changer les sites existants, et créer ou partager des contenus liés (à ces sites) sur les réseaux sociaux afin de répandre de fausses informations”, au moment de l’élection ont prévenu le FBI et l’agence de cybersécurité américaine dans un communiqué.

De telles actions viseraient à discréditer le processus électoral et à éroder la confiance du public en les institutions démocratiques, selon eux.

Les autorités américaines s’attendent à un recours accru au vote par correspondance, ce qui allongerait les délais de dépouillement et pourrait empêcher qu’un résultat soit connu avant plusieurs jours.

Ce temps de latence pourrait être utilisé par des acteurs malveillants pour diffuser de la désinformation au sujet d’une fraude électorale, ou d’infrastructures de vote piratées, afin de “convaincre le public de l’illégitimité de l’élection”.

Le FBI et l’agence américaine de cybersécurité appellent donc les électeurs à bien vérifier les sources des informations qu’ils consultent et à signaler aux autorités toutes opérations de désinformation suspectées.

Des études et des géants des réseaux sociaux ont déjà déclaré avoir détecté de nombreux efforts pour remettre en cause la fiabilité de l’élection.

Donald Trump lui-même met régulièrement en doute la fiabilité du vote par correspondance, une méthode prisée et éprouvée aux Etats-Unis, et cruciale en période de crise sanitaire.

hn

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La Commission européenne a annoncé, mercredi, de nouvelles mesures de sa politique de migration et d’asile qu’elle a présentée comme une approche communautaire unifiée et solidaire en la matière.

«Ce nouveau pacte sur la migration et l’asile» est basé, selon la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen sur une meilleure répartition des responsabilités entre Etats membres dans un esprit de solidarité et d’humanisme.

Elle a annoncé à cette occasion la création d’une Task Force avec l’aide des agences de l’Union européenne pour améliorer la situation des personnes qui se trouvent sur les îles et ce de manière durable, « car ensemble nous devons montrer que l’Europe gère la migration de manière humaine et efficace ».

Selon la Commission européenne, le nouveau pacte vise à améliorer la coopération avec les pays d’origine et de transit, à assurer des procédures efficaces, une intégration réussie des réfugiés et le retour de ceux qui n’ont pas le droit de rester.

Il propose d’introduire une procédure frontalière intégrée, qui pour la première fois comprend un contrôle préalable à l’entrée couvrant l’identification de toutes les personnes franchissant les frontières extérieures de l’UE sans autorisation ou ayant été débarquées après une opération de recherche et de sauvetage.

Cela impliquera également un contrôle de santé et de sécurité, une prise d’empreintes digitales et un enregistrement dans la base de données Eurodac, explique la Commission européenne.

Après le filtrage, les personnes peuvent être orientées vers la bonne procédure, que ce soit à la frontière pour certaines catégories de demandeurs ou dans une procédure d’asile normale. Dans le cadre de cette procédure aux frontières, des décisions rapides en matière d’asile ou de retour seront prises, offrant une garantie aux personnes dont les cas peuvent être examinés rapidement.

Dans le même temps, toutes les autres procédures seront améliorées et soumises à un suivi et à un soutien opérationnel renforcés de la part des agences de l’UE. L’infrastructure numérique de l’UE pour la gestion des migrations sera modernisée pour refléter et soutenir ces procédures.

Le deuxième pilier du nouveau pacte est celui du partage équitable des responsabilités et de la solidarité. Les États membres seront tenus d’agir de manière responsable et solidaire les uns avec les autres.

Chaque État membre, sans aucune exception, doit contribuer de manière solidaire en période de crise, pour aider à stabiliser le système dans son ensemble, soutenir les États membres sous pression et garantir que l’Union européenne remplit ses obligations humanitaires.

Au regard des différentes situations des États membres et des fluctuations des pressions migratoires, la Commission propose un système de contributions flexibles des États membres. Celles-ci peuvent aller de la relocalisation des demandeurs d’asile du pays de première entrée à la prise en charge du retour des personnes sans droit de séjour ou à diverses formes de soutien opérationnel.

Alors que le nouveau système est basé sur la coopération et des formes de soutien flexibles démarrant sur une base volontaire, des contributions plus strictes seront nécessaires en période de pression sur les États membres, sur la base d’un filet de sécurité.

Le mécanisme de solidarité couvrira diverses situations – y compris le débarquement de personnes à la suite d’opérations de recherche et de sauvetage, des pressions, des situations de crise ou d’autres circonstances spécifiques.

Selon le nouveau pacte, l’UE s’efforcera de promouvoir des partenariats sur mesure et mutuellement avantageux avec les pays tiers. Ceux-ci contribueront à relever les défis communs tels que le trafic de migrants, aideront à développer des voies légales et s’attaqueront à la mise en œuvre effective des accords et arrangements de réadmission.

Le paquet de mesures annoncé aujourd’hui cherchera également à renforcer un système européen commun pour les retours, afin de rendre les règles migratoires de l’UE plus crédibles. Cela comprendra un cadre juridique plus efficace, un rôle renforcé du corps européen de garde-frontières et de garde-côtes et un nouveau coordinateur des retours de l’UE avec un réseau de représentants nationaux pour assurer la cohérence dans toute l’UE.

Il proposera également une gouvernance commune pour la migration avec une meilleure planification stratégique pour garantir que les politiques de l’UE et nationales soient alignées, et un meilleur suivi de la gestion des migrations sur le terrain pour renforcer la confiance mutuelle.

S’agissant de la gestion des frontières extérieures, le corps permanent de garde-frontières et de garde-côtes européens, dont le déploiement est prévu à partir du 1er janvier 2021, fournira un soutien accru en cas de besoin.

En ce qui concerne la migration légale, la Commission européenne lancera des partenariats avec des pays tiers pour attirer les talents qui répondront aux besoins de main-d’œuvre et de compétences dans l’UE.

hn

 
 

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A l’ouverture du débat général de la 75è session de l’Assemblée générale à New York, le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a appelé à tout faire pour éviter une “nouvelle guerre froide” entre les Etats-Unis et la Chine, alors que le monde est plongé dans la crise du Covid-19.

“Un cessez-le-feu mondial s’impose pour éteindre les conflits chauds. Mais nous devons aussi faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter une nouvelle guerre froide”, a déclaré M. Guterres devant les représentants des 193 Etats membres de l’Assemblée générale.

“Nous prenons une direction très dangereuse. Notre monde ne supportera pas un avenir dans lequel les deux plus grandes économies diviseraient la planète de part et d’autre d’une Grande Fracture, chacune bardée de ses propres règles commerciales et financières, de son propre Internet et de ses propres capacités en matière d’intelligence artificielle”, s’est alarmé le chef de l’ONU.

Antonio Guterres a également réitéré son appel pour un cessez-le-feu mondial afin que la communauté internationale puisse se concentrer sur la pandémie du Covid-19.

“Lorsque la pandémie s’est installée, j’ai appelé à un cessez-le-feu mondial. Aujourd’hui, j’engage la communauté internationale à redoubler d’efforts pour que ce cessez-le-feu mondial devienne une réalité d’ici à la fin de l’année”, a-t-il plaidé, avertissant que lorsqu’un conflit fait rage en même temps qu’une pandémie, “il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur: le virus”.

Et d’ajouter que dans les régions où les groupes terroristes sont particulièrement actifs, les obstacles empêchant la réalisation de la paix seront beaucoup plus difficiles à surmonter.

La région du Sahel et du lac Tchad subit de plein fouet les effets démultiplicateurs de la pandémie sur les plans sanitaire, socioéconomique, politique et humanitaire, a noté le Secrétaire général, qui a dit craindre que les groupes terroristes et extrémistes violents cherchent à exploiter la pandémie.

En Libye, les hostilités sont retombées, mais le grand nombre de mercenaires et l’accumulation massive d’armes – en violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité – montrent que le risque d’une nouvelle confrontation reste élevé, a constaté M. Guterres.

“Nous devons tous œuvrer ensemble à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu efficace et à la reprise des pourparlers politiques intra-libyens”, a-t-il insisté.

En raison de la pandémie, le débat général et le segment de haut niveau de cette 75è session de l’Assemblée générale se tiennent de manière hybride, les discours habituels des chefs d’Etat et de gouvernement sont préenregistrés et diffusés en ligne ainsi qu’à à la salle de l’Assemblée générale devant les ambassadeurs et représentants des Etats membres.

mc

 
 

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mercredi, 23 septembre 2020 13:15

CYCLISME : LE PROGRAMME DES MONDIAUX

Programme des Championnats du monde de cyclisme sur route, de jeudi à dimanche, à Imola (en heures GMT):

Jeudi: contre-la-montre élite dames (31,7 km – 12h40/14h45)

Vendredi: contre-la-montre élite messieurs (31,7 km – 12h25/14h35)

Samedi: course en ligne élite dames (143 km – 10h45/14h30)

Dimanche: course en ligne élite messieurs (258,2 km – 08h00/14h30)

Les tenants des titres:

Contre-la-montre:

Elite dames: Chloé Dygert (USA)

Elite messieurs: Rohan Dennis (AUS)

Courses en ligne:

Elite dames: Annemiek van Vleuten (NED)

Elite messieurs: Mads Pedersen (DEN)

dc

 
 

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Le Président de la République, Alassane Ouattara, est arrivé ce mercredi 23 septembre 2020 à Bouaflé pour effectuer, du 23 au 26 septembre 2020, une visite d’Etat dans la Région de la Marahoué afin de s'imprégner des réalisations socio-économiques existantes et satisfaire les besoins en infrastructures de base de ses compatriotes. Face à des populations locales sorties massivement pour lui réserver un accueil triomphal, Alassane Ouattara s'est dit très heureux de retrouver cette terre qui est aussi la sienne. "La Marahoué, c'est chez moi", a-t-il dit. 

“Quand c’est beau, c’est la Marahoué. La Marahoué, c’est chez nous. Je suis particulièrement ému d’être là”, a signifié le président à sa descente de l’hélicoptère.

Le président ivoirien à relevé que cette visite est  la réalisation d’une promesse faite à l’ex-président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, feu Charles Diby et aux populations, de visiter cette “belle région”,  qui a un potentiel important.

“Je viens aussi écouter les populations, voir leurs préoccupations à la date d’aujourd’hui, voir ce que nous pouvons faire de mieux et leur dire que nous sommes au travail et nous sommes au service de nos concitoyens”, a jouté Alassane Ouattara.

Le chef de l’Etat présidera, au cours de cette visite, un conseil des ministres, ensuite il animera des meetings à Zuénoula, Sinfra et Bouaflé.


Le Président Ouattara se rendra dans les chefs-lieux de départements que sont Sinfra et Zuénoula, et achèvera son séjour dans le chef-lieu de Région, Bouaflé.

Au cours de cette visite, le Président de la République appréciera les réalités des localités, le vécu quotidien de ses concitoyens et leurs besoins en infrastructures pour booster le développement de la Marahoué.

Avec l’étape de la Région de la Marahoué, le Président de la République achève ainsi sa 31ème visite d’État dans les Régions ivoiriennes.

MC

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 Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara est arrivé, ce mercredi 23 septembre 2020, à Bouaflé, aux environs de 10 h, dans le cadre d’une visite d’Etat qu’il effectue dans la région de la Marahoué jusqu’au samedi 26 septembre 2020.

“Quand c’est beau, c’est la Marahoué. La Marahoué, c’est chez nous. Je suis particulièrement ému d’être là”, a signifié le président à sa descente de l’hélicoptère.

Le président ivoirien à relevé que cette visite est  la réalisation d’une promesse faite à l’ex-président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, feu Charles Diby et aux populations, de visiter cette “belle région”,  qui a un potentiel important.

“Je viens aussi écouter les populations, voir leurs préoccupations à la date d’aujourd’hui, voir ce que nous pouvons faire de mieux et leur dire que nous sommes au travail et nous sommes au service de nos concitoyens”, a jouté Alassane Ouattara.

Le chef de l’Etat présidera, au cours de cette visite, un conseil des ministres, ensuite il animera des meetings à Zuénoula, Sinfra et Bouaflé.

mc

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Ce sera l’un des fleurons de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Côte d’Ivoire. La vile universitaire d’Adiaké est en train, peu à peu, de passer de projet à réalité. La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de source proche du dossier que le lancement des travaux de cet ambitieux projet est prévu dans le premier trimestre de 2021.

163 milliards FCFA déjà obtenus

Deux cent cinquante millions (250) d’euros, soit Plus de 163 milliards de FCfa. C'est le montant de l’appui financier obtenu par l’État de Côte d’Ivoire, dans le cadre du Programme de décentralisation des universitaires (PDU).

Le financement acquis auprès de la Deutsche Bank, avec une garantie UKEF, est destiné à la construction de la première tranche de la ville universitaire d’Adiaké. Cette dernière devrait accueillir 6000 étudiants. Le financement concerne aussi l'acquisition de 4500 lits sur les campus universitaires d’Abidjan et Bouaké.

970 hectares

L’Université d’Adiaké sera construite sur une superficie de 970 ha pour accueillir à terme 50.000 personnes.

En ce qui concerne les spécialités, ses offres de formation couvriront différents domaines. Notamment, cinéma et industrie culturelle ; nanotechnologies et communication ; arts et culture ; sciences de gestions, sport et médecine.

L’extension des cités universitaires permettra à l’Université Félix Houphouët-Boigny de bénéficier de 500 lits pour les jeunes filles et 2000 lits pour l’université d’Abobo-Adjamé.

Le campus II de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, quant à lui, accueillera 2000 lits.

Le PDU est une initiative du gouvernement ivoirien mise en place en 2014 pour accélérer le développement des investissements en milieu universitaire.

En attendant, le dédommagement des populations impactées

L’Etat ivoirien, comme l’annonçait LDA il y a quelques mois, a déjà procédé, en décembre 2019, au recensement des populations installées sur les emprises du chantier, en vue de leur probable dédommagement.

Ce sont 144 propriétaires terriens qui bénéficieront de purges des droits coutumiers d’un site d’une superficie de 860,6 ha, pour un montant de 6,45 milliards de FCFA.

AT

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