Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’impact de la crise sanitaire liée à l’épidémie du Covid-19, sur le secteur du tourisme en France est estimé à 20 milliards d’euros en 2020, selon l’Organisation Les Entreprises du Voyage (EdV).

La crise sanitaire a lourdement touché le secteur touristique en France, “sur l’année, les pertes sont chiffrés à 20 milliards d’euros”, a indiqué, samedi, Jean-Pierre Mas, président d’EdV, sur la radio publique Franceinfo.

Le secteur “a perdu entre 70% et 80% de son chiffre d’affaires”, a précisé le président de cette organisation professionnelle, considérée comme l’interlocuteur des pouvoirs publics pour l’ensemble des métiers qu’elle représente: voyage en France, Tour-opérateurs, distributeurs et assembleurs de voyages, voyage d’affaires, organisateurs de voyages de groupes, organisateurs de congrès, séminaires, foires et salons, voyages de jeunes…

Cette situation met « en grande difficulté » les entreprises du secteur malgré les aides du gouvernement, a affirmé le président d’EdV qui rassemble à elle seule 1.674 entreprises représentant 85 % du marché des agences de voyages en France.

“Les agences de voyages, les tours opérateurs, l’hôtellerie, la restauration, ceux qui reçoivent les étrangers en France, toutes les entreprises du secteur sont touchées”, a souligné le président d’EdV, pour qui les perspectives demeurent incertaines.

“On n’est pas très optimiste pour 2021. Pour le secteur du voyage d’affaires, on estime qu’on ne retrouvera pas le niveau de 2019 avant 2024 ou 2025. Dans le secteur touristique cela va dépendre de la possibilité de voyager dans le monde”, a-t-il dit.

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Le gouvernement tchadien a décidé de lancer une opération de désarmement sur tout le territoire national, a annoncé samedi le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, Kalzeube Payimi Deubet.

Cette opération a pour objectif de faire face à l’ampleur des conflits intercommunautaires avec l’usage systématique des armes de guerre occasionnant de nombreuses victimes dans plusieurs provinces du pays, a expliqué M. Deubet.

Le désarmement sera supervisé par une commission mixte composée de gendarmes, de gardes nomades et de militaires et dirigée par trois haut gradés des armées, notamment le général Taher Erda Taïro, directeur général des Renseignements militaires et ancien chef d’Etat général des armées, et le général Djontan Hoïnati Marcel, directeur général de la gendarmerie nationale.

Il “doit se faire avec rigueur mais dans le respect des lois républicaines en la matière”, a indiqué M. Deubet.

“La commission dispose d’un délai de deux mois renouvelable éventuellement après évaluation du rapport d’étape dûment motivé et soumis au Maréchal du Tchad, président de la République. La commission peut faire recours à toute personne civile ou militaire qui peut l’aider dans l’accomplissement de sa mission”, a-t-il précisé.

Il y a une dizaine de jours, 24 personnes ont été tuées dans des violences dans la province du Batha (centre).

Les affrontements les plus sanglants ont eu lieu en 2019 dans les provinces du Ouaddaï et du Sila, à l’est frontalier avec le Soudan: 110 morts et 58 blessés. Ce qui a poussé le gouvernement à décréter l’état d’urgence dans ces régions et à lancer une opération de désarmement.

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Trois Casques bleus burundais ont été tués par des “combattants armés non identifiés” en Centrafrique, où la coalition de rebelles – à l’offensive depuis une semaine contre le gouvernement – a rompu son cessez-le-feu peu avant les élections présidentielle et législatives prévues dimanche.

“Trois casques bleus du Burundi ont été tués et deux autres blessés à Dékoa” (centre), a annoncé l’ONU vendredi, en condamnant des attaques menées par “des combattants armés non identifiés”.

Les attaques se sont produites à Dékoa et Bakouma (sud), a précisé l’ONU dans un communiqué.

La tenue des élections en Centrafrique, un pays ravagé par la guerre civile et au territoire encore contrôlé aux deux tiers par des groupes armés est un enjeu majeur pour le président sortant Faustin Archange Touadéra, grand favori, et la communauté internationale.

La coalition rebelle avait décrété mercredi un “cessez-le-feu unilatéral” de trois jours arrivant à échéance avant le vote, tout en demandant au président Touadéra de “suspendre les élections dont les conditions de bon déroulement n’ont jamais été réunies”.

Mais M. Touadéra s’est montré déterminé dans son refus de tout report. En outre, Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement, avait réagi jeudi en dénonçant “un non-événement”.

Le gouvernement a “rejeté de façon cavalière” cette “chance à la paix”, a affirmé la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). “Il s’en est suivi plusieurs attaques sur les positions occupées par les patriotes de la CPC”, selon un communiqué de deux importants groupes rebelles.

Face à “l’entêtement irresponsable du gouvernement”, la coalition “décide de rompre la trêve de 72H qu’elle s’était jusque là imposée et de reprendre sa marche implacable jusqu’à son objectif final”, selon le texte.

Après une légère accalmie jeudi matin, des combats ont repris à Bakouma, à environ 800 km au nord-est de Bangui, selon Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

“Désormais, soit le gouvernement nous disperse, soit nous marchons sur Bangui, qui est notre objectif final”, a déclaré le général Bobo, commandant au sein du mouvement 3R (Retour, réclamation, réhabilitation), l’un des piliers de la coalition.

La progression des rebelles a été enrayée depuis mercredi, avec notamment la reprise de la quatrième ville du pays, Bambari, par les Casques bleus, l’armée, et des centaines de renforts dépêchés par le Rwanda et la Russie dans le cadre d’accords de coopération bilatérale.

Jeudi soir, la Minusca a également reçu le soutien de 300 Casques bleus rwandais “dans le cadre du plan intégré de sécurisation des élections”.

La semaine dernière, les principaux groupes armés se sont coalisés et ont lancé une offensive. Le camp Touadéra y a vu une tentative de “coup d’Etat” à l’instigation de l’ancien président François Bozizé, renversé en 2013 et dont la candidature a été invalidée, qui dément.

La menace persistante des groupes armés rend illusoire une participation conséquente dimanche, ou du moins libre et sereine. Et l’opposition exige un report, dénonçant par avance des fraudes massives pour faire réélire M. Touadéra dès le premier tour.

Dans les rues de Bangui, l’ambiance vendredi était davantage aux fêtes de Noël qu’aux élections. Mais le gouvernement exhorte encore des inscrits à aller retirer leur carte d’électeur. “Je n’ai pas peur. Je vais voter dimanche et je pense que la paix reviendra après les élections”, estime Wallace, 27 ans.

Vendredi était le dernier jour de la campagne officielle mais la plupart des quelque 1.500 candidats à l’Assemblée nationale n’ont pu la mener pour des raisons de sécurité.

La Centrafrique est ravagée par une guerre civile qui a fait des milliers de morts entre 2013 et 2014 avant de baisser d’intensité depuis 2018.

Le 20 décembre, le G5+, qui comprend notamment la France, la Russie, l’ONU, l’Union européenne et la Banque mondiale, a martelé que les élections, dans l’organisation desquelles la communauté internationale a investi plus de 30 millions d’euros, devaient “se tenir dans le respect du délai constitutionnel”.

Mais mercredi, l’ONU s’est déclarée “profondément alarmée” par les violences qui “présentent de sérieux risques pour la sécurité des civils et l’exercice du droit de vote”.

fm

 
 

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L’Espoir football Club du Bafing (ESFCB), est le grand vainqueur de la première édition du tournoi Bayo Vakoun du nom de l’international espoir ivoirien et sociétaire de Toulouse Fc en ligue 2 française.

C’est sur le score de 2-0 que les vert-blanc de Touba, s’imposent face à la formation venue de la commune de Borotou. C’est pied au plancher que les espérantistes attaquent la rencontre récompensé par l’ouverture du score dès la 5e minute.

En effet, profitant d’une hésitation de la division défensive de l’équipe adverse, l’avant centre de, ESFCB, loge la balle au fond des filets. C’est sur ce score qu’intervient la pause.

A la reprise, les joueurs de Borotou, visiblement crispés par l’enjeu, peinent à mettre en place leur jeu habituel, fait de redoublements de passes. Ils sont royalement bouffés dans l’entrejeu par l’impact physique imposé par les joueurs du coach Adoum.

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Au moment où l’on acheminait vers la fin de la partie, l’Espoir du Bafing corse l’addition sur un centre venu du flanc droit, repris littéralement par le même buteur douchant ainsi, tous les espoirs de Borotou à rétablir la parité.

Dans la soirée, une soirée hommage est organisée en l’honneur de Daï Fadiga, formateur de Bayo Vakoun au sein de l’académie football « Demissin-Ni » de Touba. Les qualités de l’homme, ont été exaltées par tous. Entre autres, son courage, sa persévérance, son optimisme… En mot, un bon père pour l’ensemble des pensionnaires de son académie.

Bayo Vakoun qui a effectué le déplacement, a été  salué pour son humilité, sa générosité surtout sa grande disposition d’esprit à être reconnaissant de tous ceux qui ont contribué à ascension dans le gotha du football international. Son père spirituel Doumbia Adama dit Doum Fils, Maire de la commune Touba, l’a reconnu publiquement.

Le couronnement des festivités et récréatives, organisées par la Bv 10 dont le président Gueu Yves, a spécialement effectué le déplacement des États-Unis, a été une soirée artistique animée par les artistes et humoristiques nationaux de renom.

Maintenant que les lampions sont éteints sur l’édition inaugurale, Gueu Yves de la Bv 10, promet, une seconde édition de feu. Qui vivra verra ! « Time will tell », disent les anglophones.

Karamoko Yahaya, Correspondant Régional

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Les éditions 2021 des Coupes du monde U-20 et U-17 (garçons) de football ont été annulées par le Bureau du Conseil de la Fédération internationale de la discipline (FIFA) en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé jeudi l’instance dirigeante du ballon rond mondial.

“En raison de la pandémie de Covid-19, le Bureau du Conseil a décidé d’annuler les éditions 2021 de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA et de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, ainsi que de désigner l’Indonésie et le Pérou – qui devaient organiser ces compétitions en 2021 – hôtes des éditions 2023”, indique la FIFA.

La décision a été prise par l’instance internationale suite à la consultation des parties prenantes concernées, notamment les associations membres organisatrices ainsi que les confédérations impliquées dans les deux compétitions prévues en 2021, précise la même source.

“Il est clairement apparu que la situation sanitaire mondiale ne s’était pas améliorée de manière suffisante pour répondre aux défis associés aux deux compétitions, notamment en ce qui concerne la bonne tenue des différents parcours de qualification”, explique la FIFA.

A rappeler que la sélection marocaine des moins de 20 ans s’est qualifiée jeudi à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie (Mauritanie-2021), après son nul (1-1) face à son homologue libyenne, pour le compte de la 4ème journée du tournoi de l’Union nord-africaine de football (UNAF-U20).

dc

 
 

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vendredi, 25 décembre 2020 17:47

Mondial féminin 2023: L'Afrique aura 4 places

L’Afrique aura désormais quatre représentants directs en phase finale de la Coupe du monde féminine 2023, contre trois par le passé, selon la nouvelle répartition décidée par le Bureau du Conseil de la Fédération internationale de football (FIFA).

“Au vu du succès retentissant rencontré par l’édition 2019, il a été décidé l’an dernier d’élargir le format de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA de 24 à 32 équipes afin de continuer à encourager le développement du football féminin. La FIFA a depuis travaillé en étroite collaboration avec les confédérations sur la répartition des places pour l’édition 2023, que le Bureau du Conseil a confirmé ce jeudi”, écrit la FIFA sur son site officiel.

Lors de l’édition 2019 qui s’est déroulée en France, le continent africain était représenté par trois pays (Afrique du Sud, Cameroun et Nigeria), les deux derniers ayant atteint les 8es de finale.

D’après la répartition des places directes (29 sur 32), six places reviendront à la confédération asiatique de football (AFC), quatre pour la CAF, autant pour la CONCACAF , trois pour la CONMEBOL (Confédération sud-américaine de football), une pour l’OFC (Confédération du football d’Océanie) et 11 places directes pour l’UEFA.

En leur qualité de pays hôtes, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont automatiquement qualifiées et leur place est directement déduite du quota attribué à leur confédération respective, à savoir l’AFC et l’OFC, précise la FIFA.

dc

 
 

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vendredi, 25 décembre 2020 17:37

Ethiopie: Les élections prévues le 5 juin

L’Ethiopie organisera le 5 juin 2021 ses élections législatives et régionales, a annoncé vendredi la Commission électorale éthiopienne (NEBE), qui avait repoussé pour cause d’épidémie de coronavirus ce scrutin prévu en 2020.

Ce report avait notamment contribué à accroître les tensions entre le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed et la région dissidente du Tigré (Nord), contre laquelle une opération militaire a été lancée le 4 novembre.

Vendredi, NEBE a publié sur son compte Facebook un calendrier – accompagné d’aucun commentaire – des élections, qui fixe au 5 juin la date du scrutin.

Ce calendrier précise notamment que les électeurs pourront s’inscrire sur les listes électorales du 1er au 30 mars 2021.

Les élections en Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent avec quelque 110 millions d’habitants, sont largement perçues comme une étape cruciale dans la transition politique annoncée par le Premier ministre, prix Nobel de la paix 2019.

Arrivé au pouvoir en 2018, M. Abiy avait notamment promis des élections “libres”, “justes” et “démocratiques” en 2020, le scrutin précédent de 2015 ayant été qualifié de “mascarade” par les partis d’opposition.

Le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), la coalition qui dirigeait alors le pays depuis près de trente ans, avait raflé en 2015 l’ensemble des 547 sièges de la chambre basse du Parlement.

Les élections avaient été fixées au 29 août 2020 mais la Commission électorale a annoncé fin mars leur report sine die en raison de la pandémie.

Dans la foulée, le Parlement fédéral a voté l’extension du mandat des députés – dont celui de M. Abiy -, qui devait expirer en octobre.

Cette décision a été rejetée par les leaders tigréens du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), qui dominaient l’EPRDF et qui ont été progressivement mis sur la touche depuis l’arrivée au pouvoir de M. Abiy.

Le TPLF a organisé en septembre ses propres élections régionales, considérées comme “illégales” par Addis Abeba, qui a lancé en novembre une opération militaire dans cette région qui défiait son autorité depuis des mois.

Aucun bilan précis du conflit au Tigré n’est disponible, mais les combats ont poussé plus de 50.000 personnes à trouver refuge au Soudan voisin et en ont déplacé plus de 63.000 à l’intérieur de la région, selon l’ONU.

fm

 
 

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La coalition de groupes rebelles à l’offensive depuis une semaine contre le gouvernement centrafricain a décrété un “cessez-le-feu unilatéral” de trois jours arrivant à échéance avant les élections de dimanche, dont le président Faustin Archange Touadéra est le grand favori.

Cette coalition a également demandé à M. Touadéra, qui affiche sa détermination à tenir ces scrutins présidentiel et législatif comme prévu, fort du soutien de la communauté internationale, de “suspendre les élections dont les conditions de bon déroulement n’ont jamais été réunies”.

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), qui rassemble six des principaux groupes en rébellion, a décrété mercredi un “cessez-le-feu unilatéral” de trois jours arrivant donc à échéance avant les élections dans ce pays plongé dans la guerre civile depuis près de huit ans, et contrôlé aux deux tiers par des groupes armés.

“Le document n’est pas signé. C’est un cessez-le-feu unilatéral, un non-événement, et nous n’avons pas vu ces gens-là s’arrêter dans leurs actions”, a réagi jeudi le porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui.

Jeudi matin, les combats ont cependant connu une accalmie dans plusieurs localités, selon des responsables d’ONG et de l’ONU.

La progression des rebelles a été enrayée depuis mercredi, avec notamment la reprise de la quatrième ville du pays, Bambari, selon la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), par les Casques bleus, l’armée, et des centaines de renforts dépêchés par le Rwanda et la Russie dans le cadre d’accords de coopération bilatérale.

Jeudi soir, la Minusca a également reçu le soutien de 300 casques bleus rwandais “dans le cadre du plan intégré de sécurisation des élections”.

fm

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L’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni sont parvenus à un accord définissant les modalités de leur partenariat post-Brexit, notamment dans le domaine commercial, a annoncé jeudi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Lors d’une conférence de presse, Mme von der Leyen s’est félicitée de la conclusion de cet accord qu’elle a qualifié d'”équilibré” et “juste”.

C’est “une nouvelle fantastique pour les familles et entreprises de tout le Royaume-Uni. Nous avons signé le premier accord de libre échange basé sur un principe de ‘zéro tarifs et zéro quotas’ jamais obtenu avec l’UE. C’est le plus gros accord commercial bilatéral signé par chacune des deux parties, couvrant un commerce valant 668 milliards de livres en 2019”, selon une déclaration du gouvernement britannique relayée par la BBC.

A quelques jours de la fin de la période de transition (31 décembre), Bruxelles et Londres ont réussi à surmonter leurs divergences, en particulier sur le sujet de la pêche, évitant de justesse un “no deal”.

Les deux parties ont intensifié ces derniers jours les négociations pour trouver un terrain d’entente sur cette question qui demeurait le dernier point d’achoppement des pourparlers post-Brexit.

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La Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) a relayé, jeudi, l’appel de l’Autorité nationale des élections (ANE) aux Centrafricains leur demandant d'aller chercher leurs cartes d’électeurs en vue des scrutins de dimanche.

Le 27 décembre, les Centrafricains sont invités à élire leur Président de la République ainsi que leurs députés qui siègeront à l’Assemblée nationale. Il s’agit des premières élections organisées depuis la signature en février 2019 d’un accord de paix par le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés du pays.

Le retrait des cartes d’électeurs en République centrafricaine (RCA) est possible depuis le 19 décembre et se poursuivra jusqu’au 27 décembre inclus, jour des élections, a indiqué l’ANE.

Dans un communiqué publié lundi, l’ANE a invité massivement les Centrafricains inscrits sur les listes électorales à aller retirer leurs cartes d’électeurs dans les centres de distributions munis de leurs récépissés. L’ANE a également invité les Centrafricains à se rendre massivement aux urnes dimanche. Des appels qu’a relayés la MINUSCA, jeudi, sur la radio de la mission onusienne Guira FM et sur Twitter.

La campagne électorale en RCA a été perturbée par des agissements de quelques groupes armés ainsi que par la propagation de rumeurs et fausses nouvelles.

La MINUSCA en appui aux autorités centrafricaines et avec leurs partenaires ont répondu à ces perturbations. La mission onusienne a mobilisé ses Casques bleus à travers le pays pour contrer toute tentative de déstabilisation par des groupes armés.

« La MINUSCA tient à rassurer les populations que la situation est sous contrôle et que dans la plupart des régions de la RCA les électeurs retirent leurs cartes pour voter le 27 décembre », a déclaré mercredi le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU dans le pays, Mankeur Ndiaye. Ce dernier a appelé, sur Twitter, les Centrafricains à « ne pas céder à la panique, à l’intoxication et aux rumeurs qui visent à les décourager ».

La MINUSCA et ses partenaires ont joué un rôle déterminant dans l’acheminement du matériel électoral dans l’ensemble de la RCA. Elle a également organisé des visites et ateliers à travers le pays pour sensibiliser la population à la gestion des rumeurs et à la résolution des conflits pendant la période électorale. La police de l’opération de paix (UNPOL) a notamment formé des membres des forces armées et de sécurité intérieure centrafricaines à la sécurisation des bureaux de vote.

A trois jours des élections, le Commissaire de police de la MINUSCA, Pascal Champion, a déclaré, jeudi, sur Twitter que la mission onusienne intensifiait ses patrouilles et sécurisait les centres de collecte des cartes d'électeurs pour rassurer la population de Bangui et des régions.

La Force et la police de la MINUSCA ont également renforcé leurs patrouilles de sécurisation sur les principaux axes menant vers la capitale Bangui, a précisé mercredi l’opération onusienne sur Twitter.

Survol de la RCA par des avions de chasse français avec l’autorisation de la MINUSCA

Mercredi, les Présidents français, Emmanuel Macron, et centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, ont eu un échange téléphonique sur la situation en RCA. Dans un communiqué publié par l’Elysée, les deux chefs d’Etat ont salué et marqué leur soutien à la MINUSCA et à ses Casques bleus.

« A la demande du Président Touadéra et avec l’accord de la MINUSCA, le Président de la République (française) a ordonné la réalisation d’une mission de survol du territoire centrafricain par des avions de chasse », a indiqué le communiqué de l’Elysée. Une mission de survol qui « marque la condamnation par la France des tentatives de déstabilisation du pays », a précisé la Présidence française.

fm

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