Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Union européenne (UE) a annoncé mercredi avoir débloqué 100 millions d’euros supplémentaires pour aider le Liban à faire face aux conséquences de l’explosion survenue le 4 août 2020 dans le port de Beyrouth.

“Les habitants de Beyrouth continuent de subir durement les conséquences de l’explosion, qui est survenue alors que le pays était déjà en proie à une crise politique et socio-économique et devait faire face à la pandémie de Covid-19. Les fonds supplémentaires de l’UE se concentreront sur la population et les mesures devant leur permettre de se reconstruire, grâce notamment à un accès aux services de base et à la protection sociale”, a souligné dans un communiqué le commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi.

Sur cette nouvelle aide, un montant de 34 millions d’euros provenant du financement bilatéral de 2020 en faveur du Liban au titre de l’instrument européen de voisinage sera réorienté afin de continuer à aider la société civile et de rétablir l’accès à l’emploi et aux perspectives économiques. Ce financement soutiendra également la restauration et l’amélioration des services de base et des infrastructures physiques endommagés par l’explosion, dans le cadre de la mise en œuvre du cadre de réforme, de relance et de reconstruction au Liban (3RF), lancé le 4 décembre à Beyrouth.

Par ailleurs, un nouveau financement de 64,5 millions d’euros, acheminé par l’intermédiaire du fonds fiduciaire régional de l’UE en réponse à la crise syrienne, viendra en aide aux communautés libanaises et réfugiées les plus vulnérables touchées par l’explosion, notamment dans les domaines de la santé, de l’aide sociale et du soutien aux micro-entreprises et aux petites entreprises.

Après l’explosion au port de Beyrouth, l’UE a mobilisé une aide d’urgence de 70 millions d’euros pour répondre aux besoins immédiats, de soutien médical et d’équipements, ainsi que de protection des infrastructures critiques.

hn

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Les tractations commerciales entre Londres et Bruxelles se poursuivaient jeudi après une nuit entière de pourparlers concentrés sur la pêche, retardant l’annonce d’un accord post-Brexit historique à la veille de Noël et à une semaine de la rupture définitive.

S’il est confirmé, ce divorce à l’amiable entre la Commission européenne et le Royaume-Uni, obtenu à l’arraché après dix mois de pourparlers harassants, scellerait près d’un demi-siècle de mariage houleux entre les deux partenaires.

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen devait initialement s’entretenir en début de matinée avec le Premier ministre britannique Boris Johnson pour conclure la négociation, avant une annonce dans la foulée. Mais cet entretien n’a pas encore eu lieu.

“Ca bagarre sur les chiffres” de la pêche, dernier point d’achoppement des discussions, “et ça, c’est mauvais signe”, a expliqué une source européenne. “Les négociations ne sont pas encore finies”, a prévenu une deuxième source européenne.

Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, se voulait lui plus optimiste. “Il est certain que l’élan et l’attente sont tels que nous obtiendrons un accord Brexit pour la veille de Noël”, a-t-il dit sur RTE.

Quatre ans et demi après le référendum de juin 2016 sur le Brexit, l’aboutissement de ces discussions permettrait aux deux parties de s’épargner un “no deal” aussi embarrassant sur le plan politique que dommageable au niveau économique.

La conclusion d’un texte de 2.000 pages en à peine dix mois constituerait aussi une prouesse pour Londres et Bruxelles, surtout pour un accord de cette envergure qui prend en général des années.

Deux ans et demi avaient été nécessaires pour négocier le traité de retrait scellant le départ britannique, conclu fin 2019, un texte qui apporte une sécurité juridique aux expatriés des deux côtés de la Manche et fournit des garanties pour le maintien de la paix sur l’île d’Irlande.

Un traité commercial devra encore être validé par les Etats membres, ce qui prendra plusieurs jours, pour une entrée en application provisoire le 1er janvier, quand le Royaume-Uni, qui a officiellement quitté l’UE le 31 janvier dernier, aura définitivement abandonné le marché unique. Le traité serait alors validé a posteriori par le Parlement européen.

Sans accord, les échanges entre l’UE et Londres seraient régis par les seules règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane, de quotas, ainsi que de formalités administratives susceptibles d’entraîner des embouteillages monstres et des retards de livraison.

Un scénario noir pour le Royaume-Uni, déjà malmené par une variante plus virulente du coronavirus qui l’a isolé du reste du monde.

Les négociations sont depuis lundi entre les mains de la présidente Ursula von der Leyen et de Boris Johnson, qui ont échangé à plusieurs reprises pour tenter de surmonter l’impasse sur la pêche.

Malgré son faible poids économique, le secteur revêt une importance politique et sociale majeure pour plusieurs Etat membres, dont la France, les Pays-Bas, le Danemark ou l’Irlande. Mais les Britanniques, qui entendent reprendre le contrôle de leurs eaux, en ont fait le symbole de leur souveraineté retrouvée.

Les tractations se concentrent sur le partage des quelque 650 millions d’euros de produits pêchés chaque année par l’UE dans les eaux britanniques et la période d’adaptation pour les pêcheurs européens dont la durée fait encore débat.

Les autres sujets jusque là problématiques –la manière de régler les différends et les mesures de protection contre toute concurrence déloyale– ont pour leur part été réglés ces tout derniers jours.

Avec cet accord, négocié par Michel Barnier côté européen et David Frost côté britannique, l’UE offrirait à son ancien Etat membre un accès inédit sans droits de douane ni quota à son immense marché de 450 millions de consommateurs.

Mais cette ouverture sera assortie de strictes conditions: les entreprises d’outre-Manche devront respecter un certain nombre de règles évolutives au fil du temps en matière d’environnement, de droit du travail et de fiscalité pour éviter tout dumping. Des garanties devraient aussi exister en matière d’aides d’Etat.

Un mécanisme devrait permettre aux deux parties d’activer rapidement des contre-mesures, comme des droits de douane, en cas de divergences sur ces normes.

En cas de “no deal”, le Royaume-Uni perdrait beaucoup plus que l’Europe: les Britanniques exportent 47% de leurs produits vers le continent, quand l’UE n’écoule que 8% de ses marchandises de l’autre côté de la Manche.

Accord ou pas, l’UE a provisionné 5 milliards d’euros dans son budget pour soutenir les secteurs les plus touchés par le Brexit.

hn

 
 

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Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’est dit “profondément alarmé” mercredi par la violence en Centrafrique, qui “présente de sérieux risques pour la sécurité des civils et l’exercice du droit de vote”, quelques jours avant la présidentielle et les législatives.

“Nous sommes profondément alarmés par les informations faisant état d’une escalade de la violence alimentée par les griefs politiques et les discours de haine, cette situation entraînant le déplacement forcé de civils, y compris vers les pays voisins”, a déclaré Liz Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat, citée dans un communiqué.

“Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme se joint au Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, pour demander à toutes les parties en République Centrafricaine de mettre fin à la violence”, a souligné Mme Throssell.

Elle a également rappelé “à toutes les parties, y compris les forces de sécurité et les groupes armés, ainsi que les forces internationales et étrangères, qu’elles sont tenues de respecter le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits de l’homme applicables. La protection des civils est primordiale”.

Les pays voisins, l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ont un rôle primordial à jouer pour assurer une résolution pacifique de cette crise et protéger la population civile, estime encore le Haut commissariat.

Quelques jours avant la tenue des élections présidentielle et législatives prévues dimanche, la Russie a annoncé mardi avoir envoyé “300 instructeurs militaires supplémentaires” en Centrafrique, où elle soutient le pouvoir en place.

La veille, Moscou avait soutenu qu’elle n’avait pas envoyé de troupes sur place, allant à l’encontre d’une annonce du gouvernement centrafricain faisant état de l’envoi de “plusieurs centaines” de soldats russes et d’équipements lourds dans le cadre d’un accord de coopération bilatérale.

Dans ce pays très instable, marquée par une sanglante guerre civile, des groupes armés occupent plus des deux-tiers du pays. Trois des plus puissants d’entre eux avaient attaqué vendredi des axes routiers vitaux pour l’approvisionnement de la capitale Bangui et ont annoncé leur alliance.

Mardi, la quatrième ville du pays, Bambari, à quelque 380 km au nord-est de la capitale Bangui, est tombée aux mains de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un de ces groupes armés. La ville est désormais “sous contrôle” des Casques bleus et des forces de sécurité intérieure, a annoncé mercredi l’ONU.

hn

 
 

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mercredi, 23 décembre 2020 15:28

JO: Un budget de 13 milliards d’euros

Les Jeux olympiques de Tokyo-2020 devraient coûter au total 1.644 milliards de yens (13 milliards d’euros), ont annoncé mardi les organisateurs, attribuant cette hausse aux mesures sanitaires et au report de la date des JO.

La hausse de 294 milliards de yens (2,3 milliards d’euros) par rapport au budget prévu initialement, ferait des Jeux Olympiques de Tokyo les plus chers de l’histoire, devant ceux de Londres-2012 (2,2 milliards d’euros), selon une étude de l’université d’Oxford.

Cette facture est une nouvelle contrainte pour les autorités et organisateurs, qui tentent de raviver l’enthousiasme de la population locale pour les Jeux.

Les coûts logistiques, incluant les dépenses de transport, sécurité, communication ou marketing, sont chiffrés à 731 milliards de yens, en hausse de 19% par rapport au précédent budget présenté fin 2019.

 
dc

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mercredi, 23 décembre 2020 15:27

Iker Casillas fait son retour au Real Madrid

L’ancien gardien espagnol, Iker Casillas fait son retour au Real Madrid au sein de la Fondation, la “branche solidaire” du club avec lequel il a gagné 19 trophées en tant que joueur, a annoncé mardi le Real dans un communiqué.

“Le Real Madrid C. F. communique qu’Iker Casillas intègre la fondation Real Madrid comme adjoint au directeur général”, a annoncé le club.

La Fondation Real Madrid mène des actions liées au football, comme dernièrement le financement de stages pour de jeunes joueurs en Chine et l’organisation d’ateliers sur la psychologie des sportifs.

L’ancien gardien de l’équipe d’Espagne (167 sélections), champion du monde en 2010 et d’Europe en 2008 et 2012, revient au club cinq ans après l’avoir quitté pour terminer sa carrière au FC Porto. Il a pris officiellement sa retraite de joueur le 4 août dernier à l’âge de 39 ans.

“C’est une légende du Real Madrid, il représente les valeurs de notre club et c’est le meilleur gardien de notre histoire. C’est une fierté de voir l’un de ses grands capitaines revenir à la maison”, a souligné le club.

Formé au club, Casillas a joué dans l’équipe première de 1999 à 2015 et a notamment remporté trois Ligues des champions (2000, 2002, 2014) et cinq championnats d’Espagne.

Il avait rejoint Porto en 2015, mais avait dû se consacrer à des fonctions de conseiller sportif après avoir eu un infarctus à l’entraînement en mai 2019.

dc

 
 

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Le négociateur de l’Union européenne (UE) sur le Brexit, Michel Barnier, a indiqué mardi que l’UE était prête à négocier “jusqu’à la fin de l’année et au-delà” avec le Royaume-Uni pour parvenir à un accord sur leur partenariat futur, à moins de dix jours de la fin de la période de transition post-Brexit.

Lors d’un point sur les négociations avec les ambassadeurs des Etats membres de l’UE, M. Barnier a réitéré que la pêche demeure le principal point de blocage des négociations.

Les pourparlers focalisent sur le partage des quelque 650 millions d’euros de produits pêchés chaque année par l’UE dans les eaux britanniques et la durée de la période d’adaptation pour les pêcheurs européens. Pour les Britanniques, les produits de pêche dans les eaux européennes représentent environ 110 millions d’euros.

Un éventuel accord doit théoriquement être ratifié par le Parlement européen pour qu’il puisse entrer en vigueur le 1er janvier, mais les eurodéputés, qui avaient fixé une date butoir dimanche dernier, estiment que “si un accord était conclu après la date limite du 20 décembre, le Parlement européen ne serait pas en mesure d’examiner l’accord post-Brexit en profondeur et de se prononcer sur son approbation pour une entrée en vigueur le 1er janvier 2021”.

Faute d’accord d’ici la fin de cette période de transition qui s’achève le 31 décembre, les échanges entre l’UE et le Royaume-Uni seraient régis par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), érigeant de nouvelles barrières commerciales et causant d’importants coûts pour les entreprises importatrices des deux côtés et des retards aux frontières.

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Le président élu des Etats-Unis Joe Biden a annoncé mardi qu’il demanderait l’an prochain au Congrès de voter un nouveau plan de soutien à l’économie américaine, durement frappée par la pandémie de Covid-19.

Lors d’une conférence de presse dans sa ville de Wilmington (nord-est), il a estimé que le plan de 900 milliards de dollars voté lundi par les parlementaires était “un premier pas” mais qu’il ne serait pas suffisant.

“Le Congrès a fait son travail cette semaine. Et je peux et je dois leur demander de recommencer l’an prochain”, a-t-il dit.

Après des mois de blocage, démocrates et républicains ont approuvé lundi des mesures comprenant notamment des chèques aux familles les plus fragilisées, des aides aux petites entreprises et aux écoles, des allocations chômage supplémentaires de 300 dollars par semaine ou encore une enveloppe pour la distribution équitable de vaccins contre le Covid-19.

Mais le président élu a également prévenu que ce “n’est qu’une première étape, un accompte. Il reste beaucoup à faire”.

“Nous devons travailler de façon bipartisane”, a salué Joe Biden mardi. “C’est seulement ainsi que nous nous en sortirons”, a-t-il ajouté en reprenant son message d’unification du pays après quatre années de présidence de Donald Trump qui ont révélé et accentué les divisions.

hn

 
 

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L’OMS Europe se réunit ce mercredi pour discuter stratégie face au nouveau variant du coronavirus découvert au Royaume-Uni, toujours quasi isolé du continent.

“C’est une réunion fermée d’experts (…) et une opportunité pour les autorités sanitaires britanniques de faire un point sur la situation et répondre aux questions liées”, a précisé une porte-parole de l’OMS Europe.

Le laboratoire allemand BioNTech, à l’origine avec Pfizer du premier vaccin contre le Covid-19 autorisé au monde, a assuré être capable de fournir un nouveau vaccin “en six semaines” en cas de mutation du virus comme celle détectée au Royaume-Uni. Celle-ci a également été détectée en Belgique “début décembre”, ont indiqué les autorités sanitaires belges.

Pour faire face à une croissance “extraordinaire” des cas de nouveau coronavirus, l’Irlande va se reconfiner du 24 décembre au 12 janvier, avec certains assouplissements et des exceptions pour les fêtes de Noël.

Le gouvernement a décidé de retourner à son plus haut niveau d’alerte, consistant à demander aux gens de rester chez eux, avec néanmoins certains ajustements: certains magasins non essentiels pourront rester ouverts.

L’OMS s’était voulue rassurante lundi, rejetant l’idée d’un variant “hors de contrôle”, évoquée dimanche par le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock.

L’Agence européenne des médicaments (AEM), qui a donné lundi son feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech, a souligné qu’il n’existe “aucune preuve” permettant de dire que celui-ci ne protégerait pas contre le virus mutant.

mc

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Avoir de l’eau dans son robinet est devenu une casse tête pour les habitants de certains quartiers de la commune de Port-Bouët. Pour résoudre cet épineux problème que vive ces populations, Bandé Karamoko, conseiller municipal et cadre du Rhdp a entrepris plusieurs actions.

Ce mardi 22 décembre 2020 dans l’après midi, il s’est rendu en compagnie des  responsables du Ministère de l'hydraulique et de la SODECI dans les zones de la commune frappées par une pénurie d'eau.

D’Adjoufou à Anani en passant part Jean-Folly, Gonzaqueville et Benogosso,le constat et le même . Ces riverains de la zone route de Bassam vivent le même calvaire. A savoir le manque de l’eau dans les robinets et pourtant, ils continuent de payer les  différentes factures de la SODECI.

Selon les responsables de la SODECI, le manque d’eau dans les robinets est  dû à l'absence de canalisations par endroit ou à l'absence de compteurs et souvent par une baisse importante de la pression d'eau.

A en croire les responsables de la SODECI, le constat ayant été fait, des mesures seront urgemment prises dans un bref délai afin de résoudre définitivement ce problème crucial auquel font face nos populations particulièrement ceux des quartiers.

Cette action intervient après celle des quartiers de Belleville et Vridi 3 (ex-Zimbabwé) pour des actions similaires.

Pour rappel, Bandé Karamoko a été candidat indépendant  aux dernières élections législatives qu’à connu le pays dans la circonscription de Port-Bouët.

                                                

Ibrahima Khalil de Siékèlou

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Le Premier ministre moldave, Ion Chicu, a présenté mercredi sa démission, une décision censée ouvrir la voie à des élections législatives anticipées.

Cette annonce faite à la veille de la cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente pro-européenne moldave, Maia Sandu, entraîne automatiquement la démission du gouvernement de cette ex-république soviétique d’Europe orientale.

Elle intervient à quelques heures d’une réunion du Parlement où une motion de défiance au gouvernement, initiée par l’opposition moldave, devait faire l’objet de discussions.

“Le gouvernement annonce sa démission”, a déclaré M. Chicu, lors d’un briefing commun avec le président sortant du pays, le prorusse Igor Dodon, et la présidente du Parlement, Zinaida Greceanii. Cette démission doit aboutir à la convocation “d’élections législatives anticipées”, a précisé Mme Greceanii.

De son côté, M. Dodon a salué une “décision responsable”.

Selon lui, la responsabilité de la situation dans le pays revient désormais à la présidente élue Maia Sandu qui “peut proposer son candidat au poste de Premier ministre ou entamer des consultations avec des partis en vue de dissoudre le Parlement de manière légitime”.

La Moldavie est partagée entre partisans d’un rapprochement avec Moscou et ceux soutenant une intégration européenne, notamment via les liens que le pays entretient avec la Roumanie voisine.

La victoire de Maia Sandu à la présidentielle de novembre dans ce petit Etat entre l’Ukraine et la Roumanie a marqué un revers pour la Russie, soucieuse d’y préserver son influence et dont l’armée est déployée en Transdniestrie, un territoire sécessionniste pro-russe.

Après cette élection, le Parlement moldave a adopté une loi réduisant les pouvoirs présidentiels, une mesure perçue par Maia Sandu et ses partisans comme un moyen de réduire le rôle de la présidence au profit du Parlement, contrôlé par les partisans d’Igor Dodon.

Des milliers de personnes ont depuis protesté à Chisinau, la capitale, à l’appel de Mme Sandu, pour réclamer la démission du gouvernement et la dissolution du Parlement.

La loi a été suspendue début décembre par la Cour constitutionnelle.

Ex-Première ministre, Maïa Sandu a fait sa campagne sur la lutte contre la corruption dans ce pays de 3,5 millions d’habitants, l’un des plus pauvres d’Europe.

hn

 
 

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