Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
L’organisation des Nations-Unies a appelé, lundi, à renforcer l’action de la Force conjointe du G5 Sahel face à la menace terroriste, notamment en augmentant le soutien sur le plan financier.
Devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies aux opérations de paix a rappelé que la lutte contre le terrorisme au Sahel ne peut être menée seule. « Il faut une variété d’acteurs pour faire face aux défis de taille dans la région », a souligné Jean-Pierre Lacroix.
Le responsable onusien a salué la « coordination accrue des acteurs de la sécurité » au Sahel, à savoir les armées nationales, la force française Barkhane, la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), le groupe de travail Takuba ainsi que la Force conjointe du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Cette coordination des efforts a, selon lui, accru la pression sur les groupes terroristes.
« Malgré la pandémie de Covid-19, il convient de noter que les efforts de lutte contre le terrorisme au Sahel se sont en fait intensifiés », a souligné le chef des opérations de paix de l’ONU.
Dans ce contexte, la Force conjointe du G5 Sahel demeure un élément essentiel des réponses sécuritaires pour lutter contre les groupes armés extrémistes dans la région, a-t-il estimé, tout en citant les autres défis transfrontaliers de la région que sont les trafics de personnes, de marchandises illicites, d’armes et de drogues.
fm
Le comité Nobel norvégien, qui avait attribué le prestigieux prix Nobel de la paix au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, en 2019, s’est dit, lundi 16 novembre 2020, « profondément préoccupé » par la situation dans le pays africain et a de nouveau appelé les deux parties à la désescalade.
« Le comité suit de près l’évolution en Éthiopie et est profondément préoccupé. Il répète aujourd’hui ce qu’il a dit plus tôt, à savoir que toutes les parties impliquées partagent la responsabilité d’arrêter l’escalade de la violence et de contribuer à résoudre les différends et les conflits avec des moyens pacifiques », a indiqué son secrétaire, Olav Njølstad, dans une déclaration transmise à l’AFP.
Composé de cinq membres désignés par le Parlement norvégien, le comité Nobel avait en 2019, consacré Abiy Amed pour ses efforts de rapprochement avec l’Érythrée, ancien « frère ennemi », et pour les réformes démocratiques engagées dans son pays.
En lançant le 4 novembre, une campagne militaire dans la région dissidente du Tigré, dans le nord du pays, le Premier ministre éthiopien a toutefois soulevé des critiques. Près de 25 000 Éthiopiens ont déjà fui les combats dans une crise qui risque de déstabiliser la région.
« Le comité estimait en 2019 et estime toujours qu’Abiy Ahmed était, parmi les plus de 300 candidats proposés (pour le prix) celui qui remplissait le mieux » les critères énoncés par le fondateur de la récompense, Alfred Nobel (1833-1896), note la déclaration.
Abiy Ahmed a annoncé mardi que l’opération militaire en cours au Tigré (Nord) entrera prochainement dans sa phase «finale». Le 4 novembre, il avait envoyé l’armée fédérale à l’assaut de cette région dissidente d’Éthiopie, après des mois de tensions avec les autorités régionales du Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF).
Depuis près de deux semaines, le gouvernement mène des frappes aériennes, la dernière ayant touché lundi la capitale régionale Mekele.
(AIP)
La coordination des Associations de Personnes Handicapées de Côte d'Ivoire (CAPH-CI) tient à adresser ses sincères félicitations à SEM Alassane Ouattara pour sa brillante réélection à la magistrature suprême de notre pays.
Nous espérons que l'inclusion pleine et entière des personnes handicapées constituera un axe majeur de votre programme de gouvernement conformément à votre volonté de l’avènement d’une Côte d’Ivoire SOLIDAIRE à travers la prise en compte des propositions contenues dans notre MEMORANDUM dont copie vous a été soumise .
Nous réaffirmons notre disposition à vous accompagner dans la mise en oeuvre de toutes les actions en faveur des personnes handicapées. Que Dieu garde notre beau pays.
Fait à Abidjan, le 10 Novembre 2020
Pour la Coordination des Associations de Personnes Handicapées de Côte d’Ivoire
Son Président
KONE YACOUBA
Un atelier de formation sur le nouveau système informatisé de gestion des armes et munitions (Sigam), à l’intention des forces de défense et de sécurité se tient du 17 au 19 novembre 2020 à Abidjan-Cocody.
Cet atelier de formation organisé en collaboration avec l’ONG Coginta et l’Union Européenne, a pour mission la mise sur pied de la politique nationale du trafic et de la circulation illicite d’armes légères et de petits calibres, afin de prévenir la violence armée en Cote d’Ivoire.
Cette formation du personnel devant utiliser le nouvel outil de saisie et de gestion de l’armement est une étape incontournable et indispensable avant la remise en fonction du serveur national contenant la base de données. C’est pourquoi, elle devra permettre à chaque utilisateur, quelque soit son niveau à en connaître, de maîtriser les rouages du nouveau système afin d’en exploiter pleinement les capacités.
A l’issue de cet atelier, les modules de formation, entre autres, les gestions électroniques des armes à feu, des armes et munitions saisies, des ressources humaines, permettront à accroître d’une façon générale les acteurs du secteur pour une gestion nouvelle des stocks en conformité avec le cadre normatif international.
Par ailleurs, ce nouveau système, en remplacement du RSTS, ancienne base de donnée jugée actualisée, permettra aux forces de défense et de sécurité d’avoir en temps réel accès à la plateforme des données pour une meilleure gestion
AIP
Dans cet entretien exclusif accordé à La Diplomatique d’Abidjan (LDA), S.E.M Abdelmalek Kettani, Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire explique l’intervention du Royaume dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain. Et d’établir clairement la responsabilité du « polisario » qui ne cesse de violer des accords militaires en transgression des résolutions du Conseil de Sécurité qui ont enjoint au « polisario » de mettre fin à ces actes déstabilisateurs.
LDA: Le Maroc est intervenu le 13 Novembre dernier au poste frontière de Guergarates entre les provinces du Sud du Royaume et la République Islamique de Mauritanie. Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs les raisons de cette intervention et clarifier ses objectifs ?
A.K: Le « polisario » et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Mission des Nations Unies ‘’Minurso’’. Nous ne pouvons qualifier ces agissements documentés, que de véritables actes prémédités de déstabilisation qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu. Ainsi, depuis plus de trois semaines une soixantaine de miliciens du ‘’polisario’’ se livraient en effet au blocage de ce poste frontière entre le Maroc et la Mauritanie dans le but de bloquer le trafic commercial entre notre pays, la Mauritanie, et le reste de l’Afrique sub-saharienne.
LDA : Excellence, pensez-vous que s’était une provocation de trop ?
Face à ses provocations, graves et inacceptables, auxquelles se sont adonnées les milices du "polisario" dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale Par conséquent, après s’être astreint à la plus grande retenue, le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale.
LDA: En quoi a consisté et comment s’est déroulé l’intervention de Forces Armées Royales au poste frontière de Guergarates ?
A.K: Les Forces Armées Royales (FAR), sous les Très Hautes Instructions de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, ont effectivement procédé, dans la nuit de jeudi 12 à vendredi 13 Novembre dernier, à la mise en place d'un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie. Cette intervention est justifiée par le blocage, comme je l’ai dit plus haut, par une soixantaine de personnes, encadrées par des miliciens armés du ‘’polisario’’, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage à plusieurs centaines de camions et de véhicules divers qui étaient bloqués sur place depuis tout ce temps. Cette opération, non offensive et sans aucune intention belliqueuse s’est déroulée selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense.
LDA: Quelle a été la réaction de l’ONU face à cette situation ?
A.K: Depuis le déclenchement de cette situation, le Royaume du Maroc avait immédiatement alerté et régulièrement informé le Secrétaire Général de l’ONU et les hauts responsables onusiens de ces développements gravissimes, tout en prenant à témoin les membres du Conseil de Sécurité et la Minurso, ainsi que plusieurs États voisins. Dans un effort supplémentaire de faire preuve de sagesse et de retenue, le Royaume du Maroc a accordé tout le temps nécessaire aux bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Minurso, afin d’amener le « polisario » à cesser ses actions déstabilisatrices et quitter définitivement la zone tampon de Guergarate. Cependant, les appels de la Minurso et du Secrétaire Général de l’ONU, ainsi que les interventions de plusieurs membres du Conseil de Sécurité sont malheureusement restés vains, obligeant le Maroc à agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale ». Le « polisario » en assume, seul, l’entière responsabilité et les pleines conséquences de ses actes. Par ailleurs, il est à déplorer ces actes sapent les chances de toute relance du processus politique souhaitée par la Communauté internationale et auquel le Royaume du Maroc est attaché. Je saisis cette occasion pour rappeler à vos lecteurs que depuis 2016, le « polisario » a multiplié ces agissements dangereux et intolérables dans cette zone tampon, en violation des accords militaires, au mépris des maints rappels à l’ordre lancés par le Secrétaire Général de l’ONU et en transgression des résolutions du Conseil de Sécurité, notamment 2414 et 2440, qui ont enjoint au « polisario » de mettre fin à ces actes déstabilisateurs. Il est à rappeler également que la présence du « polisario » dans la zone située à l’est et au sud du dispositif est illégale, comme l’ont rappelé les résolutions 2414, 2440, 2468, 2494 et 2548 du Conseil de Sécurité, dans laquelle l’instance exécutive onusienne avait exprimé ses préoccupations quant à la présence du « polisario » dans la zone tampon, et a exigé qu’il s’abstienne de toute action de déstabilisation qui pourrait compromettre l’élan du processus politique.
LDA : Comment peut-on comprendre la persistance du « polisario », malgré les appels incessants du secrétaire général des Nations Unies à la retenue ?
Il s’agit également d’un acte de mépris ouvert envers le Secrétaire général de l’ONU, qui a lancé trois appels pour la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate, dont le dernier en date fût réitéré le 21 octobre 2020. Le blocage n’est que la dernière itération d’une stratégie de discréditation du Secrétaire général de l’ONU et de la MINURSO par le « polisario ». Le Conseil de Sécurité et à travers lui la Communauté internationale sont témoins des actes gravissimes du « polisario », appuyé par l’Algérie, qui cherchent à déstabiliser toute la région et à torpiller tous les efforts déployés par le Secrétaire général des Nations Unies, visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et fondée sur le compromis au différend artificiel sur le Sahara marocain.
Interview réalisée par Adama Bakayoko
Le Collectif des associations et Mouvement de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (Camjbci) a tenu sa traditionnelle conférence publique à la faveur de la journée nationale de la paix, ce 15 nombre.
C’est la mairie d’Attécoubé qui a abrité l’événement pour la 6 ème édition. Faire de la paix le levier de développement et de la cohabitation entre les différentes communautés en temps de crise.
Le Camjbci veut contribuer en appelant leur compatriote à œuvrer à la paix dans leur pays d’accueil. C’est autour du thème : « Migration et cohésion sociale en période de conflit : retour en Côte d’Ivoire et ailleurs » que s'est tenue la célébration de cette journée.
Selon le président du Camjbci moussa Zallé, prôner la paix pour consolider le vivre-ensemble « immigration parce que nous sommes une forte communauté vivante en Côte d’Ivoire cohésion sociale parce que nous en avons besoin. Donc, pourquoi ne pas prôner cette paix en parlant de cohésion sociale.
Pour que chaque burkinabè ou qu’il se trouve sache que sans la paix, on ne peut rien et que chacun doit cultiver cette paix ». Lors de cette conférence publique, le Consul Général du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Benjamin Nana a insisté sur les valeurs de la paix à ses compatriotes. « La paix est universelle. Comme les autorités ivoiriennes, nous nous impliquons afin d’accompagner toutes les initiatives allant dans ce sens de la paix et de la consolidation », a indiqué le consul.
Lors de cette assise, une minute de silence a été observée à l’endroit des morts de la crise postélectorale et des militaires tombés au combat au Burkina Faso.
Le maire de la commune d’Attécoubé, Danho Paulin est allé dans le même sens. « Offrez le pardon et l’amour. C’est de l’amour et dans la tolérance, pratiquer tous les jours que nous seront unis. Les pratiqués dans les petits gestes. Nous allons construire un monde de paix et de solidarité » a dit l’initiateur de « Attécoubé commune Famille ».
Le conférencier du jour, Patrick Andersonn Zadi Zadi a instruit les participants sur les notions de partage et de communication entre différentes communautés pour une meilleure cohabitation.
IY
Alors que les Ivoiriens essaient de se remettre progressivement de troubles électoraux d’octobre, et commencent à penser aux préparatifs des fêtes de fin d’année, l’heure n’est pas à la sérénité chez des ministres du gouvernement. Menacés qu’ils sont d’être éjectés de l’équipe gouvernemental au prochain remaniement ministériel. Un sujet qui est désormais sur toutes les lèvres dans les milieux politiques et diplomatiques en Côte d’Ivoire.
Et pour cause, un audit des comptes de la campagne électorale écoulée laisse entrevoir des graves anomalies dans la gestion des fonds destinés à cette activité politique.
Meetings fictifs ou surévalués
En effet, La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de sources proches du dossier, que cet audit, dirigé par le ministre des Affaires présidentielles Téné Birahima Ouattara, a permis de constaté de que plusieurs cadres et même ministres n’ont pas efficacement utilisé les sommes mises à leur disposition pour battre campagne dans leurs zones respectives pour le candidat Alassane Ouattara du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Certains ont présenté des preuves qui ne tiennent pas la route au regard des activités énoncées.
« Souvent certains ont dit avoir organisé des activités tels que des meetings, où des séances de sensibilisation qui, après vérification, ne se sont jamais tenus ou se sont tenus mais avec un budget surévalué », relève la même source.
Ce qui est encore plus intrigant, c’est que les importantes sommes d’argent dégagés pour prévenir la montée de la haine ethnique – prévisible- dans certaines régions dont le Centre-est, le centre, le sud-est, l’Est et l’Ouest, n’ont pas été utilisées à bonne fin.
Haine ethnique mal traitée
« Les violences ont été sous traités (financement) par les opposants à des petits groupes de casse pipes, naufragés sociaux. Ils ont été incapables de mobiliser leurs propres militants pour la désobéissance civile. Cela, malgré les fakenews et manipulations sur les réseaux sociaux. Mais nos cadres sont resté inactifs et n’ont pas su anticipé », se plaint notre source.
Parce que les gamins utilisés pour les violences dans les localités, entre 15 et 20 ans, n'ont pas connus la crise de 2010 et ne sont nullement partisans farouches du PDCI, du FPI et autres partis de l'opposition. L’opposition a juste introduit les conflits ethniques latents dans le processus électoral, et œuvré au retour à l'ivoirité de Bédié au cœur des débats politiques.
Pour notre source, l'irruption de la haine ethnique, autochtones contre allogènes, n'a certainement pas donné de pouvoir aux cadres RHDP des localités pour agir, craignant pour certains, d’être vus dans leurs régions comme des « vendus à l'étranger ».
Pourtant, poursuit-elle, il fallait traiter la résurgence de la haine ethnique depuis le premier discours d’Henri Konan Bédié sur l'orpaillage clandestins et ses fausses accusations de fraude sur la nationalité à l’encontre de la mairie d'Abobo il y a un peu plus d’un an.
Après toutes ces violences pré et post-électorales qui l’ont fortement affecté, Alassane Ouattara, comme le révélait récemment Jeune Afrique, entend faire un « remaniement en profondeur », qui fera la part belle à la jeunesse.
Un gouvernement avec plus de jeunes
Déjà, plus de vingt ministres ayant failli à leur mission dans le cadre de la campagne pourraient ne pas figurer sur la nouvelle liste, attendue fin décembre ou début janvier. Alassane Ouattara, pour se mandat veut concentrer tous ses efforts sur la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
En demandant aux cadres de son parti de se préparer pour 2020, sans désigner d’office un dauphin – au risque de faire imploser la lutte interne et plomber la cohésion au sein du RHDP, il veut diriger le pays avec cette situation, éteindre le feu avec les opposants en misant sur le dialogue politique qui vient de s’ouvrir avec le président Hanri Konan Bédié. Mais il ne faut pas se leurrer, rien n’est encore gagné de ce côté.
Armand Tanoh
En mois de 10 ans de règne, Alassane Ouattara a fait faire à la Côte d’Ivoire un bond prodigieux en matière de bonne gouvernance. C’est ce que révèle le rapport 2020 du Prix Mo Ibrahim, rendu public le lundi 16 novembre 2020. Sous sa mandature, le pays a, en effet, réalisé la deuxième meilleure performance sur l’échelle du Prix Mo Ibrahim, permettant de mesurer la progression des Etats africains en matière de bonne gouvernance.
La Côte d’Ivoire a progressé de +9,0 points, juste derrière la Gambie avec +9,2 points. Et cela, durant les 10 années passées par Alassane Ouattara à la tête de l’Etat. Elle fait partie des 8 pays africains ayant fait plus de progrès sur l’ensemble des quatre catégories faisant l’objet d’évaluation par la Fondation Mo Ibrahim, à savoir : participation, droits et inclusion ; sécurité et État de droit ; développement humain ; fondements des opportunités économiques.
En réalisant une telle performance sous le leadership de Ouattara, la Côte d’Ivoire a connu une meilleure progression en 10 ans, que des pays comme l’Île Maurice (-0,5), les Seychelles (+7,8), le Bostwana (+0,8), le Rwanda (+3,7), le Maroc (+5,3), l’Afrique du Sud (-0,9). Même si ces pays sont mieux classés qu’elle sur l’échelle Mo Ibrahim.
S’agissant justement du classement général, la Côte d’Ivoire se classe en 18e position sur 54 Etats africains, derrière des pays de l’Afrique de l’Ouest comme le Ghana ( 8e, 64,3), le Sénégal (9e, 63,2), le Bénin (13e, 58,6) et le Burkina Faso (17e, 54,0). Mais loin devant l’Angola (43e, 40,0), le Nigeria (34e, 45,5)), l’Egypte (30e, 47,4), le Gabon (29e, 47,7).
Voilà qui devrait permettre de mieux mesurer les avancées réalisées par la Côte d’Ivoire durant les 10 premières années passées par Ouattara au pouvoir et ainsi clouer le bec à ses détracteurs, qui n’ont de cesse de peindre en noir sa gestion du pouvoir.
Les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie sont devenus très dynamiques, a souligné lundi 16 novembre, l’un des responsables du Centre de promotion des exportations «CEPEX» à Abidjan, Néamen Hamdani, au cours d’une visioconférence.
Pour l’année 2019, les exportations tunisiennes vers la Côte d’Ivoire sont évaluées à 54 millions d’euros et du côté de la Côte d’Ivoire vers la Tunisie à 17 millions d’euros.
Selon M. Hamdani, les exportations de la Côte d’Ivoire vers la Tunisie sont basées sur le café, le cacao, la banane, le bois, les marbres, etc. Tout en déplorant les difficultés des opérateurs économiques tunisiens à trouver des partenaires ivoiriens dans le cadre de leur coopération, il s’est dit confiant de la dynamique de la coopération entre les deux nations dans les années à venir.
Plus d’une cinquantaine d’entreprises tunisiennes exercent actuellement en Côte d’Ivoire dans plusieurs secteurs d’activité notamment (bureau d’études, Bâtiments et travaux publics (BTP), matériel électrique, etc.
A l’initiative du «CEPEX» de la Tunisie à Abidjan, ces premières rencontres professionnelles virtuelles entre les entrepreneurs, hommes et femmes d’affaires de la Tunisie et leurs homologues de 12 pays d’Afrique subsaharienne ont débuté le 16 novembre.
La cible principale est composée des acteurs opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, des matériaux de construction et travaux publics, des médicaments, des services de santé, de l’enseignement supérieur, des TIC.
Le CEPEX vise à générer des agendas de rendez-vous d’affaires virtuels bien garnis au profit des entreprises tunisiennes, tous secteurs d’activité confondus, en opportunités commerciales et de partenariats effectifs avec leurs congénères d’Afrique subsaharienne.
Il ambitionne également de positionner et valoriser la marque «Tunisia Export» sur les marchés internationaux. L’activité entre dans le cadre de la mise en œuvre de sa vision de renforcer le réseau des échanges commerciaux et optimiser l’exploitation des accords de libre-échange conclus entre la Tunisie et plus de 130 pays.
AIP
La Chambre accueille et félicite les hommes et les femmes qui continuent de jouer un rôle déterminant dans la croissance et le développement du secteur énergétique africain. La Chambre Africaine de l'Énergie (Chambre) (www.EnergyChamber.org) est heureuse de lancer sa deuxième liste annuelle du top 25 des acteurs les plus influents de l’industrie en Afrique. Faisant partie de son rapport Africa Energy Outlook 2021, la liste dresse le profil des personnes clés qui devraient avoir un impact significatif sur l'industrie en Afrique en 2021.
La liste comprend des personnalités éminentes des secteurs pétrolier, gazier et électrique en Afrique, telles que Rebecca Miano, PDG de Kenya Electricity Generating Company PLC; Bernard Looney, PDG de BP; Gwede Mantashe, Ministre des ressources minérales et de l'énergie, Afrique du Sud et le Prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, de l'industrie et des ressources minérales, qui joue un rôle clé au sein de l'Opep, pour n'en nommer que quelques-uns. La liste diversifiée met en évidence des personnes clés qui contribueront de manière significative à façonner l'économie énergétique du continent en 2021 par le biais de projets et d'initiatives spécifiques dans lesquels elles sont impliquées.
« Nous sommes ravis de présenter à nouveau cette liste à l'industrie. Nous pensons qu’il est important de mettre en valeur les personnes qui, grâce à leur incroyable contribution, auront un impact significatif sur le rebond du secteur énergétique africain », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie. « Il va sans dire que 2020 a présenté des défis sans précédent pour un secteur énergétique africain émergent dans son ensemble et c'est grâce à des personnes telles que celles mentionnées sur notre liste que nous pouvons commencer à planifier une voie à suivre », a-t-il ajouté.
La Chambre accueille et félicite les hommes et les femmes qui continuent de jouer un rôle déterminant dans la croissance et le développement du secteur énergétique africain. À la Chambre, nous sommes fiers d'être francs et de parler de notre mission pour l'Afrique et nous pensons que les personnes figurant sur cette liste sont d'accord avec cela.
« Notre liste des 25 acteurs les plus influents décrit l'avenir du pétrole, du gaz et de l'énergie. Ces leaders et représentants contribuent chacun de leur façon à l’avenir de l’Afrique, et nous pensons qu'il est de notre responsabilité de mettre leurs contributions en lumière. Nous suivrons leurs progrès avec beaucoup d’attention en 2021, » a déclaré Mickael Vogel, directeur de la stratégie à la Chambre africaine de l'énergie.
Alors que 2020 touche à sa fin, nous tenons à rendre hommage à ces 25 personnalités de notre industrie qui, par leur travail et engagement, contribueront à faire de 2021 une année de reprise et de croissance. Plus important encore, nous souhaitons voir ces personnalités de premier plan réussir dans leurs entreprises et autres initiatives en 2021 et au-delà.