Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Fondation Brazzaville, ONG engagée pour la paix, l’environnement et la santé en Afrique, a réuni un panel d’experts de haut niveau lors d’une conférence en ligne tenu ce mardi 25 mai dernier, sur le thème de « la COVID-19 et les risques croissants de produits pharmaceutiques de qualité inférieure et falsifiés en Afrique, une question de santé publique et de sécurité », à l’occasion de la 74ème Assemblée mondiale de la Santé et de la Journée de l’Afrique.

Ont participé à cet échange de deux heures, modéré par Richard Amalvy, Directeur général de la Fondation Brazzaville, des personnalités de haut niveau en matière de politique de santé publique et de sécurité. Parmi elles, le Pr Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé du Togo, M. Illiassou Idi Mainassara, Ministre de la Santé du Niger, M. Michel Sidibé, Envoyé spécial de l’Union africaine pour l’Agence africaine du médicament, Mme Fatoumata Binta Diallo, Représentante résidente de l’OMS au Togo, ou encore l’ancien juge français spécialisé dans la lutte antiterroriste Jean-Louis Bruguière, membre du Conseil consultatif de la Fondation Brazzaville.

« Nous sommes fiers d’avoir pu réunir des intervenants d’un tel niveau pour discuter du trafic croissant de médicaments falsifiés et de qualité inférieure (MFQI) dans le contexte pandémique actuel en Afrique. Les conséquences de ce trafic constituent un enjeu de santé publique, avec des risques médicaux avérés pour les populations touchées, et de sécurité, compte tenu de son caractère lucratif et informel qui ouvre la voie au financement de multiples activités illégales et criminelles » a déclaré Richard Amalvy, Directeur général de la Fondation Brazzaville.

Structuré en deux parties, avec un premier échange sur les « médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique et les leçons tirées de l'état d'urgence du COVID-19 » et un second sur le « trafic de médicaments falsifiés : réduire les activités criminelles et soutenir l’état de droit », ce colloque visait à rappeler dans le débat public africain les dangers posés par les médicaments de qualité inférieure ou falsifiés. Ce, alors que la pandémie de COVID-19 a favorisé l’émergence de nouveaux défis liés à la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique, où circulent des vaccins, des produits thérapeutiques et des diagnostics falsifiés.

Pour rappel, 2 milliards d’individus dans le monde ne disposent pas d’un accès fiable aux médicaments, vaccins et dispositifs médicaux essentiels et sont, de fait, sujets à la consommation de produits de qualité inférieure ou falsifiés. En Afrique, où ce phénomène est majoritairement présent, ces produits causent près de 100 000 décès par an, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Ce trafic est l’un des plus redoutables du monde mais aussi l’un des plus lucratifs. Or, c’est également une source de financement de domaines d’insécurité comme le terrorisme, auquel est particulièrement sensible le continent africain » a poursuivi le ministre de la Santé de la République du Togo Moustafa Mijiyawa (Pr), rappelant qu’en 2018,« 420 tonnes de faux médicaments ont été saisis en Afrique ».

Un constat qui nécessite de renforcer la préservation de l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement en Afrique. Laquelle compte de multiples intermédiaires, avec un risque important de pénétration de produits falsifiés et de qualité inférieure, d’un accroissement des prix, jusqu'à 30 fois plus cher qu’en Europe ou aux États-Unis, selon le Centre pour le développement mondial, en 2019.

Pour lutter contre ce phénomène, la Fondation Brazzaville et les gouvernements des Républiques du Congo, du Ghana, du Niger, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo ont officiellement lancé l’Initiative de Lomé en janvier 2020, lors d’un sommet international réunissant les chefs d'États et leurs représentants à Lomé, au Togo.

Cette initiative historique vise la criminalisation du trafic de médicaments falsifiés et de qualité inférieure, par la signature de multiples conventions internationales – telles que la Convention Medicrime, la Convention des Nations unies contre la corruption dite de Merida et la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée dite de Palerme– et la mise en œuvre de plans nationaux de lutte. Récemment rejointe par la Gambie, l’Initiative de Lomé bénéficie du soutien de l'Union africaine et de l'Organisation mondiale de la Santé.

Par ailleurs, l’Initiative de Lomé soutient la formation de l’Agence africaine du Médicament (AMA), dont la ratification par les États africains du traité, adopté en février 2019 sous l’égide de l’Union africaine (UA), n’a pas encore atteint le seuil permettant sa création (15 États). Selon l’Envoyé spécial pour l’Agence africaine du médicament auprès de l’Union africaine Michel Sidibé, sa création est essentielle, alors même que « l’Afrique représente 17% de la population mondiale (1,3 milliards d’individus), 25% de la morbidité mondiale mais seulement 3% de la production mondiale des médicaments consommés et quasiment aucun des vaccins produits ».

Des chiffres qui font de la question de l’accessibilité du médicament, des vaccins et de la maîtrise de leurs chaines de production et d’approvisionnement un enjeu central pour la survie des populations africaines – tel que l’ont rappelé l’ensemble des intervenants lors de cette conférence dont la rediffusion devrait être mise en ligne prochainement par la Fondation.

hn

Comment

En marge de sa visite à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme sise à Jacqueville, dans la région des Grands Ponts, le général de Brigade Dagvin Anderson, Commandant du commandement des opérations spéciales des Etats-Unis en Afrique, s’est ouvert à l’AIP, lors d’un entretien réalisé jeudi 20 mai 2021 à l’Hôtel Sofitel d’Abidjan. Le Général de l’armée américaine lève un coin de voile sur l’opération “Flintlock” qui se tiendra bientôt en Côte d’Ivoire avec pour base le Sénégal, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Vos premières impressions, mon Général, après cette visite à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire ?

C’est très impressionnant, impressionnant par rapport au temps bref qu’on a fait pour le construire, mais aussi par la qualité du travail. Ce sera un centre international qui va former des gens, des militaires sur le plan international. Nous sommes prêts à aider les partenaires, notamment la Côte d’Ivoire et la France au moment où ils sont entrain de travailler sur ce projet

A quel niveau, comptez-vous aider ces deux pays ?

Nous sommes en train d’aider à construire un aérodrome où les hélicoptères peuvent aller atterrir et aussi un centre de formation. Au mois de février 2022, nous avons l’intention d’organiser une partie de l’opération Flintlock sur le site de cette académie.

C’est quoi l’opération Flintlock et  à quoi va-t-elle consister ?

Le Flintlock, est un exercice multi- internationale où nous regroupons une antenne de force de défense de la Côte d’Ivoire, du Brésil et du Japon avec la participation de plusieurs pays européens.

L’exercice va porter sur quoi concrètement ?

Nous allons faire une formation en renforcement des capacités des forces et nous allons renforcer les forces en présence. Nous allons également faire des formations sur les relations  entre les forces militaires et les populations civiles.

En Côte d’Ivoire, combien de militaires vont participer à cette opération ?

Je n’ai pas le nombre exact des Ivoiriens qui vont participer, mais il y aura deux unités de l’armée qui vont faire des opérations, des formations sur le partage de renseignements et le partage d’expériences entre ces unités et les autres unités. Ils vont participer à cette opération.

Quels seront les acquis pour les militaires ivoiriens en particulier et de façon générale pour tous les militaires au terme de la formation ?

Ils verront leurs capacités renforcées dans le cadre de la lutte contre le contre terrorisme et dans le domaine des relations entre les civiles et les militaires. Il s’agira également de mettre en œuvre des stratégies de partage de renseignements.

L’opération Flintlock s’est tenue l’année dernière en Afrique avec pour base la Mauritanie, quel bilan ?

L’année dernière, l’opération a permis de renforcer les relations entre les unités en matière de partage de renseignements et d’expériences. Cela a permis aux partenaires européens et africains de se retrouver et renforcer le partenariat. Elle a également été l’occasion de renforcer la coopération multinationale pour mieux faire face au terrorisme et la capacité tactique de chaque unité à aller lutter contre le  terrorisme. Le phénomène étant varié, il était important de mettre ensemble tous ces éléments voire toutes ces forces. Le terrorisme c’est d’abord le côté militaire, mais surtout l’application des lois et les relations entre les populations civiles et les militaires.

Quelles sont les avancées de la lutte dans le cadre de la coopération entre votre pays et la Côte d’Ivoire ?

Nous avons sur le terrain les forces spéciales américaines qui forment les forces spéciales ivoiriennes pour faire face à la menace terroriste. Une expérience dont nous allons nous servir dans le cadre de l’exercice Flintlock en vue de renforcer davantage la capacité de ces forces.

En Afrique, surtout en Afrique subsaharienne, il y a certes la Côte d’Ivoire mais aussi le Mali et le Burkina Faso qui sont beaucoup touchés par les attaques terroristes. Que font les Etats-Unis pour aider ces pays à sortir des griffes du terrorisme ?

Le terrorisme a commencé au Mali et maintenant, le phénomène progresse vers le Sud du Burkina Faso. Lorsque nous organisons l’exercice Flintlock, nous essayons d’expliquer aux différentes nations que ce n’est pas seulement le problème des pays sahéliens, mais c’est un problème pour toute l’Afrique de l’Ouest. Nous les invitons à partager les renseignements pour mieux faire face aux menaces.

Durant ces opérations, nous avons formé des forces au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Nous essayons également de renforcer ces formations sur les civiles et les militaires dans ces pays-là. C’est une opération multinationale avec la présence de la MINUSMA de l’ONU et des forces françaises. Ensemble avec les Américains, on essaie de former et de donner les moyens à ces forces-là de faire aux menaces terroristes.

En plus de tout ce que je viens de citer, il y a aussi des initiatives typiquement africaines telle le G5 Sahel. Tous ensemble, nous travaillons pour faire face au terrorisme dans la région du Sahel. Nous apportons en Afrique, ce que nous avons expérimenté au Moyen-Orient. Nous faisons de telle sorte que ces forces-là soient aguerries à faire face au terrorisme. Ce sont les mêmes choses que nous faisons quant il s’agit d’Al-Qaida et de l’Etat Islamique. Je voudrais reconnaître ici l’effort que fait la France parce qu’elle a sacrifié ses forces et investit beaucoup en terme de logistique dans ces opérations.

 

(AIP)

Comment

L’Union des associations européennes de football (UEFA) a annoncé mercredi avoir infligé 50.000 euros d’amende disciplinaire à l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic en raison de son “intérêt financier dans une entreprise de paris”.

Le président de l’instance d’appel, statuant comme juge unique, a également ordonné au champion de 39 ans de “cesser son association” avec ce site, contraire aux règles de l’UEFA sur “l’intégrité des matches et des compétitions”.

Enfin, l’UEFA a sanctionné d’un avertissement et de 25.000 euros d’amende le club du Suédois, soit l’AC Milan, en raison de la faute disciplinaire commise par son joueur.

Le 14 avril dernier, le quotidien suédois Aftonbladet s’était inquiété du risque de sanctions pesant sur Ibrahimovic, de la part de l’UEFA comme de la Fifa, alors qu’il venait de retrouver la sélection pour les éliminatoires du Mondial-2022.

Selon Aftonbladet, Ibrahimovic est depuis 2018 l’un des actionnaires de Bethard, un site de paris en ligne basé à Malte, via sa société Unknown AB, en contradiction avec les règles des deux instances.

dc

 
 

Comment

“Il existe un risque sérieux de famine si l’aide n’est pas augmentée ces deux prochains mois” au Tigré en Ethiopie, selon un haut responsable de l’ONU dans une note mardi au Conseil de sécurité, en réclamant des mesures urgentes.

“Il est clair que les personnes vivant au Tigré sont désormais confrontées à une insécurité alimentaire considérablement accrue en raison du conflit, et que les parties au conflit limitent l’accès à la nourriture”, ajoute le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock.

Une résolution de 2018 impose à l’ONU d’alerter le Conseil de sécurité à chaque fois qu’un conflit menace d’entraîner une famine dans une région ou un pays.

Plus de six mois après le lancement d’une opération militaire annoncée comme rapide par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, les combats et exactions se poursuivent au Tigré où le spectre d’une famine plane depuis plusieurs mois.

“Des mesures concrètes sont nécessaires de toute urgence pour briser le cercle vicieux entre conflit armé, violence et insécurité alimentaire”, souligne dans sa note Mark Lowcock. “J’exhorte les membres du Conseil de sécurité et les autres Etats membres à prendre toutes les mesures possibles pour empêcher une famine de se produire”.

Au Tigré, où “la destruction et la violence contre les civils se poursuivent encore aujourd’hui”, “au moins 20% de la population est confrontée aujourd’hui à une insécurité alimentaire urgente”, précise-t-il.

“Au cours des six mois et demi écoulés depuis le début du conflit au Tigré début novembre 2020, environ deux millions de personnes ont été déplacées, des civils ont été tués et blessés. Le viol et les autres formes de violence sexuelle odieuse sont répandus et systématiques. Des infrastructures et des installations publiques et privées indispensables à la survie des civils ont été détruites, notamment des hôpitaux et des terres agricoles”, énumère le responsable de l’ONU.

Des estimations considèrent que “plus de 90% des récoltes ont été perdues en raison du pillage, des incendies ou d’autres destructions, et que 80% du bétail de la région a été pillé ou abattu”, indique aussi Mark Lowcock.

“Malgré des améliorations enregistrées en mars et la coopération des autorités au niveau local, l’accès humanitaire dans son ensemble s’est récemment détérioré”, relève-t-il par ailleurs.

“Les opérations humanitaires sont attaquées, entravées ou retardées dans la fourniture d’une assistance vitale”, précise-t-il en déplorant que “huit travailleurs humanitaires (aient) été tués au Tigré ces six derniers mois”.

Le président américain Joe Biden a lui aussi condamné mercredi des violations des droits humains “inacceptables” au Tigré et a exhorté à un cessez-le-feu immédiat.

“Je suis profondément inquiet de l’escalade de la violence et l’approfondissement des fractures régionales et ethniques dans plusieurs régions de l’Ethiopie”, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le gouvernement de M. Abiy s’est dit de son côté déterminé à enquêter sur ces violations des droits humains dans la région et a affirmé à plusieurs reprises avoir donné un accès “entier et sans entrave” aux travailleurs humanitaires.

Dans une série de messages postés sur Twitter mardi soir, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a accusé le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) – qui dirigeait la région avant d’être renversé par l’armée fédérale – de contribuer à empêcher l’aide humanitaire de se déployer.

Les “derniers éléments” de ce groupe ont “tué des travailleurs humanitaires, des chauffeurs de poids-lourds et pillé des biens alimentaires et non-alimentaires qui étaient sur le point d’être distribués aux populations dans le besoin”, accuse le ministère.

fm

Comment

L’organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a annoncé jeudi lancer une enquête sur l’interception d’un vol commercial de Ryanair dimanche par le Bélarus, à l’issue d’une réunion d’urgence.

L’OACI a décidé “d’entreprendre une enquête factuelle” et souligné “l’importance d’établir les faits sur ce qu’il s’est passé et de comprendre s’il y a eu violation du droit international de l’aviation par un Etat membre de l’OACI, y compris de la Convention (de Chicago, NDLR) sur l’aviation civile internationale et de ses annexes”.

L’instance a également appelé “tous les Etats membres de l’OACI et les autres parties prenantes concernées à collaborer à cette enquête”, qui sera menée par le secrétariat de l’OACI.

Cette décision a été prise lors d’une réunion d’urgence à huis clos de son organe directeur, durant laquelle étaient convoqués les 36 représentants diplomatiques du Conseil.

Le régime d’Alexandre Loukachenko est accusé d’avoir détourné dimanche un appareil de Ryanair pour arrêter un opposant à bord, au moyen d’un avion de chasse, ce qui lui a valu des sanctions européennes, dont la fermeture de l’espace aérien de l’UE.

En réaction, l’agence onusienne, qui n’a aucun pouvoir de sanctions, avait fait part de sa “profonde inquiétude”.

Mercredi, les membres européens du Conseil de sécurité de l’ONU et les Etats-Unis avaient appelé l’OACI “à enquêter d’urgence” sur le détournement de l’avion, dans une déclaration conjointe.

En cas de violation avérée des règles internationales, le rôle de l’OACI consiste simplement à “aider les pays qui le voudraient à mener les discussions, à prononcer les condamnations, à appliquer les sanctions, etc., conformément à la Convention de Chicago”, rappelle l’OACI sur son site.

La Convention de Chicago de 1944, dont Minsk est signataire depuis 1993, établit les règles de l’aviation civile internationale. Le texte indique que “chaque État contractant convient de ne pas employer l’aviation civile à des fins incompatibles avec les buts de la présente convention”.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a affirmé avoir “agi légalement” face à une alerte à la bombe.

En outre, le Bélarus a invité mardi les organisations internationales à venir établir “les circonstances” du détournement de l’avion par Minsk, l’Association internationale du transport aérien (IATA) et l’OACI, ainsi que des autorités américaines et de l’UE.

fm

 
 

Comment

Les parlements d’Autriche et de Pologne ont approuvé jeudi le plan de relance européen post-Covid de 672 milliards d’euros.

Ce plan vise à surmonter les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, permettant de conclure le processus de ratification de ce projet historique.

“Avec les votes positifs des parlements autrichien et polonais aujourd’hui, les 27 Etats membres ont finalisé le processus parlementaire d’approbation”, a salué le commissaire européen au Budget Johannes Hahn sur Twitter.

D’une ampleur inédite, avec 672 milliards d’euros de subventions et de prêts accordés aux pays membres de l’UE, le mécanisme financé pour la première fois par un recours commun à l’emprunt incarne la solidarité européenne face à la crise du Covid-19.

La mise en oeuvre du plan, conclu en juillet 2020 après de difficiles négociations, a été souvent critiquée pour sa lenteur. Les premiers paiements, qui doivent financer des projets d’investissements des Etats membres dans la transition verte et numérique, ne sont prévus au mieux que fin juillet.

La ratification des Vingt-Sept étant indispensable pour emprunter l’argent nécessaire sur les marchés, une seule signature manquante pouvait faire dérailler le projet.

Chaque pays de l’UE a la possibilité de déposer à Bruxelles un plan d’investissements associés à des réformes structurelles. Dix-neuf Etats sur 27 ont déjà soumis leur projet à la Commission, qui a deux mois pour les examiner et les approuver. Le Conseil européen, qui représente les Etats membres, aura ensuite un mois pour donner son feu vert.

“L’objectif est que les fonds commencent à être versés cet été”, a déclaré samedi le vice-président de la Commission, Valdis Dombrovskis, lors d’une réunion à Lisbonne. Il a promis que ses services allaient “essayer d’accélérer un peu” leur processus d’évaluation. “Nous travaillons aussi vite que possible, mais ce sont des évaluations complexes”, a-t-il cependant prévenu.

L’Espagne et l’Italie devraient être les principaux bénéficiaires avec près de 70 milliards d’euros chacune, devant la France (près de 40 milliards).

L’argent doit permettre de financer la rénovation thermique de bâtiments, des projets ferroviaires, des bornes de recharge pour véhicules électriques, des réseaux de télécommunications à haut débit ou encore des infrastructures de stockage des données…

L’Europe souffre toutefois de la comparaison avec les Etats-Unis où des aides plus massives ont été débloquées plus vite, tandis qu’une campagne de vaccinations plus rapide a permis à l’économie américaine de prendre un temps d’avance.

MC

 
 

Comment

Le cap des 50% d’adultes entièrement vaccinés contre le Covid-19 a été franchi mardi aux Etats-Unis, a annoncé la Maison Blanche. Plus de 60% des adultes (soit près de 160 millions de personnes) ont par ailleurs d’ores et déjà reçu au moins une dose de l’un des trois vaccins autorisés dans le pays.

“Désormais, 50% de tous les adultes américains sont entièrement vaccinés!” a tweeté Cyrus Shahpar, en charge du suivi des données pour la Maison Blanche. Cela signifie que ces personnes ont reçu les deux injections du vaccin de Moderna ou de Pfizer/BioNTech, ou bien l’injection unique du vaccin de Johnson & Johnson.

Après des débuts poussifs en fin d’année 2020, la campagne de vaccination de masse a été menée tambour battant par l’administration du président Joe Biden.

Le rythme de cette campagne d’immunisation était toutefois sur une pente descendante entre mi-avril et mi-mai, à mesure qu’il a fallu atteindre les plus sceptiques ou les indifférents.

Le nombre de vaccinations quotidiennes a malgré tout récemment commencé à légèrement remonter. La vaccination avec le remède de Pfizer a été ouverte aux adolescents dès 12 ans il y a environ deux semaines, et de nombreux programmes incitatifs ont été mis en place pour les personnes vaccinées (loteries…).

Le président a fixé comme objectif que 70% des adultes aux Etats-Unis aient reçu au moins une dose avant la fête nationale du 4 juillet.

MC

 
 

Comment

La première réunion au sommet entre les présidents américain Joe Biden et russe Vladimir Poutine se tiendra en juin prochain en Suisse, a indiqué mardi la Maison Blanche.

“Le président Biden rencontrera le président Poutine à Genève, en Suisse, le 16 juin 2021. Les dirigeants discuteront de l’ensemble des problèmes urgents, alors que nous cherchons à restaurer la prévisibilité et la stabilité des relations américano-russes”, a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki dans un communiqué.

La réunion aura lieu à l’issue du premier voyage international du président Biden depuis son entrée en fonction, pour prendre part notamment au sommet du G7 et de l’OTAN.

Le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis Jake Sullivan a rencontre lundi à Genève son homologue russe pour préparer les détails de cette première rencontre en tête-à-tête.

Biden doit effectuer son premier voyage à l’étranger depuis qu’il est devenu président pour assister, du 11 au 13 juin, au sommet du G-7, qui se tient à Cornwall, au Royaume-Uni avant de se rendre en Belgique pour des réunions avec les dirigeants de l’Union européenne et de l’OTAN.

A la mi-avril écoulée, MM. Biden et Poutine ont eu un entretien téléphonique portant notamment sur la situation en Ukraine, la prolongation du nouveau traité START sur les armes nucléaires, ainsi que les accusations de Washington contre Moscou au sujet des cyberattaques et de l’ingérence électorale.

Le locataire de la Maison Blanche avait alors suggéré de tenir un sommet dans un pays tiers, à l’heure où les tensions entre Washington et Moscou se sont intensifiées sur fond de sanctions et d’expulsions de diplomates de part et d’autre.

hn

Comment

Les Nations Unies et leurs partenaires ont exprimé leurs profondes préoccupations concernant la situation au Mali après l’arrestation lundi des dirigeants civils de la transition.

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé au calme et à la libération inconditionnelle des dirigeants de la transition au Mali.

“Mon Représentant spécial travaille avec la CEDEAO, l’UA et les acteurs internationaux soutenant la transition politique en cours”, a déclaré, mardi,  M. Guterres sur Twitter.

Neuf mois après le dernier coup d’Etat dans ce pays, des militaires ont arrêté le président de la transition, Bah N’Daw, et son Premier ministre, Moctar Ouane, et certains de leurs collaborateurs. Les deux dirigeants ont été amenés lundi soir au camp militaire de Kati à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako.

“Cette action inconsidérée est lourde de conséquences pour le Mali et la région dans son ensemble”, a déclaré le porte-parole de la MINUSMA, Olivier Salgado.

La mission onusienne cherche à obtenir dans les meilleurs délais l’accès à toutes les personnes actuellement détenues par les militaires à Kati “afin de s’assurer de leurs conditions de détention et d’obtenir des garanties quant au respect de leurs droits fondamentaux et des libertés qui y sont liées, tels que consacrés par le droit international des droits de l’homme”, a-t-il dit.

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonioo Guterres, ainsi que le Comité local de suivi de la transition – composé notamment de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union Africaine (UA) et de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) – et de plusieurs pays occidentaux, dont la France et les Etats-Unis, se sont déclaré profondément préoccupés par ces arrestations.

Dans un communiqué conjoint, ils ont fermement condamné “la tentative de coup de force” survenue à la suite de la publication du décret portant nomination des membres du gouvernement par le président de la transition sur proposition du Premier ministre. Selon les informations rapportées par la presse, un désaccord sur les nominations seraient à l’origine des arrestations.

L’ONU et ses partenaires ont exigé la libération immédiate et inconditionnelle des deux dirigeants de la transition et souligné que les éléments militaires qui les détiennent seront tenus personnellement responsables de leur sécurité.

Ils ont réaffirmé également leur ferme soutien aux autorités de la transition et demandé que la transition reprenne son cours pour se conclure dans les délais prévus. “La communauté internationale rejette par avance tout acte imposé par la contrainte, y compris des démissions forcées”, ont-ils assuré.

hn

 
 

Comment

Ce lundi 24 mai 2021, le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, le Général de Corps d'Armée Diomandé VAGONDO reçu une délégation ministérielle du Niger à son Cabinet. 

Cette rencontre fait suite aux récentes violences commises contre la communauté Nigérienne en Côte d'Ivoire. 

La délégation conduite par le Ministre de l’Interieur Nigérien, Alkache Alhada, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude aux autorités ivoiriennes pour la gestion remarquable de cet incident qui a permis un retour rapide au calme. 

Par ailleurs, ladite délégation a invité leurs ressortissants à la reprise des activités dans le respect des lois de leur pays d’accueil.

fm

Comment