Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les éditions 2021 des Coupes du monde U-20 et U-17 (garçons) de football ont été annulées par le Bureau du Conseil de la Fédération internationale de la discipline (FIFA) en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé jeudi l’instance dirigeante du ballon rond mondial.

“En raison de la pandémie de Covid-19, le Bureau du Conseil a décidé d’annuler les éditions 2021 de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA et de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, ainsi que de désigner l’Indonésie et le Pérou – qui devaient organiser ces compétitions en 2021 – hôtes des éditions 2023”, indique la FIFA.

La décision a été prise par l’instance internationale suite à la consultation des parties prenantes concernées, notamment les associations membres organisatrices ainsi que les confédérations impliquées dans les deux compétitions prévues en 2021, précise la même source.

“Il est clairement apparu que la situation sanitaire mondiale ne s’était pas améliorée de manière suffisante pour répondre aux défis associés aux deux compétitions, notamment en ce qui concerne la bonne tenue des différents parcours de qualification”, explique la FIFA.

A rappeler que la sélection marocaine des moins de 20 ans s’est qualifiée jeudi à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie (Mauritanie-2021), après son nul (1-1) face à son homologue libyenne, pour le compte de la 4ème journée du tournoi de l’Union nord-africaine de football (UNAF-U20).

dc

 
 

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vendredi, 25 décembre 2020 17:47

Mondial féminin 2023: L'Afrique aura 4 places

L’Afrique aura désormais quatre représentants directs en phase finale de la Coupe du monde féminine 2023, contre trois par le passé, selon la nouvelle répartition décidée par le Bureau du Conseil de la Fédération internationale de football (FIFA).

“Au vu du succès retentissant rencontré par l’édition 2019, il a été décidé l’an dernier d’élargir le format de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA de 24 à 32 équipes afin de continuer à encourager le développement du football féminin. La FIFA a depuis travaillé en étroite collaboration avec les confédérations sur la répartition des places pour l’édition 2023, que le Bureau du Conseil a confirmé ce jeudi”, écrit la FIFA sur son site officiel.

Lors de l’édition 2019 qui s’est déroulée en France, le continent africain était représenté par trois pays (Afrique du Sud, Cameroun et Nigeria), les deux derniers ayant atteint les 8es de finale.

D’après la répartition des places directes (29 sur 32), six places reviendront à la confédération asiatique de football (AFC), quatre pour la CAF, autant pour la CONCACAF , trois pour la CONMEBOL (Confédération sud-américaine de football), une pour l’OFC (Confédération du football d’Océanie) et 11 places directes pour l’UEFA.

En leur qualité de pays hôtes, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont automatiquement qualifiées et leur place est directement déduite du quota attribué à leur confédération respective, à savoir l’AFC et l’OFC, précise la FIFA.

dc

 
 

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vendredi, 25 décembre 2020 17:37

Ethiopie: Les élections prévues le 5 juin

L’Ethiopie organisera le 5 juin 2021 ses élections législatives et régionales, a annoncé vendredi la Commission électorale éthiopienne (NEBE), qui avait repoussé pour cause d’épidémie de coronavirus ce scrutin prévu en 2020.

Ce report avait notamment contribué à accroître les tensions entre le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed et la région dissidente du Tigré (Nord), contre laquelle une opération militaire a été lancée le 4 novembre.

Vendredi, NEBE a publié sur son compte Facebook un calendrier – accompagné d’aucun commentaire – des élections, qui fixe au 5 juin la date du scrutin.

Ce calendrier précise notamment que les électeurs pourront s’inscrire sur les listes électorales du 1er au 30 mars 2021.

Les élections en Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent avec quelque 110 millions d’habitants, sont largement perçues comme une étape cruciale dans la transition politique annoncée par le Premier ministre, prix Nobel de la paix 2019.

Arrivé au pouvoir en 2018, M. Abiy avait notamment promis des élections “libres”, “justes” et “démocratiques” en 2020, le scrutin précédent de 2015 ayant été qualifié de “mascarade” par les partis d’opposition.

Le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), la coalition qui dirigeait alors le pays depuis près de trente ans, avait raflé en 2015 l’ensemble des 547 sièges de la chambre basse du Parlement.

Les élections avaient été fixées au 29 août 2020 mais la Commission électorale a annoncé fin mars leur report sine die en raison de la pandémie.

Dans la foulée, le Parlement fédéral a voté l’extension du mandat des députés – dont celui de M. Abiy -, qui devait expirer en octobre.

Cette décision a été rejetée par les leaders tigréens du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), qui dominaient l’EPRDF et qui ont été progressivement mis sur la touche depuis l’arrivée au pouvoir de M. Abiy.

Le TPLF a organisé en septembre ses propres élections régionales, considérées comme “illégales” par Addis Abeba, qui a lancé en novembre une opération militaire dans cette région qui défiait son autorité depuis des mois.

Aucun bilan précis du conflit au Tigré n’est disponible, mais les combats ont poussé plus de 50.000 personnes à trouver refuge au Soudan voisin et en ont déplacé plus de 63.000 à l’intérieur de la région, selon l’ONU.

fm

 
 

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La coalition de groupes rebelles à l’offensive depuis une semaine contre le gouvernement centrafricain a décrété un “cessez-le-feu unilatéral” de trois jours arrivant à échéance avant les élections de dimanche, dont le président Faustin Archange Touadéra est le grand favori.

Cette coalition a également demandé à M. Touadéra, qui affiche sa détermination à tenir ces scrutins présidentiel et législatif comme prévu, fort du soutien de la communauté internationale, de “suspendre les élections dont les conditions de bon déroulement n’ont jamais été réunies”.

La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), qui rassemble six des principaux groupes en rébellion, a décrété mercredi un “cessez-le-feu unilatéral” de trois jours arrivant donc à échéance avant les élections dans ce pays plongé dans la guerre civile depuis près de huit ans, et contrôlé aux deux tiers par des groupes armés.

“Le document n’est pas signé. C’est un cessez-le-feu unilatéral, un non-événement, et nous n’avons pas vu ces gens-là s’arrêter dans leurs actions”, a réagi jeudi le porte-parole du gouvernement Ange-Maxime Kazagui.

Jeudi matin, les combats ont cependant connu une accalmie dans plusieurs localités, selon des responsables d’ONG et de l’ONU.

La progression des rebelles a été enrayée depuis mercredi, avec notamment la reprise de la quatrième ville du pays, Bambari, selon la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), par les Casques bleus, l’armée, et des centaines de renforts dépêchés par le Rwanda et la Russie dans le cadre d’accords de coopération bilatérale.

Jeudi soir, la Minusca a également reçu le soutien de 300 casques bleus rwandais “dans le cadre du plan intégré de sécurisation des élections”.

fm

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L’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni sont parvenus à un accord définissant les modalités de leur partenariat post-Brexit, notamment dans le domaine commercial, a annoncé jeudi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Lors d’une conférence de presse, Mme von der Leyen s’est félicitée de la conclusion de cet accord qu’elle a qualifié d'”équilibré” et “juste”.

C’est “une nouvelle fantastique pour les familles et entreprises de tout le Royaume-Uni. Nous avons signé le premier accord de libre échange basé sur un principe de ‘zéro tarifs et zéro quotas’ jamais obtenu avec l’UE. C’est le plus gros accord commercial bilatéral signé par chacune des deux parties, couvrant un commerce valant 668 milliards de livres en 2019”, selon une déclaration du gouvernement britannique relayée par la BBC.

A quelques jours de la fin de la période de transition (31 décembre), Bruxelles et Londres ont réussi à surmonter leurs divergences, en particulier sur le sujet de la pêche, évitant de justesse un “no deal”.

Les deux parties ont intensifié ces derniers jours les négociations pour trouver un terrain d’entente sur cette question qui demeurait le dernier point d’achoppement des pourparlers post-Brexit.

hn

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La Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) a relayé, jeudi, l’appel de l’Autorité nationale des élections (ANE) aux Centrafricains leur demandant d'aller chercher leurs cartes d’électeurs en vue des scrutins de dimanche.

Le 27 décembre, les Centrafricains sont invités à élire leur Président de la République ainsi que leurs députés qui siègeront à l’Assemblée nationale. Il s’agit des premières élections organisées depuis la signature en février 2019 d’un accord de paix par le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés du pays.

Le retrait des cartes d’électeurs en République centrafricaine (RCA) est possible depuis le 19 décembre et se poursuivra jusqu’au 27 décembre inclus, jour des élections, a indiqué l’ANE.

Dans un communiqué publié lundi, l’ANE a invité massivement les Centrafricains inscrits sur les listes électorales à aller retirer leurs cartes d’électeurs dans les centres de distributions munis de leurs récépissés. L’ANE a également invité les Centrafricains à se rendre massivement aux urnes dimanche. Des appels qu’a relayés la MINUSCA, jeudi, sur la radio de la mission onusienne Guira FM et sur Twitter.

La campagne électorale en RCA a été perturbée par des agissements de quelques groupes armés ainsi que par la propagation de rumeurs et fausses nouvelles.

La MINUSCA en appui aux autorités centrafricaines et avec leurs partenaires ont répondu à ces perturbations. La mission onusienne a mobilisé ses Casques bleus à travers le pays pour contrer toute tentative de déstabilisation par des groupes armés.

« La MINUSCA tient à rassurer les populations que la situation est sous contrôle et que dans la plupart des régions de la RCA les électeurs retirent leurs cartes pour voter le 27 décembre », a déclaré mercredi le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU dans le pays, Mankeur Ndiaye. Ce dernier a appelé, sur Twitter, les Centrafricains à « ne pas céder à la panique, à l’intoxication et aux rumeurs qui visent à les décourager ».

La MINUSCA et ses partenaires ont joué un rôle déterminant dans l’acheminement du matériel électoral dans l’ensemble de la RCA. Elle a également organisé des visites et ateliers à travers le pays pour sensibiliser la population à la gestion des rumeurs et à la résolution des conflits pendant la période électorale. La police de l’opération de paix (UNPOL) a notamment formé des membres des forces armées et de sécurité intérieure centrafricaines à la sécurisation des bureaux de vote.

A trois jours des élections, le Commissaire de police de la MINUSCA, Pascal Champion, a déclaré, jeudi, sur Twitter que la mission onusienne intensifiait ses patrouilles et sécurisait les centres de collecte des cartes d'électeurs pour rassurer la population de Bangui et des régions.

La Force et la police de la MINUSCA ont également renforcé leurs patrouilles de sécurisation sur les principaux axes menant vers la capitale Bangui, a précisé mercredi l’opération onusienne sur Twitter.

Survol de la RCA par des avions de chasse français avec l’autorisation de la MINUSCA

Mercredi, les Présidents français, Emmanuel Macron, et centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, ont eu un échange téléphonique sur la situation en RCA. Dans un communiqué publié par l’Elysée, les deux chefs d’Etat ont salué et marqué leur soutien à la MINUSCA et à ses Casques bleus.

« A la demande du Président Touadéra et avec l’accord de la MINUSCA, le Président de la République (française) a ordonné la réalisation d’une mission de survol du territoire centrafricain par des avions de chasse », a indiqué le communiqué de l’Elysée. Une mission de survol qui « marque la condamnation par la France des tentatives de déstabilisation du pays », a précisé la Présidence française.

fm

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L’Union européenne (UE) a annoncé mercredi avoir débloqué 100 millions d’euros supplémentaires pour aider le Liban à faire face aux conséquences de l’explosion survenue le 4 août 2020 dans le port de Beyrouth.

“Les habitants de Beyrouth continuent de subir durement les conséquences de l’explosion, qui est survenue alors que le pays était déjà en proie à une crise politique et socio-économique et devait faire face à la pandémie de Covid-19. Les fonds supplémentaires de l’UE se concentreront sur la population et les mesures devant leur permettre de se reconstruire, grâce notamment à un accès aux services de base et à la protection sociale”, a souligné dans un communiqué le commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi.

Sur cette nouvelle aide, un montant de 34 millions d’euros provenant du financement bilatéral de 2020 en faveur du Liban au titre de l’instrument européen de voisinage sera réorienté afin de continuer à aider la société civile et de rétablir l’accès à l’emploi et aux perspectives économiques. Ce financement soutiendra également la restauration et l’amélioration des services de base et des infrastructures physiques endommagés par l’explosion, dans le cadre de la mise en œuvre du cadre de réforme, de relance et de reconstruction au Liban (3RF), lancé le 4 décembre à Beyrouth.

Par ailleurs, un nouveau financement de 64,5 millions d’euros, acheminé par l’intermédiaire du fonds fiduciaire régional de l’UE en réponse à la crise syrienne, viendra en aide aux communautés libanaises et réfugiées les plus vulnérables touchées par l’explosion, notamment dans les domaines de la santé, de l’aide sociale et du soutien aux micro-entreprises et aux petites entreprises.

Après l’explosion au port de Beyrouth, l’UE a mobilisé une aide d’urgence de 70 millions d’euros pour répondre aux besoins immédiats, de soutien médical et d’équipements, ainsi que de protection des infrastructures critiques.

hn

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Les tractations commerciales entre Londres et Bruxelles se poursuivaient jeudi après une nuit entière de pourparlers concentrés sur la pêche, retardant l’annonce d’un accord post-Brexit historique à la veille de Noël et à une semaine de la rupture définitive.

S’il est confirmé, ce divorce à l’amiable entre la Commission européenne et le Royaume-Uni, obtenu à l’arraché après dix mois de pourparlers harassants, scellerait près d’un demi-siècle de mariage houleux entre les deux partenaires.

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen devait initialement s’entretenir en début de matinée avec le Premier ministre britannique Boris Johnson pour conclure la négociation, avant une annonce dans la foulée. Mais cet entretien n’a pas encore eu lieu.

“Ca bagarre sur les chiffres” de la pêche, dernier point d’achoppement des discussions, “et ça, c’est mauvais signe”, a expliqué une source européenne. “Les négociations ne sont pas encore finies”, a prévenu une deuxième source européenne.

Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, se voulait lui plus optimiste. “Il est certain que l’élan et l’attente sont tels que nous obtiendrons un accord Brexit pour la veille de Noël”, a-t-il dit sur RTE.

Quatre ans et demi après le référendum de juin 2016 sur le Brexit, l’aboutissement de ces discussions permettrait aux deux parties de s’épargner un “no deal” aussi embarrassant sur le plan politique que dommageable au niveau économique.

La conclusion d’un texte de 2.000 pages en à peine dix mois constituerait aussi une prouesse pour Londres et Bruxelles, surtout pour un accord de cette envergure qui prend en général des années.

Deux ans et demi avaient été nécessaires pour négocier le traité de retrait scellant le départ britannique, conclu fin 2019, un texte qui apporte une sécurité juridique aux expatriés des deux côtés de la Manche et fournit des garanties pour le maintien de la paix sur l’île d’Irlande.

Un traité commercial devra encore être validé par les Etats membres, ce qui prendra plusieurs jours, pour une entrée en application provisoire le 1er janvier, quand le Royaume-Uni, qui a officiellement quitté l’UE le 31 janvier dernier, aura définitivement abandonné le marché unique. Le traité serait alors validé a posteriori par le Parlement européen.

Sans accord, les échanges entre l’UE et Londres seraient régis par les seules règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane, de quotas, ainsi que de formalités administratives susceptibles d’entraîner des embouteillages monstres et des retards de livraison.

Un scénario noir pour le Royaume-Uni, déjà malmené par une variante plus virulente du coronavirus qui l’a isolé du reste du monde.

Les négociations sont depuis lundi entre les mains de la présidente Ursula von der Leyen et de Boris Johnson, qui ont échangé à plusieurs reprises pour tenter de surmonter l’impasse sur la pêche.

Malgré son faible poids économique, le secteur revêt une importance politique et sociale majeure pour plusieurs Etat membres, dont la France, les Pays-Bas, le Danemark ou l’Irlande. Mais les Britanniques, qui entendent reprendre le contrôle de leurs eaux, en ont fait le symbole de leur souveraineté retrouvée.

Les tractations se concentrent sur le partage des quelque 650 millions d’euros de produits pêchés chaque année par l’UE dans les eaux britanniques et la période d’adaptation pour les pêcheurs européens dont la durée fait encore débat.

Les autres sujets jusque là problématiques –la manière de régler les différends et les mesures de protection contre toute concurrence déloyale– ont pour leur part été réglés ces tout derniers jours.

Avec cet accord, négocié par Michel Barnier côté européen et David Frost côté britannique, l’UE offrirait à son ancien Etat membre un accès inédit sans droits de douane ni quota à son immense marché de 450 millions de consommateurs.

Mais cette ouverture sera assortie de strictes conditions: les entreprises d’outre-Manche devront respecter un certain nombre de règles évolutives au fil du temps en matière d’environnement, de droit du travail et de fiscalité pour éviter tout dumping. Des garanties devraient aussi exister en matière d’aides d’Etat.

Un mécanisme devrait permettre aux deux parties d’activer rapidement des contre-mesures, comme des droits de douane, en cas de divergences sur ces normes.

En cas de “no deal”, le Royaume-Uni perdrait beaucoup plus que l’Europe: les Britanniques exportent 47% de leurs produits vers le continent, quand l’UE n’écoule que 8% de ses marchandises de l’autre côté de la Manche.

Accord ou pas, l’UE a provisionné 5 milliards d’euros dans son budget pour soutenir les secteurs les plus touchés par le Brexit.

hn

 
 

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Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’est dit “profondément alarmé” mercredi par la violence en Centrafrique, qui “présente de sérieux risques pour la sécurité des civils et l’exercice du droit de vote”, quelques jours avant la présidentielle et les législatives.

“Nous sommes profondément alarmés par les informations faisant état d’une escalade de la violence alimentée par les griefs politiques et les discours de haine, cette situation entraînant le déplacement forcé de civils, y compris vers les pays voisins”, a déclaré Liz Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat, citée dans un communiqué.

“Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme se joint au Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, pour demander à toutes les parties en République Centrafricaine de mettre fin à la violence”, a souligné Mme Throssell.

Elle a également rappelé “à toutes les parties, y compris les forces de sécurité et les groupes armés, ainsi que les forces internationales et étrangères, qu’elles sont tenues de respecter le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits de l’homme applicables. La protection des civils est primordiale”.

Les pays voisins, l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ont un rôle primordial à jouer pour assurer une résolution pacifique de cette crise et protéger la population civile, estime encore le Haut commissariat.

Quelques jours avant la tenue des élections présidentielle et législatives prévues dimanche, la Russie a annoncé mardi avoir envoyé “300 instructeurs militaires supplémentaires” en Centrafrique, où elle soutient le pouvoir en place.

La veille, Moscou avait soutenu qu’elle n’avait pas envoyé de troupes sur place, allant à l’encontre d’une annonce du gouvernement centrafricain faisant état de l’envoi de “plusieurs centaines” de soldats russes et d’équipements lourds dans le cadre d’un accord de coopération bilatérale.

Dans ce pays très instable, marquée par une sanglante guerre civile, des groupes armés occupent plus des deux-tiers du pays. Trois des plus puissants d’entre eux avaient attaqué vendredi des axes routiers vitaux pour l’approvisionnement de la capitale Bangui et ont annoncé leur alliance.

Mardi, la quatrième ville du pays, Bambari, à quelque 380 km au nord-est de la capitale Bangui, est tombée aux mains de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), un de ces groupes armés. La ville est désormais “sous contrôle” des Casques bleus et des forces de sécurité intérieure, a annoncé mercredi l’ONU.

hn

 
 

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mercredi, 23 décembre 2020 15:28

JO: Un budget de 13 milliards d’euros

Les Jeux olympiques de Tokyo-2020 devraient coûter au total 1.644 milliards de yens (13 milliards d’euros), ont annoncé mardi les organisateurs, attribuant cette hausse aux mesures sanitaires et au report de la date des JO.

La hausse de 294 milliards de yens (2,3 milliards d’euros) par rapport au budget prévu initialement, ferait des Jeux Olympiques de Tokyo les plus chers de l’histoire, devant ceux de Londres-2012 (2,2 milliards d’euros), selon une étude de l’université d’Oxford.

Cette facture est une nouvelle contrainte pour les autorités et organisateurs, qui tentent de raviver l’enthousiasme de la population locale pour les Jeux.

Les coûts logistiques, incluant les dépenses de transport, sécurité, communication ou marketing, sont chiffrés à 731 milliards de yens, en hausse de 19% par rapport au précédent budget présenté fin 2019.

 
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