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LDA Journaliste

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vendredi, 27 novembre 2020 07:09

Mort de Maradona: Les Stars du Foot réagissent

La légende du football argentin Diego Maradona a rendu l’âme, mercredi à Buenos Aires, à l’âge de 60 ans, des suites d’un arrêt cardiaque, laissant le monde du football sous le choc.

Son décès a suscité des réactions de toutes parts, toutes unanimes à saluer la mémoire de ce génie hors pair, considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire.

“Quelle triste nouvelle. J’ai perdu un grand ami et le monde a perdu une légende. Il y a beaucoup à dire, mais pour l’heure, que Dieu donne de la force à ses proches. J’espère qu’un jour nous pourrons jouer ensemble au ciel”, a écrit sur Instagram Pelé, son rival brésilien.

L’attaquant-vedette de l’Argentine, Lionel Messi, s’est également exprimé sur le décès de l’emblématique numéro 10 de la sélection. “Un jour très triste pour tous les Argentins et pour le football. Il nous laisse mais il ne s’en va pas, parce que Diego est éternel. Je garde en moi tous les beaux moments vécus avec lui”, a-t-il écrit sur Twitter.

“Adieu, Diego. Tu seras éternel dans tous les cœurs de la planète football”, peut-on lire sur le compte Twitter de la sélection argentine.

Pour sa part, le président de l’Argentine, Alberto Fernandez, a tweeté : “Tu nous a emmenés sur le toit du monde. Tu nous as rendus immensément heureux. Tu as été le plus grand de tous. Merci d’avoir existé, Diego. Tu vas nous manquer pendant toute notre vie.”

Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a salué mercredi soir l'”unique”, “immense” joueur qu’était Diego Maradona, estimant que la légende argentine méritait la “gratitude éternelle” des amoureux du football.

“Ce que Diego a fait pour le football, pour nous faire tous tomber amoureux de ce sport merveilleux, est unique. C’est, tout comme lui, simplement immense. Diego mérite notre gratitude éternelle pour ça”, a déclaré le patron du football mondial dans un communiqué.

De son côté, le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, a écrit sur Twitter: “Je suis profondément attristé d’apprendre la mort de Diego Maradona, une des plus grandes et des plus emblématiques figures du football mondial. Il a touché la gloire en étant un excellent joueur, avec un génie et un charisme bien à lui.”

“Adieu à un grand. Tu étais une âme troublée, mais tu as ravi le monde entier avec tes talents uniques de footballeur. Repose en paix”, a tweeté pour sa part, le président du Comité international olympique, Thomas Bach.

Quant à l’ancien président de la Fifa, Sepp Blatter, il a qualifié de « triste » la disparition d’un des tout meilleurs joueurs de football de notre époque. “Il a marqué la Coupe du monde au Mexique avec la victoire argentine et la main de Dieu, qu’il vient de retrouver.”

Gary Lineker, son adversaire lors du fameux Argentine-Angleterre au Mondial-1986 a confié sur Twitter que Maradona était “de loin le meilleur joueur de ma génération et peut-être le plus grand de tous les temps. Après une vie bénie mais tourmentée, espérons qu’il trouvera enfin le confort entre les mains de Dieu.”

“C’est notre passé qui s’en va” avec le décès de la légende Diego Maradona mercredi, a réagi Michel Platini, rival de l’Argentin dans les années 80 dans le Championnat italien.

“Je suis très triste. Je suis nostalgique d’une époque qui était belle… Sont partis Cruyff, Di Stefano, Puskas, pleins de grands joueurs qui ont marqué ma jeunesse. Diego a marqué ma vie”, a déclaré l’ancien N.10 de l’équipe de France et de la Juventus.

Son ancien club italien de SSC Naples a pour sa part écrit “quels mots pouvons-nous utiliser pour exprimer une douleur comme celle que nous ressentons? Pour le moment, c’est le temps des larmes, puis viendra celui des mots.”

“Merci pour tout, Diego. (…) Condoléances pour la mort de Diego Armando Maradona, joueur de notre club (1982-84) et icône du football mondial. Repose en paix, Diego”, se désole le compte Twitter du FC Barcelone.

Cristiano Ronaldo, quintuple Ballon d’Or portugais a relevé qu'”Aujourd’hui je dis au revoir à un ami et le monde dit au revoir à un génie éternel. Un des meilleurs de tous les temps. Un magicien inégalable. Il part trop tôt, mais laisse un héritage sans limite et un vide qui ne sera jamais comblé.”

Rafael Nadal, numéro 2 mondial de tennis a tweeté : “Aujourd’hui le monde du sport en général et du football en particulier ressentent un vide. Maradona, un des plus grands sportifs de l’histoire, nous a quittés. Reste de lui ce qu’il a fait dans le football.”

“RIP Légende. Tu resteras pour toujours dans l’histoire du football. Merci pour tout le plaisir que tu as donné au monde entier”, a réagi, pour sa part, l’attaquant du PSG, Kylian Mbappé.

Maradona est mort d’un arrêt cardiaque dans la banlieue de Buenos Aires, alors qu’il récupérait chez lui de son opération d’un hématome à la tête début novembre.

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Le mercredi25 novembre 2020, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h00à 13h45, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.

L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :

A/-Mesures Générales

  • Projet de loi
  • Projets de décrets

C/-Communications

D/-Divers

 

 

 

 

 

 

A/–  MESURES GENERALES

 

 

PROJET DE LOI

 

Au titre duMinistère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

 

Le Conseil a adopté un projetde loi portant Code des Douanes.

Ce projet de loi vise à adapter le Code des douanes ivoiriennes, qui date des premières années de l’indépendance, à l’environnement économique et institutionnel actuel de notre pays ainsi qu’aux dispositions pertinentes des organisations en charge de la facilitation des échanges et du processus d’intégration du commerce et des douanes aux plans international et régional, telles que l’OMC, l’OMD, l’UEMOA et la CEDEAO.

Ce nouveau dispositif prévoit non seulement de simplifier les procédures douanières, de consolider les garanties offertes aux usagers-clients, mais également de renforcer les régimes de contrôle douaniers déployés dans le cadre de la lutte contre la fraude.

 

PROJETS DE DECRETS

  • Au titre duMinistère de l’Emploi et de la Protection Sociale;

 

Le Conseil a adopté un décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Commission Consultative du Travail.

Ce décret, qui intervient dans la dynamique de l’actualisation de la législation nationale en matière de travail, vise à mettre en cohérence le régime d’organisation et de fonctionnement de la Commission Consultative du Travail institué par le Code du travail, avec l’évolution actuelle du monde du travail. Il regroupe, à cet effet, en un dispositif unique, les dispositions éparses relatives à la Commission.

Aussi, il intègre au sein de la Commission, en vue la rendre inclusive et plus efficiente, l’ensemble des partenaires sociaux du secteur ivoirien du travail, à savoir les deux (02) organisations patronales ainsi que les cinq (05) centrales syndicales, au lieu de trois (03) anciennement représentées.

  • Au titre duMinistère des Mines et de la Géologie, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et leMinistère de l’Environnement et du Développement Durable;

 

Le Conseil a adopté six (06)décrets :

  • un décret portant attribution d’un permis d’exploitation, valable pour l’eau minérale, à la «Société de Distribution, Commerce, Holding et d’Industrie Côte d’Ivoire SA », en abrégé « SDCHI Côte d’Ivoire SA » dans le département de Grand-Bassam.

Ce décret vise à régulariser la situation administrative de cette entreprise à la suite de l’entrée en vigueur de la loi n°2014-138 du 24 mars 2014 portant Code minier, qui classe, en son article 111, les eaux minérales dans la catégorie des substances de mines et leur définit un régime d’exploitation distinct de celui des autres substances de mines.

Le permis d’exploitation, valable pour l’eau minérale, est délivré pour une période de cinq (05) ans.

  • undécret portant attribution d’un permis de recherche valable pour l’or, à la société « MOAYE RESOURCES SARL» dans le département de Mankono ;
  • un décret portant attribution d’un permis de recherche valable pour l’or, à la société «MOAYE RESOURCES SARL» dans les départements de Daoukro, de Bocanda et de Kouassi-Kouassikro ;
  • undécret portant attribution d’un permis de recherche valable pour l’or à la société « MAKO CÔTE D’IVOIRE SARLU, en abrégé MAKO CI SARLU», dans le département de Ouangolodougou ;
  • un décret portant attribution d’un permis de recherche (PR0873) valable pour l’or à la société «SIKA MINERAL RESOURCES SARL» dans le département de Téhini ;
  • un décret portant attribution d’un permis de recherche (PR0874) valable pour l’or à la société «SIKA MINERAL RESOURCES SARL» dans le département de Téhini.

Ces permisde recherche sont délivrés pour une période de quatre (04) ans.

  • Au titre du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en liaison avec le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, leMinistère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;

 

Le Conseil a adopté undécret portant modalités d’application de la loi n° 2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentation de la femme dans les assemblées élues. 

 

Ce décret fait obligation aux partiset aux groupements politiques de présenter un minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés lors des élections des députés, des sénateurs, des conseillers régionaux, des conseillers de district et des conseillers municipaux, tant pour les scrutins uninominaux que pour les scrutins de liste.

En vue d’encourager les formations politiques à favoriser davantage la représentation de la femme, un financement public supplémentaire est prévu pour tout parti politique ou groupement politique dont le nombre de candidates atteint au moins 50% sur le nombre total de candidats présentés au cours de la consultation électorale.

 

C/– COMMUNICATIONS

 

 

  • Au titre du Ministère de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public;

 

Le Conseil a adopté une communication relative au bilan des activités du troisième trimestre 2020 de l’Observatoire du Service Public (OSEP).

Au cours de la période du 1erjuillet au 30 septembre 2020, l’OSEP a enregistré 2764 requêtes adressées à 44 départements ministériels. La grande majorité de ces requêtes, soit 79,20% portaient sur des demandes d’informations. Aussi, compte tenu du besoin continu d’améliorer la satisfaction de l’usager, le Conseil a instruit le Ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public à l’effet d’accentuer les actions de sensibilisation auprès des populations sur l’utilisation des canaux mis à leur disposition pour exprimer leurs avis et suggestions sur le service public.

  • Au titre du Ministère des Sports, en liaison avec le Ministère des Affaires Etrangères et leMinistère de l'Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur;

Le Conseil a adopté une communication relative à la candidature de la Côte d’Ivoire à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Notre compatriote, l’Ambassadeur Jacques Bernard Daniel ANOUMA, a fait acte de candidature à la présidence de la CAF, faîtière et instance de prise de décisions dans le domaine du football sur le continent africain.

Le Conseil a décidé d’apporter le soutien de l’Etat à la candidature de notre compatriote à l’occasion de l’Assemblée Générale élective du président de cette institution prévue le 12 mars 2021 à Rabat au Maroc.

Aussi, le Conseil a instruit le Ministre des Sports et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre les mesures diligentes aux fins de succès de cette mission.

 

 D- DIVERS

 

Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative à une levée de fonds (eurobond) sur le marché international.

Dans le cadre de sa stratégie de mobilisation de ressources pour l’année 2020, la Côte d’Ivoire a lancé un appel de fonds, eurobond, pour un montant d’un (01) milliard d’euros.

A l’issue de l’opération, 211 investisseurs ont souscrit pour 5,100 milliards d’euros. Le taux obtenu est de 5%.Il estle plus bas de notre histoire et le plus bas comparativement à celui des autres pays de la région habitués à ce type de marché. A titre indicatif, en 2019, le taux obtenu par la Côte d’Ivoire sur le même marché était de 5,875%. La mobilisation de cette importante ressource au taux de 5% est une bonne nouvelle pour l’économie ivoirienne et pour la Côte d’Ivoire.

 

Le prochain Conseil des Ministres se tiendra le mercredi 09 décembre 2020.

 

 Fait à Abidjan, le 25novembre2020
Sidi Tiémoko TOURE

Ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du Gouvernement

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Le autorités américaines ont annoncé mercredi des sanctions contre une milice libyenne alliée au maréchal Khalifa Haftar et son dirigeant, accusés de violations des droits humains dans une ville proche de Tripoli, où des charniers ont été découverts en juin.

“Mohamed al-Kani et la milice Kaniyat ont torturé et tué des civils lors d’une campagne cruelle d’oppression en Libye”, a déclaré dans un communiqué le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

Ces sanctions s’appliquent dans le cadre de la loi dite “Magnitsky”, du nom d’un avocat russe mort en détention, qui vise à lutter contre la corruption et les atteintes aux droits humains.

Elles impliquent le gel des avoirs aux Etats-Unis des entités et individus sanctionnés et l’interdiction des transactions avec eux au sein du système bancaire américain.

Mohamed al-Kani et sa milice Kaniyat ont pris le contrôle ces dernières années de la ville de Tarhouna, à 80 km au sud-est de Tripoli. En avril 2019, la milice a fait allégeance au maréchal Haftar, homme fort de l’Est libyen qui a lancé une offensive sur Tripoli, siège du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU.

Le 5 juin dernier, les forces loyales au GNA ont repris possession de Tarhouna, où au moins 11 charniers ont été découverts, contenant les corps de femmes, d’enfants et de vieillards, selon le communiqué du Trésor.

Plus d’une centaine de dépouilles ont été retrouvées, selon les autorités chargées des exhumations.

La milice est également responsable de centaines d’exécutions sommaires dans la prison de la ville, de nombreuses disparitions forcées et de la fuite de familles entières, ajoute le Trésor américain.

La Libye est plongée dans les violences depuis le soulèvement appuyé par l’Otan qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, avec une myriade de milices se disputant des territoires sur lesquels les autorités civiles peinent à s’imposer.

mc

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La Turquie a condamné jeudi un texte voté la veille par le sénat français réclamant “la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh”, une région séparatiste d’Azerbaïdjan en majorité peuplée d’Arméniens au centre d’un conflit meurtrier cet automne.

“La résolution votée par le Sénat français est un exemple du mépris des principes du droit international (…) pour des considérations de politique intérieure”, a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Dans le texte qu’il a voté, le Sénat condamne “l’agression militaire de l’Azerbaïdjan, menée avec l’appui des autorités turques et de mercenaires étrangers”, et demande “le retrait immédiat” de ces forces armées des territoires pris depuis le 27 septembre.

La chambre haute du parlement français appelle aussi à une “enquête internationale sur les crimes de guerre commis au Haut-Karabakh” et invite le gouvernement à tirer les conséquences du “rôle joué par les autorités turques”, Ankara ayant pris fait et cause pour Bakou dans le conflit.

La Turquie a rejeté ces accusations, les qualifiant d'”allégations infondées”.

Ankara a en outre estimé que l’appel du Sénat à l’Azerbaïdjan à se retirer des territoires conquis était “ridicule, partial et déconnecté de la réalité”.

Jugeant que le vote du Sénat, qui n’est pas contraignant, reflète “l’obsession turque” de la France, le ministère turc a toutefois affirmé qu’Ankara était prêt à travailler avec Paris à une règlement durable au conflit.

Le vote du Sénat est intervenu en pleines tensions diplomatiques entre la France et la Turquie, notamment liées à des désaccords sur la Syrie, la Libye et la Méditerranée orientale.

Ces crispations se sont encore intensifiées dès la fin octobre, lorsque le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à boycotter les produits français, accusant son homologue français Emmanuel Macron d'”islamophobie” pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet dans le cadre de la liberté d’expression et pour son discours contre le “séparatisme islamiste”.

Le Nagorny Karabakh a proclamé son indépendance il y a près de 30 ans mais celle-ci n’a pas été reconnue par la communauté internationale.

A l’issue de six semaines de combats qui ont débuté le 27 septembre, un accord de cessation des hostilités a finalement été signé le 9 novembre sous l’égide du Kremlin, à un moment où la situation militaire était catastrophique pour l’Arménie.

Selon les termes de cet accord, entré en vigueur le 10 novembre, l’Arménie s’est engagée à rendre plusieurs districts azerbaïdjanais échappant au contrôle de Bakou depuis 30 ans.

mc

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d’échange avec les jeunes et des organisations de jeunesse pour un appui à des campagnes d’informations à l’autonomisation des jeunes sur la migration irrégulière, autour du thème: « La migration irrégulière coûte cher et est dangereuse ».

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Organisée par l’UNESCO, bureau d’Abidjan , cette journée visait à s’attaquer aux causes profondes de la migration, aux risques et dangers de la migration irrégulière. Et de partager les expériences d’ex-migrants, écouter leurs témoignages, et ensemble s’engager contre ce fléau.

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En effet, selon l’UNESCO la migration irrégulière a pis une proportion inquiétante ces dernières années au vu du nombre des morts enregistrés chaque jour.

En moyenne, ce sont plus de 300 personnes qui meurent chaque mois sur mer, soit 10 décès par jour du fait de la migration irrégulière.

Il en ressort selon le classement des dix premières nationalités de migrants qui sont arrivés en Italie entre janvier et novembre 2016, la Côte d’Ivoire vient en 2ème place avec 6.7% de migrants, après le Nigéria.

Ibrahima Khalil

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La direction départementale du tourisme de Touba avec à sa tête, Attabah Jean Claude, a initié  le mercredi 25 novembre 2020, un séminaire à l’intention des acteurs du tourisme (hôteliers, restaurateurs, gérants de sites) autour du : « Évaluation de l’impact de la Covid-19 sur l’industrie touristique à Touba et perspectives de relance ».

 Au terme des travaux, on  pourra retenir qu’à l’instar de toute la structure économique de la Côte d’Ivoire, l’industrie touristique de Touba, a subi de plein fouet les conséquences néfastes de la crise sanitaire de la maladie à Corona virus. Notamment : le chômage technique sans rémunération des personnels, la baisse drastique de recettes et du chiffre d’affaires, la réduction voire l’absence totale de visiteurs.

« La Covid nous a mis par terre. Nos recettes journalières sont passées d’une moyenne de 60 000 FCFA à zéro au même moment où nous devrons faire face aux charges liées à la consommation du courant, de l’eau ainsi que le payement de nos impôts », dira, Koulibaly Brahima, gérant d’un réceptif hôtelier.

Au chapitre des perspectives en vue d’un développement durable du tourisme post Covid dans le Bafing,  des recommandations fortes ont été faites. Entre autres : l’adoption d’un protocole sanitaire par l’ensemble des opérateurs, la création et la mise en place de comités de gestion des sites et attraits touristiques, l’établissement d’une cartographie des sites et attraits touristiques , une synergie d’actions par l’ensemble des acteurs (Collectivités territoriales, élus locaux, opérateurs économiques, services de l’administration déconcentrée) pour la création et l’institution d’activités d’animation touristique (festivals), la sensibilisation des élus locaux et collectivités territoriales à l’effet de porter un regard plus attentif sur l’industrie touristique locale.

Des communications ont été faites par les directeur régionaux de l’environnement, du travail, de la culture et de la Francophonie ainsi par le chef d’antenne de l’INHP de Touba.

Yapi Alexandre Achi, Secrétaire général 1 de la préfecture de Touba au nom de madame le Préfet de région, à la clôture du séminaire, a exhorté les participations, à l’application des recommandations.

Karamoko Yahaya, Correspondant Régional

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Dans le cadre de la mise en place du personnel politique de la Coordination Régionale RHDP du Moronou, le Coordonnateur Régional, Monsieur Théophile AHOUA N’DOLI avait proposé Monsieur ASSOUMOU Sylvestre, à sa demande et sur son insistance, pour servir en qualité de Délégué RHDP de KOTOBI, Sous-Préfecture, sous l’autorité du Délégué Départemental d’Arrah, Monsieur N’GUESSAN Ahondjon afin de l’aider à installer les bases de notre parti, le RHDP et occuper le terrain dans cette Sous-Préfecture.

 Malheureusement, depuis sa nomination, l’intéressé, qui vit à Paris et qui m’avait pourtant promis qu’il rentrerait au pays avant fin 2019, n’a pas tenu sa promesse. Malgré les appels, les interpellations et les fréquents rappels à l’ordre du Coordonnateur Régional afin qu’il vienne occuper le terrain de Kotobi, il n’est apparu que de manière périodique, plus enclin à s’étendre sur les réseaux sociaux depuis Paris qu’à travailler sur le terrain. On ne l’a jamais vu sur le terrain, ni pendant la pré-campagne ni pendant la campagne. C’est donc normal qu’il soit totalement à côté de la plaque

Et, c’est lui, ASSOUMOU Sylvestre qui accuse Monsieur Théophile AHOUA N’DOLIde n’avoir aucun contact avec la population, encore moins avec les militants du RHDP et de faire des coups bas et autres dérives. Sur ce point, nous, Délégués Départementaux, Communaux, Sous-Préfectoraux et Associés du Moronou pensons qu’il est normal qu’il dise de telles contre-vérités, puisqu’en réalité lui-même n’a jamais occupé le poste de Délégué RHDP de Kotobi Sous-Préfecture auquel il a été nommé. Comment pourrait-il savoir que la Coordination Régionale du Moronou tenait régulièrement des réunions sous la conduite de son leader, AHOUA N’doli pour installer les bases, procéder au recensement de nos militants, faire la pré-campagne et la campagne.

Il est vrai qu’en raison des mots d’ordre de l’Opposition et la violence de leurs actions, nous n’avons pas pu voter à Bongouanou et M’batto et tout le monde a été témoin de cette violence. Mais on ne peut pas dire que le Coordonnateur Régional, Monsieur AHOUA N’doli et ses collaborateurs que nous sommes, n’avons rien fait.  En effet, presque tous les week-ends, tous les délégués où qu’ils se trouvent, étaient conviés par le Coordonnateur Régional dans le Moronou pour se concerter, pour travailler, pour rencontrer les militants. C’est le travail qui nous a permis d’avoir dans notre base de donnée, près de 50 000 militants surs, avec leurs adresses et leurs numéros de téléphone. C’est le travail de terrain qui nous a permis d’avoir près de C’est le travail qui nous a permis d’avoir dans notre base de donnée, près de 50 000 militants surs, avec leurs adresses et leurs numéros de téléphone et près de 35 000 parrainages pour notre candidat, chiffre bien supérieur à ceux de toute l’opposition réunie de la région.

Monsieur ASSOUMOU ne peut donc pas accuser Monsieur Théophile AHOUA N’DOLIde n’avoir rien fait pour l’installation et l’enracinement du RHDP. Les vrais militants du RHDP au nombre desquels les Délégués que nous sommes savent ce qui a été fait ces deux dernières années. Sur le terrain, tout le monde a pu le constater, car bien des personnes qui étaient dans les partis de l’opposition sont venues d’abord au PDCI-Renaissance, puis ensuite au RHDP. Et la gestion de cette campagne s’est faite de façon transparente comme beaucoup ont pu le constater parmi les militants du RHDP.

Monsieur ASSOUMOU dit par ailleurs que Monsieur AHOUA N’DOLI aurait reçu 450 millions qui ne sont pas arrivés aux militants. Si le ridicule tuait. Au lieu d’avancer des chiffres si farfelus, il aurait été plus inspiré en allant à la Direction Exécutive pour savoir ce que chaque Coordonnateur Régional a reçu. Mais bien sûr il ne cherche pas à connaitre la vérité. Il a pour seul intention de salir, de calomnier. Pour sa gouverne, nous tenons à indiquer que, chaque fois que des ressources sont mises à la disposition de la coordination, le coordinateur réunit ses associés et tous les délégués pour nous en informer et c’est ensemble qu’on fait la répartition. Mais, comme Monsieur ASSOUMOU Sylvestre est un délégué fantôme, il ne peut pas le savoir. Il ne peut pas savoir non plus que le Coordonnateur Régional a, à plusieurs reprises, complété les dotations remises par la direction du parti afin que toutes les structures de notre parti aient un peu plus de moyens pour travailler. Il ne sait pas non plus qu’ila également donné aux délégués que nous sommes et aux différents directeurs de campagnes dans les départements beaucoup d’engins en complément de ceux mis à la disposition de la Coordination Régionale par la Direction du parti, pour permettre aux militants de bien mener la campagne.

En réalité, le constat que nous avons fait est qu’ASSOUMOU Sylvestre n’est pas avec nous au RHDP. Il ne cherche qu’à nous déstabiliser. Du reste, au cours de la précampagne, dans la 2ème semaine d’octobre 2020, lorsque le Coordonnateur Régional,Monsieur AHOUA N’DOLIa réuni les responsables et militants du RHDP de Kotobi, tous se sont plains du délégué qu’ils ne voient jamais. Il leur avait demandé de se souder pour faire la campagne de notre candidat, qu’après l’élection du 31 octobre, il s’occuperait du cas du délégué ASSOUMOU Sylvestre. Nous croyons que sa sortie hasardeuse juste après l’élection présidentielle pourrait aussi s’expliquer par ça.

Monsieur ASSOUMOU accuse également Monsieur AHOUA N’DOLI de mauvaise gestion des fonds reçus. Mais diantre, tous les responsables régionaux du RHDP dans le Moronou savent que les fonds reçus de la haute direction du RHDP ont été régulièrement porté à notre connaissance. Nous, Coordonnateurs Associés, Délégués Départementaux, Communaux, Sous-Préfectoraux, ainsi que les Responsables des structures spécialisées telles que les CEGEL avons régulièrement reçus nos dotations contre décharge. Une trésorière que tous nous connaissons tenait un cahier spécifique qui retrace les différents mouvements de fonds. Ce cahier existe. M. ASSOUMOU Sylvestre peut le consulter. En fait, ASSOUMOU Sylvestre veut tout simplement nous salir. Dans quel but ? Je ne saurai le dire.

Il s’agit, on le voit, d’une véritable conspiration, d’une cabale orchestrée par des mains obscures en mal de publicité pour salir l’action du RHDP et de son leader régional dans le Moronou et le discréditer. Mais, c’est peine perdue pour ces apprentis sorciers. Du reste, le journal qui a relayé les propos de Monsieur ASSOUMOU a mis à la une un titre ronflant, salissant sans apporter la moindre preuve des informations et accusations extrêmement graves publiées.

En tout état de cause, nous, Coordonnateurs Régionaux Associés, Délégués et Délégués Associés du RHDP du Moronou nous inscrivons en faux contre les allégations mensongères de Monsieur ASSOUMOU Sylvestre et réaffirmons ici et maintenant notre soutien à notre leader et Coordonnateur, Monsieur AHOU N’doli.

 

DECLARATION DES DELEGUES

DE LA COORDINATION REGIONALE RHDP

DU MORONOU

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Le monde est confronté à des défis inattendus au début de la campagne des « 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre » de cette année, une initiative célébrée par les Nations Unies parmi de nombreuses autres organisations internationales. Presque partout, en raison des efforts déployés pour limiter la propagation de la pandémie de la COVID-19, les familles passent de plus en plus de temps dans ce qui devrait être leur espace le plus sûr : leur maison. Malheureusement, les données émergentes montrent qu'en 2020, tous les types de violence contre les femmes et les filles, en particulier la violence domestique, se sont intensifiés, créant ce que l’ONU appelle une « pandémie cachée » au milieu de la crise de la COVID-19. 

Il est inquiétant de constater que cette tendance est mondiale. Elle est motivée par des inégalités préexistantes entre les sexes, combinées à un stress économique et social accru, lié à la COVID-19. En d'autres termes, à mesure que les inquiétudes des ménages augmentaient en 2020 en raison de problèmes de santé, de la pression économique et de la fermeture des écoles, la violence à l'égard des femmes et des filles a également augmenté. De plus, les "confinements" signifiaient que certaines femmes étaient piégées avec leurs agresseurs et coupées des systèmes de soutien formels ou informels.

Le fléau de la violence basée sur le genre est cependant bien antérieur à la COVID-19. Depuis que le Centre pour le leadership mondial des femmes a lancé cette initiative en 1991, la campagne « 16 jours » a permis à des milliers d'organisations et à des millions de personnes dans le monde entier d'appeler à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles. La campagne - qui débute le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, et se poursuit jusqu'au 10 décembre, Journée des droits de l'homme - vise à sensibiliser à l'existence de la violence basée sur le genre et à renforcer les efforts pour l'éliminer. 

Aujourd'hui, mes collègues de l'ambassade des États-Unis à Abidjan et moi-même nous joignons à l'appel de l’ONU “Orangez le monde" (la couleur orange étant choisie pour cette campagne) et réaffirmons notre engagement en vue de mettre fin à la violence basée sur le genre.

Environ une femme sur trois dans le monde a subi des violences physiques ou sexuelles à un moment de sa vie. Ce chiffre est tragique.  Je suis fier que le gouvernement américain ait une longue histoire, tant aux États-Unis qu'à l'étranger, en matière d'éducation des communautés et d'aide aux victimes. L'Agence américaine pour le développement international (USAID), par exemple, a fourni des soins médicaux confidentiels, des conseils, une assistance juridique et des programmes d'action et de sensibilisation communautaires à plus de 4 millions de survivants et de personnes exposées à la violence basée sur le genre dans le monde, y compris en Côte d'Ivoire. Nous savons que les solutions sont plus efficaces lorsque nous nous associons avec le gouvernement et la société civile du pays, pour garantir que notre aide est pleinement en phase avec les spécificités culturelles locales.

La violence basée sur le genre est reconnue comme facteur de la propagation du VIH/SIDA, c'est pourquoi la campagne « 16 jours » comprend également la Journée mondiale du SIDA, le 1er décembre. Le programme phare du gouvernement des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR) constitue le plus grand engagement d'une nation contre une seule maladie que le monde ait jamais connu. Depuis 2003, le PEPFAR a investi 1,7 milliards de dollars en Côte d'Ivoire dans la lutte contre le VIH/SIDA, contribuant à réduire de plus de deux tiers le nombre de nouveaux cas annuels, qui sont passés de 45 000 en 2003 à 12 000 en 2019. 

En plus de fournir un large éventail de services d'éducation et de traitement liés au VIH/SIDA, le PEPFAR finance des services et des soins cliniques aux personnes qui ont subi des violences sexuelles, physiques et émotionnelles, conformément aux orientations nationales. Les programmes soutenus par le PEPFAR mettent particulièrement l'accent sur la formation des prestataires de soins de santé aux niveaux clinique et communautaire pour dépister la violence basée sur le genre et orienter les victimes vers les services appropriés. Cette année, 884 personnes en Côte d'Ivoire ont reçu des soins cliniques post-violence dans les établissements de santé soutenus par le PEPFAR.

Les États-Unis ont également eu d’autres formes de collaboration avec le gouvernement ivoirien, y compris les forces de sécurité, pour réduire la violence contre les femmes et les filles. Par l'intermédiaire des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), nous avons travaillé avec le Ministère des femmes, des familles et des enfants pour recueillir des données sur la violence contre les enfants afin d'aider le gouvernement à élaborer une stratégie efficace pour la combattre. Le Ministère américain de la défense a proposé au personnel militaire ivoirien une formation de sensibilisation et de prévention de la violence basée sur le genre. Le Département d'État américain a financé une formation pour les forces de l'ordre ivoiriennes afin qu'elles puissent réagir avec compassion, en toute confidentialité et de manière globale aux incidents de violence sexuelle ou basée sur le genre.

Les États-Unis sont engagés dans l'autonomisation des femmes en Côte d'Ivoire. Nous investissons massivement dans le peuple ivoirien car nous sommes fermement convaincus que la ressource naturelle la plus précieuse de tout pays, c’est son peuple. Alors que nous nous efforçons de mettre fin à la crise mondiale de la COVID-19, efforçons-nous également ensemble de mettre fin à la « pandémie cachée » de la violence basée sur le genre. Personne ne devrait vivre dans la crainte de la violence, et chacun devrait avoir accès aux ressources nécessaires pour s'en protéger. La prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et des filles exigent que nous agissions tous. À l'ambassade des États-Unis à Abidjan, nous nous engageons à faire notre part pour réduire la violence basée sur le genre, en soutien à nos partenaires ivoiriens au sein du gouvernement et de la société civile. Et vous, ferez-vous votre part ?

Par l'ambassadeur des États-Unis en Côte d'Ivoire, Richard Bell

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Le président iranien Hassan Rohani a invité mercredi le président élu américain Joe Biden à ouvrir une nouvelle page avec l’Iran en revenant à la “situation qui prévalait” avant Donald Trump.

“L’Iran et les Etats-Unis peuvent tous deux décider et annoncer qu’ils reviendront à la situation qui prévalait avant le 20 janvier 2017”, date de l’entrée en fonctions de M. Trump à la Maison Blanche, a déclaré M. Rohani en conseil des ministres.

“La politique du gouvernement de la République islamique, c’est : respect des engagements contre respect des engagements, actes contre actes, réduction de la tension contre réduction de la tension, respect en échange du respect”, a dit M. Rohani.

“S’il y a une telle volonté chez les futurs dirigeants américains, je pense qu’il sera très facile de résoudre” de nombreux problèmes, a affirmé le président, pour qui un retour à la situation d’avant-Trump pourrait “changer complètement le cours des choses”.

Ennemis de plus de 40 ans, la République islamique et Washington ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980.

L’Iran et les Etats-Unis étaient néanmoins parvenus à se rapprocher à la faveur de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015, sous la présidence de M. Rohani et lorsque Barack Obama était à la Maison Blanche.

Mais M. Trump a sorti son pays de ce pacte en 2018 au nom d’une politique de “pression maximale” contre l’Iran à coup de sanctions économiques punitives ayant plongé la République islamique dans une violente récession.

En riposte, Téhéran s’est désengagé de la plupart de ses engagements clef pris à Vienne, et dans ce climat de tensions exacerbées, l’Iran et les Etats-Unis se sont retrouvés à deux reprises au bord de la guerre depuis juin 2019.

Depuis l’annonce de la victoire de M. Biden à l’élection américaine du 3 novembre, le gouvernement de M. Rohani multiplie les signes d’ouverture vis-à-vis de l’ex-vice-président de Barack Obama, qui a exprimé le souhait de faire revenir son pays à l’accord de Vienne.

Le guide suprême iranien a néanmoins mis en garde mardi contre l'”espoir” d’une “ouverture” avec l’Occident, estimant qu'”on ne peut pas faire confiance aux étrangers”.

ng

 
 

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Le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un second mandat, devançait mercredi ses adversaires, selon les résultats partiels de la présidentielle du 22 novembre annoncés au compte-gouttes par la commission électorale nationale indépendante (Céni).

Selon les résultats provisoires de 196 communes, ambassades et consulats généraux (sur 368), égrenés par la Céni, M. Kaboré a recueilli 58,14% des voix, contre 14,25% pour le chef de file de l’opposition, Zephirin Diabré et 13,62% pour Eddie Komboïgo, le président de l’ex-parti au pouvoir.

La Céni a une semaine pour proclamer les résultats.

Le président Kaboré, souvent taxé “d’immobilisme” face aux attaques jihadistes, vise comme en 2015, une victoire au premier tour de ce scrutin considéré comme le plus ouvert de l’histoire du Burkina, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest qui a connu de multiples coups d’Etat depuis son indépendance.

Une victoire dès le premier tour lui permettrait d’éviter un second tour contre un candidat soutenu par l’ensemble de l’opposition.

Le double scrutin présidentiel et législatif s’est déroulé dimanche sous haute tension sécuritaire, le Burkina Faso vivant ses heures les plus sombres depuis l’indépendance, miné par des attaques de groupes jihadistes qui ont fait au moins 1.200 morts en cinq ans.

L’opposition burkinabè a estimé lundi que le double scrutin était “émaillé de fraudes” et menacé de “ne pas accepter des résultats entachés d’irrégularités”. Elle avait déjà affirmé, à la veille du scrutin, qu’une “fraude massive” était en préparation.

Parmi les griefs cités par l’opposition figurent la non-ouverture ou l’ouverture tardive de bureaux de votes, le transport non sécurisé des urnes, le manque de matériels ou de personnels ou encore la modification arbitraire de la cartographie des bureaux de vote.

Les partis de la majorité présidentielle ont appelé mardi au “respect des résultats” du scrutin, considérant que “Les insuffisances relevées, bien que regrettables, ne sont pas d’une ampleur susceptible d’impacter de manière significative le résultat du scrutin”.

Une manifestation de l’opposition, initialement prévue mercredi matin devant le centre de compilation et de consolidation des résultats, a finalement été annulée.

Une mission tripartite de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), des Nations unies et de l’Union africaine (UA), présente au Burkina pour observer le scrutin, a de son côté rencontré des membres de l’opposition et de la majorité pour une “diplomatie préventive”, selon un membre de la mission.

Les élections n’ont pas pu se dérouler sur au moins un cinquième du territoire, privant entre 300 et 350.000 personnes de vote, selon la commission électorale.

ng

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