Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Emerson a annoncé la publication de son rapport sur l’environnement, le social et la gouvernance (ESG) 2020, soulignant comment la société développe et fournit des technologies, des logiciels et des services pour permettre une plus grande durabilité, efficacité et sécurité pour les industries essentielles tout en soutenant les communautés dans le monde entier.

Alors qu'Emerson contribue au progrès dans tous les secteurs, la société fait promouvoir la diversité, l'équité et l'inclusion. Dans le nouveau rapport, Emerson a partagé son objectif de doubler la représentation des femmes dans le monde et des minorités américaines au niveau de la direction d'ici 2030. Cet objectif souligne l'engagement d'Emerson à favoriser une main-d'œuvre mondiale diversifiée.

" Le fait de nous appuyer sur notre approche ESG a vraiment fait ressortir le meilleur de nos employés - et de notre société ", a déclaré Lal Karsanbhai, président et directeur général d'Emerson. " Nous prenons de l'élan dans des domaines essentiels comme la durabilité et l'inclusion, et nous cultivons activement une main-d'œuvre qui reflète le monde qui nous entoure ".

"Nos employés sont motivés pour vivre notre objectif, en favorisant l'innovation qui rend le monde plus sain, plus sûr, plus intelligent et plus durable. Accélérer nos progrès dans cet espace est l'une de mes principales priorités, et nous sommes impatients de poursuivre ces efforts aux côtés de nos clients et de nos communautés à l'avenir."

Le rapport ESG 2020 renforce l'accent mis par la société sur l'autonomisation d'opérations plus durables et la résolution des défis complexes auxquels est confrontée la vie moderne sur les marchés commerciaux, industriels et résidentiels. Voici les points saillants du rapport :

L'Environnement
En 2020, Emerson a pris des mesures mesurables pour améliorer encore l'approche de la société en matière de durabilité environnementale et dans la définition de son rôle pour rendre le monde plus durable. La société a signalé une baisse de 10 % des émissions de CO2, une baisse de 11 % de l'utilisation mondiale d'électricité et une baisse de 9 % de la consommation mondiale d'eau au cours de l'année écoulée. Emerson a également articulé son cadre "Greening Of, By and With" (écologisation de, par et avec) pour tirer parti de l'élan du développement durable.

"Nous avons fait des progrès non seulement en ce qui concerne les initiatives concrètes en matière de durabilité, mais aussi en ce qui concerne l'engagement et l'enthousiasme dans l'ensemble de la société ", a déclaré Mike Train, qui a récemment été nommé directeur de la durabilité chez Emerson. "De la façon dont nous abordons les défis des clients à l'objectif unifié qui nous relie en tant qu'organisation mondiale, la durabilité est vraiment au cœur des préoccupations de nos équipes et de notre approche de l'innovation."

La société continue de traiter les questions environnementales, sociales et de gouvernance en partenariat avec les parties prenantes de sa chaîne d'approvisionnement, tout en maintenant des normes élevées de gouvernance de la société. En 2020, Emerson a renforcé sa volonté d'engager ses fournisseurs sur la voie de la réduction des déchets, du contrôle des émissions et de la durabilité du monde en créant un conseil de durabilité environnementale avec ses principaux fournisseurs.

Le Social
Emerson a entrepris plusieurs initiatives clés pour accélérer ses efforts en matière de diversité, d'équité et d'inclusion cette année. En plus de se fixer des objectifs de représentation diversifiée au sein de la direction, Emerson a organisé des "Conversations courageuses", une série de dialogues régionaux sur des sujets liés à la promotion de l'équité, a lancé Diverse Slates, une initiative de recrutement visant à créer un vivier de talents diversifiés, et a lancé deux nouveaux groupes de ressources pour les employés : Somos, pour les employés latino-américains et hispaniques, et l'Asian & Pacific Islander Alliance.

En outre, Emerson a poursuivi son héritage en redonnant aux communautés. En 2020, Emerson a versé 24,5 millions de dollars à plus de 1 300 organismes de bienfaisance, organisations à but non lucratif et établissements d'enseignement à travers les États-Unis. La société s'est également engagée à verser 3 millions de dollars pour soutenir les programmes d'éducation STEM au cours de l'année écoulée, notamment en livrant des milliers de kits d'activités STEM aux enfants des écoles élémentaires et intermédiaires et aux organisations qui travaillent avec les jeunes mal desservis afin de promouvoir les expériences pratiques dans l'environnement d'apprentissage à distance.

La Gouvernance
Emerson se consacre depuis longtemps aux principes élevés de la gouvernance de société. En 2021, Emerson est passée à une structure de présidence indépendante, en élisant l'administrateur indépendant James Turley à la présidence du conseil d'administration d'Emerson. En outre, la société a récemment ajouté la responsable de la conformité Lisa Flavin à son bureau du directeur général, renforçant ainsi son engagement envers un comportement éthique et des normes élevées parmi tous les employés.

"Notre rapport ESG 2020 met en évidence les nombreuses façons dont nous mettons notre objectif en action alors que nous nous efforçons d'être une société citoyenne forte à la fois au sein des industries critiques que nous servons et des communautés où nous vivons et travaillons", a déclaré Akberet Boykin Farr, vice-président de la diversité et de la responsabilité sociale pour Emerson. "Nous nous réjouissons des nombreuses façons dont nous continuerons à atteindre nos objectifs pour contribuer à rendre le monde plus durable et plus inclusif en 2021 et au-delà."

hn

Comment

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient un consortium sud-africain dans l'établissement du premier centre de transfert de technologie pour les vaccins à ARNm contre la Covid-19, a annoncé lundi l'agence onusienne.

Ce centre permettra aux fabricants des pays en développement de recevoir une formation sur la production de vaccins et les autorisations nécessaires pour le faire, dans le cadre des efforts mondiaux visant à élargir l'accès aux traitements vitaux.


Le consortium sud-africain comprend une société de biotechnologie appelée Afrigen Biologics and Vaccines, qui servira de plaque tournante en fabriquant des vaccins à ARNm et en assurant la formation d'un autre fabricant appelé Biovac.   

Cette initiative fait suite à l'appel lancé par l'OMS en avril aux entreprises publiques et privées pour qu'elles manifestent leur intérêt pour la création de centres de transfert de technologie afin que les pays à revenu faible et intermédiaire puissent répondre à leur besoin urgent de vaccins, dans un contexte de pénurie critique. 

Un moment clé 

« L'annonce d'aujourd'hui est un grand pas en avant pour l'Afrique du Sud, et pour le monde. J'espère que ce sera un moment clé pour l'augmentation de la capacité de production en Afrique pour les vaccins contre la Covid-19, mais aussi pour les futurs vaccins », a déclaré le chef de l'OMS, Dr. Tedros Adhamon Ghebreyesus, depuis Genève. 

L'ARN messager, ou ARNm, donne l'ordre aux cellules de fabriquer une protéine qui génère une réponse immunitaire dans l'organisme, produisant ainsi les anticorps qui assurent la protection contre une maladie. 

C'est la base des vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna contre la Covid-19, utilisés par les gouvernements du monde entier et l'initiative mondiale de solidarité vaccinale COVAX, soutenue par les Nations Unies.

« Cette technologie est potentiellement plus facile à mettre en oeuvre à grande l'échelle que d'autres technologies vaccinales et pourrait être plus rapide et plus facile à adapter aux variants préoccupants », a déclaré le Dr. Tedros.

Le rôle de l'OMS consiste à établir les critères de transfert de technologie, à évaluer les demandes et à élaborer des normes, tandis que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies fourniront des conseils par le biais du Partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique. 

Changer le discours  

Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a souligné l'importance de ce centre pour le continent. « La capacité de fabriquer des vaccins, des médicaments et d'autres produits liés à la santé contribuera à mettre l'Afrique sur la voie de l'autodétermination », a-t-il déclaré, s'exprimant par liaison vidéo.  

« Grâce à cette initiative et à d'autres, nous changerons le récit d'une Afrique qui est un centre de maladies et de mauvais développement et créerons un récit qui célèbre nos succès dans la réduction du fardeau de la maladie, dans la progression de l'autonomie et aussi dans la progression du développement durable », a ajouté le dirigeant sud-africain.

Des hauts et des bas 

L'annonce du pôle de technologie, ainsi que des autres en cours de préparation, intervient alors que les cas de Covid-19 dans le monde diminuent pour une huitième semaine consécutive et que les décès ont baissé au cours des sept dernières semaines consécutives. 

Tout en se félicitant de ces bonnes nouvelles, le Dr. Tedros a déclaré que les nouvelles infections et les décès restaient élevés dans le monde, avec plus de 2,5 millions de cas et 64.000 décès signalés la semaine dernière. 

Le rythme de la baisse a ralenti dans la plupart des régions et chaque région compte des pays qui connaissent une augmentation rapide du nombre de cas et de décès.  

En Afrique, les cas et les décès ont augmenté de près de 40% au cours de la semaine dernière, tandis que certains pays ont vu leur nombre tripler ou quadrupler. 

« Alors qu'une poignée de pays ont des taux de vaccination élevés et voient maintenant un nombre plus faible d'hospitalisations et de décès, d'autres pays d'Afrique, d'Amérique et d'Asie sont maintenant confrontés à de fortes épidémies », a déclaré le Dr. Tedros, ajoutant que ces cas et ces décès sont en grande partie évitables. 

Plusieurs facteurs sont à l'origine de ces augmentations, notamment la propagation accrue des variants du virus qui suscitent des inquiétudes, une plus grande socialisation, l'utilisation inefficace des mesures de santé publique et des mesures sociales, et l'inégalité face aux vaccins.

« L'accès inéquitable aux vaccins a démontré qu'en cas de crise, les pays à faible revenu ne peuvent pas compter sur les pays producteurs de vaccins pour répondre à leurs besoins », a-t-il déclaré. 

L'OMS continue de faire pression pour un plus grand partage des connaissances, des technologies et des licences afin de stimuler la fabrication de vaccins, ainsi que pour la renonciation aux droits de propriété intellectuelle correspondants.

mc

Comment

Le Millennium Challenge Corporation (MCC) s’engage à faire progresser l’interconnexion énergétique en Afrique de l’Ouest, par la signature d’un protocole d’accord avec les gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Burkina qui vise à renforcer l’intégration du marché entre les deux pays et le secteur énergétique ouest-africain, rapporte un communiqué de l’institution.

Ce partenariat, signé jeudi 16 juin 2021, s’inscrit dans le cadre du nouveau programme régional d’interconnexion énergétique du MCC. Il intervient après la signature en mai d’un accord de coopération avec le Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (EEEOA), une institution spécialisée de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), chargée de l’intégration du système énergétique régional et de la réalisation d’un marché régional de l’électricité.

Dans le cadre de cette exploration, l’EEEOA dirigera une étude de faisabilité qui évaluera la viabilité ainsi que les impacts socio-économiques et environnementaux d’un investissement dans une ligne de transmission à haute tension reliant Ferkessédougou dans le nord de la Côte d’Ivoire, à Bobo-Dioulasso, dans le sud du Burkina Faso.

« Faire progresser l’accès à l’électricité est essentiel pour développer la croissance économique dans toute l’Afrique de l’Ouest (…) Le Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain est ravi de s’associer à la MCC pour explorer des moyens innovants d’accroître la stabilité du réseau interconnecté du Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain », a déclaré le secrétaire général du Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain, Siengui A. KI.

L’accord de coopération avec l’EEEOA est le premier du genre entre le MCC et une institution régionale telle que la CEDEAO. Grâce à ce partenariat, le MCC pourra davantage œuvrer dans la facilitation des échanges commerciaux et mettre en relation les marchés régionaux pour un impact à plus grande échelle sur la réduction de la pauvreté et la croissance, note le communiqué.

Le Millennium Challenge Corporation (MCC) est une Agence Américaine d’aide étrangère ayant pour mission la lutte contre la pauvreté dans le monde. Créé en 2004 par le Congrès Américain, le MCC octroie des subventions importantes aux pays en développement qui répondent aux normes de bonne gouvernance, allant de la lutte contre la corruption au respect des droits démocratiques.

(AIP)

Comment

L’année 2020 a été particulièrement sombre pour les enfants touchés par les conflits, avec plus de 19.300 garçons et filles victimes directement d’une ou plusieurs violations graves, selon le rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés.

Cette enquête qui couvre l’année écoulée relève que le nombre total de violations graves est resté alarmant à 26.425.
Pour aggraver encore plus les choses, l’impact de la pandémie mondiale de COVID-19 a fait des ravages supplémentaires sur les enfants dans les situations de conflit armé et a compliqué les efforts des Nations-Unies pour atteindre ceux qui en ont le plus besoin, ajoute-t-on.

La pandémie a accru la vulnérabilité des enfants aux enlèvements, au recrutement, à la violence sexuelle et aux attaques contre les écoles et les hôpitaux, tandis que l’isolement et les mesures mises en place pour lutter contre la pandémie ont également compliqué le travail des observateurs et experts de la protection de l’enfance des Nations-Unies, comme cela a été détaillé dans une étude du Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés publiée en mai dernier.

«Les guerres des adultes ont de nouveau emporté l’enfance de millions de garçons et de filles en 2020. C’est totalement dévastateur pour eux, mais aussi pour l’ensemble des communautés dans lesquelles ils vivent, et détruit les chances d’une paix durable. Nous ne pouvons pas effacer le passé, mais nous pouvons collectivement travailler à reconstruire l’avenir de ces enfants, notre propre avenir ; en mettant la volonté, les efforts et les ressources nécessaires pour mettre fin et prévenir les violations graves contre les enfants, et en soutenant leur réintégration durable et en construisant un avenir sans conflit pour tous », a déclaré, à cette occasion, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba.

En 2020, les violations les plus répandues étaient le recrutement et l’utilisation, ainsi que le meurtre et la mutilation d’enfants, suivis de près par le refus d’accès humanitaire et l’enlèvement d’enfants. Plus de 8 400 enfants ont été tués ou mutilés par les guerres en cours, l’Afghanistan, la Syrie, le Yémen et la Somalie affichant le nombre le plus élevé de victimes d’enfants, selon le rapport.
Le recrutement et l’utilisation d’enfants ont persisté avec près de 7.000 enfants touchés en 2020, la plupart des cas se produisant en République démocratique du Congo (RDC), en Somalie, en Syrie et au Myanmar.

Les violations ayant connu la plus forte croissance exponentielle en 2020 ont été les enlèvements, à un taux stupéfiant de 90 %, et les viols et autres formes de violence sexuelle qui ont augmenté de 70 %.
En outre, les attaques contre les écoles et les hôpitaux sont restées excessivement élevées, y compris les attaques graves perpétrées contre l’éducation des filles et contre les établissements et le personnel de santé. L’utilisation militaire des écoles a également connu une augmentation, en particulier liée à la pandémie et à la fermeture temporaire des écoles, ce qui en fait des cibles faciles pour l’occupation et l’utilisation militaires.

En 2020, un enfant sur quatre victime de violations graves était une fille. Les filles ont été principalement touchées par le viol et d’autres formes de violence sexuelle (98 % de toutes les victimes étaient des filles), suivis par les meurtres et les mutilations, déplore encore cette enquête.
« Si les garçons et les filles vivent les conflits différemment et nécessitent des interventions pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques, les données ont également montré que les conflits ne se différencient pas en fonction du sexe », a souligné Virginia Gamba.

Les situations de conflit où les garçons et les filles étaient les plus touchés par les hostilités sont restées les mêmes : Somalie, RDC, Afghanistan et Syrie. Ces pays représentaient près de 60 % de toutes les violations vérifiées en 2020 affectant les deux sexes. «Il est également très préoccupant de constater que de nombreuses attaques violentes contre des écoles avaient pour objectif spécifique d’empêcher les filles de recevoir une éducation”, a regretté la responsable onusienne.

hn

 
 

Comment

Le candidat-vaccin Abdala développé par Cuba contre le coronavirus, le premier créé en Amérique latine, affiche une efficacité de 92,28% contre la maladie, a annoncé lundi le laboratoire qui l’a mis au point.

“Abdala, candidat-vaccin de Cuba du CIGB, montre une efficacité de 92,28% au bout de trois doses”, a annoncé sur Twitter le Centre d’ingénierie génétique et biotechnologique (CIGB), alors qu’Abdala, en phase finale d’essais cliniques, doit recevoir l’autorisation officielle des autorités cubaines fin juin ou début juillet.

Cuba travaille depuis treize mois sur cinq candidats vaccins dont deux, Soberana et Abdala, ont achevé la troisième et dernière phase de test.

Le gouvernement cubain aspire à ce qu’en août 70% des 11,2 millions d’habitants soient vaccinés, et toute la population avant la fin de l’année.

mc

Comment

Le Niger et le Nigeria sont confrontés à une “crise nutritionnelle et alimentaire majeure” chez les enfants, a mis en garde lundi l’ONG Médecins sans frontières (MSF).
“Une crise nutritionnelle et alimentaire majeure semble se profiler, et la priorité aujourd’hui est donc de s’y préparer au mieux”, a souligné Issiaka Abdou, responsable des opérations en Afrique de l’Ouest de MSF dans un communiqué.

La région de Maradi (Sud) au Niger est régulièrement frappée par des crises nutritionnelles touchant des enfants, dues aux pénuries de nourriture et aux habitudes alimentaires, dont l’interdiction de donner du poisson et des œufs aux enfants, selon les experts.

Cette année, MSF est “confrontée à un afflux inhabituellement élevé d’enfants malnutris” dans les structures sanitaires qu’elle soutient à Maradi, selon le communiqué.
L’ONG s’inquiète du nombre d’enfants “sévèrement malnutris” pris en charge depuis le début de l’année, qui “a augmenté de 34%” par rapport à la même période en 2020, tandis que le nombre de ceux qui ont été admis “en état critique a bondi de 46%”, notamment à l’hôpital de Madarounfa.

Le nombre d’enfants souffrant de malnutrition en provenance du Nigeria pris en charge dans les centres de santé soutenus par MSF à Madarounfa “a augmenté d’environ 90% cette année” et reflète “la situation extrêmement préoccupante” dans cette partie du pays le plus peuplé d’Afrique, aggravée par “l’insécurité grandissante, notamment du fait de groupes criminels”, selon l’ONG.
Des familles vivant dans le nord-ouest du Nigeria viennent y soigner leurs enfants atteints de “malnutrition aiguë”, souligne-t-on.

En février, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a affirmé que 457.200 enfants âgés de 6 mois à 5 ans étaient “exposés à une malnutrition aiguë sévère” en 2021 au Niger.

aaa

 
 

Comment

Une voiture piégée a attaqué lundi un véhicule de Barkhane dans le centre du Mali, blessant six soldats de la force antijihadiste française Barkhane et quatre civils, dont un enfant, mais leur pronostic vital n’est pas engagé, a indiqué l’état-major français.

“En début de matinée, un véhicule suicide a attaqué un véhicule de la force Barkhane alors en mission de reconnaissance pour sécuriser les alentours de la base opérationnelle avancée de Gossi”, détaille l’état-major dans un courriel adressé à la presse, confirmant des informations de responsables locaux.

“Six militaires français et quatre civils maliens dont un enfant ont été blessés” quand la voiture piégée bourrée d’explosifs a détonné à proximité d’un véhicule de l’avant blindé (VAB) français, selon l’état-major, qui précise que “le pronostic vital des blessés” évacués vers les hôpitaux militaires de Gao (Nord) et Gossi “n’est pas engagé”.

Un responsable militaire malien et un élu local, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, avaient fait état lundi matin de trois soldats français blessés, évacués par hélicoptère vers la base de Barkhane à Gao.

D’après l’état-major français, “des unités d’alerte dont des hélicoptères Tigre et des Mirage 2000 sont intervenus pour appuyer les troupes au sol” après l’attaque.
Bakhane dispose à Gossi, dans la région du Gourma, d’une base qui lui sert de tête de pont pour les opérations contre les jihadistes. Le centre du Mali est l’un des foyers de la violence polymorphe qui se progage à travers cette partie du Sahel depuis des années. Partie du nord du Mali en 2012 avec les rébellions indépendantistes et jihadistes, ces violences ont gagné le Burkina Faso et le Niger voisins.
L’attaque de lundi intervient à l’heure où la France se prépare à entamer un désengagement progressif du Sahel. La force Barkhane (5.100 hommes actuellement) va disparaître au profit d’un dispositif recentré sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales, via le groupement de forces spéciales européennes Takuba qui doit encore monter en puissance.

Selon le projet étudié par Paris, la France prévoit de quitter des bases du nord du Mali — Tessalit, Kidal et Tombouctou d’ici à fin 2021 pour concentrer sa présence sur les emprises de Gao et Ménaka, plus proches de la zone dite des “trois frontières”, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, ainsi qu’à Niamey, la capitale du Niger.

L’attaque de lundi survient également alors que la France vient de revendiquer plusieurs succès dans sa stratégie consistant à viser les chefs des groupes jihadistes.

aaa

 
 

Comment

L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, rentré au pays jeudi 17 juin 2021 après avoir passé dix ans à la CPI où il a été jugé et aqcuitté de crimes contre l'humanité, vient de franchir en autre pas dans son intention de se séparer de son épouse Simone Ehivet Gbagbo.  

En effet, celui qu'on surnomme le Woody de Mama a saisi la justice par l'entremise de son avocat, Me Claude Mentenon, pour une demande officielle de divorce. Dans un communiqué consulté par Ivoire.ci, le cabinet de Me Mentenon annonce cette saisine du juge le lundi 21 juin 2021.

"Monsieur Laurent Gbagbo qu'en raison du refus réitéré depuis des années de dame Simonde Ehivet de consentir à une sémaparation amiable, au demerant voie de règlement appropriée à leurs personnel et politique réciproques, il s'est résolu à saisir ce jour, le jude des affaires matrimoniales du Tribunal de première instance d'Abidjan, d'une demande de divorce. Cette annonce ne sera suivie d'aucun commentaire", indique ce communiqué.

Depuis l'arrivée de Laurent Gbagbo, la toile ivoirienne est dominée par ses relations difficiles Simone Gbagbo, à qui il avait même demandé de ne pas se rendre à l'aéroport pour l'accueillir. Les raisons de cette séparation n'ont jamais été abordées ni par le couple ni par aucun de leurs proches. 

Mohamed Compaoré

 

Comment

Le Président du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de

l'Ouest (CEDEAO), Nana Addo Dankwa Akufo – Addo, a fait le point des décisions arrêtées en vue de relever les défis politique, sécuritaire et économique auxquels la sous-région ouest-africaine est confrontée.

                                                    

C'était le samedi 19 juin 2021, à Accra (Ghana) au cours du 59è Sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO auquel le Président ivoirien Alassane Ouattara a pris part.

Nana Akufo – Addo a particulièrement insisté sur la menace terroriste et l’extrémisme violent dans la sous- région et appelé au renforcement de l’engagement de chaque pays. Car il s’agit, selon lui, d’une question de dignité et de sécurité pour tous.

Dans la même veine, il a demandé une attention plus accrue sur la sécurité dans le Golfe de guinée en ce qui concerne la piraterie maritime.

Il a également invité ses pairs à une évaluation de la situation au Mali.

S'agissant de la lutte contre la Covid- 19, le Président ghanéen a salué les mesures prises au niveau de l’espace communautaire, qui ont permis d’atténuer l’impact de cette pandémie et a appelé ardemment à la mise au point des vaccins propres aux pays africains.

Au niveau économique, il a souligné que la question de la monnaie unique est toujours d’actualité et a révélé la mise en place d’une nouvelle feuille de route pour accélérer le processus.

Fm

Comment

L’épidémie d’Ebola qui est survenue en Guinée mi-février a été officiellement déclarée terminée aujourd’hui. La maladie avait refait surface dans le pays pour la première fois depuis l’épidémie mortelle en Afrique de l’Ouest qui s’est terminée en 2016.

Les autorités guinéennes ont annoncé l’épidémie le 14 février 2021 après la découverte de trois cas à Gouécké, une localité rurale de la préfecture de N’zérékoré, dans la même région du sud du pays où l’épidémie de 2014-2016 avait initialement émergé avant de se propager aux pays voisins – Liberia et Sierra Leone – et au-delà.

Un total de 16 cas confirmés et sept cas probables ont été enregistrés lors de cette dernière épidémie en Guinée, dont 11 patients qui ont survécu et 12 qui sont décédés. Peu après que les infections ont été détectées, les autorités sanitaires nationales ont rapidement mis en œuvre la riposte, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires, en s’appuyant sur l’expertise accumulée lors de la lutte contre de récentes épidémies en Guinée et en République démocratique du Congo.

« Je félicite les communautés affectées, le gouvernement et le peuple de Guinée, le personnel de santé, les partenaires et tous ceux dont les efforts dévoués ont permis d’endiguer cette épidémie d’Ebola », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. “En s’appuyant sur les enseignements tirés de l’épidémie de 2014–2016 et à travers des efforts de riposte rapides et coordonnés, une implication de la communauté, des mesures de santé publique efficaces et une utilisation équitable des vaccins, la Guinée a réussi à contrôler l’épidémie et à prévenir sa propagation au-delà des frontières. Notre travail en Guinée continue, y compris pour soutenir les survivants à accéder à des soins donnés après la maladie. »

L’OMS a aidé à expédier environ 24 000 doses de vaccins contre Ebola et a soutenu la vaccination de près de 11 000 personnes à haut risque, parmi lesquelles plus de 2800 travailleurs en première ligne. Plus de 100 experts de l’OMS ont été déployés sur le terrain pour coordonner des aspects clés de la riposte, tels que la prévention et le contrôle des infections, la surveillance de la maladie, le dépistage, la vaccination et le traitement à base de nouveaux médicaments. La collaboration avec les communautés a également été renforcée afin de sensibiliser au virus et de s’assurer de leur implication et de leur appropriation des efforts pour endiguer la maladie.

« Bien que cette flambée épidémique d’Ebola a eu lieu dans la même zone que l’épidémie en Afrique de l’Ouest qui a tué 11 000 personnes, la Guinée a réussi à contenir le virus en quatre mois grâce aux innovations et aux enseignements tirés du passé », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Nous devenons plus rapides, plus efficaces et plus intelligents dans la lutte contre Ebola. Mais même si cette épidémie est terminée, nous devons rester en alerte face à une possible réapparition du virus et nous assurer que l’expertise dans la lutte contre Ebola s’élargisse à d’autres menaces sanitaires telles que la COVID-19. »

L’OMS continue de soutenir la Guinée dans ses efforts de vigilance, de maintien de la surveillance et du renforcement des capacités de riposte rapide à une possible réapparition du virus. Un laboratoire dédié à Ebola, des infrastructures de traitement, les capacités logistiques et les mesures de prévention des infections ont été renforcés pour mieux répondre à la maladie ainsi qu’à d’autres urgences sanitaires.

Même si la dernière épidémie d’Ebola était limitée à la Guinée et afin de prévenir les infections transfrontalières, l’OMS a soutenu six des pays voisins pour renforcer les mesures de préparation, parmi lesquelles l’intensification de la surveillance et du contrôle aux points de passage de frontières et au sein des communautés à haut risque, ainsi que le renforcement de la coordination entre les gouvernements et les services de santé respectifs.

Le soutien aux survivants d’Ebola est également crucial. Le séquençage génomique a montré que le virus derrière l’épidémie qui vient de se terminer en Guinée était similaire à celui qui a été identifié lors de l’épidémie de 2014–2016. Quoique davantage d’études soient nécessaires pour parfaitement comprendre comment les deux épidémies peuvent être liées, les autorités sanitaires guinéennes ont réactivé un programme de surveillance des survivants afin de fournir un contrôle et un soutien post-soins à long terme.

Afin de soutenir les efforts du gouvernement pour endiguer l’épidémie, l’OMS a travaillé avec d’autres agences des Nations Unies et des partenaires tels que la Banque africaine de développement, l’Alliance pour l’action médicale internationale, les Centres africains pour la prévention et le contrôle des maladies, la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes, Gavi l’Alliance du vaccin, l’Organisation internationale du Travail, le Réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie, Terre des Hommes, le Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires des Nations Unies, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l'Agence des États-Unis pour le développement international, la Banque mondiale et le Programme alimentaire mondial.

Mohamed Compaoré

Comment