Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi un peu partout en France pour dénoncer une loi en préparation jugée liberticide par les organisateurs, dans un pays secoué depuis jeudi par une nouvelle affaire de violence policières qui met le gouvernement sous pression.

Paris, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Marseille, Grenoble, Clermont-Ferrand, Caen… De multiples rassemblements sont prévus contre ce texte dénoncé comme attentatoire à la liberté d’expression et à l’Etat de droit. Dans certaines villes, les manifestations ont commencé dès samedi matin.

Ainsi à Lille (nord), entre 1.000 et 1.500 personnes, avec à leur tête la maire Martine Aubry, se sont rassemblées sous le slogan “Liberté, égalité, filmez !”.

“On se fait frapper pendant les scènes coupées !”, “Floutage de gueule”, disaient notamment les pancartes brandies au milieu de drapeaux et badges du Club de la presse, de différents syndicats, notamment de journalistes, ou encore de la Ligue des droits de l’homme.

A Montpellier (sud), ils étaient 4 à 5.000, brandissant des pancartes clamant “Plus de flics que de médecins – sens des priorités” ou “Démocratie floutée”. A Rennes (ouest), Maud, 45 ans, était là pour protester contre ce “réel déni démocratique” et la “dérive autoritaire”.

Au coeur de la contestation qui a débordé jusqu’à entraîner une crise politique, figurent trois articles de la proposition de loi “Sécurité globale”, qui a déjà reçu un feu vert de l’Assemblée nationale la semaine dernière, encadrant la diffusion de l’image de policiers, l’usage de drones et des caméras-piétons des forces de l’ordre.

“Cette proposition de loi vise à porter atteinte à la liberté de la presse, à la liberté d’informer et d’être informé, à la liberté d’expression, en somme aux libertés publiques fondamentales de notre République”, juge la coordination appelant aux rassemblements.

L’article 24, qui a focalisé les attentions, réprime d’un an de prison et 45.000 euros d’amende la diffusion “malveillante” d’images de policiers et gendarmes. Le gouvernement avance que cette disposition vise à protéger les policiers victimes d’appels à la haine et au meurtre sur les réseaux sociaux.

Mais ses détracteurs font valoir que bon nombre de violences policières seraient restées impunies si elles n’avaient pas été capturées par les caméras de journalistes et les smartphones de citoyens. Ils pointent aussi une disposition inutile, l’arsenal juridique actuel étant suffisant pour réprimer de tels délits.

Deux affaires de violences policières cette semaine, révélées par des vidéos, ont transformé une passe difficile pour le gouvernement en véritable crise.

Lundi, lors d’une opération médiatique d’organisations pro-migrants, la police a évacué brutalement ceux qui s’étaient installés sur une place du centre de Paris, malmenant également des journalistes sous l’oeil des caméras et des smartphones.

Mais le paroxysme a été atteint jeudi après la publication d’images de vidéosurveillance montrant le passage à tabac d’un homme noir, producteur de musique, par trois policiers.

La presse, les réseaux sociaux et certains grands noms du sport ont dénoncé ces violences policières. “Des images qui nous font honte”, a admis vendredi soir le président Emmanuel Macron, qui avait déjà demandé jeudi des sanctions très claires contre les policiers incriminés.

Outre le retrait des articles 21, 22 et 24 de la loi, la coordination demande également le retrait du nouveau “Schéma national de maintien de l’ordre” qui, lors des manifestations, oblige les journalistes à se disperser lorsque les forces de l’ordre en donnent l’ordre, les empêchant ainsi de couvrir la suite des événements, souvent houleux ces dernières années.

Un collectif de journalistes a dénoncé dans un texte diffusé samedi la volonté de la police et d’autres institutions de s’arroger un “droit de censure”, au mépris de la liberté d’informer, à travers des conventions de tournage de plus en plus contraignantes.

Les presses française et étrangère ont dénoncé “une dérive sécuritaire”, “des atteintes aux droits”. Parmi les voix critiques, la défenseure des droits, les rapporteurs des droits humains auprès de l’ONU… Le débat s’est aussi invité au Parlement européen.

En plus des traditionnelles structures de gauche, syndicales, ou de la société civile qui manifesteront, de nombreuses personnalités ont rejoint l’appel à manifester samedi, désormais placé sous “le refus que la France soit le pays des violences policières et des atteintes à la liberté d’informer”.

ng

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Le Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des affaires Islamiques (COSIM) communal à organisé  le samedi 28 novembre 2020 à la mosquée centrale de Port-Bouët, une collecte de sang en présence du Cheick Aima Mamadou Traoré, guide de la communauté musulmane et Président national du COSIM.

Ce sont 302 poches de sang qui ont été collectés par l’unité mobile du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS). Et cette opération intervient dans une période ou le sang, élément vital de la vie, manque dans les centres hospitaliers.

Il y’a quelques semaines de cela, Dr Seydou Konaté, Directeur du CNTS, alertait l’opinion en disant : « Depuis l’apparition de la Covid-19, les donneurs se font très rares. Actuellement, le sang est devenu une denrée rare. Notre pays, la Côte d’Ivoire manque cruellement de sang. Et, si rien n’est fait, le pays risque de connaître un drame ».

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Face à ce constat alarment, le COSIM à travers le département Aumônerie de la santé et le département social, en partenariat avec le CNTS a décidé de répondre à cet appel citoyen et humanitaire et s’engage à sensibiliser la population à donner son sang pour sauver des vies.

A cette occasion, Cheick Aima Mamadou Traoré, guide de la communauté musulmane a fait savoir que donner son sang est donc un acte d’amour et de grande générosité à l’égard de son semblable.

Pour lui, ce don constitue une phase pilote et va s’étendre sur tout le territoire national. Il en a profité pour s’adresser  aux populations vivant en Côte d’Ivoire et surtout à ces coreligionnaires, en les encourageant à renforcer  la  vigilance en matière d’observation des mesures barrières édictées par les autorités pour prévenir la maladie à coronavirus.

Le Cheick Aima Mamadou Traoré a rappelé que cette grande campagne nationale de don sang de l’ensemble de la communauté musulmane vise au moins 50 mille poche de sang.

Ibrahima Khalil

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Le président américain Donald Trump a répété dimanche qu’il était convaincu d’avoir remporté les élections présidentielles de novembre, malgré ses nombreux revers dans les tribunaux qui ont pointé du doigt un manque de preuve de fraude électorale.

“Ce n’est pas comme si vous alliez me faire changer d’avis. En d’autres termes, mon avis ne changera pas dans six mois. Il y avait énormément de triche ici”, a déclaré Trump sur Fox News dans sa première interview depuis l’annonce de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Trump n’a montré aucun signe qu’il était prêt à concéder sa défaite, soulignant qu’il espérait que l’affaire serait portée devant la Cour suprême quelques jours après qu’un juge de Pennsylvanie ait rejeté un recours par les avocats du président, faute de preuves.

“Je vais utiliser 125% de mon énergie pour le faire”, a martelé Trump à la journaliste Maria Bartiromo lorsqu’elle lui a demandé comment il prévoyait de prouver ses affirmations. “Vous avez besoin d’un juge qui est prêt à entendre une affaire. Vous avez besoin d’une Cour suprême qui est prête à prendre une très grande décision.”

Le locataire de la Maison Blanche a également exprimé son incrédulité sur le fait que les tribunaux avaient rejeté les revendications d’un président en exercice.

“De quel genre de système judiciaire s’agit-il?”, s’est-il interrogé, expliquant qu’il aimerait déposer “un beau, grand et beau procès en parlant de cela et de bien d’autres choses avec des preuves énormes.”

L’équipe juridique de Trump a intenté des poursuites dans le Michigan, la Géorgie, la Pennsylvanie, l’Arizona et le Wisconsin. Bon nombre de ces procès ont été rejetés faute de preuve ou ne s’appliquent pas à suffisamment de votes pour changer le résultat des élections.

Jeudi, le président américain a affirmé qu’il quitterait la Maison Blanche le 20 janvier si le collège électoral déclarait le président élu Joe Biden vainqueur de l’élection, tout en indiquant qu’il n’était pas prêt à concéder sa défaite.

fm

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lundi, 30 novembre 2020 13:54

Libye: Mettre fin aux divisions

Les travaux de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, tenue du 23 au 28 courants à Tanger, ont été sanctionnés par l’accord sur la tenue d’une réunion de la Chambre dans la ville de Ghadamès, juste après le retour de ses membres en Libye.

Cette réunion aura pour but de décider de “tout ce qui est à même de mettre fin à la situation de division au niveau de la Chambre des représentants de manière à lui permettre de mener à bien ses missions”, selon le communiqué finale  lu lors de la clôture de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, avec la participation de 123 députés, affirmant que le siège constitutionnel de la Chambre des représentants est la ville de Benghazi.

Le communiqué a fait part de la détermination à aller de l’avant pour mettre fin à la situation de conflit et de division au sein de toutes les institutions, et de préserver l’unité du pays et sa souveraineté sur tout son territoire, appelant à impulser la voie de la réconciliation nationale, au retour en toute sécurité des réfugiés et des personnes déplacées de force, et à la réparation des dommages.

Les participants ont également exprimé, dans le communiqué, leur entière disposition à interagir de manière positive avec l’ensemble des résultats du processus de dialogue, et ce conformément à la déclaration constitutionnelle, ses modifications et l’Accord politique libyen, saluant toutes les avancées positives réalisées à travers la Commission 5+5.

Ils ont, en outre, affirmé leur engagement à tenir des élections présidentielles et parlementaires selon un cadre constitutionnel, et à mettre fin le plus rapidement possible à la période de transition, de manière à ne pas dépasser une année après la tenue de la réunion de la Chambre des représentants.

Par ailleurs, le communiqué final a mis en avant la nécessité de respecter la déclaration constitutionnelle et la légitimé des organes qui en émanent, ainsi que l’importance de se conformer aux dispositions des paragraphes 25-28 de la résolution CSR2510 du Conseil de sécurité relatifs au rôle de la Chambre des représentants et la non création d’un organe parallèle qui contribuerait à une confusion de la situation, appelant aussi à renoncer au discours de haine et à inviter l’ensemble des médias à faire prévaloir un discours de réconciliation et de tolérance.

Le communiqué a salué, dans ce cadre, les efforts du Royaume du Maroc et son attachement au soutien du peuple libyen afin de trouver une solution politique à la crise libyenne et le retour de la stabilité dans le pays, affirmant le soutien des participants à toutes les rencontres positives et constructives abritées par les pays frères et amis, afin de rapprocher les points de vue des parties libyennes.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avait affirmé, dans une allocution prononcée lors de la séance de clôture, que les résultats de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne constitueront un “point de changement important qui aura un grand impact sur le processus politique”.

fm

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Fin de mission pour le diplomate Paul Koffi Nguessan, Conseiller à l’Ambassade de Côte d’ivoire aux États Unis d’Amérique, qui est réaffecté au Département Central.

A cette occasion, une cérémonie a été organisée en son honneur à la salle des fêtes de la Chancellerie à Washington DC, le mardi 24 novembre 2020.

« Vous avez donné le meilleur de vous-même. Je vous en félicite et j’espère que vous garderez de beaux souvenirs de votre passage ici aux États-Unis,  vous partez la tête haute après une mission bien accomplie », a déclaré l’Ambassadeur Mamadou Haidara dans son adresse à l’homme du jour.

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Responsable du Service Étudiant depuis octobre 2013, Monsieur Paul Nguessan Koffi a exprimé toute son appréciation d’avoir servi pendant toutes ces années à ce poste et son honneur d’avoir travaillé sous la direction de l’Ambassadeur Haidara« Lorsque nous partions voir l’Ambassadeur pour un problème, il a toujours été là disponible pour nous. Pendant deux ans et demi que j’ai travaillé sous les ordres de l’Ambassadeur, il a toujours su nous encadrer en bon manager qu’il est. », a-t-il confié.

Après sept ans de bons et loyaux services à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Washington,DC Monsieur Paul Nguessan Koffi ira occuper de nouvelles fonctions et relever de nouveaux défis à l’administration centrale à Abidjan.

Source : Ambassade de Côte d’Ivoire aux USA

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Dans le prolongement du séminaire en vue de la relance de l'industrie touristique dans le Bafing tenu le mercredi dernier, la direction départementale du tourisme de Touba, a organisé une visite des sites touristiques significatifs de la région.

C'était le samedi 28 novembre 2020, à la faveur de la célébration éclatée de la journée mondiale du tourisme. Y ont pris part, principalement, les directeurs et chefs des services publics.

La délégation conduite par Attabah Jean Claude, premier responsable du tourisme et des loisirs dans le département de Touba, a sillonné des villages du département de Touba et de Ouaninou. Il s'agit de Silakro où se trouve la rivière aux silures sacrés, de Toutie, le village aux mythiques grottes et de Ganhoue avec sa mosquée centenaire.

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Aussi, les visiteurs, sont-ils restés très admiratifs devant les prestations scéniques et artistiques des masques échassiers du pays DAN. Cette visite touriste fut l'occasion pour les communautés rurales de formuler des doléances allant dans le sens de l'amélioration des sites ainsi que celui du retour des touristes. 

En effet, à Silakro, les populations, ont émis le vœu de voir maintenir de l'eau dans le lit de la rivière en toute saison. Le village de Toutie, a sollicité le directeur départemental du tourisme pour le drainage des limons qui sont entrain d'obstruer l'entrée de la première grotte et les fonds des deux autres.

Par ailleurs, le problème de la fertilité des sols, a été soulevé. A cette dernière préoccupation, le Directeur régional de l'agriculture et du développement rural, a conseillé aux populations, l'usage de composite naturel à la place de l'engrais chimique adapté à la taille de leurs exploitations agricoles.

Face au constat du faible niveau de scolarisation des enfants, le Secrétaire général 1 de le DREN de Touba, Drai Sarapahi Lazare, a encouragé les parents à envoyer leurs enfants à l'école.

C'est dans un esprit de parfaite convivialité que la balade touristique s'est déroulée au grand bonheur des participants.

KARAMOKO YAHAYA, Correspond Régional

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La star suédoise Zlatan Ibrahimovic a rencontré le sélectionneur Janne Andersson mercredi pour discuter d’un retour éventuel en équipe nationale à quelques mois de l’Euro, a annoncé jeudi la Fédération suédoise de football.

“Quand il a ouvert la porte pour (re)jouer en sélection, j’ai senti qu’il était naturel et important de le rencontrer pour en parler dès que possible”, a expliqué Andersson, cité dans un communiqué.

“Notre réunion a été bonne et fructueuse, nous nous sommes mis d’accord pour continuer le dialogue”, a poursuivi le sélectionneur après sa rencontre avec Ibrahimovic, qui n’a plus porté le maillot de la Suède depuis l’Euro-2016.

“Ibra”, 39 ans, avait avoué en début de semaine dans la presse suédoise que porter le célèbre maillot jaune de la sélection suédoise lui “manquait”.

Ibrahimovic qui a marqué 62 buts en 116 sélections est passé notamment par l’Ajax, le FC Barcelone, la Juventus et le Los Angeles Galaxy, avant son retour au Milan AC.

Depuis sa retraite internationale, la Suède a atteint les quarts du Mondial-2018 et s’est qualifiée directement pour l’Euro-2020, repoussé à juin et juillet 2021 pour cause de Covid-19.

Elle y affrontera en phase de poules au 1er tour l’Espagne, la Pologne et la Slovaquie.

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Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec le groupe pharmaceutique indien Hetero pour la production de plus de 100 millions de doses annuelles du vaccin russe contre le coronavirus, Spoutnik V.

“Hetero, l’un des principaux fabricants indiens de médicaments génériques, a accepté de produire en Inde plus de 100 millions de doses par an” de Spoutnik V, a annoncé dans un communiqué le RDIF, qui a financé le développement du vaccin, ajoutant que la production devra commencer “début 2021”.

Selon le communiqué, des essais cliniques du vaccin en phase II et III sont actuellement en cours en Inde.

“Grâce à notre coopération avec Hetero, nous serons en mesure d’augmenter considérablement la capacité de production et de fournir à la population indienne une solution efficace dans cette période difficile de la pandémie”, a commenté le patron du fonds, Kirill Dmitriev, cité dans le communiqué.

Le RDIF précise que des “demandes” pour plus de 1,2 milliard de doses du vaccin Spoutnik V ont été faites par “plus de 50 pays”. Outre l’Inde, le vaccin doit être notamment produit au Brésil, en Chine ou en Corée du Sud, selon la même source.

Mardi, la Russie a affirmé que Spoutnik V, développé par le centre de recherches Gamaleïa de Moscou, était efficace à 95%, un résultat équivalent aux vaccins développés par l’alliance Pfizer/BioNTech et l’entreprise américaine Moderna.

“Le prix d’une dose de Spoutnik V pour le marché international sera de moins de 10 dollars”, avait précisé le Fonds souverain russe.

Le vaccin Spoutnik V est actuellement en phase 3 d’essais cliniques randomisés en double aveugle — quand ni le patient ni le médecin ne savent s’il s’agit d’un placebo ,auprès de 40.000 volontaires.

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Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a ordonné jeudi, à l’issue d’un ultimatum de 72 heures, le lancement de l’offensive finale contre les autorités dissidentes du Tigré, encerclées à Mekele, la capitale d’un demi-million d’habitants de cette région du Nord de l’Ethiopie.

“La dernière porte de sortie pacifique de la junte du TPLF a été refermée par (son) arrogance”, explique M. Abiy dans un message publié sur ses réseaux sociaux, à l’expiration de cet ultimatum de reddition rejeté par avance par les autorités régionales du parti du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF).

L’armée a reçu l’ordre de “mener la (…) dernière phase” de l’offensive lancée le 4 novembre contre le TPLF – qui défiait son autorité depuis plusieurs mois -, indique le Premier ministre, promettant que “tout sera mis en oeuvre pour que la ville de Mekele (…) ne subisse pas de graves dégâts” et “pour protéger les civils”.

“Si la clique criminelle du TPLF avait choisi de se rendre pacifiquement, la campagne (militaire) aurait pris fin avec le minimum de dégâts”, a souligné le prix Nobel de la Paix 2019, rappelant avoir donné aux dirigeants du Tigré “de multiples opportunités de se rendre pacifiquement ces dernières semaines”.

Le Premier ministre – qui affirme également que des “milliers de combattants du TPLF se sont rendus” sans que ce soit vérifiable – appelle “les habitants de Mekele et ses environs à déposer les armes, à se tenir à l’écart des cibles militaires et à prendre toutes les précautions nécessaires”.

“Tout sera fait pour éviter de cibler les vestiges historiques, les lieux de culte, les institutions publiques et de développement, les domiciles privés”, assure-t-il.

Il est impossible de savoir dans l’immédiat si des opérations militaires contre Mekele ont effectivement commencé, le Tigré étant quasiment coupé du monde depuis le début du conflit, rendant difficile la vérification sur le terrain et de source indépendante des affirmations de l’un et l’autre camp.

Il n’était notamment pas possible de savoir jeudi à quelle distance de la ville se trouve l’armée fédérale qui, ces derniers jours, affirmait converger vers Mekele, tandis que le TPLF assurait lui infliger plusieurs revers.

Des diplomates ont indiqué mercredi que les forces fédérales se trouvaient à au moins 30 km au nord et au sud de Mekele.

A l’orée de la quatrième semaine d’offensive militaire contre le TPLF, M. Abiy fait face à des pressions croissantes de l’ONU et de plusieurs pays, inquiets des conséquences sur les civils d’un assaut sur Mekele et de possibles “crimes de guerre”, ainsi que des risques que le conflit dégénère en affrontements communautaires dans un pays mosaïque de près de 80 peuples.

Mercredi, M. Abiy a fermement demandé à la communauté internationale de se garder de toute “interférence dans les affaires internes” de son pays.

Le gouvernement fédéral avait également poliment décliné lundi l’offre de médiation de l’Union africaine (UA), dont le siège est à Addis Abeba.

Devenu Premier ministre en 2018, sur fond de violente contestation antigouvernementale, M. Abiy a progressivement écarté les tigréens du pouvoir à Addis Abeba.

Les tensions n’ont ensuite cessé de croître entre le TPLF, retranché dans son fief du Tigré, et le gouvernement fédéral, jusqu’à l’organisation en septembre au Tigré d’un scrutin qualifié “d’illégitime” par Addis Abeba.

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Orange Côte d’Ivoire signe ce vendredi 27 novembre 2020, une convention avec le Ministère de la Promotion de la Riziculture et renforce son engagement pour la promotion de l’e-agriculture.

Orange Côte d’Ivoire, opérateur multiservices digital engagé, soutient les innovations et avancées sociétales majeures qui porteront demain le développement du pays.

La signature de cette convention permettra d’accélérer la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture initiée par le Gouvernement ivoirien avec pour objectifs de faire de la Côte d’Ivoire l’un des plus gros exportateurs africains de riz et d’assurer l’autosuffisance locale en riz de bonne qualité avant 2025.

Le Ministère de la Promotion de la Riziculture déploie de nombreux partenariats publics et privés dans le cadre du développement de ses activités. C’est en ce sens qu’Orange Côte d’Ivoire apportera son expertise sur des domaines clés : le renforcement de l’opérationnalisation de la plateforme technologique dans le domaine de l’agriculture et l’optimisation de la gestion de la traçabilité de production du riz.

Pour ce faire, l’accompagnement misera notamment sur l’exploitation du potentiel des nouvelles technologies sur l’ensemble de la chaîne de valeurs rizicoles.

Pour Mamadou Bamba, Directeur Général d’Orange Côte d'Ivoire : « Ce partenariat inédit répond à deux enjeux majeurs : l’un lié à la digitalisation des modes de travail, devenue la priorité des Institutions et l’autre, à la nouvelle normalité entrainée par la crise sanitaire actuelle », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «  Je tiens à nouveau à remercier la Ministère de la promotion de la Riziculture de nous donner l’opportunité d’exprimer notre savoir-faire pour le bénéfice des parties prenantes de la filière ».

IK

 

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