Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La France commencera à réduire sa présence militaire au Sahel dès le second semestre de 2021, a annoncé le président Emmanuel Macron, au terme d’un nouveau sommet en visioconférence du G5 Sahel.

Elle entamera la fermeture des bases dans le nord du Mali, dans le cadre de la réduction annoncée par le chef de l’Etat de la présence militaire au Sahel, a-t-il dit lors d’une conférence de presse conjointe avec le président nigérien Mohamed Bazoum, dont le pays fait partie du G5 Sahel aux côtés du Mali, du Tchad, de la Mauritanie et le Burkina Faso.

La fermeture des emprises françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou sera “achevée d’ici le début de l’année 2022”, a précisé Emmanuel Macron, relevant que désormais, la présence militaire française au Sahel s’articulera autour de “2 missions”.

Il s’agit de la “neutralisation et la désorganisation du haut commandement des 2 organisations ennemies”, en l’occurrence Al-Qaïda et le groupe Etat islamique (EI) et de “l’appui à la montée en puissance des armées de la région”, a expliqué M. Macron.

Dans le cadre de cette réarticulation du dispositif français, l’emprise militaire de Niamey, qui accueille les avions de chasse et drones français, sera “musclée”, a expliqué le chef de l’Etat français.

Parallèlement, les partenaires de la France du maintien de certaines capacités essentielles au Mali santé aéro-mobilité force de réaction rapide”, et “le Tchad”, où se trouve actuellement le QG de l’opération Barkhane, “restera enfin un élément clé de notre dispositif, avec le maintien d’une présence aérienne et terrestre significative”, a ajouté Emmanuel Macron.

Outre le président nigérien, le seul chef d’Etat du G5 Sahel à participer en présentiel aux côtés d’Emmanuel Macron au palais de l’Elysée, M. Macron a échangé à huis clos en visioconférence avec les autres pays membres du groupe, en l’occurrence les présidents mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré ainsi qu’avec le président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta et le Président du Conseil militaire de Transition du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby, précise l’Elysée.

La France est engagée aux côtés de ses partenaires du Sahel à travers la force antiterroriste Barkhane, lancée le 1er août 2014, et qui compte actuellement 5.100 éléments.

Emmanuel Macron avait annoncé le mois dernier un prochain désengagement progressif de la France du Sahel, à travers la transformation de Barkhane en un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales.

Le chef de l’Etat avait évoqué une “transformation profonde” de la présence militaire française dans cette région, qui s’accompagnera d’une opération d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région qui le souhaitent.

Dans ce cadre, un nouveau commandant de Barkhane a été nommé pour piloter cette transformation avec à la clé une nette décroissance des effectifs.

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La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a appelé, lundi, les États membres à adopter “des mesures et des réformes” pour éradiquer le racisme systémique.

Mme Bachelet s’exprimait à l’occasion de la présentation devant le Conseil des droits de l’homme (CDH) de son rapport du 28 juin, intitulé « programme axé sur la transformation pour la justice et l’égalité raciales » et qui met en évidence les multiples violations des droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques subies par les personnes africaines et d’ascendance africaine – au quotidien et dans différents États et juridictions.

« Le statu quo est inacceptable », avait déclaré la semaine dernière la Haute-Commissaire dans un communiqué de presse. Pour Mme Bachelet, « le racisme systémique nécessite une réponse systémique. Nous avons besoin d’une approche transformatrice qui s’attaque aux domaines interdépendants qui alimentent le racisme et conduisent à des tragédies récurrentes tout à fait évitables, comme la mort de George Floyd».

Aux yeux de la Haute-Commissaire, “derrière le racisme systémique et la violence raciale d’aujourd’hui se cache l’absence de reconnaissance formelle des responsabilités des Etats et des autres acteurs qui ont participé ou profité de l’esclavage, de la traite transatlantique des esclaves africains et du colonialisme – ainsi que de ceux qui continuent à profiter de cet héritage”.

“Des communautés, des familles et des individus ont été privés de leur vie, de leurs moyens de subsistance, de leurs ressources et de leurs droits, et cette situation perdure”, a ajouté Mme Bachelet.

Elle a dénoncé lundi une nouvelle fois “la répression des manifestations contre le racisme dans certains pays”, qui “doit être prise en compte dans un contexte plus large dans lequel les voix des personnes d’ascendance africaine et des personnes luttant contre le racisme sont étouffées, et dans lequel les défenseurs des droits humains d’ascendance africaine sont victimes de représailles, y compris de harcèlement, menaces, poursuites pénales, violences et assassinats”.

“Face à ces injustices profondes et de grande ampleur, il est urgent de s’attaquer aux séquelles de l’esclavage, de la traite transatlantique des esclaves, du colonialisme et des politiques et systèmes successifs de discrimination raciale, et de rechercher une justice réparatrice”, a affirmé Mme Bachelet.

“Pour guérir nos sociétés et rendre justice aux crimes terribles, il est essentiel d’établir la vérité sur ces héritages et leur impact aujourd’hui, et de prendre des mesures pour remédier à ces préjudices grâce à un large éventail de mesures de réparation”, a-t-elle conclu.

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La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Tchad ont remis, le 30 juin dernier, au gouvernement tchadien des équipements médicaux et du matériel de protection destinés aux structures impliquées dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Ce don d’une valeur de près de 2,85 millions de dollars américains, composé de divers matériels (ventilateurs intensifs portables, tensiomètres pour adultes et pour enfants, stéthoscopes, thermomètres infrarouge et thermomètres électroniques, échographes numériques, protecteurs faciaux, gants d’examen, lits avec relève buste, ventilateurs soins intensifs, etc.) s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel face à la pandémie.

Le secrétaire d’État à la Santé et à la Solidarité nationale du Tchad, Dr Djiddi Ali Sougoudi, a reçu le don des mains du représentant de la Banque africaine de développement au Tchad, Ali Lamine Zeine, et de la représentante adjointe chargée de protection au HCR, Mme Iris Blom.

« Ce premier lot d’équipements médicaux et de matériels de protection contre le Covid-19 vient à point nommé puisque, selon les dernières nouvelles, la pandémie continue de faire des victimes en Afrique et dans le monde. Notre pays ne fait pas exception même si les cas enregistrés par nos services sont en baisse ces derniers jours », a déclaré Djiddi Ali Sougoudi.

Mme Iris Blom a remercié la Banque africaine de développement pour ce don. Elle a souligné que l’objectif de ce projet était de renforcer le système de santé des pays membres du G5 Sahel, de réduire et stopper la propagation du virus, et d’appuyer non seulement la résilience des communautés vulnérables mais aussi les déplacées internes, les réfugiés et leurs communautés d’accueil.

« Conformément à l’un de ses cinq objectifs stratégiques, notamment améliorer les conditions de vie des populations africaines, la Banque africaine de développement est très engagée et enthousiaste à l’idée de contribuer activement à la bonne santé des populations du continent », a déclaré Ali Lamine Zeine, responsable pays de la Banque au Tchad.

Le Projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre la pandémie de Covid-19, coordonné par le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, est financé par la Banque africaine de développement à hauteur de vingt millions de dollars. Il est mis en œuvre par le HCR, en collaboration avec les gouvernements des pays membres du G5 Sahel : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.

Ce financement est destiné à renforcer leur capacité de réponse et à moderniser leurs systèmes de surveillance épidémiologique. Le projet soutient également la mise en œuvre de mesures nationales de protection sociale en faveur des réfugiés et de leurs communautés d’accueil. Il contribue enfin à appuyer les systèmes alimentaires et nutritionnels.

« Ce projet vise à consolider les capacités d'exécution et de coordination du Secrétariat exécutif du G5 Sahel et à assurer des formations sur la biosécurité et la gestion des déchets biomédicaux dans les cinq pays bénéficiaires », a précisé M. Zeine.

Dr Abderahim Younous Ali, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale du Tchad, également président du Conseil des ministres du G5 Sahel, a souligné que ce projet était une réponse idoine non seulement à la lutte contre la pandémie mais aussi pour réduire l’impact socio-économique du Covid-19 dans les cinq pays bénéficiaires du Sahel. Il a ajouté que ce projet permettrait également de renforcer les capacités opérationnelles du secrétariat exécutif du G5 Sahel et ses cinq comités nationaux de coordination.

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Lors de la conférence de presse CSD Report ,Tech & Sustainability tenue ce jeudi 8 juillet en ligne, Adnane BEN HALIMA, Vice-Président en charge des relations publiques pour la région Méditerranée de Huawei Northern Africa, a rappelé la contribution du géant du numérique pour la production d'énergies vertes sur le continent africain.

Huawei vient également de publier son rapport 2020 sur le développement durable, et le Président du Groupe Liang HUA a fait une annonce au sujet du programme Seeds for the Future 2.0 : 150 millions de dollars seront investis dans le développement de talents numériques au cours des cinq prochaines années, pour un programme qui devrait bénéficier à plus de 3 millions de personnes supplémentaires.

Alors que l'Afrique entame sa transformation numérique, le défi énergétique est plus que jamais installé comme thématique prioritaire pour l'ensemble des États du continent. C’est dans cette veine que Huawei a souhaité réunir des acteurs du digital de premier plan issus dans le cadre d’un webinaire portant sur ces enjeux. L’objectif : partout en Afrique, renforcer la prise de conscience face à ces thématiques économiques et environnementales.

Le Groupe, présent sur le continent depuis plus de vingt ans, travaille au désenclavement du continent et à la formation aux enjeux du numérique. En proposant ses solutions innovantes SmartGrids, PowerCube 1000 et RuralStar, l'entreprise connecte les zones reculées aux réseaux électriques et haut débit. Les infrastructures et la formation des talents sont la base de la transformation numérique « La révolution numérique africaine repose à la fois sur des infrastructures solides, et sur l'éducation de nos jeunes aux enjeux digitaux.

Pour assurer une transformation numérique réussie, nous devons continuer d'investir dans ces domaines », a déclaré Adnane BEN HALIMA, Vice-Président en charge des relations publiques de la région Méditerranée de Huawei Northern Africa. Les innovations technologiques pour le développement durable sont la clé de l'Afrique verte de demain Pour créer un monde plus inclusif et plus écologique, Huawei travaille main dans la main avec l'ensemble de ses partenaires sur le continent. La synergie entre le secteur privé et le secteur public est devenue essentielle, pour que toute la société relève le défi climatique.

« Le changement climatique et environnemental est devenu un énorme défi pour notre survie et notre développement. C'est ensemble que nous devons définir l'avenir que nous voulons pour le continent africain », a rappelé Adnane BEN HALIMA. Pour Huawei, l'essor d’une Afrique connectée peut répondre à une grande partie des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.

L'entreprise est ainsi pleinement investie aux côtés de ses partenaires en Afrique pour faire converger la révolution numérique et l'atteinte de ces objectifs. En matière d'énergies renouvelables, Huawei a déployé la solution innovante RuralStar au Sénégal, en Guinée, au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, réduisant considérablement les coûts de construction et de déploiement du réseau dans les zones reculées.

Enfin, pour que l'Afrique soit prête à relever le défi climatique, Huawei poursuit ses investissements dans l'éducation et la formation des futurs talents du numérique, en mettant en place de nombreux programmes éducatifs comme ICT Academy et TECH4ALL pour consolider la force numérique africaine.

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Après avoir passé 10 ans en Italie pour des raisons de sécurité, Dr Boga Sako Gervais, Président de la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) est rentré en Côte d’Ivoire le vendredi 9 Juillet 2021.

Profitant de son arrivée, la fidhop  a initié une messe d’action de grâce à son honneur, dimanche 10 Juillet 2021 à la paroisse Notre Dame de l’Incarnation (NDI) dans la commune de Cocody en présence de sa famille, ses amis et ses connaissances.

selon les organisateurs, cette initiative vise à exprimer toute la reconnaissance à Dieu pour avoir permis le retour en bonne santé d’un digne fils en la personne de leur président qui s’était exilé pendant 10 ans après la chute de l’ancien président Laurent Gbagbo.

Remerciant ses amis, parents, Dr Boga s’est réjoui de l’organisation de cette célébration eucharistique qui démontre qu’au plan national et local, qu’il n’est pas seul.

« De croyant par ma foi chrétienne catholique pendant toute la période de mon exil, j'ai invoqué le nom de Christ, le sang du Christ, l'esprit du Christ et surtout la vierge Marie. Je lui ai demandé de me permettre de rentrer chez moi en bonne santé et dans la dignité », s'est confessé, Dr Boga.

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Selon lui, cette messe d'action de grâce a été initiée pour rendre gloire à Dieu et à tous les Ivoiriens pour leurs prières à son endroit lorsqu'il était en exile.

« Je suis partir dans des conditions extrêmement graves en 2010-2011 et le seigneur m’a gardé en vie. Notre pays a connu officiellement 3000 morts ; mais il y en a plus. Moi je suis resté en vie  alors que j’étais un acteur de la société civile. Donc Dieu m’a gardé. Quand je viens ? Je dois dormir dans sa maison pour dire merci seigneur de m’avoir gardé en vie.  Je bénie son nom », a déclaré le président fondateur de la Fidhop.

Le curé de la paroisse, Dimitri Assamoi, a, quant à lui, souhaité la bienvenue et s’est réjoui de l’acte symbolique qu’il pose par sa présence dans la maison du seigneur.


« Je te félicite pour cet acte symbolique, de te rappeler que c’est Dieu qui t’a donné la vie ; et le fait de dire merci au seigneur », a-t-il prêché.

Il a également exhorté la FIDHOP à continuer d’exercer sa mission qui consiste à défendre les droits de l’homme. Il a appelé tous les ivoiriens à emprunter résolument la voie du pardon et de la réconciliation en Côte d’Ivoire.

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A l’occasion de son séjour au Sénégal, Madame Chrysoula Zacharopoulou Députée européenne a effectué ce jour une visite dans les locaux de Délégation générale à l'Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), accompagnée de Madame Irène Mingasson, Ambassadrice de l'Union européenne au Sénégal, de Monsieur Bernard Quintin, Directeur adjoint Afrique au Service extérieur de l’UE et d'une délégation de l'Ambassade de France.

Cette visite fut suivie d'une rencontre avec des startups et jeunes entrepreneurs sénégalais. Chrysoula Zacharopoulou, eurodéputée française et membre de la Commission droits des femmes et de l’égalité des genres a pu, à l’occasion de ce déplacement, échanger avec les bénéficiaires de la DER/FJ sur des questions liées à la jeunesse, mais aussi à l’entrepreneuriat et au numérique.

L’objectif : mieux connaître les écosystèmes entrepreneuriaux et digitaux du continent, et encourager par là même de nouvelles dynamiques entre l’Afrique et l’Europe.La DER/FJ, créée en 2017, est rattachée au Secrétariat général de la Présidence de la République du Sénégal.

La structure œuvre à mettre en place des stratégies de promotion de l’auto-emploi des jeunes et des femmes mobilisant des ressources, en finançant des projets de création d’entreprises et en renforçant les capacités techniques et managériales des bénéficiaires.

A ce jour, la DER/FJ a déjà impacté plus de 106 000 entrepreneurs sur l’ensemble du territoire national grâce à des milliards de Francs CFA investis au cours des trois dernières années. Le Ministre Délégué Général à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes, Papa Amadou Sarr, déclare : « Il existe de nombreuses synergies à encourager entre l’Union européenne et les institutions africaines, qu’elles soient nationales ou internationales. L’Afrique est le terrain de mutations d’ampleurs, et connait un bouillonnement économique sans précédent. Pour renouveler la relation entre l’Europe et l’Afrique, Il faut trouver la bonne formule, qui permette aux deux espaces de croître. La présence de Madame Zacharopoulou est un pas important vers des relations entre l’Union européenne et l’Afrique plus fluides et bilatérales ».

« C’est avec plaisir et intérêt que j’ai échangé avec les bénéficiaires de la DER/FJ sur des sujets aussi cruciaux que l’accès au financement, l’entrepreneuriat et l’innovation au Sénégal et plus globalement en Afrique.

Les jeunes et les femmes seront les protagonistes du nouveau partenariat Union européenne Afrique », a ajouté Chrysoula Zacharopoulou.

hn

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Alors que le monde a franchi le cap tragique des quatre millions de décès dus à la Covid-19, le Secrétaire général de l’ONU a réitéré l’appel pour un plan d’action mondial pour les vaccins, avertissant que la pandémie est “loin d’être endiguée”.

“Ce bilan tragique dépasse en nombre celui de la population d’un pays sur trois dans le monde. Nous sommes nombreux à éprouver directement cette perte, à en ressentir la douleur”, a déclaré Antonio Guterres dans un message pour marquer le passage du seuil des quatre millions de morts.

“Nous pleurons des mères et des pères qui ont été nos guides, des fils et des filles qui étaient notre source d’inspiration, des grands-mères et des grands-pères qui nous ont transmis leur sagesse, des collègues et des amis qui rendaient nos vies meilleures”, a-t-il relevé.

Pour le chef de l’ONU, si les vaccins offrent une lueur d’espoir, la majeure partie du monde reste cependant dans l’ombre. “Le virus a toujours une longueur d’avance sur la distribution des vaccins. Cette pandémie est loin d’être endiguée : plus de la moitié de ses victimes en sont mortes cette année. Des millions d’autres personnes sont en danger si on laisse le virus se propager comme une traînée de poudre”, a-t-il constaté.

Ainsi, à mesure qu’il se propage, les variantes prolifèrent – plus contagieuses, plus mortelles et plus à même de compromettre l’efficacité des vaccins dont nous disposons actuellement, a mis en garde le Secrétaire général.

“Pour combler le manque de vaccins, il faut déployer, à l’échelle planétaire, le plus grand effort de santé publique jamais vu dans l’histoire. En bref, le monde a besoin d’un Plan d’action mondial pour les vaccins”, a-t-il préconisé.

Ceci, a-t-il expliqué, permettra de multiplier au moins par deux la production de vaccins et d’assurer une distribution équitable, au moyen de la Facilité COVAX ; de coordonner la mise en œuvre et le financement requis ; de soutenir la préparation et la capacité des pays à déployer des programmes d’immunisation, tout en s’attaquant au problème sérieux de la réticence à la vaccination.

“Pour mettre ce plan en œuvre, j’appelle à la création d’une Equipe spéciale d’urgence réunissant tous les pays ayant la capacité de produire des vaccins, l’Organisation mondiale de la Santé, GAVI l’Alliance du Vaccin et les institutions financières internationales aptes à mobiliser les entreprises pharmaceutiques et les fabricants concernés et autres acteurs clés”, a dit le chef de l’ONU.

Selon lui, l’équité vaccinale est “le plus grand défi moral de notre époque”. “Elle est aussi, d’un point de vue pratique, une nécessité. Tant que nous ne serons pas tous vaccinés, personne ne sera hors de danger”.

Et de souligner que la reprise mondiale passe par une vaccination à l’échelle planétaire, notant que la tragédie que représentent quatre millions de vies perdues à cause de cette pandémie “doit nous inciter à agir d’urgence pour y mettre fin, pour le bien de tous, partout dans le monde”.

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Le gouvernement d’Haïti a sollicité jeudi “une assistance sécuritaire additionnelle” des Nations-Unies suite à l’assassinat du président Jovenel Moïse à son domicile par un commando dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué une responsable de l’ONU.

Cette demande d’assistance a été faite par l’ambassadeur haïtien à l’ONU lors d’une réunion à huis-clos tenue par le Conseil de sécurité pour faire le point sur la situation en Haïti au lendemain de cet assassinat, a déclaré à la presse la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies dans ce pays, Helen La Lime.

Mme La Lime, qui a fait un exposé devant les membres du Conseil sur la situation en Haïti, a souligné qu’il était primordial “d’œuvrer de la manière la plus efficiente au cours des deux prochaines semaines” pour garantir que l’enquête en cours sur l’assassinat du président avance et que les auteurs de ce “crime odieux” soient traduits en justice.

Elle a aussi confirmé les informations de presse faisant état de la détention par la police de six assaillants présumés et la mort de quatre autres, alors que d’autres membres du commando seraient encerclés par la police dans la capitale Port-au-Prince.

De son côté, le Conseil de sécurité a condamné dans les termes les plus forts l’assassinat du président d’Haïti. Dans une déclaration de la presse, les Quinze ont exprimé leurs condoléances à sa famille et au peuple haïtien et ont demandé que « les auteurs de ce crime odieux soient rapidement traduits en justice ».

Les membres du Conseil de sécurité ont appelé « catégoriquement tous les acteurs politiques en Haïti à s’abstenir de tout acte de violence et de toute incitation à la violence ». Ils ont appelé toutes les parties « à rester calmes, à faire preuve de retenue et à éviter tout acte qui pourrait contribuer à accroître l’instabilité ». Ils ont exprimé « leur soutien indéfectible au dialogue ».

Le Conseil de sécurité a affirmé sa détermination à suivre la situation actuelle en Haïti et a réitéré la nécessité essentielle de respecter l’Etat de droit et d’assurer la sécurité de toutes les personnes et des opérations de l’ONU.

Agé de 53 ans, Jovenel Moïse avait été élu président d’Haïti en 2016 et avait commencé son mandat en février 2017.

Pays le plus pauvre des Amériques, Haïti connaît une grave instabilité politique, économique et humanitaire depuis plusieurs années. Depuis le début du mandat de M. Moïse, six Premiers ministres se sont succédés et un septième avait été nommé à la veille de son assassinat.

hn

 
 

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samedi, 10 juillet 2021 16:12

Nouveau sommet France-G5 Sahel

Le président Emmanuel Macron participera en visioconférence au Sommet du G5 Sahel prévu, vendredi au Palais de l’Elysée, annonce jeudi la présidence française.

M. Macron échangera à huis clos en visioconférence avec les pays membres du G5 Sahel, en l’occurrence les présidents nigérien, Mohamed Bazoum, mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré ainsi qu’avec le président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta et le Président du Conseil militaire de Transition du Tchad, le Général Mahamat Idriss Déby, précise l’Elysée.

Le chef de l’Etat français recevra par la même occasion son homologue du Niger Mohamed Bazoum.

La visioconférence sera suivie par une conférence de presse conjointe entre les deux chefs d’Etat, précise-t-on.

La France est engagée aux côtés de ses partenaires du Sahel à travers la force antiterroriste Barkhane, lancée le 1er août 2014, et qui compte actuellement 5.100 éléments.

Ce nouveau sommet intervient un mois après l’annonce par le président Emmanuel Macron d’un prochain désengagement progressif de la France du Sahel, à travers la transformation de Barkhane en un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales.

Le chef de l’Etat avait évoqué une “transformation profonde” de la présence militaire française dans cette région, qui s’accompagnera d’une opération d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région qui le souhaitent.

Dans ce cadre, un nouveau commandant de Barkhane a été nommé pour piloter cette transformation avec à la clé une nette décroissance des effectifs.

hn

 
 

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Docteur Boga Sako Gervais, Président fondateur de la Fondation ivoirienne pour l'observation et la surveillance des droits de l'homme et de la vie politique (FIDHOP) est rentré ce vendredi 9 Juillet 2021 à Abidjan, après avoir passé 10 ans en exil après la chute de l'ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo.

Face à ses partisans qui l’ont reçu dans un hôtel de la place à Cocody, Dr Boga Sako a soutenu qu'il est rentré  parce qu'il aime plus son pays. Non sans inviter les populations à aimer les institutions de leur pays.

Pour sa première prise de parole, il se présente comme un digne fils du pays venu jouer sa partition pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.

« Je m’engage à travailler, très activement, pour la réconciliation et la paix entre tous les Ivoiriens vivant en Côte d’Ivoire. Car la Côte d’Ivoire doit devenir un havre de paix et de bonheur pour l’humanité », a –t-il soutenu.

Dr Boga, par ailleurs, a affirmé sa volonté de se battre pour que les Droits de l’Homme soient garantis et respectés en Côte d’Ivoire.

« Moi Boga Sako Gervais, je me battrai encore plus, pour que les Droits de l’Homme soient respectés dans mon pays. Je me battrai surtout, même au prix de ma vie, pour que plus jamais aucun Ivoirien, ni aucun étranger ne soit tué dans ce pays, à cause d’un homme politique et par le fait d’un homme politique ! Car la politique, ce n’est pas causer la mort ; mais plutôt pour mieux construire la vie », a-t-il fait savoir.

Selon, le président Ouattara doit prendre une décision pour libérer tous les prisonniers politiques.

Par la suite, il a adressé un message fort à l'endroit des trois Présidents ivoiriens. A savoir : Henry Konan Bédié, Laurent et Alassane Ouattara.

« C'est par amour pour vous trois que beaucoup d'ivoiriens sont morts parce qu'ils vous aiment, parce que vous êtes des leaders charismatiques. Tous les trois vous êtes dans le même pays, de par vos fonctions, chacun a une part de responsabilité dans la crise. Retrouvez-vous, très bientôt, s’il vous plait ; parlez-vous ; sincèrement ; et entendez-vous au moins sur le minimum, pour réconcilier tous les ivoiriens et ramener la paix dans tout le pays », a-t-il lancé.

Il a enfin souhaité rencontré, le chef de l'État s'il accepte de lui accorder une audience.

A noter que le Président fondateur a été contraint à l'exil et après plusieurs menaces de morts, il a quitté Abidjan le 10 juin 2011 pour se retrouver le 11 à Milan en Italie.

Mohamed Compaoré

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