Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Comité d’organisation local de la Coupe d’Afrique des Nations de football, prévue du 09 janvier au 06 février 2022 au Cameroun, vient de dévoiler la mascotte et l’hymne officiel de cette compétition footballistique, la plus grande du continent.

Cette désignation intervient à huit mois du début de la compétition, prévue initialement en 2021 mais reportée en raison de la propagation de la pandémie de coronavirus à travers le monde.

Pour la Mascotte, c’est l’œuvre de Félix Fonkoua baptisée “Mola” qui a été désignée à l’issue d’un vote, organisé le weekend dernier à huit clos à Yaoundé par le Comité d’organisation local.

“Mola”, argot camerounais qui fait référence à la fraternité, est incarné par un jeune lion habillé aux couleurs vert, rouge et jaune du drapeau national camerounais.

En ce qui concerne l’hymne officiel, la proposition du collectif “Africa Smile” a été retenue. L’hymne qui sera interprétée en français et en anglais, évoque l’amour voué par le continent au football.

L’hymne et la mascotte de la CAN 2022 devront être présentés, dans les prochains jours, à la Confédération Africaine de Football (CAF) pour validation.

dc

 
 

Comment

La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a clôturé avec succès, le 10 mai 2021, une émission d’obligations à double échéance de 1,3 milliard de dollars US, la plus grande opération jamais réalisée par la Banque sur les marchés des capitaux internationaux.

Le livre d’ordres a enregistré plus de 4,5 milliards de dollars US de demande, permettant à Afreximbank d’imprimer un billet de 600 millions de dollars US à 5 ans à un écart de T+185 points de base (pdb) et un billet de 700 millions de dollars US à 10 ans à un écart de T+220 pdb, rapporte un communiqué de presse transmis à l’AIP, mercredi 19 mai 2021.

Les indications initiales de prix ont été annoncées à T+220 points de base (pdb) et T+250 pdb pour les tranches à 5 ans et 10 ans, respectivement. Soutenus par une forte demande, les livres de commandes combinés ont culminé à 5 milliards de dollars US, avec une légère tendance en faveur de la tranche à 5 ans, dont le prix a été fixé à T+185 pdb pour un rendement de 2,634 % et à T+220 pdb pour un rendement de 3,798 %, respectivement. Le prix de la tranche à 10 ans n’a finalement été fixé qu’à une prime de nouvelle émission de 5 points de base, tandis que le prix de la tranche à 5 ans est resté stable à la juste valeur.

Le département Conseil et Marchés des capitaux a agi en tant que conseiller financier unique pour la transaction.

Cette transaction marque une étape importante pour Afreximbank, car c’est la deuxième fois que la Banque accède au marché américain 144A. Il s’agit de la plus importante opération de la Banque sur les marchés des capitaux à ce jour. Elle répond à un certain nombre d’objectifs clés de la stratégie de gestion du passif de la Banque, notamment la diversification du portefeuille de passif par zone géographique, type d’investisseur et durée, ainsi que la réduction du coût des fonds.

La Banque africaine d’import-export est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Elle a son siège social au Caire, en Égypte.
(AIP)

Comment

Le Sommet sur les économies africaines, tenu mardi à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, avec la participation notamment d’une trentaine de chef d’Etat africains et européens ainsi que les dirigeants d’institutions financières internationales , a préconisé un soutien financier en faveur de l’Afrique pour relever les défis imposés par la crise sanitaire due au Covid-19.

Les pays d’Afrique ne doivent pas être abandonnés et un important soutien financier est indispensable pour relancer leurs économies frappées par la pandémie, ont déclaré, plusieurs dirigeants africains et européens en conclusion de ce sommet.

“Nous, les dirigeants participant au sommet, en présence d’organisations internationales, avons la responsabilité d’agir ensemble et de combattre la grande divergence qui est en train d’apparaître entre les pays et au sein de chaque pays”, ont-ils écrit dans un communiqué final sanctionnant leurs travaux.

Cet engagement doit se traduire par une accélération de la campagne vaccinale contre le Covid-19 et davantage de marges de manœuvre budgétaire pour les pays du continent africain.

Le Fonds monétaire international (FMI) estime que jusqu’à 285 milliards de dollars de financements supplémentaires sur la période 2021-2025 seront nécessaires aux pays africains, pour renforcer la réponse apportée à la pandémie, indique le communiqué publié à l’issue de ce sommet.

Les pays à revenu intermédiaire nécessitent également une attention particulière. Sans action collective, le financement et les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine seront compromis, souligne le communiqué.

Après la priorité absolue accordée à la lutte contre la pandémie, les participants au sommet envisagent une réponse en deux étapes à travers une réponse aux besoins de financement immédiats et le renforcement du secteur privé, dont ils estiment que le dynamisme représentera un facteur de croissance à long terme.

“Nous sommes réunis ici pour inverser ce qui s’est développé, un décalage très risqué entre les économies avancées et les pays en développement, en particulier (en) Afrique”, a insisté Kristalina Georgieva, directrice du FMI. Selon elle, le produit intérieur brut en Afrique va croître de seulement 3,2 % cette année contre 6 % dans le reste du monde.

Les participants au sommet ont discuté également d’une réaffectation des réserves du FMI (droits de tirage spéciaux) des pays riches vers les économies en développement.

Sur les quelque 650 millions de dollars, seulement 34 milliards reviennent à l’Afrique, dont 24 milliards à l’Afrique subsaharien. Le président Macron a affirmé que la France était prête à réallouer les droits de tirage spéciaux qui lui reviennent au profit de l’Afrique.

“Nous sommes prêts à réallouer les droits de tirage spéciaux dont la France sera dépositaire de telle sorte à constituer un tour de table qui s’élève à au moins 100 milliards de dollars pour l’Afrique”, a affirmé le chef de l’Etat français lors de la conférence de presse au terme de ce sommet.

Cette émission de droits de tirage spéciaux doit permettre de “déclencher une impulsion” qui permet à la communauté internationale d’apporter ce qu’aujourd’hui l’Afrique n’a pas en comparaison avec d’autres grandes économies, “c’est à dire d’arme monétaire et budgétaire qui permet de répondre à court terme à la crise”, a précisé le chef de l’Etat

Il a dit espérer qu’un accord puisse être conclu entre juin et octobre prochains.

Le président français a également plaidé pour des transferts de technologie et la levée des contraintes en termes de propriété intellectuelle ou de financement pour produire des vaccins contre le Covid-19 en Afrique.

Afin de dynamiser la croissance et la création d’emplois, les participants au sommet ont affirmé leur soutien des stratégies africaines nationales et salué l’ambition de développer une Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, qui aura une large portée panafricaine et accordera une place prépondérante aux entreprises.

Ils ont par la même occasion réitéré leur soutien continu à l’égard de l’initiative du G20 sur le soutien à l’industrialisation en Afrique et dans les pays les moins avancés, du partenariat du G20 avec l’Afrique, du « Compact with Africa », ainsi qu’à l’égard d’autres initiatives pertinentes.

Le communiqué final a salué en outre la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine et la transformation numérique du continent visant à réduire la fracture numérique et à accélérer l’adoption d’écosystèmes numériques ouverts, équitables et non discriminatoires, ce qui produira des bénéfices significatifs en matière de productivité, d’innovation et de croissance durable.

“Nous promouvrons une trajectoire de développement durable, circulaire et à faible intensité de carbone de l’Afrique et veillerons à assurer sa résilience climatique et environnementale au cours des décennies à venir”, écrivent-ils.

Pour ce faire, les participants ont défini une série d’actions reposant sur deux piliers. En premier lieu répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive, et Soutenir une croissance de long terme stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques et par le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité.

Ce sommet a réuni en présentiel les dirigeants ou représentants d’une vingtaine de pays africains, de plusieurs pays européens et de l’UE, mais aussi de Chine, des Etats-Unis, du Japon, du Canada et d’Etats du Golfe, l’ONU et les principales organisations financières internationales, dont le FMI et la Banque mondiale.

aaa

 
 

Comment

Les pays africains, européens et d’autres continents ainsi que les organisations internationales présentes au Sommet sur les économies africaines organisé mardi à Paris demandent la levée des brevets des vaccins anti-Covid, afin de permettre la production de vaccins en Afrique, a annoncé Emmanuel Macron.

“Nous soutenons les transferts de technologie et un travail qui a été demandé à l’OMS, l’OMC et au Medicines Patent Pool (soutenue par l’ONU, NDLR) de lever toutes les contraintes en termes de propriété intellectuelle qui bloquent la production de quelque type de vaccins que ce soit”, a déclaré le président français à l’issue de la conférence.

Ce sommet a réuni en présentiel les dirigeants ou représentants d’une vingtaine de pays africains, de plusieurs pays européens et de l’UE, mais aussi de Chine, des Etats-Unis, du Japon, du Canada et d’Etats du Golfe, l’ONU et les principales organisations financières internationales, dont le FMI et la Banque mondiale.

Le président français, hôte du sommet, a souligné que les participants avaient décidé une “initiative très forte pour produire massivement des vaccins en Afrique et donc de développer, par des partenariats de financement et industriels, une capacité à produire en Afrique des vaccins de type adénovirus, protéines recombinée et ARN messager, dans les prochains semaines”.

Il a évoqué notamment “des financements de la Banque mondiale”.

Cette annonce confirme un soutien international à la levée des brevets sur les vaccins, réclamée notamment par l’Inde et l’Afrique du Sud, après l’appel en ce sens du président américain Joe Biden, auquel l’Europe a emboîté le pas, malgré l’opposition des laboratoires pharmaceutiques.

Etant donné le temps nécessaire à installer des sites de production, Emmanuel Macron a expliqué qu’à court terme les participants au sommet avaient convenus de “pousser l’ambition de Covax (organisation de distribution de vaccins aux pays pauvres) de 20% à 40% de personnes vaccinées en Afrique” grâce à des transferts de doses.

Nous allons donc “donner mandat au Fonds monétaire international pour regarder comment mobiliser plus de financements, c’est une enveloppe totale de 50 milliards environ qu’il faut mobiliser pour réussir cela”, a expliqué M. Macron.

L’objectif est “d’utiliser une partie des Droits de tirage spéciaux du FMI et de les flécher sur ce mécanisme, pour dès le mois de juillet (distribuer) les doses en surnombre dans les pays riches”, “afin d’atteindre 40% d’Africaines et d’Africains vaccinés à l’issue de l’année 2021”.

“C’est un objectif qu’on peut atteindre si on mobilise ces financements et si nous nous organisons”, a-t-il conclu.

Le président congolais Félix Tshisekedi a souligné l’importance d’une production du vaccin en Afrique pour contrer les campagnes complotistes anti-vaccin.

“Si le produit vient d’Afrique, cela aura un impact positif” contre “le travail de sape des réseaux sociaux qui ont diabolisé la vaccination en la faisant passer pour un complot international pour exterminer le peuple africain”, a-t-il averti.

“Il faut faire une contre-sensibilisation”, sous peine de “risque d’un nouveau variant” venant d’Afrique, plus résistant, qui menacerait la planète, a-t-il souligné.

“Nous avons reçu 1,6 million de doses, on n’a réussi à vacciner que 10 000 personnes et pour la plupart des expatriés”, s’est-il désolé, citant le cas de la RDC.

mc

 
 

Comment

Au moins 50 migrants illégaux se sont noyés au large de la Tunisie lors d’une tentative d’immigration clandestine vers l’Europe, a annoncé mardi l’Organisation Internationale des Migrations (OIM).

“Ces migrants ont péri au large des côtes tunisiennes après leur départ de Libye dimanche”, a précise dans un tweet Mme Safa Msehli, chargée de la communication au bureau de l’Organisation Internationale pour les Migrations en Libye.

Elle fait état d’une trentaine de survivants secourus par les autorités tunisiennes lors de cette opération de franchir clandestinement les frontières maritimes vers la côte italienne.

Les autorités tunisiennes s’efforcent de rapatrier les 33 survivants, en majorité originaires du Bangladesh, vers le port tunisien de Zarzis (sud-est), non loin de la frontière libyenne.

Depuis le début de l’année, environ 8.000 migrants ont été interceptés en mer par les garde-côtes libyens et renvoyés dans le pays.

D’après l’organisation onusienne, aujourd’hui, il existe 4.000 personnes environ dans les centres de détention en Libye, alors que des milliers d’autres sont portées disparues.

L’instabilité économique en Libye due à la crise sanitaire, l’accalmie des combats à Tripoli et une météo clémente peuvent expliquer l’augmentation des tentatives de départs et des renvois en Libye.

La semaine dernière, au moins dix-sept migrants illégaux se sont noyés au large de la Tunisie après le naufrage de leur embarcation, qui a fait le départ du port libyen de Zouara en direction de l’Europe.

Le week-end a également été intense au large des côtes italiennes et maltaises. Plus de 1.400 migrants, répartis dans une quinzaine d’embarcations, ont débarqué sur la petite île de Lampedusa.

Dans le même temps, la plateforme d’urgence téléphonique, Alarm Phone”, a lancé des appels à l’aide pour recueillir les passagers de cinq bateaux transportant plus de 400 personnes au large de Malte.

aaa

 
 

Comment

Londres a annoncé lundi de nouvelles sanctions visant les intérêts financiers de militaires à l’origine du coup d’État en Birmanie, en imposant des mesures contre une entreprise de pierres précieuses contrôlée par l’Etat.

Ces sanctions, visant Myanmar Gems Entreprise (MGE), “priveront la junte d’une source clé de financements”, le commerce de pierres précieuses se chiffrant en milliards de dollars, a souligné le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.

“La junte militaire en Birmanie continue d’écraser la démocratie et d’attaquer son propre peuple avec une férocité brutale”, a déclaré le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab, “nous collaborons avec nos alliés pour imposer des sanctions qui touchent l’accès de la junte à des sources de financement et pour favoriser le retour à la démocratie”.

Ces sanctions, qui impliquent un gel des avoirs, faites conjointement avec les États-Unis et le Canada, font suite aux récentes réunions du G7 et de l’Asean (Association des nations du Sud-Est asiatique).

Les États-Unis, qui ont déjà imposé des sanctions le mois dernier à MGE, ont annoncé lundi de nouvelles mesures contre 13 responsables birmans.

Le Royaume-Uni a déjà sanctionné plusieurs responsables de la junte, dont le commandant en chef de l’armée Min Aung Hlaing, pour leur rôle dans le coup d’État militaire.

L’armée birmane a renversé le 1er février la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, mettant fin brutalement à une parenthèse démocratique de 10 ans.

Depuis, elle réprime dans le sang les manifestations quasi-quotidiennes, menées par une jeunesse avide de liberté, grande consommatrice de réseaux sociaux et de nouvelles technologies.

hg

 
 

Comment

Les organisateurs du Forum Economique mondial (WEF), connu sous le nom de Forum de Davos, ont annoncé lundi l’annulation de l’édition 2021, qui devait se tenir à Singapour, en raison des perspectives incertaines liées à la crise sanitaire mondiale.

“Ce fut une décision difficile, notamment en raison du grand intérêt de nos partenaires à se réunir non seulement virtuellement mais aussi en personne, pour contribuer à un monde plus résilient, plus inclusif et plus durable”, a affirmé le professeur Klaus Schwab, le fondateur et président exécutif de cet évènement, cité dans un communiqué.

“Mais en fin de compte, la santé et la sécurité de toutes les personnes concernées restent notre priorité absolue”, a-t-il ajouté.

Le lieu mais aussi la date définitive seront déterminés ultérieurement, en fonction d’une réévaluation de la situation au cours de l’été, ont précisé les organisateurs du Forum qui se tient chaque année à Davos, en Suisse.

Les organisateurs du Forum ont annulé cette édition, invoquant notamment les perspectives incertaines en matière de voyages, la mise en oeuvre des stratégies de vaccination à des vitesses différentes ainsi que l’incertitude autour des nouveaux variants qui “font qu’il est aujourd’hui impossible d’organiser une rencontre internationale réunissant des dirigeants d’entreprises, de gouvernements et de la société civile à l’échelle initialement prévue”, précise le communiqué.

Avec la crise sanitaire, les organisateurs du Forum avait d’abord décidé de déplacer l’événement ailleurs en Suisse, sur les sommets du Bürgenstock, près de Lucerne, avant d’opter pour Singapour face à l’envolée des infections dans le pays alpin durant l’automne.

La date de l’édition à Singapour qui devait permettre aux participants de se rencontrer sur place, initialement prévue fin mai, avait cependant déjà été repoussée une première fois. Elle devait finalement se tenir du 17 au 20 août.

ng

Comment

La Commission européenne a nommé, lundi, la Finlandaise Michaela Moua au nouveau poste de coordinatrice en matière de lutte contre le racisme, concrétisant ainsi un engagement important annoncé dans le plan d’action de l’UE contre le racisme.

Dans le cadre de son nouveau rôle, la coordinatrice échangera étroitement avec des personnes issues de minorités raciales ou ethniques et transmettra leurs préoccupations à la Commission, précise l’exécutif européen dans un communiqué.

Elle interagira avec les États membres, le Parlement européen, la société civile et le monde universitaire afin de renforcer les réponses politiques dans le domaine de la lutte antiraciste. La coordinatrice coopérera également avec d’autres services de la Commission européenne pour mettre en œuvre la politique de cette dernière en matière de prévention et de lutte contre le racisme, relève-t-on.

Pour Helena Dalli, commissaire européenne chargée de l’égalité, le travail de la coordinatrice de l’UE sera essentiel à la mise en œuvre du plan d’action européen contre le racisme. “Sa nomination montre que la Commission franchit une nouvelle étape importante pour la promotion d’une Union européenne antiraciste. Nous avons l’intention d’intensifier nos efforts de lutte contre le racisme dans le cadre d’une relation étroite entre les pays de l’UE, la société civile et d’autres parties prenantes”, a-t-elle ajouté.

Michaela Moua a étudié le développement international et a ensuite occupé plusieurs postes de haut niveau au sein d’ONG engagées dans la lutte contre le racisme et la discrimination dans son pays natal, la Finlande. Ces dernières années, elle a travaillé au ministère finlandais de la justice.

Selon la Commission européenne, la Finlandaise “possède une expérience et une expertise approfondies de la lutte contre le racisme et la discrimination fondée sur l’appartenance ethnique, ainsi que de la promotion d’une société égale et diverse sur le plan ethnique”.

hn

 
 

Comment

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a besoin d’un financement immédiat afin de maintenir son appui technique et opérationnel à tous les pays, en particulier à ceux qui sont les plus touchés par la vague actuelle de la pandémie du nouveau coronavirus, a affirmé lundi son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« L’OMS a réagi à la flambée des cas en Inde et dans d’autres points chauds. Cependant, la demande est actuellement si élevée que l’OMS a besoin d’un financement immédiat afin de maintenir son appui technique et opérationnel à tous les pays, en particulier les plus touchés », a affirmé M.Tedros au cours d’une conférence de presse.

En 2020, les donateurs « ont très généreusement contribué » au plan stratégique de préparation et de riposte, a rappelé le patron de l’OMS.

Cependant, « en 2021, le plan de riposte actuel est sous-financé », a-t-il fait remarquer, estimant que cette situation « limite la capacité de l’OMS à fournir une réponse adaptée et évolutive dans les nouveaux points chauds ».

L’OMS, a-t-il poursuivi, « a besoin d’un financement urgent pour le plan de réponse actuel, ce qui nous permettrait d’augmenter le soutien aux pays et de soutenir l’accélérateur ACT » visant à accélérer l’accès aux outils de lutte contre le COVID-19.

L’agence de l’ONU pour la santé a indiqué que “la situation dans un certain nombre de pays reste très préoccupante”, estimant que “la pandémie est loin d’être terminée”.

“Elle ne se terminera nulle part tant qu’elle ne sera pas terminée partout”, a ajouté M. Tedros.

mc

 
 

Comment

Une trentaine de dirigeants africains et européens se réunissent mardi à Paris avec les grandes organisations économiques internationales, pour tenter d’éviter un décrochage financier, économique et social de l’Afrique après la pandémie.

Ce sommet en format hybride (à la fois en présentiel et en visio-conférence) accueillera également le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et celui de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.

L’ONU, le FMI, l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques), l’OMC (Organisation mondiale du commerce), la Banque mondiale et plusieurs banques publiques internationales ont été également conviés. La Chine sera représentée par un haut responsable.

Cette rencontre de haut niveau fait suite à la diffusion d’une tribune de 18 dirigeants africains et européens, publiée le 15 avril 2020, en faveur d’une mobilisation de la communauté internationale pour affronter les conséquences de la crise sanitaire et économique causée en Afrique par la pandémie.

Le Président Emmanuel Macron “souhaite que des solutions nouvelles et ambitieuses soient trouvées pour que l’Afrique puisse faire face à ce choc sans précédent, et retrouver la croissance, comme d’autres continents qui ont pu mettre en place des plans de relance massifs”, a indiqué la présidence française en annonçant la tenue de ce sommet.

Parmi les pistes qui vont être explorées figurent notamment l’allègement, voire l’annulation de la dette des pays africains les plus pauvres, comme en avait formé le souhait Emmanuel Macron en avril 2020, ou encore un soutien exceptionnel du FMI par le biais des droits de tirage spéciaux.

La dette de l’Afrique a fortement baissé dans les années 90 à la suite de l’initiative du FMI et de la Banque mondiale en faveur des pays pauvres et très endettés (PPTE). Avant de repartir à la hausse: entre 2006 et 2019, elle a été multipliée par trois, de 100 à 309 milliards de dollars. Et la crise du Covid-19 n’a rien arrangé.

Selon le FMI, les pays d’Afrique sub-saharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d’ici 2023.

Dès avril 2020, un moratoire sur le service de la dette a été mis en place par le Club de Paris et le G20, qui a permis de différer le paiement de 5,7 milliards de dollars d’intérêts.

Puis, en octobre, le G20 s’était mis d’accord sur un «cadre commun» pour restructurer la dette de certains pays, impliquant les créanciers privés et la Chine, de loin le premier bailleur des pays africains : l’Angola, le Kenya et l’Ethiopie étant ses trois premiers débiteurs.

Le sommet devrait, aussi, largement examiner la question du financement du secteur privé africain, et aborder de nombreux enjeux d’avenir, comme les financements nécessaires au développement de l’Afrique, ou encore le rôle de l’assistance technique.

Si l’Afrique a été relativement moins affectée que les autres continents sur le plan sanitaire par le Covid-19, elle n’échappe pourtant pas aux conséquences économiques de la pandémie qui risquent d’asphyxier les pays les plus fragiles et les plus endettés.

Les institutions internationales placent ainsi la région en queue de peloton de la reprise mondiale après la récession de 2020, la première pour cette zone en un quart de siècle

Dans ses prévisions publiées mi-avril, le FMI prévoit une progression de l’activité africaine de 3,4 %, seulement contre 6 % pour l’économie mondiale.

La croissance devrait revenir en 2022, mais à un rythme inférieur à celle des pays plus développés, avec un risque de « divergence », selon l’Elysée.

Face à ce constat, l’objectif affiché par le Sommet de Paris est on ne peut plus ambitieux, à savoir mettre en place des moyens financiers capables de relancer l’économie africaine mise à mal par la crise sanitaire et trouver un palliatif au ré-endettement du continent.

Bref, aboutir à un “new deal” pour l’Afrique et son économie comme souhaité par Emmanuel Macron. Un “new deal”, basé notamment sur “des solutions profondément novatrices”.

hn

Comment