Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’opposition burkinabè a une nouvelle fois accusé le pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, favori du scrutin, de “fraudes” lors de la présidentielle de dimanche alors que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a à peine commencé à donner les premiers résultats.

En fin de journée la Céni, qui dispose d’une semaine pour annoncer le résultat, n’avait divulgué les résultats que d’une quinzaine de communes sur 366.

Dimanche soir, son président Newton Ahmed Barry avait reconnu que “autour de 300 à 350.000″ personnes sur les 6,5 millions d’électeurs n’avaient pas pu voter en raison des menaces sécuritaires, notamment dans l’Est et dans le Nord.

Pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, le Burkina Faso vit ses heures les plus sombres depuis son indépendance de la France en 1960, s’enfonçant depuis cinq ans dans une spirale de violences jihadistes et intercommunautaires, associées à une répression souvent violente des forces de sécurité.

Les attaques des groupes jihadistes – certains affiliés à Al-Qaïda, d’autres à l’organisation Etat islamique – ont fait au moins 1.200 morts et chassé de leurs foyers un million de personnes, qui s’agglutinent dans les grandes villes.

Cela ne devrait toutefois pas empêcher la validation des résultats, l’Assemblée nationale ayant adopté en août une modification du code électoral afin que les élections soient valables, même si elle ne peuvent pas avoir lieu sur l’ensemble du territoire.

Le nouveau code précise qu'”en cas de force majeure ou de circonstance exceptionnelle (…) entraînant l’impossibilité d’organiser les élections sur une partie du territoire national, l’élection est validée sur la base de la partie non affectée par la force majeure”.

Elu en 2015, le président Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un second mandat, est favori face à 12 adversaires, dont Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition, et Eddie Komboïgo, candidat du parti de l’ex-président Blaise Compaoré, dont le régime tombé il y a six ans fait l’objet d’une nostalgie croissante.

Après ses accusations de samedi, l’opposition a une nouvelle fois estimé lundi que le double scrutin présidentiel et législatif était “émaillé de fraudes”, réitérant sa menace de ne pas accepter des “résultats entachés d’irrégularités”.

L’opposition “émet de très fortes réserves sur la sincérité et la crédibilité des résultats”, a déclaré au nom de l’opposition Tahirou Barry, l’un des candidats à la présidentielle, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

“En tout état de cause, les signataires de l’accord politique (de l’opposition) n’accepteront pas des résultats entachés d’irrégularités et qui ne reflètent pas la volonté du peuple burkinabè”, a ajouté M. Barry, qui s’exprimait aux côtés de cinq autres candidats à la présidentielle dont MM. Diabré et Komboïgo.

Le clan présidentiel a promis, comme en 2015, une victoire au premier tour de ce scrutin considéré comme le plus ouvert de l’histoire du Burkina qui a connu de multiples coups d’Etat depuis son indépendance.

hn

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Les appels à la médiation et à la protection des populations civiles du Tigré se faisaient plus pressants mardi, au deuxième jour de l’ultimatum donné par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dirigeants de la région dissidente pour se rendre.

L'”opération militaire” lancée le 4 novembre par le pouvoir fédéral éthiopien contre les autorités du Tigré, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), est entrée dans une phase décisive selon Addis Abeba.

Le pouvoir fédéral assure être en mesure, après avoir progressé sur plusieurs axes, de lancer la bataille de Mekele, la capitale de la région, afin d’en déloger les dirigeants du TPLF et les remplacer par une nouvelle administration.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra mardi sa première réunion, à huis clos, sur la guerre au Tigré, à la demande notamment de l’Afrique du Sud, dont le chef de l’Etat Cyril Ramaphosa préside actuellement l’Union africaine (UA).

Dimanche soir, M. Abiy a lancé aux dirigeants du Tigré un ultimatum de 72 heures pour se rendre, auquel le président du président du Tigré et chef du TPLF, Debretsion Gebremichael a répondu: “Nous sommes un peuple de principes et prêts à mourir”.

La perspective d’un assaut contre Mekele, qui compte 500.000 habitants, outre un nombre indéterminé de déplacés qui s’y sont réfugiés depuis le début du conflit, inquiète la communauté internationale et les organisations de défense de droits de l’Homme.

“Tandis que les troupes fédérales éthiopiennes entament leurs préparatifs pour encercler Mekele, Amnesty International rappelle à toutes les parties qu’attaquer délibérément des civils (…) est interdit par le droit humanitaire international et constitue un crime de guerre”, a souligné dans un communiqué Deprose Muchena, responsable Afrique de l’Est et australe pour l’organisation.

“Des attaques disproportionnées et sans discernement sont également interdites” au regard du droit international, a-t-il ajouté.

L’organisation appelle les belligérants à ne pas viser des établissements publics tels que hôpitaux, écoles et quartiers résidentiels et à “s’assurer qu’ils n’utilisent pas les civils comme des +boucliers humains+”.

L’UA, dont le siège est installé dans la capitale éthiopienne, a nommé plusieurs envoyés spéciaux – les anciens présidents mozambicain Joaquim Chissano, libérienne Ellen Johnson-Sirleaf et sud-africain Kgalema Motlanthe – pour une médiation.

Mais lundi, le porte-parole de la cellule de crise gouvernementale pour le Tigré, Redwan Hussein, a réitéré en substance le refus d’Addis d’ouvrir des pourparlers à ce stade, tout en précisant que le gouvernement “parlerait avec ces envoyés par respect pour (…) les dirigeants africains”.

hn

 
 

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Une centaine de députés libyens de tous bords participent jusqu’à mercredi à une réunion consultative à Tanger,, encouragés par l’ONU qui s’affaire à trouver une solution politique à la crise libyenne.

La Libye est plongée dans le chaos depuis le soulèvement appuyé par l’Otan qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Deux autorités s’y disputent le pouvoir: le Gouvernement d’union nationale (GNA) à Tripoli, reconnu par l’ONU, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, homme fort de l’Est soutenu par une partie du Parlement élu.

Depuis quelques mois, les médiations pour sortir ce pays de la crise se multiplient tandis qu’un accord de cessez-le-feu permanent a été signé fin octobre entre les deux parties.

“Nous travaillons ici à mettre en place une feuille de route avant une session officielle en Libye pour (…) unifier la Chambre des représentants et sortir le pays de la crise”, a déclaré le député Mohamed Raied, basé à Misrata (ouest), à l’ouverture des travaux.

“Nous menons des réunions consultatives pour rassembler les points de vue”, a affirmé la députée Asmahan Belaoun, du Parlement de Tobrouk (est).

La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul) s’est félicitée mardi dans un communiqué qu’un “éventail aussi diversifié de parlementaires des trois régions de Libye se réunisse sous un même toit”, y voyant une “étape positive et bienvenue”.

“La Manul a toujours soutenu l’unité de la Chambre des représentants et nous espérons qu’elle répondra aux attentes du peuple libyen pour la mise en oeuvre de la feuille de route convenue par le Forum de dialogue politique libyen en vue de la tenue d’élections nationales le 24 décembre 2021”, a-t-elle ajouté.

Une première session du Forum de dialogue politique organisée mi-novembre à Tunis, sous l’égide des Nations Unies, avait permis de trouver un accord sur des élections le 24 décembre 2021, mais pas sur les noms des futurs dirigeants de la transition.

Une deuxième session a démarré lundi en format virtuel.

fm

 
 

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Il n’a jamais été aussi près d’admettre sa défaite: Donald Trump a finalement donné lundi soir son feu vert au processus de transfert du pouvoir à Joe Biden, qui avait commencé, sans l’attendre, à dessiner son gouvernement.

Après plus de deux semaines d’un refus sans précédent dans l’histoire politique américaine, M. Trump s’est toutefois encore gardé de reconnaître directement la victoire du démocrate.

Il a promis sur Twitter de poursuivre un “juste combat” alors qu’il multiplie les recours en justice, sans succès, pour tenter de démontrer des fraudes lors du scrutin présidentiel du 3 novembre. Et “je crois que nous triompherons”, a-t-il affirmé.

“Néanmoins”, a nuancé le président américain sortant, “dans l’intérêt supérieur de notre pays, je recommande” que l’agence gouvernementale chargée du transfert du pouvoir fasse “ce qui est nécessaire concernant les protocoles, et j’ai demandé à mon équipe de faire de même”.

L’équipe de Joe Biden a aussitôt pris note d’une étape permettant “un transfert du pouvoir pacifique et sans accroc”.

Le démocrate prépare son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier avec plusieurs personnalités chevronnées ayant servi sous Barack Obama, comme Antony Blinken, futur chef de la diplomatie américaine, ou Janet Yellen, pressentie au Trésor.

L’ancien secrétaire d’Etat John Kerry, 76 ans, fera lui aussi son retour à Washington en tant qu’émissaire spécial du président sur le climat, signe de l’importance qu’accorde Joe Biden à ce dossier.

Aucun doute ne pesait plus sur le fait que le démocrate deviendrait le 46e président des Etats-Unis.

Mais le déni jusqu’ici de Donald Trump signifiait notamment que le président élu n’avait toujours pas accès aux informations classées secret défense sur les questions ultra-sensibles concernant la sécurité des Etats-Unis, comme c’est l’usage.

Il n’a pas non plus pu commencer à coordonner avec l’équipe Trump la gestion de la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 257.000 morts aux Etats-Unis.

Le président sortant était devenu de plus en plus isolé dans son appel aux républicains à “se battre” en justice, de grands noms de son parti voyant même dans le comportement des avocats de Donald Trump “une honte nationale”, digne d'”une république bananière”.

La Bourse de Tokyo a grimpé à l’ouverture mardi matin après le feu vert de Donald Trump au processus de transition.

fm

 
 

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ivoiriens par le numérique. Prolongement de la dynamique enclenchée par la Fondation en faveur de l’éducation numérique. Ce nouveau projet d’envergure débute avec l’ouverture de l’appel à candidatures qui court jusqu’au 25 novembre.

La Fondation  prolonge son action solidaire en lançant le projet « Carré Lumineux ». Fidèlement aux engagements de la Fondation, une équipe d’experts et de bénévoles dispensera un programme de formation à de jeunes Ivoiriens en situation d’insertion professionnelle, à des élèves et étudiants passionnés du numérique ou encore à tout jeune féru d’électronique.

Le cœur du projet réside dans la conception par les apprenants, et grâce à des outils numériques , d’un dispositif intelligent et pourvoyeur d’énergie solaire. Les différentes activités seront encadrées par des spécialistes en modélisation 3D, en ingénierie électronique et/ou télécom, ainsi que par d’autres profils experts.

Au terme d’une formation de 2 mois, les apprenants sauront appliquer les savoirs et savoir-faire qu’ils auront acquis.

Ces jeunes se seront mobilisés afin de concevoir et aménager une salle d’étude intelligente, susceptible d’accueillir les écoliers d’un village non électrifié. Ce projet a été proposé par un bénévole d’Orange Côte d’Ivoire.

Depuis 2015, la Fondation  soutient les « Laboratoires de Fabrication », dénommés communément FabLabs avec le label « FabLab Solidaire » qui ajoute au numérique la dimension solidaire. Ces espaces, qui comportent équipements, machines et outils de pointe, offrent aux jeunes Ivoiriens de toutes conditions un nouveau mode d’apprentissage innovant.

Ils font partie de ces initiatives qui aident la jeunesse ivoirienne à s’émanciper, en tirant profit de la révolution numérique. Joseph PITAH, Directeur de la Fondation Orange Côte d'Ivoire, déclare : « Le projet Carré Lumineux est triplement innovant et durable. Il encourage l’insertion professionnelle des jeunes grâce au numérique, et les forme aux énergies vertes, à travers un projet qui consiste à électrifier une école située dans une zone rurale non électrifiée. Cette initiative reflète à elle seule tous les crédos et valeurs du groupe Orange : solidarité, soutenabilité, et innovation partout et pour tous », a-t-il déclaré.

Qui peut y participer ?

Jeunes (-35 ans) en recherche d’emploi, étudiants, jeunes artisans, toute la jeunesse ivoirienne passionnée de bricolage et du numérique ou d’énergie verte est bienvenue.

Une sélection en plusieurs étapes : Communiqué de presse 2  Jusqu’au 25 novembre 2020, à minuit :

Appel à candidatures sur www.fondation.orange.ci ou sur la page facebook du Baby Lab, à l’issue duquel une liste de profils retenus sera invitée à participer à un hackathon. → 04 et 05 décembre 2020 : Hackathon, et seconde sélection. Les participants retenus à l’issue de cet Hackathon sont ceux qui prendront part à la conception et installation du dispositif intelligent pourvoyeur d’énergie solaire, dont bénéficiera une école d’une zone rurale.

hn

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lundi, 23 novembre 2020 15:50

Liga: Piqué souffre d’une blessure grave

FC Barcelone a confirmé dimanche que son joueur Gerard Piqué souffre d’une blessure grave au niveau du genou.

“Les examens réalisés sur Gerard Piqué ont confirmé une entorse de troisième degré au ligament latéral interne et une lésion partielle du ligament croisé du genou droit”, a indiqué le Barça dans un communiqué.

“La durée de son absence dépendra de son évolution”, a ajouté le club catalan sur ses réseaux sociaux.

Piqué a été remplacé à la 62ème minute lors de la rencontre opposant samedi soir son équipe à l’Atlético de Madrid et qui s’est soldée par une victoire des Colchoneros sur le score de 1-0.

Selon la presse espagnole, Piqué serait absent entre trois et quatre mois.

dc

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de la Confédération Africaine de Football (CAF) et vice-président de la FIFA, coupable d’avoir enfreint les art. 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’art. 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra), ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités.

Dans sa décision, qui a fait suite à une longue audition, la chambre de jugement de la Commission d’Éthique a établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que M. Ahmad avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF.

La chambre de jugement a par conséquent conclu que M. Ahmad avait enfreint les art. 15, 20 et 25 du Code d’éthique en vigueur ainsi que l’art. 28 de l’édition 2018 et a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans. Il devra en outre s’acquitter d’une amende s’élevant à CHF 200 000.

La décision a été notifiée à M. Ahmad aujourd’hui, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur. Conformément à l’art. 78, al. 2 du Code d’éthique de la FIFA, la décision motivée sera notifiée dans son intégralité à M. Ahmad sous 60 jours

dc

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Au deuxième jour de l’ultimatum lancé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dissidents du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF), l’étau se resserre autour de Mekelle, capitale de l’Etat régional du Tigray, vers laquelle l’armée fédérale marche en «gagnant sur tous les fronts» après avoir pris le contrôle de plusieurs villes dans l’Ouest, le Sud et le Nord.

Après le «succès» de la deuxième phase de l’opération militaire contre les forces des dissidents du TPLF, l’offensive de l’armée fédérale est «entrée dans sa phase finale et cruciale pour la prise de Mekelle et traduire les criminels (du TPLF) en justice», souligne le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.

L’objectif principal de la deuxième phase de l’opération était “d’encercler la ville de Mekele en libérant les zones occupées par la junte TPLF, ainsi que les habitants de la région”, a ajouté le Premier ministre dans un communiqué.

«Libérer les zones qui étaient sous le contrôle de la junte, reprendre le matériel militaire volé et les camps militaires, détruire les armes stratégiques qui avaient été subtilisées, secourir les membres de la force de défense qui ont été faits prisonniers par la junte, ainsi que les citoyens vulnérables étaient parmi les objectifs de la deuxième phase de l’opération», a-t-il noté.

En conséquence, l’armée fédérale a réalisé des victoires à Dansha, Humera, Shire, Shiraro, Axum, Adwa, Adigrat, Alamata, Chercher, Mehoni, Korem et dans d’autres zones, a souligné le Premier ministre.

Avant de passer à la troisième et décisive étape de l’opération de «maintien et du rétablissement de l’ordre constitutionnel» dans cet Etat régional, le Premier ministre éthiopien a lancé dimanche un ultimatum de trois jours aux dissidents du TPLF avant que l’armée fédérale ne donne l’assaut final sur Mekele.

«La route vers votre destruction touche à sa fin et nous vous demandons de vous rendre dans les prochaines 72 heures», avait affirmé le Premier ministre, appelant le TPLF à saisir cette «dernière chance».

Toutefois, rien n’indique que les dirigeants du TPLF acceptent l’ultimatum d’Abiy Ahmed, leur chef affirmant que ses forces continueront à se battre malgré la perte des grandes villes au profit de l’armée fédérale au cours des trois derniers jours, selon des médias éthiopiens.

En attendant la fin de l’ultimatum les forces des dissidents du TPLF continuent de détruire routes, pont, infrastructure et surtout l’aéroport d’Axum, dont les images ont été relayées par les médias locaux .

«La prochaine bataille décisive est d’encercler Mekele avec des chars», a affirmé, de son côté, le porte-parole de l’armée.

Pour le moment aucun bilan n’a été publié sur d’éventuels dégâts lors de cette offensive de l’armée éthiopienne au Tigray où les réseaux téléphoniques et internet ont été coupés.

Au Soudan voisin, plusieurs personnes qui ont fui la guerre ont trouvé refuge dans les localités soudanaises frontalière de l’Ethiopie. Elles sont quelque 30.000 personnes, selon l’ONU.

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Le G20 a promis dimanche de ne ménager “aucun effort” afin d’assurer la distribution équitable des vaccins contre le nouveau coronavirus dans le monde, tout en venant en aide aux pays dont les économies ont été gravement impactées par la crise.

Alors que la pandémie continue de se propager, le groupe des vingt économies les plus puissantes du monde a adopté un ton consensuel sur les défis à venir dans une déclaration finale, à l’issue d’un sommet virtuel organisé par Ryad.

“Nous avons mobilisé des ressources pour répondre aux besoins de financement immédiats dans le domaine de la santé mondiale afin de soutenir la recherche, le développement, la fabrication et la distribution de tests, de traitements et de vaccins sûrs et efficaces contre le Covid-19”, ont fait savoir les dirigeants du G20 dans leur déclaration finale.

“Nous n’épargnerons aucun effort pour garantir leur accès abordable et équitable à tous”, ont-ils poursuivi.

Les appels se multiplient, dans ce sens, pour que le G20 contribue à remédier au déficit de financement de 4,5 milliards de dollars à l’Organisation mondiale de la santé pour garantir l’accès de tous aux tests, aux traitements et aux vaccins.

Toutefois, la déclaration finale n’a pas donné de d’informations sur la prise en charge du coût que représente la distribution à grande échelle des vaccins.

mc

 
 

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La Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI) a un nouveau comité de direction, composé de 16 cadres avec à leur tête une directrice générale.

Les membres de ce comité de direction sont de hauts cadres qui viennent d’horizons divers (BHCI, établissements financiers, et autres secteurs d’activités), selon une note d’information transmise à l’AIP.

Le nouveau comité de direction qui a débuté ses activités depuis le 8 juin 2020 travaille à la mise en œuvre efficiente du plan de relance de la banque. Ces cadres mettront tout en œuvre pour restructurer et rendre durablement viable la BHCI dont l’importance dans le système bancaire ivoirien est à la mesure des attentes de ses clients.

Désirée Eliane Yacé, haut cadre de banque, avait été nommée directrice générale, à l’issue de la session du 28 février 2020 du Conseil d’administration de la Banque en remplacement de d’Abdoulaye Gbané qui assurait l’intérim de ce poste depuis le 18 juillet 2019.

Suite aux conclusions des travaux de la commission bancaire et des commissaires aux comptes relativement à la gestion de la BHCI et face aux difficultés persistantes que connaissent les déposants et partenaires de l’Etablissement dans l’accomplissement de certaines opérations courantes, le Gouvernement a décidé, d’un commun accord en fin novembre 2019 avec le repreneur, la société Westbrige Mortgage Reit, d’annuler l’opération de cession de ses parts, et de reprendre en main, le contrôle de la Banque.

(AIP)

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