Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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mercredi, 25 novembre 2020 13:26

France/ Covid-19: Les restrictions assouplies

Les mesures restrictives réinstaurées le 30 octobre dernier en vue de contenir la deuxième vague de l’épidémie de Coronavirus, seront levées progressivement et se feront par paliers, a annoncé, mardi soir, le Président français Emmanuel Macron.

Lors d’une allocution télévisée, le Chef de l’Etat français a rappelé que la crise sanitaire dure depuis presque un an, et que ce n’est pas encore terminé, appelant les Français à «poursuivre leurs efforts» dans la lutte contre le Covid-19.

Souhaitant fixe ‘un cap” et alors que le pic de la seconde vague de l’épidémie de Covid-19 semble passé, Emmanuel Macron a décidé d’une levée progressive du confinement qui se fera en trois temps, pour ne pas ruiner les résultats obtenus.

Dans un premier temps, il y aura un allégement des mesures à partir de samedi prochain, a-t-il dit. A partir de ce jour, l’attestation de déplacement restera en vigueur mais dans un rayon de 20 kilomètres et pour une durée de trois heures. Les activités extrascolaires en plein air pourront reprendre tout comme les cultes dans une limite de 30 personnes. Les commerces pourront rouvrir et les services à domicile reprendre mais dans le cadre d’un protocole strict jusqu’à 21 heures, a détaillé le Président français.

A partir du 15 décembre, le confinement sera levé. Les attestations ne seront plus obligatoires pour se déplacer mais un couvre-feu sera instauré de 21 heures à 7 heures. Les salles de cinémas, les théâtres et les musées pourront également rouvrir à cette date. Les circulations seront libres le 24 et le 31 décembre.

A partir du 20 janvier, si la situation sanitaire le permet, les salles de sport et les restaurants pourront rouvrir. “Le couvre-feu sera décalé” et les lycées pourront totalement rouvrir. “Quinze jours plus tard, ce sont les universités qui pourront rouvrir”, a indiqué le chef de l’État français qui a indiqué que la situation sanitaire et les nouvelles réouvertures seront évaluées tous les quinze jours.

Pour Emmanuel Macron, “l’esprit civique” dont ont fait preuve les Français a été « efficace ». Toutefois, si la circulation du virus a ralenti, il reste bien présent, appelant ses concitoyens à ne pas baisser la garde. “Si nous ne voulons pas subir demain un troisième confinement, nous devons redoubler de vigilance. Protégeons nos proches, en particulier les plus vulnérables, en portant le masque, y compris à la maison lorsque nous sommes avec des amis ou avec des parents qui n’habitent pas au quotidien avec nous”, a-t-il préconisé.

Dans son allocution de 26 minutes, le Président français a également détaillé son “plan” pour la vaccination. Les premières vaccinations contre le Covid-19, sont envisagées dès la fin décembre ou début janvier, “sous réserve de validation par les autorités sanitaires”, mais elles ne seront “pas obligatoires”. Les personnes les plus fragiles, “et donc les plus âgées”, seront prioritaires, a-t-il annoncé.

Le gouvernement va “organiser une campagne de vaccination rapide et massive au plus près des personnes”. “Les autorités sanitaires avec l’Etat, les collectivités locales, définiront les modalités pratiques du déploiement des vaccins avec les hôpitaux, les maisons de retraite et l’ensemble des médecins de ville”, a ajouté M. Macron.

La France, avec l’Union européenne, a “sécurisé le nombre de doses” nécessaires, a affirmé M. Macron, ajoutant qu’un comité scientifique et un collectif de citoyens seront chargés du suivi de la vaccination. “La vaccination doit se faire de manière claire et transparente en partageant à chaque étape toutes les informations”, a garanti le chef de l’Etat.

Sur le plan économique, le chef de l’Etat a annoncé que les entreprises “qui resteront fermées administrativement” dans les prochaines semaines, comme les restaurants, pourront obtenir une aide correspondant à 20% de leur chiffre d’affaires annuel, au lieu des 10.000 euros déjà proposés.

Pour les saisonniers, les extras et les jeunes qui ne trouvent plus d’emploi, des aides seront annoncées dans les prochains jours. “Le plan ‘Un jeune, une solution’ fera l’objet de moyens accrus”, a promis le Président français.

hn

 
 

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu mardi sa première réunion consacrée à la guerre au Tigré en Ethiopie qui a fait fuir plus de 40.000 personnes vers le Soudan voisin, sans produire de déclaration commune, selon des diplomates.

“L’Afrique du Sud a demandé du temps afin que les émissaires puissent mener leurs consultations et en référer à l’Union africaine. Et une déclaration pourrait compliquer la situation”, a expliqué un diplomate africain sous anonymat à l’issue de la session.

“Les Européens ont fait part de leurs préoccupations, condamné les violences à caractère ethnique et demandé la protection des civils”, a affirmé de son côté un diplomate européen, également sous couvert d’anonymat.

Interrogé sur les hésitations qui semblent dominer au Conseil de sécurité sur le conflit du Tigré, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a souligné que l’Union africaine était en première ligne dans les efforts internationaux et que le secrétaire général soutenait cette approche.

Dans l’après-midi, un nouveau communiqué d’Antonio Guterres a souligné son inquiétude face à une possible offensive militaire dans la capitale régionale de Mekele.

Il “exhorte les dirigeants de l’Ethiopie à faire tout ce qui est possible pour protéger les civils, respecter les droits humains et assurer un accès humanitaire” aux populations, précise ce communiqué.

L’organisation Human Rights Watch a appelé de son côté l’ONU à déclencher une enquête sur les violations des droits humains et la discrimination envers les groupes ethniques, incluant le rappel par l’Ethiopie de Casques bleus originaires du Tigré de la mission de paix de l’ONU au Soudan du Sud.

La réunion du Conseil, virtuelle et à huis clos, a duré une heure vingt. Elle avait été convoquée à la demande des membres européens du Conseil – Belgique, Allemagne, France, Estonie, Royaume-Uni – et des Etats-Unis, après l’annulation mardi tôt par leurs homologues africains d’une session qu’ils avaient eux-mêmes demandé lundi.

hn

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Orange Côte d’Ivoire, en partenariat avec Show Box International, a lancé ce dimanche 22 Novembre la célébration des 30 ans du Zouglou lors d’un événement qui marquait par la même occasion le lancement des Orange Zouglou Days 2020.

C’était au maquis l’Internat de Yopougon (Abidjan), le Temple du Zouglou. A l’occasion, la prestation en live du duo de la VOIX DES ANGES (VDA) a marqué le top départ de la célébration festive des 30 ans du Zouglou, style musical qui, par la force des messages qu’il porte, reste l’un des plus populaires en Côte d’Ivoire.

À travers la 11ème édition de ces rendez-vous annuels, Orange, partenaire historique du Zouglou en Côte d’Ivoire, entend renforcer son positionnement d’opérateur digital engagé, qui promeut et célèbre les cultures ivoiriennes.

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Ainsi, cette série de rencontres festives comprendra : Un concert VIP au Palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire, le 12 décembre 2020, Un concert grand public de plus au Stade de l’Université Félix Houphouët-Boigny, le 13 décembre 2020.

À l’affiche, les artistes zouglou emblématiques des 30 dernières années, à savoir : System Gazeur, Esprit de Yop, Zougloumania, Salopards, Les potes de la rue, Yodé et Siro, Espoir 2000, Les Garagistes, Petit Denis, Les Marabouts, Fitini, Molière, Les Patrons, Yabongo Lova, Zouglou Makers, et bien d’autres.

 « C’est avec fierté que nous lançons cette 11ème édition des Orange Zouglou Days. À travers cette série d’événements, Orange Côte d’Ivoire remplit un double objectif : offrir ce qui compte à nos clients au travers de moments de cohésion forts, et promouvoir les marqueurs culturels qui font l’identité de la nation ivoirienne », a déclaré Adeline COULIBALY, Manager Senior Sponsoring et Evènementiel.

 Pour Angelo KABILA, Manager Général de ShowBox International : « A 30 ans, le Zouglou est désormais mature et est indéniablement l’une des identités de notre pays. Nous sommes fiers, avec notre partenaire Orange Côte d’Ivoire, d’avoir contribué à cela par des années d’investissements et de labeur via Orange Zouglou Days. Dans le contexte qui est le nôtre, célébrer ce genre musical iconique va nous rassembler car en Zouglou, ça réussit toujours ! », s’est prononcé le Manager General.

Ibrahima Khalil

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mardi, 24 novembre 2020 20:11

CAF: L'intérim de Omari prolongé

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé lundi la prolongation de l’intérim actuel du Congolais, Constant Selemani Omari, comme Président de la CAF.

La Chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA vient de déclarer Ahmad Ahmad, président de la Confédération Africaine de Football (CAF) et vice-Président de la FIFA, responsable d’avoir agi en violation du Code d’éthique de la FIFA, rappelle la CAF sur son site web.

Par conséquent, la Chambre de jugement a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité liée au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans.

La CAF et le Président de la CAF prennent acte de cette décision qui met M. Ahmad Ahmad en position de ne plus pouvoir exercer ses responsabilités.

La Confédération Africaine de Football qui s’inquiète des conséquences sur sa réputation de cette longue procédure, maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes, affirme la CAF.

dc

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé mardi un contrat avec la société américaine Moderna pour fournir jusqu’à 160 millions de doses de vaccin contre le Covid-19, le sixième conclu par l’UE avec un laboratoire pharmaceutique.

“Je suis heureuse d’annoncer que nous approuverons demain un nouveau contrat pour sécuriser un autre vaccin contre le Covid-19 dans notre portefeuille”, a déclaré Mme von der Leyen, lors d’un point presse, évoquant aussi un septième contrat de vaccins à venir, sans plus de précision.

Avant cette annonce, la Commission européenne avait déjà signé cinq contrats pour précommander des vaccins: avec le suédo-britannique AstraZeneca et l’américain Johnson & Johnson (jusqu’à 400 millions de doses auprès de chacun), le duo franco-britannique Sanofi-GSK (jusqu’à 300 millions de doses), le duo américano-germanique Pfizer-BioNTech (jusqu’à 300 millions de doses) et enfin avec l’allemand CureVac (jusqu’à 405 millions de doses).

“Nous sommes en train de constituer l’un des portefeuilles de vaccins contre le Covid-19 le plus complet au monde”, a affirmé Mme von der Leyen. “Il fournira aux Européens un accès aux vaccins les plus prometteurs en cours de développement”.

Ces livraisons n’interviendront toutefois que quand ces vaccins auront prouvé qu’ils sont sûrs et efficaces. La distribution de tout vaccin sera notamment suspendue au feu vert du régulateur, l’Agence européenne des médicaments (EMA).

L’UE a jusqu’ici évoqué “début 2021” pour la disponibilité des premières doses.

mc

 
 

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L’opposition burkinabè a une nouvelle fois accusé le pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, favori du scrutin, de “fraudes” lors de la présidentielle de dimanche alors que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a à peine commencé à donner les premiers résultats.

En fin de journée la Céni, qui dispose d’une semaine pour annoncer le résultat, n’avait divulgué les résultats que d’une quinzaine de communes sur 366.

Dimanche soir, son président Newton Ahmed Barry avait reconnu que “autour de 300 à 350.000″ personnes sur les 6,5 millions d’électeurs n’avaient pas pu voter en raison des menaces sécuritaires, notamment dans l’Est et dans le Nord.

Pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, le Burkina Faso vit ses heures les plus sombres depuis son indépendance de la France en 1960, s’enfonçant depuis cinq ans dans une spirale de violences jihadistes et intercommunautaires, associées à une répression souvent violente des forces de sécurité.

Les attaques des groupes jihadistes – certains affiliés à Al-Qaïda, d’autres à l’organisation Etat islamique – ont fait au moins 1.200 morts et chassé de leurs foyers un million de personnes, qui s’agglutinent dans les grandes villes.

Cela ne devrait toutefois pas empêcher la validation des résultats, l’Assemblée nationale ayant adopté en août une modification du code électoral afin que les élections soient valables, même si elle ne peuvent pas avoir lieu sur l’ensemble du territoire.

Le nouveau code précise qu'”en cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle (…) entraînant l’impossibilité d’organiser les élections sur une partie du territoire national, l’élection est validée sur la base de la partie non affectée par la force majeure”.

Elu en 2015, le président Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un second mandat, est favori face à 12 adversaires, dont Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition, et Eddie Komboïgo, candidat du parti de l’ex-président Blaise Compaoré, dont le régime tombé il y a six ans fait l’objet d’une nostalgie croissante.

Après ses accusations de samedi, l’opposition a une nouvelle fois estimé lundi que le double scrutin présidentiel et législatif était “émaillé de fraudes”, réitérant sa menace de ne pas accepter des “résultats entachés d’irrégularités”.

L’opposition “émet de très fortes réserves sur la sincérité et la crédibilité des résultats”, a déclaré au nom de l’opposition Tahirou Barry, l’un des candidats à la présidentielle, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

“En tout état de cause, les signataires de l’accord politique (de l’opposition) n’accepteront pas des résultats entachés d’irrégularités et qui ne reflètent pas la volonté du peuple burkinabè”, a ajouté M. Barry, qui s’exprimait aux côtés de cinq autres candidats à la présidentielle dont MM. Diabré et Komboïgo.

Le clan présidentiel a promis, comme en 2015, une victoire au premier tour de ce scrutin considéré comme le plus ouvert de l’histoire du Burkina qui a connu de multiples coups d’Etat depuis son indépendance.

hn

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Les appels à la médiation et à la protection des populations civiles du Tigré se faisaient plus pressants mardi, au deuxième jour de l’ultimatum donné par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dirigeants de la région dissidente pour se rendre.

L'”opération militaire” lancée le 4 novembre par le pouvoir fédéral éthiopien contre les autorités du Tigré, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), est entrée dans une phase décisive selon Addis Abeba.

Le pouvoir fédéral assure être en mesure, après avoir progressé sur plusieurs axes, de lancer la bataille de Mekele, la capitale de la région, afin d’en déloger les dirigeants du TPLF et les remplacer par une nouvelle administration.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra mardi sa première réunion, à huis clos, sur la guerre au Tigré, à la demande notamment de l’Afrique du Sud, dont le chef de l’Etat Cyril Ramaphosa préside actuellement l’Union africaine (UA).

Dimanche soir, M. Abiy a lancé aux dirigeants du Tigré un ultimatum de 72 heures pour se rendre, auquel le président du président du Tigré et chef du TPLF, Debretsion Gebremichael a répondu: “Nous sommes un peuple de principes et prêts à mourir”.

La perspective d’un assaut contre Mekele, qui compte 500.000 habitants, outre un nombre indéterminé de déplacés qui s’y sont réfugiés depuis le début du conflit, inquiète la communauté internationale et les organisations de défense de droits de l’Homme.

“Tandis que les troupes fédérales éthiopiennes entament leurs préparatifs pour encercler Mekele, Amnesty International rappelle à toutes les parties qu’attaquer délibérément des civils (…) est interdit par le droit humanitaire international et constitue un crime de guerre”, a souligné dans un communiqué Deprose Muchena, responsable Afrique de l’Est et australe pour l’organisation.

“Des attaques disproportionnées et sans discernement sont également interdites” au regard du droit international, a-t-il ajouté.

L’organisation appelle les belligérants à ne pas viser des établissements publics tels que hôpitaux, écoles et quartiers résidentiels et à “s’assurer qu’ils n’utilisent pas les civils comme des +boucliers humains+”.

L’UA, dont le siège est installé dans la capitale éthiopienne, a nommé plusieurs envoyés spéciaux – les anciens présidents mozambicain Joaquim Chissano, libérienne Ellen Johnson-Sirleaf et sud-africain Kgalema Motlanthe – pour une médiation.

Mais lundi, le porte-parole de la cellule de crise gouvernementale pour le Tigré, Redwan Hussein, a réitéré en substance le refus d’Addis d’ouvrir des pourparlers à ce stade, tout en précisant que le gouvernement “parlerait avec ces envoyés par respect pour (…) les dirigeants africains”.

hn

 
 

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Une centaine de députés libyens de tous bords participent jusqu’à mercredi à une réunion consultative à Tanger,, encouragés par l’ONU qui s’affaire à trouver une solution politique à la crise libyenne.

La Libye est plongée dans le chaos depuis le soulèvement appuyé par l’Otan qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Deux autorités s’y disputent le pouvoir: le Gouvernement d’union nationale (GNA) à Tripoli, reconnu par l’ONU, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, homme fort de l’Est soutenu par une partie du Parlement élu.

Depuis quelques mois, les médiations pour sortir ce pays de la crise se multiplient tandis qu’un accord de cessez-le-feu permanent a été signé fin octobre entre les deux parties.

“Nous travaillons ici à mettre en place une feuille de route avant une session officielle en Libye pour (…) unifier la Chambre des représentants et sortir le pays de la crise”, a déclaré le député Mohamed Raied, basé à Misrata (ouest), à l’ouverture des travaux.

“Nous menons des réunions consultatives pour rassembler les points de vue”, a affirmé la députée Asmahan Belaoun, du Parlement de Tobrouk (est).

La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul) s’est félicitée mardi dans un communiqué qu’un “éventail aussi diversifié de parlementaires des trois régions de Libye se réunisse sous un même toit”, y voyant une “étape positive et bienvenue”.

“La Manul a toujours soutenu l’unité de la Chambre des représentants et nous espérons qu’elle répondra aux attentes du peuple libyen pour la mise en oeuvre de la feuille de route convenue par le Forum de dialogue politique libyen en vue de la tenue d’élections nationales le 24 décembre 2021”, a-t-elle ajouté.

Une première session du Forum de dialogue politique organisée mi-novembre à Tunis, sous l’égide des Nations Unies, avait permis de trouver un accord sur des élections le 24 décembre 2021, mais pas sur les noms des futurs dirigeants de la transition.

Une deuxième session a démarré lundi en format virtuel.

fm

 
 

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Il n’a jamais été aussi près d’admettre sa défaite: Donald Trump a finalement donné lundi soir son feu vert au processus de transfert du pouvoir à Joe Biden, qui avait commencé, sans l’attendre, à dessiner son gouvernement.

Après plus de deux semaines d’un refus sans précédent dans l’histoire politique américaine, M. Trump s’est toutefois encore gardé de reconnaître directement la victoire du démocrate.

Il a promis sur Twitter de poursuivre un “juste combat” alors qu’il multiplie les recours en justice, sans succès, pour tenter de démontrer des fraudes lors du scrutin présidentiel du 3 novembre. Et “je crois que nous triompherons”, a-t-il affirmé.

“Néanmoins”, a nuancé le président américain sortant, “dans l’intérêt supérieur de notre pays, je recommande” que l’agence gouvernementale chargée du transfert du pouvoir fasse “ce qui est nécessaire concernant les protocoles, et j’ai demandé à mon équipe de faire de même”.

L’équipe de Joe Biden a aussitôt pris note d’une étape permettant “un transfert du pouvoir pacifique et sans accroc”.

Le démocrate prépare son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier avec plusieurs personnalités chevronnées ayant servi sous Barack Obama, comme Antony Blinken, futur chef de la diplomatie américaine, ou Janet Yellen, pressentie au Trésor.

L’ancien secrétaire d’Etat John Kerry, 76 ans, fera lui aussi son retour à Washington en tant qu’émissaire spécial du président sur le climat, signe de l’importance qu’accorde Joe Biden à ce dossier.

Aucun doute ne pesait plus sur le fait que le démocrate deviendrait le 46e président des Etats-Unis.

Mais le déni jusqu’ici de Donald Trump signifiait notamment que le président élu n’avait toujours pas accès aux informations classées secret défense sur les questions ultra-sensibles concernant la sécurité des Etats-Unis, comme c’est l’usage.

Il n’a pas non plus pu commencer à coordonner avec l’équipe Trump la gestion de la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 257.000 morts aux Etats-Unis.

Le président sortant était devenu de plus en plus isolé dans son appel aux républicains à “se battre” en justice, de grands noms de son parti voyant même dans le comportement des avocats de Donald Trump “une honte nationale”, digne d'”une république bananière”.

La Bourse de Tokyo a grimpé à l’ouverture mardi matin après le feu vert de Donald Trump au processus de transition.

fm

 
 

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ivoiriens par le numérique. Prolongement de la dynamique enclenchée par la Fondation en faveur de l’éducation numérique. Ce nouveau projet d’envergure débute avec l’ouverture de l’appel à candidatures qui court jusqu’au 25 novembre.

La Fondation  prolonge son action solidaire en lançant le projet « Carré Lumineux ». Fidèlement aux engagements de la Fondation, une équipe d’experts et de bénévoles dispensera un programme de formation à de jeunes Ivoiriens en situation d’insertion professionnelle, à des élèves et étudiants passionnés du numérique ou encore à tout jeune féru d’électronique.

Le cœur du projet réside dans la conception par les apprenants, et grâce à des outils numériques , d’un dispositif intelligent et pourvoyeur d’énergie solaire. Les différentes activités seront encadrées par des spécialistes en modélisation 3D, en ingénierie électronique et/ou télécom, ainsi que par d’autres profils experts.

Au terme d’une formation de 2 mois, les apprenants sauront appliquer les savoirs et savoir-faire qu’ils auront acquis.

Ces jeunes se seront mobilisés afin de concevoir et aménager une salle d’étude intelligente, susceptible d’accueillir les écoliers d’un village non électrifié. Ce projet a été proposé par un bénévole d’Orange Côte d’Ivoire.

Depuis 2015, la Fondation  soutient les « Laboratoires de Fabrication », dénommés communément FabLabs avec le label « FabLab Solidaire » qui ajoute au numérique la dimension solidaire. Ces espaces, qui comportent équipements, machines et outils de pointe, offrent aux jeunes Ivoiriens de toutes conditions un nouveau mode d’apprentissage innovant.

Ils font partie de ces initiatives qui aident la jeunesse ivoirienne à s’émanciper, en tirant profit de la révolution numérique. Joseph PITAH, Directeur de la Fondation Orange Côte d'Ivoire, déclare : « Le projet Carré Lumineux est triplement innovant et durable. Il encourage l’insertion professionnelle des jeunes grâce au numérique, et les forme aux énergies vertes, à travers un projet qui consiste à électrifier une école située dans une zone rurale non électrifiée. Cette initiative reflète à elle seule tous les crédos et valeurs du groupe Orange : solidarité, soutenabilité, et innovation partout et pour tous », a-t-il déclaré.

Qui peut y participer ?

Jeunes (-35 ans) en recherche d’emploi, étudiants, jeunes artisans, toute la jeunesse ivoirienne passionnée de bricolage et du numérique ou d’énergie verte est bienvenue.

Une sélection en plusieurs étapes : Communiqué de presse 2  Jusqu’au 25 novembre 2020, à minuit :

Appel à candidatures sur www.fondation.orange.ci ou sur la page facebook du Baby Lab, à l’issue duquel une liste de profils retenus sera invitée à participer à un hackathon. → 04 et 05 décembre 2020 : Hackathon, et seconde sélection. Les participants retenus à l’issue de cet Hackathon sont ceux qui prendront part à la conception et installation du dispositif intelligent pourvoyeur d’énergie solaire, dont bénéficiera une école d’une zone rurale.

hn

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