Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a entamé lundi une visite en Grèce visant à favoriser une “désescalade” des tensions en Méditerranée orientale et encourager un dialogue naissant entre Athènes et Ankara.

Le secrétaire d’Etat américain s’est entretenu avec son homologue grec Nikos Dendias à Thessalonique, dans le nord de la Grèce.

Les questions d’intérêt bilatéral, régional et international, le dialogue stratégique entre la Grèce et les États-Unis, la défense et la coopération énergétique ont été au centre des entretiens entre les deux parties ainsi que les développements dans l’ensemble de la région de la Méditerranée orientale, rapporte la presse locale.

Les tensions sont vives depuis des semaines entre Athènes et Ankara qui se disputent des gisements d’hydrocarbures en Méditerrannée. Les deux pays ont toutefois annoncé la prochaine reprise de négociations bilatérales.

Mike Pompeo doit se rendre mardi en Crète pour s’entretenir avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et visiter la base navale de l’Otan dans la baie de Souda.

M. Pompeo doit signer un accord bilatéral dans le domaine des sciences et de l’énergie, et participer à une réunion de chefs d’entreprises du secteur de l’énergie.

La visite de Pompeo en Grèce est la première étape d’une tournée européenne qui le mènera également en Italie et en Croatie.

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Le président français Emmanuel Macron a appelé “fermement à la cessation immédiate” des hostilités à Nagorny- Karabakh, lors d’entretiens téléphoniques dimanche soir avec le Premier ministre arménien et le président azerbaidjanais, a indiqué l’Elysée.

Lors de ces entretiens, le chef de l’Etat français a exprimé “sa vive préoccupation” à la suite de l’offensive armée qui se déroule depuis dimanche matin au Haut-Karabakh, a relevé le palais présidentiel, cité par les médias de l’hexagone.

M. Macron a également fait part de “sa disponibilité à contribuer à un règlement pacifique et durable de la question du Haut-Karabakh”, d’après la même source.

Plus tôt dans la journée, le Quai d’Orsay a souligné dans un communiqué qu'”en sa qualité de coprésidente du groupe de Minsk, la France, avec ses partenaires russe et américain, réitère son engagement en vue de parvenir à un règlement négocié et durable du conflit du Haut-Karabakh, dans le respect du droit international”.

Les autorités arméniennes ont décrété la mobilisation générale et la «loi martiale» dimanche, alors que de nouveaux combats meurtriers ont éclaté entre les séparatistes du Nagorny Karabakh, soutenus par l’Arménie, et les forces de l’Azerbaïdjan voisin. Ces nouveaux combats ont fait au moins 23 morts et une centaine de blessés.

“La loi martiale et la mobilisation générale sont décrétées en Arménie. J’exhorte tout le personnel à se présenter aux commissariats militaires”, a déclaré sur Facebook le premier ministre arménien, Nikol Pachinian.

Un peu plus tôt, la présidence de la région séparatiste avait également décrété “la loi martiale et la mobilisation générale pour les plus de 18 ans” lors d’une séance extraordinaire du Parlement local.

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La Banque africaine de développement a intégré le Conseil d’administration du Forum mondial sur l’investissement des « Business Angels » (WBAF) pour représenter les marchés boursiers en démarrage, les écosystèmes d’entrepreneuriat et de start-up, les petites et moyennes entreprises et les entreprises à forte croissance ainsi que les « investisseurs providentiels » (« angel investors ») et les fonds de capital-investissement en Afrique.

Le directeur du Département du développement industriel et commercial de la Banque, Abdu Mukhtar, siègera au nom de la Banque au sein du Conseil d’administration du WBAF.

« Nous sommes heureux d’accueillir la Banque africaine de développement comme membre du Conseil d’administration international du WBAF, a déclaré Baybars Altuntas, le président exécutif du Forum. Je suis convaincu qu’avec la Banque en notre sein, le WBAF sera en mesure d’offrir un vaste éventail de possibilités aux start-ups, aux scale-up et aux entreprises à forte croissance en Afrique, celles qui ouvriront les portes du développement économique. En travaillant ensemble par-delà les frontières, grâce à une vision commune et en gardant à l’esprit cette dynamique intelligente, nous nous trouvons en très bonne position pour apporter des changements positifs à l’Afrique et à l’économie mondiale. »

Le WBAF a pour but de favoriser l’accès au crédit pour les entreprises, de leur création à leur développement, dans le but de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale dans le monde. Le Forum collabore avec un large éventail d’institutions pour contribuer à façonner le monde de demain.

La Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique, et aussi la seule à posséder une notation financière AAA (triple A) de la part des principales agences internationales. La Banque lutte contre la pauvreté et se consacre à l’amélioration des conditions de vie sur le continent en encourageant les investissements publics et privés dans des projets susceptibles de stimuler le développement économique et social. La Banque compte 81 actionnaires, parmi lesquels 54 pays membres régionaux et 27 pays non‑africains. En novembre 2019, la Banque disposait d’un capital de 208 milliards de dollars américains après le succès historique d’une nouvelle augmentation de capital. 

« Je suis ravi de rejoindre le Conseil d’administration du WBAF et je suis très impressionné par les ambitions qu’il affiche, a déclaré Abdu Mukhtar. L’aide à l’innovation, à l’entrepreneuriat et au développement des PME est très importante pour nous, d’autant plus que ces domaines sont directement liés à certains de nos objectifs de développement, notamment la création d’emplois et l’autonomisation des femmes. Je me réjouis de collaborer avec les experts du Conseil d’administration du WBAF et j’ai la certitude que le WBAF et la Banque auront un grand impact sur les marchés des start-up, des investissements "providentiels" et des PME en Afrique. Le but ultime est de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale en Afrique. »

Le WBAF est associé au Partenariat mondial du G20 pour l’inclusion financière (GPFI), une plateforme pour les membres du G20, les pays non‑membres du G20 intéressés et les parties prenantes concernées qui favorise l’inclusion financière et met en pratique le plan d’action du G20 en faveur de l’inclusion financière. Parmi les membres du Conseil d’administration figurant notamment Abdulaziz Al-Khalifa, directeur général de Qatar Development Bank, Abdul Malek Al Jaber, président du Réseau des « Business Angels » pour le Moyen‑Orient, Hashim Hussein, directeur du Bureau de promotion des investissements et de la technologie à l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), et Inderjit Singh, co-président du Forum mondial de l’entrepreneuriat.

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La Première Dame ivoirienne, Dominique Ouattara, a annoncé ce vendredi 25 septembre 2020 à Bouaflé, une rallonge de 500 millions de FCFA de la dotation du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) pour la Région de la Marahoué, soit un montant total de 1,4 milliard de FCFA.

L’annonce a été faite au cours d’une cérémonie de remise de dons et de chèques FAFCI aux femmes de la Région de la Marahoué, en marge de la visite d’Etat entreprise par le Chef de l’Etat.

« Chères sœurs, je suis fière des activités que vous réalisez, grâce au FAFCI. Pour vous encourager et donner la chance à davantage de femmes de sortir de la précarité, j’ai décidé de vous accorder une dotation supplémentaire de 500 millions de FCFA. Ainsi, le montant total du FAFCI pour la Région de la Marahoué s’élève à 1 milliard 400 millions de FCFA », a souligné la Première Dame.

Le FAFCI est opérationnel dans la Marahoué depuis 2012, avec un capital reçu à ce jour de 900 millions de FCFA et un taux de remboursement de 98% que la Première Dame a salué.

Selon Dominique Ouattara, ce fonds a permis aux femmes de la Région de mener des activités génératrices de revenu et aujourd'hui, elles peuvent subvenir aux besoins de leurs familles, être autonomes et épanouies.

Outre le FAFCI, la Première Dame a remis des dons en nature d’une valeur de 500 millions de FCFA aux femmes de la Région pour renforcer les activités économiques. Ces dons comprennent, entre autres, du matériel agricole et des semences, du matériel de couture et de coiffure, des ustensiles de cuisine et de la logistique de restauration, du matériel informatique et des équipements de loisirs.

Dominique Ouattara a également offert une ambulance à Manoufla, une localité située entre Bouaflé et Sinfra.

Cette cérémonie a enregistré la présence du Président Alassane Ouattara, du Premier Ministre Hamed Bakayoko, des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités.
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Les députés européens ont exprimé, jeudi, leurs doutes quant à l’efficacité du nouveau pacte sur l’asile et la migration présenté par la Commission européenne.

Lors d’un débat à la Commission des libertés civiles en présence du vice-président Margiritis Schinas et de la commissaire Ylva Johansson, chargés du dossier migratoire au sein de l’exécutif européen, nombreux intervenants ont évoqué la situation à Lesbos, suite à l’incendie du camp de réfugiés de Moria et ont demandé si les nouvelles règles empêcheraient la répétition d’un tel désastre humanitaire.

Ils ont également exprimé leur préoccupation quant au respect des droits fondamentaux dans le cadre des nouvelles procédures de filtrage et aux frontières et dans le cadre de la détention des demandeurs d’asile.

Plusieurs députés ont regretté que la Commission européenne n’ait pas supprimé le principe établi dans l’actuel règlement de Dublin qui stipule que le pays d’entrée est celui qui doit traiter la demande d’asile.

Concernant la possibilité pour les pays, qui ne souhaitent pas transférer des réfugiés sur leur territoire, de financer le retour de ceux qui n’ont pas l’autorisation de rester, les députés se sont demandé ce qui se passerait si la plupart des États membres choisissaient cette option.

Le nouveau pacte sur la migration et l’asile vise notamment le renforcement des contrôles aux frontières externes, la mise en œuvre d’un nouveau mécanisme de solidarité pour la gestion des migrations et de l’asile et d’une nouvelle stratégie opérationnelle des retours volontaires et de la réintégration.

A peine quelques heures après sa présentation, ce pacte a fait l’objet d’une avalanche de critiques de la part de certains pays qui refusent d’accueillir les migrants et de la part des défenseurs des droits des migrants qui y voient un tour de vis supplémentaire dans la politique communautaire en matière de migration et d’asile.

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vendredi, 25 septembre 2020 14:20

Brexit: L’Irland avertit contre un NO DEAL

L’Irlande a averti, jeudi, que l’Union européenne pourrait ne pas ratifier un éventuel accord commercial post-Brexit avec le Royaume-Uni si le gouvernement britannique insiste sur sa décision de revoir certaines dispositions dans l’accord encadrant sa sortie du groupement.

“A mon avis, même si nous arrivons à un accord sur la relation future, s’il y a une menace que (le Royaume-Uni) légifère pour saper l’accord de retrait et violer la loi internationale, je ne crois pas qu’un accord sera ratifié”, a déclaré devant le Parlement le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney.

“Pourquoi l’UE ratifierait-elle un nouvel accord avec un pays qui menace de rompre un accord qui remonte à moins de 12 mois?” s’est-il interrogé, mettant en garde contre l’impact de cette décision sur les pourparlers en cours.

Les négociations entre le Royaume-Uni et l’UE sur leur future relation post-Brexit ont été envenimées au début du mois par un projet de loi présenté par le gouvernement britannique revenant sur certaines modalités de l’accord de Brexit conclu l’an dernier, en particulier en ce qui concerne la province britannique d’Irlande du Nord.

Ce projet bénéfice déjà d’approbation initiale des députés à la Chambre des communes, mais il doit être également approuvé par la Chambre des Lords, qui affiche son désaccord avec “cette violation” assumée du droit international et dit craindre un coup porté à la crédibilité du Royaume-Uni sur la scène internationale.

Ce texte a suscité l’indignation des dirigeants européens parce qu’il “contredit”, selon eux, les dispositions spéciales prises pour la province britannique visant à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique conformément à l’accord de paix de 1998 qui y a mis fin à trois décennies sanglantes.

Le gouvernement britannique a toutefois assuré que son projet ne “menace pas la paix” dans l’île d’Irlande, mais vise surtout à “préserver l’unité territoriale” du Royaume Uni et à protéger “son marché intérieur”.

Le Royaume-Uni a formellement quitté l’UE le 31 janvier, près de quatre ans après un référendum historique marquant la fin de 47 ans de mariage sans amour. Le pays reste toutefois régi par la réglementation européenne jusqu’à fin décembre, tandis que les deux parties tentent de conclure un accord de libre-échange.

En l’absence d’un compromis avant le 31 décembre, seules les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’appliqueraient aux relations commerciales entre les deux partenaires.

saj

 
 

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vendredi, 25 septembre 2020 14:07

France: La dette publique française gonflée

La dette publique française a gonflé fin juin à 114,1% du produit intérieur brut (PIB), soit 2.638,3 milliards d’euros, en hausse de 12,7 points par rapport à fin mars, soit la plus forte augmentation trimestrielle depuis que l’Insee publie cet indicateur, en 1995, a-t-il rapporté vendredi.

“Une part de la progression de la dette (…) alimente la trésorerie des administrations publiques en forte augmentation”, notamment pour répondre “à des besoins de financements futurs liés à la crise sanitaire”, a expliqué l’Institut national de la statistique dans un communiqué.

La dette de l’Etat a notamment progressé de 113,4 milliards d’euros, détaille l’Insee, pour financer les mesures de chômage partiel, les reports de charges et compenser la baisse des recettes fiscales du fait de la chute de l’activité économique.

La dette des administrations de sécurité sociale (Acoss, Cades, Unédic, hôpitaux et Cnaf) augmente aussi fortement de 84,9 milliards d’euros, du fait des mesures de chômage partiel et des reports et des annulations de cotisations sociales décidées pour soutenir les entreprises en difficulté durant le confinement.

Enfin, la dette des administrations publiques locales (Apul) est également en hausse (+2,7 milliards), mais de façon moins importante.

Du fait de la crise du Covid-19 et des dépenses engagées, le gouvernement s’attend à ce que la dette s’envole à 117,5% du PIB cette année.

saj

 
 

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L’Afrique a été épargnée par la “propagation exponentielle” de l’épidémie de Covid-19 redoutée à l’apparition du nouveau coronavirus sur le continent, s’est félicitée l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

“La transmission de la COVID-19 en Afrique a été marquée par un nombre relativement moins élevé d’infections, qui ont diminué au cours des deux derniers mois”, a indiqué vendredi la direction régionale de l’OMS, basée à Brazzaville, dans un communiqué.

“Depuis le 20 juillet, la région a connu une baisse soutenue des nouveaux cas de COVID-19. Au cours des quatre dernières semaines, 77.147 nouveaux cas ont été signalés, contre 131.647 au cours des quatre semaines précédentes”, a détaillé l’OMS.

“Certains des pays les plus touchés, dont l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Nigeria, le Sénégal et l’Afrique du Sud, ont tous vu les infections chuter chaque semaine au cours des deux derniers mois”.

L’OMS estime “que la faible densité (…) de la population, le climat chaud et humide, la tranche d’âge inférieure, se conjuguent pour accentuer leurs effets individuels et contribuent probablement” à ces bons résultats.

La pandémie en Afrique a ainsi surtout touché les jeunes, majoritaires sur le continent: “Environ 91 % des cas d’infection par Covid-19 en Afrique subsaharienne concernent des personnes de moins de 60 ans, et plus de 80 % des cas sont asymptomatiques”.

La tendance à la baisse “témoigne des mesures de santé publique énergiques et décisives prises par les gouvernements de toute la Région”, a aussi relevé la directrice régionale de l’OMS, Dr Matshidiso Moeti, lors d’une réunion virtuelle jeudi.

Des pays africains sont allés jusqu’à des mesures de confinement total ou partielle, très coûteuses pour leur économie, comme en Afrique du Sud.

“Mais nous ne devons pas relâcher notre vigilance”, a prévenu la directrice régionale, car “la propagation plus lente de l’infection dans la région signifie que nous nous attendons à ce que la pandémie continue à couver pendant un certain temps, avec des flambées occasionnelles”.

“Ces dernières semaines, le Cameroun et la Côte d’Ivoire, qui font partie des pays qui ont enregistré une baisse des infections depuis la mi-juillet, ont vu leur nombre de cas augmenter légèrement”.

Le niveau des tests “reste faible”, relève enfin l’OMS, sans inquiétude sur les statistiques globales: “les cas de Covid-19 manqués sont en grande partie dus au fait qu’ils sont asymptomatiques. En outre, il n’existe aucune preuve que les chiffres relatifs aux décès aient été erronés, car ils sont plus difficiles à omettre sur le plan statistique”.

MC

 
 

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La société américaine de biotechnologie Novavax a annoncé jeudi qu’elle avait commencé au Royaume-Uni un essai clinique de dernière phase de son vaccin expérimental contre le Covid-19.

L’essai vise à inclure 10.000 participants de 18 à 84 ans.

“En raison du haut niveau actuel de transmissions de SARS-CoV-2, et étant donné qu’il continuera probablement à être élevé au Royaume-Uni, nous sommes optimistes que l’essai clinique bénéficiera d’un recrutement rapide et produira des résultats à court terme de l’efficacité” du vaccin de Novavax, a déclaré dans un communiqué Gregory Glenn, directeur de la recherche et du développement.

C’est le onzième vaccin expérimental dans le monde à entrer dans la dernière phase des essais cliniques, sur des dizaines de milliers de participants, dont en général la moitié reçoivent un placebo et l’autre moitié le vaccin.

Les projets occidentaux les plus avancés sont ceux développés par AstraZeneca, partenaire de l’université Oxford, par Pfizer et par Moderna. Des projets chinois et russes ont aussi atteint la dernière phase des essais.

Novavax est l’une des six sociétés financées à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars par le gouvernement américain, et la cinquième à entrer en phase 3. Elle a reçu plus de 1,6 milliard de dollars d’argent public américain pour financer la production de 100 millions de doses.

mc

 
 

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Organisée au milieu de la pandémie COVID-19, la consultation mondiale de l'ONU révèle une demande forte pour une action globale sur les inégalités et le changement climatique, ainsi que pour plus de solidarité

En janvier 2020, les Nations Unies ont lancé une consultation mondiale pour marquer le 75e anniversaire de l'Organisation. À travers des sondages et des dialogues, l'ONU a interrogé les gens sur leurs espoirs et leurs craintes pour l'avenir. Cela a été l'effort le plus ambitieux de l'ONU à ce jour pour mesurer les sentiments et attentes de la coopération internationale et de l'ONU en particulier. Il s'agit également du plus grand sondage à ce jour sur les priorités à mettre en oeuvre pour se relever de la pandémie COVID-19.

Au 21 septembre 2020, plus d'un million de personnes de tous pays et de tous horizons ont participé aux dialogues et sondage. Leurs réponses fournissent des informations uniques sur ce que le public veut en cette période difficile pour le monde. Ils sont publiés aujourd'hui pour coïncider avec la commémoration officielle du 75 e  anniversaire par l'Assemblée générale des Nations Unies, qui se tient sur le thème : « l'avenir que nous voulons, l'ONU dont nous avons besoin ». Les principaux résultats sont les suivants:

Priorités d'action

* Dans toutes les régions, âges et groupes sociaux, les répondants sont globalement unis au sujet de leurs priorités pour l'avenir.

* Au milieu de la crise actuelle du COVID-19, la priorité immédiate pour la plupart des répondants est un meilleur accès aux services de base - soins de santé, eau potable, assainissement et éducation, suivi d'une plus grande solidarité internationale et d'un soutien accru aux personnes les plus durement touchées . Cela comprend la lutte contre les inégalités et la reconstruction d'une économie plus inclusive.

* En ce qui concerne l'avenir, les principales préoccupations sont la crise climatique et la destruction de notre environnement naturel. Les autres priorités sont : assurer un plus grand respect des droits de l'homme, régler les conflits, lutter contre la pauvreté et réduire la corruption.

Perceptions de l'ONU

* Plus de 87% des personnes interrogées estiment que la coopération mondiale est  vitale pour relever les défis d'aujourd'hui et que la pandémie a rendu la coopération internationale plus urgente.

* Soixante-quinze ans après sa fondation, six répondants sur dix répondants estiment que l'ONU a rendu le monde meilleur. En ce qui concerne l'avenir, 74% considèrent l'ONU comme «essentielle» pour relever les défis de demain.

* Cependant, les répondants souhaitent que l'ONU change et innove : qu'elle soit  plus inclusive de la diversité des acteurs au 21e siècle, et qu'elle soit plus transparente, responsable et efficace.

«Tout au long de cette année anniversaire, nous avons initié une conversation mondiale. Et les résultats sont frappants. Les gens voient grand - ils aspirent aussi très fortement a plus de coopération internationale et de solidarité mondiale. Le moment est venu de répondre à ces aspirations et de réaliser ces objectifs. En cette année du 75e anniversaire, nous sommes confrontés à notre propre moment de 1945. Nous devons rencontrer ce moment. Nous devons faire preuve d'une unité comme jamais auparavant pour surmonter l'urgence d'aujourd'hui, remettre le monde en mouvement, fonctionner et prospérer à nouveau, et défendre la vision de la Charte. »

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres

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