Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L'opérateur immobilier français Nhood a exprimé le 24 juin 2021 à Abidjan, sa volonté d'accompagner le gouvernement ivoirien dans la réalisation de logements abordables et durables au profit des populations.

C’était au terme d’une audience que le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a accordée au président du groupe Nhood, Antoine Grolin.
 
« Nous avons été reçus par le Premier Ministre et nous lui avons expliqué le projet de construction de maisons abordables que nous avons inauguré dans la commune de Treichville et dont certaines sont en cours de développement », a déclaré Grolin.
 
Le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, a salué l’arrivée de ce partenaire qui s’engage à contribuer à la résorption du déficit dans le secteur du logement en Côte d’Ivoire. « C’est la première entreprise française qui s’engage dans le domaine de la production de logements en Côte d’Ivoire. Pour nous, c’est déjà un premier grand pas. C’est aussi une entreprise qui a une forte fibre sociale », s’est-il réjoui.
 
Bruno Koné a lancé un appel à toutes les entreprises du secteur, ayant la capacité technique et financière, à investir dans la construction de logements à coût abordable.

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Les dirigeants de l’Union européenne se réuniront, jeudi et vendredi, à Bruxelles pour discuter de la COVID-19, de la relance économique, des migrations et des relations extérieures, notamment avec la Turquie et la Russie.

Une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en visite à Bruxelles, est également au menu de ce sommet, le dernier avant les vacances d’été.
Le sommet européen fera le point sur la situation épidémiologique et en matière de vaccins et poursuivra les efforts de coordination déployés pour faire face à la pandémie de COVID-19.

Dans ce contexte, les dirigeants se pencheront sur les derniers obstacles au droit à la libre circulation au sein de l’UE.
Les dirigeants de l’UE feront le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan de relance économique post-covid “Next Generation EU”.

Le Conseil européen examinera aussi la situation migratoire sur les différentes routes.
Vendredi, les dirigeants de l’UE discuteront des défis économiques pour la zone euro au lendemain de la crise de la COVID-19. Ils feront également le point sur les progrès réalisés en ce qui concerne l’union bancaire et l’union des marchés des capitaux.

Dans sa lettre d’invitation adressée aux chefs d’État et de gouvernements européens, le président du Conseil de l’UE, Charles Michel a affirmé que le sommet débutera par un échange de vues avec le secrétaire général de l’ONU sur les défis mondiaux et les questions géopolitiques.

Il planchera ensuite sur la reprise après la pandémie de COVID-19 et fera le point de la campagne de vaccination.
Le sommet évoquera également la migration avec comme objectif de renforcer la coopération avec les pays d’origine et de transit, a-t-il précisé.

Outre les relations internationales, notamment avec la Turquie et la Russie, le sommet examinera la mise en œuvre des récentes décisions européennes concernant le Belarus, a ajouté M. Michel. Des conclusions seront aussi adoptées sur la Libye, le Sahel et l’Éthiopie.

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Les dirigeants des pays d’Afrique australe ont annoncé mercredi à Maputo un accord sur l’envoi prochain de troupes au Mozambique, pour lutter contre les groupes jihadistes qui sèment la terreur dans le nord-est du pays depuis plus de trois ans.
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, 16 pays) a “approuvé la mission de la force d’attente de la SADC pour soutenir le Mozambique dans son combat contre le terrorisme et les violences extrémistes au Cabo Delgado”, a déclaré à l’issue d’un sommet extraordinaire la secrétaire exécutive de l’organisation, Stergomena Tax, sans autre précision.
Au même moment, des affrontements entre jihadistes et forces gouvernementales ont éclaté dans le district de Palma (nord du Mozambique), près d’une usine à gaz valant plusieurs millions de dollars, ont indiqué des sources militaires et sécuritaires, citées par des médias.
“Des insurgés ont tenté d’attaquer la position des forces gouvernementales à Patacua, près du projet Mozambique LNG du site d’Afungi et ont été repoussés à l’aide de l’aviation civile”, a précisé une source sécuritaire.
Des groupes connus localement sous le nom d’Al-Shabab (“les jeunes” en arabe) font régner la terreur depuis fin 2017 dans la province pauvre et à majorité musulmane du Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie, par des violences spectaculaires, incendiant les villages et décapitant des hommes.

Leurs attaques sont montées en puissance depuis un an. Mais jusqu’à présent, le président Filipe Nyusi se montrait réticent à toute aide étrangère, insistant sur la souveraineté du pays, indépendant depuis 1975. L’armée, mal formée et équipée, s’était jusqu’ici appuyée sur des sociétés militaires privées.

L’éventuel déploiement de 3.000 hommes avait déjà été discuté en mai lors d’un précédent sommet des dirigeants d’Afrique australe, mais aucune annonce n’avait été faite.
“Les initiatives de soutien de la SADC sont un complément important à l’effort de notre pays pour faire face au terrorisme avec, en première ligne, nos forces de défense et de sécurité, qui assurent avec abnégation la souveraineté et l’intégrité territoriale, ainsi que la protection de la population”, a déclaré mercredi M. Nyusi, qui a présidé l’organisation pendant les 12 derniers mois.
Le 24 mars, une attaque surprise d’ampleur contre la ville portuaire de Palma a fait des dizaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés.

Cette attaque, l’une des plus importantes depuis le début des violences dans le Cabo Delgado, a provoqué la réaction de la communauté internationale et interrompu un méga-projet gazier de 16,8 milliards d’euros, opéré par le français Total et situé à seulement quelques kilomètres de Palma.

L’Italien ENI, qui a lancé un autre projet gazier dans la région, a pour sa part assuré lundi ne pas être affecté et être en bonne voie pour lancer l’exploitation comme prévu en 2022.
Le président Nyusi a subi “une pression énorme de la part de l’organisation pour le déploiement de ces troupes, car la situation au Mozambique n’est pas seulement une situation locale, elle s’est également transformée en dilemme régional”, a affirmé Willem Els, de l’Institute for Security Studies (ISS).

Le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG), qui a récemment exhorté le Mozambique à accepter une aide extérieure “mesurée”, a salué cette décision comme “une étape supplémentaire” dans la réponse à l’instabilité dans la région.

Lors d’une visite officielle en Afrique du Sud voisine fin mai, le président français Emmanuel Macron s’était dit prêt à “prendre part à des opérations maritimes” au large du Mozambique, si les Etats de la région le demandaient. Le Portugal et les Etats-Unis ont déjà envoyé des militaires pour des missions de formation.
Les dirigeants d’Afrique du Sud, du Botswana, de la République démocratique du Congo (RDC), de l’Eswatini, du Malawi, du Mozambique, de la Tanzanie et du Zimbabwe ont participé au sommet à Maputo, les autres pays étant représentés au niveau ministériel.

Les violences dans le nord-est du pays ont tué 2.800 personnes et forcé près de 800.000 autres à fuir, selon l’ONU.
Elles ont aussi provoqué une grave crise humanitaire. Lors du sommet, les dirigeants ont appelé les Etats membres à fournir une aide humanitaire. Près d’un million de personnes, pour la plupart des déplacés, souffrent de la faim, selon le Programme alimentaire mondial (PAM).

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Deux civils ont été tués mardi au Niger lors d’une attaque contre le village de Fantio, dans la région Ouest de Tillabéri, tandis que l’armée repoussait le même jour une attaque du groupe jihadiste Boko Haram, tuant trois assaillants à Bosso, dans le Sud-Est, selon des sources sécuritaire et militaire.
“Deux civils ont été froidement assassinés mardi soir lors d’une attaque terroriste dans le village de Fantio”, a dit une source sécuritaire basée dans la zone dite des “trois frontières” entre Niger, Burkina Faso et Mali.

Il s’agit d’un directeur d’école et d’un inspecteur de l’Enseignement à la retraite. Du bétail a été emporté par les assaillants “venus à motos”, a précisé cette source, citée par des médias, en expliquant que les victimes ont été “surprises dans leur sommeil”.

“Comme les militaires quadrillent désormais totalement la zone”, les jihadistes présumés “n’attaquent plus en masse: ils opèrent en tout petits groupes”, a déclaré un élu local.
Mi-mai, cinq personnes ont été tuées et deux autres grièvement blessées dans le même village de Fantio, le jour de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du ramadan.
Fantio est une commune rurale du département de Téra où un contingent de 1.200 soldats tchadiens a été déployé pour lutter contre les groupes jihadistes, dans le cadre de la force du G5 Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Tchad et Burkina Faso).

Le même jour, mardi “aux environs de 18H40 locales (17H40 GMT), les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont (…) repoussé une nouvelle attaque de Boko Haram à Bosso” dans le Sud-Est du Niger, a indiqué dans un communiqué publié sur Facebook la Force multinationale mixte (FMM, qui associe Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger).
“Côté ennemi: trois assaillants neutralisés (tués), un véhicule détruit”, a-t-elle précisé dans ce texte diffusé depuis Diffa, capitale régionale du Sud-Est nigérien. “Aucune victime” n’a été enregistrée parmi les militaires, selon elle.

Une mitrailleuse et trois fusils d’assaut Kalachnikov appartenant aux assaillants ont été récupérés, selon la FMM.
“Le restant de l’ennemi mis en déroute s’est échappé à bord de quatre véhicules (…) en direction des îles du Lac Tchad” et “le ratissage se poursuit avec nos forces terrestres et aériennes”, a-t-elle affirmé.
Cette attaque survient deux jours après le retour de près de 6.000 personnes dans la localité de Baroua, située près de Bosso, qui avaient fui en 2015 des attaques jihadistes. Boko Haram avait mené sa toute première attaque au Niger, le 6 février 2015, contre Bosso.

Le 3 juin 2016, une attaque massive de Boko Haram à Bosso avait fait 26 morts, 24 soldats nigériens et deux militaires nigérians de la FMM, ainsi que 55 tués du côté de Boko Haram, selon les autorités nigériennes.

Les assaillants avaient pris le contrôle de la ville, avant d’en être délogés le lendemain.
D’après une estimation établie par l’ONU quelques jours après cette attaque du 3 juin 2016, au moins 50.000 personnes avaient fui la zone. Une partie des habitants de Bosso avait ensuite regagné la ville, selon les autorités locales.

La région de Diffa abrite 300.000 réfugiés nigérians et déplacés fuyant depuis 2015 les exactions des jihadistes, selon l’ONU.
Le président nigérien, Mohamed Bazoum a déclaré mardi devant des diplomates étrangers à Niamey, qu’il se rendra “très bientôt” à Diffa pour “commencer les discussions” avec le gouverneur de l’Etat fédéré nigérian de Borno sur le “programme du retour des Nigérians” chez eux.

Outre les attaques de Boko Haram et de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) dans sa partie sud-est, le Niger doit également faire face à celles de groupes jihadistes sahéliens, dont l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), dans sa partie ouest.

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Un gouvernement a été formé mercredi en Centrafrique, deux semaines après la nomination d’un nouveau Premier ministre, a annoncé la présidence dans un décret.
Le nouveau gouvernement formé de 31 ministres et d’un ministre délégué, dont de nombreux entrants, est composé de proches du président Faustin Archange Touadéra, réélu en décembre 2020 à l’issue d’un scrutin contesté, auquel moins d’un électeur sur trois a pu participer, en pleine offensive rebelle.

Claude Rameaux Bireau, fidèle du chef de l’État, prend le poste de ministre de la Défense. Gontran Djono Ahaba, qui était depuis septembre 2017 ministre de l’Energie, devient ministre des Transports.
La formation de ce gouvernement intervient deux semaines après la nomination de Henri-Marie Dondra au poste de Premier ministre, en remplacement de Firmin Ngrebada, en fonctions depuis février 2019.
Haut cadre du parti présidentiel, réputé proche du chef de l’Etat, M. Dondra était ministre des Finances et du Budget depuis cinq ans.

Il est reconnu pour ses compétences en matière de finance internationale et sa connaissance des programmes d’aide au deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, ravagé depuis 2013 par une guerre civile qui a néanmoins considérablement baissé d’intensité depuis 2018.

Depuis fin décembre, l’armée du président à peine réélu a reconquis une grande partie des plus des deux tiers du territoire que contrôlaient jusqu’alors des groupes armés rebelles tentant de le renverser.
Aux élections législatives, le parti de M. Touadéra a obtenu une majorité relative, tout en restant loin de la majorité absolue. M. Dondra avait été élu député dès le premier tour dans le premier arrondissement de Bangui, la capitale.

Les enjeux économiques et humanitaires sont immenses pour le nouveau Premier ministre. L’ONU a estimé fin mai que près de la moitié de la population centrafricaine était en “situation d’insécurité alimentaire”, en raison de l’épidémie de coronavirus, mais également à cause de la situation sécuritaire.

hn

 
 

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Les Assemblées annuelles 2021 du Groupe de la Banque africaine de développement ouvertes mercredi, de façon virtuelle, ont consacré les premières discussions sur la gestion de la dette africaine. Plusieurs participants ont insisté sur la nécessité de réformes internes, de restructuration de la dette et d’un soutien international efficient pour relancer les économies africaines et éviter le surendettement du continent.

L’Afrique a enregistré en 2020, sa pire récession économique des 50 dernières années à cause de la pandémie de Covid-19. Cette pandémie a provoqué des besoins de financements énormes des Etats, creusé les déficits budgétaires et poussé à l’endettement. Afin d’éviter le surendettement qui pourrait pousser les économies africaines dans le gouffre, la Banque africaine de développement consacre la première journée des discussions à la question de la dette africaine. Intitulée « De la résolution de la dette à la croissance : la voie à suivre pour l'Afrique », cette rencontre des Assemblées annuelles axées sur le savoir est la première d’une série de trois réunions consacrées à la dette, au climat et à l’adaptation climatique ainsi qu’à la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina « les cicatrices profondes laissées par la pandémie de Covid-19 (en Afrique) prendront du temps à être remontées ». Du fait de la pandémie, le Pib du continent a diminué de 2,1% en 2020 (mais la croissance devrait remonter à 3,4% en 2021) et la pauvreté et les inégalités vont croissant. Au moins 30 millions d’Africains sont tombés dans l’extrême pauvreté en 2020 et 39 millions d’autres pourraient connaître la pauvreté en 2021. Le ratio dette/PIB devrait augmenter de 10 à 15% en passant de 60% en 2020 à 75% en 2021 et la question de la dette est omniprésente.

La réalité sur la dette africaine

En mai 2021, 17 pays africains sur 38, pour lesquels une analyse de la viabilité était disponible, étaient en situation de surendettement, douze pays faisaient face à un risque modéré de surendettement et six pays étaient déjà en situation de surendettement. La structure de la composition de la dette africaine a connu des mutations importantes au fil du temps passant de source traditionnelle tels que les prêteurs multilatéraux et le Club de Paris à celle de créanciers privés et non membres du Club de Paris. En 2000, les créanciers bilatéraux, notamment les membres du Club de Paris détenaient 57% de la dette des pays africains. Cette part a chuté à 27% en 2019.

D’autre part, la part de la dette détenue par les créanciers privés a été plus que multipliée par deux passant de 17% à 40% en 2019. L’encours total de la dette africaine de 841,9 milliards de dollars en fin 2019 représente aujourd’hui plus de deux fois les recettes annuelles des gouvernements africains de 501 milliards de dollars. L'année dernière, les paiements d'intérêts de la dette du continent ont atteint 20% des recettes fiscales des pays africains et dépassé le tiers des recettes dans certains pays. De même, la dette publique en Afrique du Nord a augmenté d'environ 12 points de pourcentage pour atteindre une moyenne de 88 % du PIB l'année dernière.

La Banque africaine de développement estime que l’Afrique aura besoin d’un financement additionnel de 485 milliards de dollars entre 2021 et 2023 : « Il apparaît manifestement que sans restructuration de la dette bien plus de pays africains feront face à une situation de surendettement, prévient le président Adesina. Le plus grand défi pour nous est de trouver les ressources et de réduire le niveau d’endettement ».

Le but étant d’éviter absolument que l’Afrique ne perde une autre décennie comme cela été le cas lors des restructurations antérieures de la dette qui a pris huit à dix ans et n’ont pas produit de désendettement conséquent. 

Les solutions à mettre en œuvre

L’une des solutions immédiates est de mettre en œuvre, le plus rapidement à la disposition des pays africains les 33 milliards de droits de tirage spéciaux (DTS) annoncés lors du Sommet sur les économies africaines de Paris ainsi que les 100 milliards de dollars des DTS que les pays industrialisés souhaitent mettre à la disposition des pays africains via la Banque africaine de développement. Cela viendrait renforcer l'Initiative de suspension du service de la dette du G20 et le Cadre commun pour la résolution de la dette du Fonds monétaire international (FMI), portant sur un allégement de la dette des pays les plus vulnérables.

Il est également important de mettre en place un mécanisme africain de stabilité afin d’aider les économies africaines à se protéger des chocs exogènes, a insisté le président de la Banque africaine de développement.

Pour Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, « de toute évidence, la meilleure façon de gérer la dette est que les économies se développent. Ce n'est pas une tâche facile pendant la pandémie, car les gouvernements sont confrontés à des revenus réduits et à une augmentation des dépenses consacrées aux mesures de crise. Mais cette crise est l'occasion de réformes transformatrices pour améliorer la fonction publique ». Expliquant que le FMI envisageait d’augmenter ses capacités de prêts à taux zéro, Kristalina Georgieva, a annoncé que « l'Afrique peut compter sur le FMI » pour mettre en œuvre ses efforts de redressement et de réformes transformatrices.

Kristalina Georgieva et Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont toutes deux insisté sur la nécessité pour l’Afrique de bénéficier des vaccins pour sortir de la crise sanitaire pour mieux reconstruire après le Covid-19.

« Les stratégies de gestion de la dette africaine devraient prendre en compte les chocs extérieurs car, ils limitent l’espace budgétaire et ont un important impact sur l’endettement. Enfin de compte, on ne va pas aller dans des cycles de dette, de restructuration et de redressement, ceci est mauvais pour la croissance à long terme et les conditions de vie », a affirmé Ngozi Okonjo-Iweala. 

Dans deux panels distincts animés par des ministres en charge des Finances et du Plan, des gouverneurs de banques centrales et des gouverneurs à la Banque africaine de développement, les participants ont estimé qu’il était nécessaire pour les pays africains de renforcer la mobilisation des ressources domestiques, de gérer les finances publiques et la dette de manière transparente et productive. Mais surtout d’assurer une transparence totale sur la dette détenue par les entreprises publiques non-membres du Club de Paris, notamment les prêts garantis auprès des créanciers bilatéraux. Il faudrait aussi lutter davantage contre la corruption, travailler à l’efficacité de la dépense, avoir une discipline budgétaire, mettre en place des institutions fortes pour les dépenses publiques, freiner les flux financiers illicites, avoir une meilleure gestion financière et renforcer les liens entre dette, croissance, et gouvernance.

Il faudrait aussi développer la numérisation du circuit de la collecte et de la dépense afin de réduire les déperditions. Les pays doivent faire un meilleur usage de la dette en mettant l’accent sur le financement d’infrastructures sociales et économiques productives. Grâce à des capacités institutionnelles plus fortes, il est possible de renforcer l’efficacité des investissements publics financés par la dette. 

Rappelant que la gestion de la dette dépend aussi de la santé des banques centrales, Tarek Amer, gouverneur de la Banque d’Égypte et gouverneur de son pays à la Banque africaine de développement, a rappelé que « la politique monétaire, de change, la politique budgétaire, de taux de change, tout cela doit rester indépendant » et les pouvoirs publics doivent veiller à créer les emplois, assurer la stabilité des prix, grâce à  des réformes structurelle afin que la croissance économique et le développement du secteur privé puissent aider à réduire la dette.

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La cérémonie de graduation des 36 jeunes femmes entrepreneures bénéficiaires de la 4e édition du programme de mentorat et de leadersphip « the african women of the future fellowhship (Awf ) », s’est tenue, le 18 juin 2021, à l’espace Yemad, à Abidjan-Riviera. Cet événement a été présidé par la ministre la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Belmonde Dogo.

 
Cette initiative de la Fondation Sephis est mise en œuvre avec l’appui de la coopération allemande à travers la Giz et son programme pour l’emploi et la promotion des PME en Côte d’Ivoire « invest for jobs ».

 



La présidente de la Fondation Sephis, Séphora Kodjo, s’adressant aux lauréates, leur a demandé d’être des femmes fortes, efficaces et déterminées. Tout en leur souhaitant le meilleur dans la mise en pratique des connaissances acquises durant cette formation qui a duré six semaines.

L’objectif du programme Awf, a-t-elle souligné, vise à permettre aux jeunes femmes d’acquérir des compétences managériales, de créer des emplois et de devenir des modèles dans l’écosystème des affaires.

La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a félicité la présidente de la Fondation pour son engagement dans l’autonomisation de la femme. Aussi, a-t-elle indiqué que, le gouvernement salue cette initiative. Pour la ministre, la réussite passe nécessairement par la formation. C’est pourquoi, elle a conseillé à ces jeunes femmes porteuses de projets de s’armer d’abnégation. « Soyez des modèles pour les autres jeunes filles. Votre seule limite, c’est vous-mêmes. Rien ne doit arrêter votre ambition. N’ayez pas peur d’échouer. »,a-t-il exhorté.

L’invité spécial, le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Touré, s’est dit satisfait des projets présentés par des lauréates. Il a donc promis de financer quelques-uns, tout en encourageant ces jeunes femmes entrepreneures à la persévérance et à la détermination seules clés de succès.

 



Marton Koever, représentant l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne a, quant à lui, affirmé que ces 36 bénéficiaires ont été formées pour créer de la valeur ajoutée en Côte d’Ivoire. Il a témoigné du satisfecit de l’Allemagne à soutenir ce programme. A l’instar des autres intervenants, il a exhorté ces jeunes femmes à ne pas céder au découragement. Avant de procéder au lancement de la 5e édition du programme AWF. «Ayez des rêves, mais aussi des objectifs bien définis qui seront pour vous une boussole. Soyez prêtes à pousser les portes qu’il faut», a lancé le directeur pour l’emploi et la promotion des PME en Côte d’Ivoire; invest for jobs, Marc Levesque.

Au nom des récipiendaires, Alice Gnapa a remercié la fondation, les partenaires et les mentors pour cette formation, affirmant qu’elles repartent plus fortes que jamais. « La Côte d’Ivoire peut compter sur les 36 jeunes filles pour assurer la révèle», a-t-elle promis. Elle a, par ailleurs, invité les bonnes volontés à financer leurs projets. « Aidez-nous à faire grandir nos entreprises en finançant nos projets », a sollicité Alice Gnapa.

Pour sa part, la présidente de la fondation Sephis, Sephora Kodjo a annoncé une étroite collaboration entre la Fondation Sephis, la Giz et Ecobank dans le but de financer les projets des jeunes femmes entrepreneures.

M. Paul-Harry Aithnard, Directeur général de Ecobank Côte d`Ivoire et Directeur régional exécutif pour la zone Uemoa a fait savoir que sa structure, à travers son programme ellever, veut régler le problème de financement des entreprises portées par des femmes. Cette collaboration va permettre aux femmes d’avoir accès au programme ellever.

fratmat.info



 

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La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire a initié, mercredi 23 juin 2021, une rencontre d’échanges avec les représentants d’entreprises et PME  afin de présenter les enjeux de la Zone de libre-échange continental africain (ZLECAf), mise en œuvre depuis le 1er janvier 2021.

Selon la secrétaire exécutive du Comité national de la ZLECAf( CN-ZLECAf), Fofana Fatoumata, cette initiative qui s’inscrit dans la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée prospère et pacifique », décrite par l’Union Africaine dans l’agenda 2063, offre diverses opportunités aux entreprises ivoiriennes.

Il s’agit de l’accès à de nouveaux marchés avec près de 1,3 milliard de consommateurs, de la facilitation des échanges avec les autres pays, de l’augmentation de l’efficacité et le transfert de technologie, de la réduction du coût des intrants et de l’accès aux investissements directs étrangers.

Cependant, la mise en œuvre effective de la ZLECAf laisse entrevoir des défis que les entreprises doivent se préparer à relever.  Avec cette initiative, a souligné Mme Fofana, les PME seront confrontées à une concurrence rude des entreprises des autres pays africains. Les différentes activités commerciales peuvent aussi être entravées par l’insuffisance des voies de communication en Afrique. De plus, les autorités sécuritaires notamment la douane doivent s’assurer d’une cohérence des accords de la ZLECAf avec les autres accords bilatéraux et multilatéraux antérieurs.

En outre, avec l’application des nouvelles offres d’accès au marchés des différents pays, les recettes douanières vont enregistrer une baisse, avec des pertes de près de 166.000 milliards Francs CFA sur une période de 10 ans, selon des prévisions présentées par le chef de bureau des poursuites  de la douane de Côte d’Ivoire, Colonel Gnakalé Charles.

Toutefois, les entreprises et PME ont été invitées à s’approprier cet accord et à saisir les opportunités qu’il offre pour le développement du pays.

La mise en place de l’accord sur la ZLECAf vise la libéralisation du marché des biens et services en Afrique, à l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires au commerce, à la mise en place d’un mécanisme de règlement des différends commerciaux entre Etats.

A ce jour, 54 pays sur 55 Etats africains (sauf l’Erythrée)  sont signataires de l’accord. Cependant seule 35 dont la Côte d’Ivoire ont déposé leurs instruments de ratification auprès de la Commission de l’Union Africaine. La Côte d’Ivoire a ratifié l’accord le 23 novembre 2018 et a mis en place un comité national de la ZLECAf,  qui à travers des consultations, des échanges, des ateliers de cadrages et des tournées de sensibilisation a élaboré une stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf.

(AIP)

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Environ 41 millions de personnes sont désormais exposées à un risque imminent de famine dans le monde, en l’absence de financement urgent et d’accès humanitaire immédiat, a averti mardi le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).

La famine – déjà présente dans quatre pays (Éthiopie, à Madagascar, au Soudan du Sud et au Yémen) – pourrait devenir une réalité pour des millions d’autres personnes dans le monde, indique un communiqué rendant compte des travaux du Conseil d’administration de l’agence onusienne à Rome.
« Je tiens à souligner à quel point la situation est mauvaise. Aujourd’hui, 41 millions de personnes frappent littéralement à la porte de la famine », a déclaré le directeur exécutif du PAM, David Beasley, devant le Conseil d’administration de l’agence.

« J’ai le cœur brisé par ce à quoi nous sommes confrontés en 2021 », a-t-il dit, détaillant le sort de ces millions de personnes, qui « frappent littéralement à la porte de la famine ».
« Si vous regardez les chiffres, c’est tout simplement tragique – ce sont de vraies personnes avec de vrais noms. Je suis extrêmement préoccupé », a-t-il averti.

En attendant, des évaluations récentes montrent que 584.000 personnes connaissent déjà des conditions proches de la famine en Éthiopie, à Madagascar, au Soudan du Sud et au Yémen, note le PAM, affirmant que cette situation de « catastrophe » communément appelée phase 5 est la plus élevée sur l’échelle à cinq niveaux du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).

D’après la même source, le Nigéria et le Burkina Faso sont également particulièrement préoccupants car ils ont connu ces derniers mois des poches de ce niveau préoccupant.
En 2011, 260.000 personnes sont mortes de faim en Somalie. Et le temps que la famine soit effectivement déclarée, la moitié de ce nombre était déjà morte. « Nous ne pouvons pas débattre des chiffres alors que les gens ont besoin de notre aide maintenant », a fait valoir M. Beasley.
Pour l’agence onusienne, le prix à payer pour éviter un tel scénario est un financement d’environ 6 milliards de dollars. « Nous avons besoin de fonds et nous en avons besoin maintenant », a prévenu M. Beasley.

Plus largement, l’agence onusienne estime que les conflits, le changement climatique et les chocs économiques sont à l’origine des hausses de la faim. Dans le même temps, les pressions sur la sécurité alimentaire sont aggravées par la flambée des prix des denrées alimentaires de base cette année.

Les prix mondiaux du maïs ont grimpé de près de 90% en glissement annuel, tandis que les prix du blé ont augmenté de près de 30% sur la même période. Dans de nombreux pays, la dépréciation de la monnaie ajoute à ces pressions et fait grimper les prix encore plus haut, fait remarquer la même source, notant que cette situation alimente à son tour l’insécurité alimentaire dans des pays tels que le Liban, le Nigéria, le Soudan, le Venezuela et le Zimbabwe.

hn

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La santé en Côte d’Ivoire met à contribution les professions médicales et paramédicales qui sont en relation avec les populations. Elle reste cependant, tributaire d’un réseau traditionnel peu structuré mais fortement actif sur le territoire comme dans de nombreux autres États d’Afrique. En plus, les coûts très élevés de la prise en charge des patients et des pathologies font que certaines maladies, parfois plus dangereuses que celles connues, ne sont pas prises en compte tant au niveau des subventions, du matériel et des protocoles spécifiques applicables pour une meilleure prise en charge des patients.

Pour appuyer l’intervention de l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette quête du bien-être, la Fondation Orange aide à la construction et à la réhabilitation d’infrastructures sanitaires, et accorde la priorité à une meilleure prise en charge des personnes atteintes de maladies qui ne bénéficient pas de subventions et dont les coûts de prise en charge sont relativement élevés pour les populations démunies.

En 2021, la Fondation Orange Côte d’Ivoire poursuit son engagement en faveur de la santé des populations avec une emphase mise sur la lutte contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle et sur la mise en place d'actions préventives pour les personnes atteintes de maladies sensorielles, de handicaps et d'autisme. Ces deux priorités se traduisent par la mise en place d’actions de terrain.

La Fondation a dans ce cadre organisé des campagnes de dépistage gratuites des troubles de l’audition ou encore des campagnes de dépistage et de traitement des infections respiratoires aigües et des pathologies courantes chez les enfants.

Ces actions sont couplées à un renforcement des capacités des centres de santé sur l'étendue du territoire par le biais de dons de matériels de santé ou de réhabilitation de ces centres. Ainsi, la Fondation Orange Côte d’Ivoire a accompagné la Campagne de dépistage et de traitement des infections respiratoires aigües (IRA) et des pathologies courantes chez les enfants de moins de 5 ans dans la région de Béoumi du 05 au 14 Juin dernier.

Consciente que l’addiction au tabac constitue un élément exacerbant du risque de maladies cardiovasculaires, elle est s’investie dans la sensibilisation contre le tabagisme en lançant le 27 mai dernier sa campagne annuelle de lutte contre les maladies cardio-vasculaires et hypertension artérielle.

La fondation Orange c’est aujourd’hui 102 projets réalisés dans le domaine de la santé dont 33 centres de santé construits ou réhabilités. Porté par des valeurs de solidarité et de partage, le groupe Orange veut agir au-delà de sa position d’acteur économique.

hn

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