Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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jeudi, 29 avril 2021 12:17

L'EU s'attaque au terrorisme en ligne

Le Parlement européen, réuni en plénière à Bruxelles, a adopté mercredi une nouvelle législation visant un retrait rapide des contenus terroristes en ligne dans l’UE.

En vertu de cette nouvelle législation, les contenus terroristes doivent être supprimés dans un délai d’une heure.

“Les fournisseurs de services d’hébergement devront retirer ou désactiver l’accès aux contenus terroristes signalés dans tous les États membres dans un délai d’une heure suivant la réception d’un ordre de retrait de l’autorité compétente. Les États membres adopteront des règles sur les sanctions, dont le degré prendra en compte la nature de la violation et de la taille de l’entreprise responsable”, explique le texte.

La nouvelle législation vise ainsi les contenus tels que les textes, les images, les enregistrements sonores ou les vidéos, notamment les transmissions en direct, qui incitent, sollicitent ou contribuent à des infractions terroristes, qui fournissent des instructions pour de telles infractions ou qui incitent des personnes à participer à un groupe terroriste.

Elle couvrira également les contenus qui donnent des indications sur la manière de fabriquer et d’utiliser des explosifs, des armes à feu et d’autres armes à des fins terroristes.

Le contenu téléchargé à des fins éducatives, journalistiques, artistiques ou de recherche, ou utilisé à des fins de sensibilisation, ne sera pas considéré comme du contenu terroriste au titre de ces nouvelles règles, précise-t-on.

Selon le texte, les plateformes d’internet n’auront aucune obligation générale de surveiller ou de filtrer les contenus. Toutefois, lorsque des autorités nationales compétentes ont établi qu’un fournisseur de services d’hébergement est exposé à du contenu terroriste, la société devra prendre des mesures spécifiques pour empêcher leur propagation. Le prestataire de services devra ensuite décider des mesures spécifiques à prendre pour empêcher cette propagation et il n’y aura aucune obligation d’utiliser des outils automatisés.

En outre, ajoute-t-on, les entreprises devraient publier des rapports de transparence annuels sur les mesures qu’ils ont prises pour stopper la diffusion de contenus terroristes.

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Le mercredi 28 avril 2021, un Conseil des Ministres s’est tenu de 11h00 à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.
 
 
L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants : 
 
A/-Mesures Générales
 Projets de loi et d’ordonnance
 Projets de décrets
B/-Mesures Individuelles
C/-Communications
D/-Divers
 
A/–  MESURES GENERALES
 
PROJETS DE LOI ET D’ORDONNANCE
 
Au titre du Ministère de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
 
Le Conseil a adopté une ordonnance portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’une entité de type particulier dénommée « Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane OUATTARA » ainsi que son projet de loi de ratification.
 
Ce centre est une infrastructure multifonctionnelle qui célèbre l'excellence de la coopération entre la Corée et la Côte d'Ivoire. Dédié au sport, à la culture et aux TICs, le Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane OUATTARA, a spécifiquement pour mission de promouvoir, d’améliorer et de développer la pratique du Taekwondo en Côte d’Ivoire ainsi que dans la sous-région africaine.
Au-delà des compétitions nationales et internationales de Taekwondo, ce centre permettra à la Côte d’Ivoire d’abriter les réunions des instances internationales du Taekwondo ainsi que des sessions de formation de la jeunesse aux métiers des Technologies de l'Information et de la Communication et des stages.
 
PROJETS DE DECRETS
 
1- Au titre du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
 
Le Conseil a adopté un décret portant attributions des Membres du Gouvernement.
 
Ce décret définit les attributions des membres du Gouvernement, conformément à la nouvelle nomenclature du Gouvernement telle que proposée par le Premier Ministre et fixée par le décret n° 2021-181 du 06 avril 2021 portant nomination des Membres du Gouvernement.
 
2- Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère des Eaux et Forêts, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Transports, chargé des Affaires Maritimes  ;
 
Le Conseil a adopté deux décrets :
 
• un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité National de Pilotage du Programme Système d’Information Policière en Afrique de l’Ouest (SIPAO) en Côte d’Ivoire ;
 
• un décret portant création du Centre de Traitement des Informations Policières (CTIP) et d’un Système d’Information Policière de Côte d’Ivoire (SIP CI).
 
Ces décrets interviennent dans le cadre de l’opérationnalisation du Système d’Information Policière pour l’Afrique de l’Ouest (SIPAO) ou WAPIS (West Africa Police Information System en anglais) institué en 2012 par les Etats membres de la CEDEAO et la Mauritanie, en vue de mutualiser leurs efforts dans la lutte contre les menaces sécuritaires en Afrique de l’Ouest. 
Ainsi, conformément au SIPAO, ces décrets concourent à mettre en place un système électronique d’information policière exploité et partagé par tous les services chargés de l’application de la loi sur le territoire de la République, à savoir la Justice, la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale, la Police des Eaux et Forêts, la Douane et la Police Maritime et Portuaire. Ce système intègre une base de données comprenant notamment le fichier des antécédents judiciaires, le fichier des personnes recherchées et le fichier des armes signalées ou volées.
Compte tenu de la sensibilité des informations collectées, des mesures particulières de sécurité sont prévues afin d’assurer la confidentialité et la protection du système contre les risques de destruction ou de vol des données.
 
3- Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;
 
Le Conseil a adopté deux décrets :
 
• un décret portant convocation du collège électoral en vue des élections des Députés dans les circonscriptions électorales numéros 011 (Gbélo, Gouékan, Koonan, Ouaninou, Sabadougou et Santa, Communes et Sous-préfectures), 025 (Mankono, Commune et Sous-préfecture), 085 (Atoutou et Jacqueville Communes et Sous-préfectures), 148 (Dabouyo et Guéyo, Communes et Sous-préfectures), 174 (Dogbo et Grand-Béréby, Communes et Sous-préfectures), 203 (Séguéla, Commune) ;
 
• un décret fixant la durée de la campagne électorale en vue des élections des Députés dans les circonscriptions électorales numéros 011 (Gbélo, Gouékan, Koonan, Ouaninou, Sabadougou et Santa, Communes et Sous-préfectures), 025 (Mankono, Commune et Sous-préfecture), 085 (Atoutou et Jacqueville Communes et Sous-préfectures), 148 (Dabouyo et Guéyo, Communes et Sous-préfectures), 174 (Dogbo et Grand-Béréby, Communes et Sous-préfectures), 203 (Séguéla, Commune).
 
A l’issue du contentieux électoral lié aux résultats provisoires des élections des Députés à l’Assemblée nationale, tenues le 06 mars 2021 tels que proclamés le 09 mars 2021 par la Commission Electorale Indépendante (CEI), le Conseil Constitutionnel a annulé les résultats des élections dans les quatre (04) circonscriptions électorales ci-après :
- Circonscription N°011 Gbélo, Gouékan, Koonan, Ouaninou, Sabadougou et Santa Communes et Sous-préfectures ;
- Circonscription N°085 Atoutou et Jacqueville, Communes et Sous-préfectures ;
- Circonscription N°148 Dabouyo et Guéyo, Communes et Sous-préfectures ;
- Circonscription N°174 Dogbo et Grand-Béréby, Communes et Sous-préfectures.
Par ailleurs, le 12 avril 2021, le Président de l’Assemblée nationale a informé officiellement le Président de la Commission Electorale Indépendante du décès de Messieurs BAKAYOKO Hamed et de FOFANA Hassane, respectivement députés élus de la Circonscription électorale de Séguéla Commune et de celle de Mankono Commune et sous-préfecture.
En application de la législation électorale nationale, de nouvelles élections seront organisées dans ces circonscriptions électorales. Aussi, sur proposition de la CEI, les collèges électoraux des circonscriptions électorales ci-dessus mentionnées sont convoqués à la date du samedi 12 juin 2021, de 08 heures à 18 heures, en vue  de l’élection de leurs députés à l’Assemblée nationale.
La durée de la campagne électorale est fixée à sept (07) jours. La campagne s’ouvre le vendredi 04 juin 2021 à zéro heure, pour prendre fin le jeudi 10 juin 2021 à minuit.
 
4- Au titre du Ministère des Eaux et Forêts, en liaison avec le Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;
 
Le Conseil a adopté un décret redéfinissant les limites de la forêt classée de Rapides-Grah.
 
Ce décret s’inscrit dans le cadre de la  mise en œuvre  de la « Stratégie de Préservation, de Réhabilitation et d’Extension des Forêts » adoptée par le Gouvernement en mai 2018.
Cette opération de délimitation est justifiée par la nécessité d’une part, de délimiter la forêt avec des moyens modernes de géolocalisation, et d’autre part, de tenir compte de la pression démographique qui s’exerce sur celle-ci.
 
5- Au titre du Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier et le Ministère du Tourisme et des Loisirs;
 
Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2020-605 du 05 août 2020 relatif à la déclaration d’utilité publique du Projet d’élargissement de la voie du Golf sur la section Hôtel du Golf-Ivoire Golf Club-Carrefour Green Golf Résidences.
 
Ce décret modificatif intègre le nouveau tracé routier de la voie sur le tronçon concerné et assure une plus large emprise au sol de la voie, tout en préservant le caractère international du parcours de golf de l’hôtel du Golf.
 
 
B/– MESURES INDIVIDUELLES
 
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora;
 
Le Conseil a donné son agrément en vue de la nomination de :
 
• Monsieur Fréderick Daniel LARYEA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Ghana près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abidjan ;
 
• Monsieur Mohamed Abdallahi KHATTRA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Islamique de Mauritanie près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abidjan.
 
C/–  COMMUNICATIONS
 
1- Au titre du Ministère des Eaux et Forêts;
 
Le Conseil a adopté une communication relative à la situation du Zoo National d’Abidjan (ZNA).
 
Compte tenu de l’insuffisance des installations et des infrastructures ainsi que des incidents survenus avec des animaux du Zoo National d’Abidjan, le Gouvernement a décidé de fermer temporairement le zoo en octobre 2020, en vue d’engager des études techniques pour la mise en œuvre d’un plan de rénovation et de développement visant à hisser le zoo au niveau des standards internationaux. 
Ce plan, d’un coût prévisionnel de 500 millions de francs CFA, prévoit notamment le réaménagement paysager, l’embellissement général du zoo avec une importante revégétalisation, la rénovation des enclos défectueux, la rénovation des bâtiments administratifs et techniques ainsi que  l’installation d’espaces de jeux réservés aux enfants.
 
2- Au titre du Ministère des Transports; 
 
Le Conseil a adopté une communication d’information relative à la suspension des inspecteurs du permis de conduire.
 
Les accidents graves de la voie publique, à l’origine d’importantes pertes en vies humaines, connaissent une hausse alarmante ces dernières années. Au cours des trois premières semaines du mois d’avril 2021, particulièrement, il a été dénombré 64 tués et 171 blessés dans les accidents de la circulation.
L’analyse des causes de ces accidents a révélé qu’elles sont pour la plupart liées à la non-maîtrise des véhicules par les conducteurs et aux pratiques à risques, notamment les dépassements dangereux, les mauvais stationnements de véhicules en panne et surtout la vitesse excessive. Il en résulte que le facteur humain est la principale cause de ces accidents de la route.
Aussi, le Gouvernement a décidé de revoir les conditions de formation des candidats au permis de conduire, d’ouverture des auto-écoles et d’évaluation desdits candidats, en vue d’assainir le secteur. Dans cette perspective, et après plusieurs mises en garde infructueuses, les inspecteurs commis à la mission d’inspection des examens théoriques et pratiques ont été suspendus de leurs fonctions pour laisser place aux agents de la gendarmerie pendant une période de trois (3) mois, en attendant l’achèvement de la réforme du permis de conduire.
En outre, le Conseil a instruit le Ministre des Transports et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de réprimer vigoureusement les infractions au Code de la route
 
3- Au titre du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation et le Ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle ;
 
Le Conseil a adopté une communication relative au point d’adressage du District d’Abidjan.
 
L’opération d’adressage du District d’Abidjan connaît des avancées notables au regard du calendrier prévisionnel de mise en œuvre du projet. Les organes techniques du projet ont été mis en place et les opérateurs techniques dédiés aux activités de terrain ont été désignés. Relativement à la question cruciale de la dénomination des voies, cette mission a été confiée, au regard de sa complexité et de la nécessité de la mobilisation d’une équipe d’expertise pluridisciplinaire en matière de linguistique, d’anthropologie, de sociologie, d’urbanisme, à un groupement de chercheurs de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, conduit par la Cellule d’Analyse des Politiques Economiques du CIRES (CAPEC). Le panneautage des rues qui comprend la fourniture et la pose des plaques de rues est prévu pour débuter en janvier 2023. Cette phase sera précédée par les enquêtes et la matérialisation de l’adresse sur le terrain à partir de juin 2021.
 
4- Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;
 
Le Conseil a adopté une communication relative à l’épizootie de fièvre hémorragique du lapin dans le Grand Abidjan.
 
Depuis l’année 2016, notre pays connaît des menaces sanitaires récurrentes dues à des épizooties de fièvre hémorragique virale du lapin. Ces menaces ont été confirmées par le Laboratoire National d’Appui au Développement Agricole (LANADA), suite à des mortalités massives de lapins constatées, depuis le mois de janvier 2021, dans des élevages dans les communes de Port-Bouët, d’Anyama, de Bingerville, de Songon, d’Adzopé et de Yopougon.
Dès la confirmation de la présence du virus, une mission d’évaluation de l’étendue de l’infection dans le Grand Abidjan a été conduite durant la période du 15 décembre 2020 au 19 février 2021 par une équipe conjointe de la Direction des Services Vétérinaires (DSV) et de l’Association Nationale des cuniculteurs de Côte d’Ivoire, avec pour objectifs de préparer la riposte contre l’épizootie et d’ appliquer des mesures de police sanitaire.
A la date du 31 mars 2021, sur une population nationale estimée à 20 000 lapins, 6 315 morts ont été rapportés par les éleveurs, pour un taux de mortalité de 72,95%.
Face à cette menace sanitaire, le Conseil a décidé de mettre en place, conformément au Code sanitaire de l’OIE pour les animaux terrestres, une stratégie de lutte contre la fièvre hémorragique virale du lapin. Cette stratégie, d’un coût global de 170 millions de francs CFA, consiste à éradiquer la maladie essentiellement par l’abattage sanitaire d’urgence de tous les animaux sensibles dans les zones de foyers et de protection, le renforcement de la surveillance épidémiologique sur toute l’étendue de territoire national et la vaccination des reproducteurs.
 
5- Au titre du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle;
 
Le Conseil a adopté une communication relative à l’intensification de la vaccination contre la COVID-19 en Côte d’Ivoire.
 
Cette campagne a démarré effectivement le 1er mars au centre de vaccination du Parc des Sports de Treichville. Dans ce cadre, plus de 63 centres de vaccination contre la COVID-19 sont ouverts et opérationnels dans les districts sanitaires à Abidjan. 
Au 25 avril 2021, 118 875 doses de vaccins ont été administrées dont 101 805 pour la première dose et 17 070 pour la deuxième dose. Aucun effet secondaire grave n’a été enregistré en Côte d’Ivoire. Seulement 257 effets secondaires mineurs ont été notifiés depuis le début de la campagne. Toutefois, les nombreuses rumeurs et controverses autour des vaccins contre la COVID-19, notamment celui de Astra Zeneca, ont freiné l’adhésion des populations à la campagne de vaccination, qui enregistre entre 3000 et 5000 vaccinations par jour, contrairement aux objectifs fixés qui étaient de 10 000 à 15 000 personnes vaccinées par jour.
Pour améliorer le taux de couverture vaccinale, un plan de déploiement à l’échelle nationale intégrant le renforcement de la stratégie avancée sera mis en œuvre. Il s’agit de démultiplier les équipes de vaccinateurs aussi bien dans les districts sanitaires de l’intérieur du pays que dans les districts sanitaires cibles du Grand Abidjan, afin d’atteindre au moins 7700 doses de vaccins par jour sur 60 jours de vaccination intense, à partir du 26 avril 2021. 
Aussi, le plan de déploiement en cours a positionné, pour l’intérieur du pays, 123 000 doses dans les entrepôts régionaux pour les 103 districts de l’intérieur.
 
6- Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;
 
Le Conseil a adopté une communication relative à l’organisation  de la fête du Travail, Edition 2021.
 
Les travailleurs de Côte d’Ivoire, à l’instar de ceux de tous les pays du monde, commémoreront la fête du travail, le samedi 1er mai 2021. Compte tenu des mesures barrières contre la COVID-19, la cérémonie officielle de l’édition 2021 aura lieu à l’auditorium de la primature, dans un cadre restreint.
 
D- DIVERS
 
En prélude du Hadj 2021, la Direction Générale des Cultes animera une conférence à l’effet de communiquer les conditions de participation. Cette participation se fera dans la limite des quotas définis par le Royaume d’Arabie Saoudite.
 
Fait à Abidjan, le 28 avril 2021 
 
M. Amadou COULIBALY Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie,
Porte-parole du Gouvernement

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Les députés européens, réunis en plénière à Bruxelles, se sont prononcés en faveur d’un certificat sanitaire européen, censé faciliter la circulation dans l’UE et relancer le tourisme dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le Parlement européen a adopté sa position par 540 voix, contre 119, et 31 abstentions sur ce certificat sanitaire, selon les résultats annoncés jeudi.

Selon les eurodéputés, le nouveau “certificat européen Covid-19” (ou certificat vert numérique, tel que proposé par la Commission européenne) devait être mis en place pour une durée de douze mois, pas plus.

Ce document, en version papier ou numérique, attestera qu’une personne a été vaccinée contre le coronavirus ou qu’elle a reçu récemment un test négatif ou encore qu’elle s’est remise de l’infection, soulignent les députés, insistant toutefois que “le certificat ne servira en aucun cas de document de voyage et ne sera pas un prérequis à l’exercice de la liberté de circulation”.

“Les titulaires d’un certificat européen Covid-19 ne devraient pas être soumis à des restrictions de voyages supplémentaires, telles que la quarantaine, l’autoconfinement ou le dépistage”, plaident les élus européens. Afin d’éviter toute discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées ou pour des raisons économiques, ils réclament que les pays de l’UE garantissent “un dépistage universel, accessible, rapide et gratuit”.

Par ailleurs, les États membres doivent accepter les certificats de vaccination émis dans d’autres États membres pour les personnes ayant reçu un vaccin autorisé par l’Agence européenne des médicaments (actuellement, Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson), affirment les députés européens.

Il reviendra aux États membres de décider s’ils souhaitent également accepter les certificats de vaccination émis dans d’autres États membres pour des vaccins répertoriés par l’OMS pour une utilisation d’urgence, ajoute-t-on.

S’agissant de la protection des données personnelles, les eurodéputés relèvent que les certificats seront vérifiés afin de prévenir la fraude ou la falsification, tout comme l’authenticité des sceaux électroniques inclus dans le document.

“Les données personnelles figurant dans le certificat ne pourront pas être stockées dans les États membres de destination et aucune base de données centrale ne sera mise en place au niveau de l’UE”, précisent-ils.

Le texte de la position du Parlement européen va désormais faire l’objet de discussions avec le Conseil de l’UE, institution représentant les Etats membres. L’objectif est d’aboutir à un accord avant la saison touristique estivale.

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Le Président de la République, Alassane Ouattara, a échangé́, ce mercredi 28 avril 2021, avec la Ministre centrafricaine des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger, Sylvie BAÏPO-TEMON.

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La diplomate centrafricaine était  porteuse d'un message du Président  Faustin-Archange TOUADERA.

Les échanges ont porté sur le renforcement des relations d’amitié́ et de coopération entre la Côte d’Ivoire et la République centrafricaine.

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Le nombre de personnes décédées à cause du Covid-19 en Inde a franchi mercredi la barre des 200.000 dont un record de 3.293 décès signalés en 24 heures, selon le ministère indien de la Santé.

L’Inde a enregistré à ce jour un total de 18 millions de contaminations, avec un record de 360.000 nouveaux cas recensés sur les dernières 24 heures, précise la même source.

Des chiffres qui pourraient être plus élevés selon des experts qui attribuent cette nouvelle vague à la “double mutation” du virus mais aussi à des événements de masse, comme les meetings politiques et les fêtes religieuses dont le Khumb Mela qui a rassemblé des millions de pèlerins hindous.

L’Inde a jusqu’à présent administré 150 millions de vaccins et, à partir de samedi, le programme sera étendu à tous les adultes, ce qui signifie que 600 millions de personnes supplémentaires pourront en bénéficier.

Soucieuse de vacciner sa population, l’Inde a bloqué les exportations du vaccin AstraZeneca fabriqué sur son sol par le Serum Institute of India (SII) et décidé dernièrement d’accélérer les approbations d’urgence de tous les vaccins anti-Covid-19 qui ont été autorisés par les pays occidentaux et le Japon, ouvrant la voie à d’éventuelles importations de vaccins Pfizer, Johnson & Johnson, Novavax ou encore Moderna.

De nombreux Etats signalent toutefois des ruptures de stocks de vaccins et les experts appellent le gouvernement à donner la priorité aux groupes vulnérables et aux régions les plus touchées.

L’Inde a enregistré près de cinq millions de nouvelles contaminations sur ce seul mois d’avril, réduisant à néant les espoirs du début de l’année d’avoir réussi à surmonter le pire de la pandémie.

mc

 
 

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L’organisation des Nations-Unies a condamné, mardi dans une déclaration conjointe avec ses partenaires internationaux, la flambée de violence dans la capitale somalienne Mogadiscio dimanche dernier, tout en appelant toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue et à reprendre le dialogue.

Dans un communiqué conjoint, l’ONU et ses partenaires rappellent avoir averti à plusieurs reprises que la prorogation des mandats entraînerait une crise politique et compromettrait la paix, la stabilité et la sécurité en Somalie.

Les affrontements en Somalie font suite à des mois de tensions depuis que le président du pays n’a pas tenu les élections présidentielles et parlementaires prévues avant février, puis, deux mois plus tard, a prolongé son mandat de deux ans. Les opposants du président ont qualifié cette prolongation d’inconstitutionnelle.

L’ONU et ses partenaires craignent que les combats ne dégénèrent en une confrontation plus large qui pourrait anéantir des années de progrès modestes mais réguliers vers la transformation de la Somalie en un État fonctionnel.

“A la suite des violences du 25 avril, nous exhortons toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue, à reprendre le dialogue et à éviter les actions unilatérales qui pourraient conduire à une nouvelle escalade”, disent-ils.

Le communiqué est signé par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), la Belgique, le Canada, le Danemark, Djibouti, l’Égypte, l’Union européenne (UE), la Finlande, la France, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), l’Irlande, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, le Soudan, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis et les Nations Unies.

Dans une déclaration séparée publiée lundi soir, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit profondément préoccupé par les récents affrontements armés à Mogadiscio et a réitéré son appel à toutes les parties prenantes somaliennes « à s’abstenir de nouvelles violences et à résoudre leurs différends par le dialogue et le compromis ».

“Le Secrétaire général exhorte toutes les parties prenantes somaliennes à reprendre immédiatement les négociations et à conclure un accord sur la base du modèle électoral du 17 septembre”, a dit son porte-parole dans cette déclaration.

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Le Conseil des ministres espagnol a approuvé, mardi, le plan de relance, de transformation et de résilience de l’économie, qui sera envoyé cette semaine à Bruxelles pour évaluation.

Il s’agit du “plan économique le plus ambitieux que notre pays ait connu dans son histoire la plus récente”, a indiqué la ministre des Finances et porte-parole du gouvernement, María Jesús Montero, lors d’un point de presse au terme du Conseil hebdomadaire, estimant que ce programme doit jeter les bases “pour que les générations futures puissent avoir un pays meilleur, plus durable, plus productif et plus social”.

Dans ce sens, Mme Montero a rappelé que l’accord conclu lors du Conseil européen du 21 juillet a permis la mise en œuvre d’un paquet d’aides pour faire face à la crise économique découlant du Covid-19, grâce auquel l’Espagne recevra 140.000 millions d’euros entre 2021 et 2026, dont 70.000 en transferts.

Les 212 mesures auxquelles ces fonds seront affectés constituent le plan de relance, de transformation et de résilience, qui propose 110 investissements et 102 réformes et quatre axes de transformation : la transition écologique, la transformation numérique, la cohésion sociale et territoriale et l’égalité des sexes.

Parmi ses objectifs, a détaillé Mme Montero, figurent la modernisation du tissu productif et de l’administration, l’augmentation du potentiel de croissance de l’économie, le renforcement de l’emploi de qualité, le passage à une économie plus verte et plus durable et la réduction des disparités sociales.

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Le Sénat brésilien a mis en place, mardi, une commission d’enquête sur la gestion de la pandémie de covid-19 et des “omissions” présumées du gouvernement dans l’un des pays les plus sinistrés au monde.

La commission sera dominée par l’opposition et les sénateurs “indépendants” qui seront appelés à vérifier la viabilité de la réponse du gouvernement de Jair Bolsonaro à une pandémie qui a fait jusqu’à présent près de 395.000 morts dans le pays sud-américain.

La commission compte onze membres et sept suppléants avec des pouvoirs pour mener l’enquête et convoquer des ministres et d’autres autorités pour qu’ils témoignent.

Parmi les partis représentés dans la commission, seuls quatre sont ouvertement pro Bolsonaro, contre sept autres de l’opposition ou qui maintiennent une position d'”indépendance critique” vis-à-vis du gouvernement.

Omar Aziz, du parti social-démocrate (PSD), une formation du centre qui se déclare indépendante, a été élu président du Conseil d’administration de la commission, dont les membres ont été désignés lors de la première session.

Le poste clé d’instructeur est revenu à Renan Calheiros, du Mouvement démocratique brésilien (MDB), une formation de centre-droit proche de l’opposition.

L’enquête vise à déterminer les responsabilités dans les problèmes de gestion de la pandémie, que l’opposition attribue directement au déni de Bolsonaro et à l’extrême droite qu’il dirige.

Bolsonaro, de son côté, attribue les causes du manque de contrôle de la crise sanitaire et de l’effondrement actuel des hôpitaux aux gouverneurs et aux maires, chargés de gérer les fonds alloués par le gouvernement fédéral pour lutter contre le coronavirus.

La commission disposera d’un délai initial de 90 jours renouvelables pour mener l’enquête.

 mc
 

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La Cour Suprême britannique examine mercredi un recours de Google contre une plainte en nom collectif lancée par une association de consommateurs et accusant le géant américain d’avoir collecté illégalement des données personnelles d’utilisateurs de l’iPhone.

La plus haute juridiction au Royaume-Uni va se pencher sur cette affaire durant deux jours, avant de rendre sa décision ultérieurement sur la poursuite ou non de cette procédure contre Google.

L’association “Google You Owe Us” (Google, tu nous dois quelque chose), menée par l’ancien dirigeant de l’association de consommateurs Which?, Richard Lloyd, tente d’obtenir au moins 1 milliard de livres d’indemnisations pour plus de 4 millions d’utilisateurs en Angleterre et au Pays de Galles.

En première instance, la Haute Cour de Londres avait refusé en octobre 2018 d’autoriser une telle procédure, avant que la Cour d’appel en octobre 2019 n’en décide autrement et permette à la procédure de se poursuivre.

Ce revers a conduit Google à faire appel devant la Cour Suprême afin d’empêcher que l’action de groupe ne puisse aboutir, estimant que l’accusation n’a pas montré de preuve que les utilisateurs avaient été pénalisés.

L’association accuse Google d’avoir contourné les options de sécurité de l’iPhone et collecté des données personnelles entre août 2011 et février 2012 en utilisant le navigateur Safari.

Des informations concernant l’origine sociale ou ethnique, la santé, les opinions politiques, les préférences sexuelles des utilisateurs ou encore leurs habitudes d’achat avaient été collectées, selon l’accusation, ajoutant que ces informations étaient ensuite compilées puis proposées à des annonceurs.

“Google a illégalement fait un mauvais usage des données de millions d’utilisateurs de l’iPhone sans leur consentement et nous voulons qu’il rende des comptes”, a estimé M. Lloyd dans une déclaration avant l’audience de la Cour Suprême.

De son côté, une porte-parole du géant américain a estimé que la plainte porte sur “des événements qui sont survenus il y a dix ans auxquels nous avons répondu à ce moment-là”.

Une affaire semblable avait été portée devant la justice britannique en 2015 par trois personnes. Ces dernières avaient obtenu un accord resté confidentiel mais qui avait ouvert la porte à une action collective, selon Google You Owe Us.

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mercredi, 28 avril 2021 12:34

Terrorisme: La France durit le ton

Déterminé à renforcer l’arsenal juridique de lutte contre le terrorisme, le gouvernement français présente, mercredi, en Conseil des ministres, un nouveau projet de loi sur le renseignement et la lutte antiterroriste.

Fort de 19 articles, ce texte, présenté par le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice, vise principalement à “actualiser”, voire renforcer, plusieurs dispositions de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme d’octobre 2017.

Selon les médias du pays, ce projet de loi n’est, pour l’essentiel, que le toilettage d’un arsenal de dispositions déjà existantes, mais que l’exécutif voulait graver dans le marbre législatif.

Le projet de loi prévoit un recours facilité aux perquisitions administratives. Il prévoit aussi des mesures à la sortie de prison pour les détenus condamnés pour terrorisme à des peines d’au moins cinq ans, et considérés comme particulièrement dangereux.

Ces détenus auront pour obligation d’établir leur résidence en un lieu donné, de répondre aux convocations du juge de l’application des peines ou encore de respecter une prise en charge sanitaire, sociale, éducative ou psychologique. Le non-respect de ses mesures, qui peuvent durer jusqu’à cinq ans, sera passible d’un an de prison.

Le projet de loi propose aussi d’interdire de rassemblement les personnes sous surveillance administrative.

Outre la fermeture administrative de lieux de culte accusés d’être liés à des faits de nature terroriste, le texte offre la possibilité de fermer des locaux dépendants de ces établissements.

Sur le volet renseignement, le projet de loi pérennise la technique controversée de l’algorithme, qui permet le traitement automatisé des données de connexion pour détecter les menaces, tout en l’étendant aux adresses web (“URL”).

Il élargit la possibilité d’obtenir le concours des opérateurs de communications électroniques et porte à deux mois la durée d’autorisation de la technique de recueil de données informatiques. Il autorise aussi la conservation de renseignements à des fins de recherche et facilite l’interception des correspondances échangées par voie satellitaire.

Ce volet inquiète particulièrement les associations de défense des libertés publiques qui dénoncent une surveillance de masse.

“Nous n’avons aucune garantie, aucun texte, aucune information, aucune transparence sur ce que feront les algorithmes, alors même que l’Union européenne a dit que la loi française en matière de surveillance de masse était contraire aux libertés fondamentales garanties par l’Union européenne”, affirme Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du Net, une association de défense et de promotion des droits et liberté sur Internet, fondée en 2008.

Mais pour le gouvernement, l’objectif est de pouvoir identifier des personnes isolées, qui passent sous les radars des services de renseignement mais qui laissent des traces numériques de leur radicalisation.

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