Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les expéditions de vaccins contre la COVID-19 vers l’Afrique, à partir de sources multiples, augmentent rapidement après avoir été quasiment arrêtées au cours des derniers mois. Près de 4 millions de doses du Mécanisme COVAX sont arrivées en Afrique la semaine dernière, en comparaison avec tout juste 245 000 doses envoyées par le Mécanisme au cours du mois de juin.

Le COVAX vise à expédier 520 millions de doses en Afrique d’ici la fin 2021. Les livraisons de vaccins contre la COVID-19 du Fonds africain pour l'acquisition des vaccins (AVAT) de l’Union africaine sont en augmentation, avec une hausse prévue de 10 millions de doses par mois à partir de septembre. L’AVAT devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de l’année.

Jusqu’à présent, presque 79 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 sont arrivées en Afrique et 21 millions de personnes, soit tout juste 1,6 % de la population de l’Afrique, sont entièrement vaccinées. Les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. Pour vacciner entièrement 30 % de la population adulte de l’Afrique d’ici la fin de 2021, le continent a besoin de 820 millions de doses de vaccin, suivant un calendrier à deux doses.

« La lumière est au bout du tunnel, concernant les livraisons de vaccins en Afrique, mais il ne faut pas les suspendre de nouveau. J’appelle tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas. J’appelle les pays africains à s’équiper et à se préparer, alors que notre pénurie se termine enfin », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Tanzanie a lancé sa campagne de vaccination contre la COVID-19 après avoir reçu, le 24 juillet, sa première livraison d’environ 1 million de doses, un don de vaccins Johnson & Johnson du gouvernement des États-Unis par le canal du COVAX. La Tanzanie a rejoint le COVAX le 15 juin.

Le COVAX a récemment conclu de nouveaux accords avec Sinopharm et Sinovac afin de rapidement fournir 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu. Le COVAX et la Banque mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 des pays en développement à travers un nouveau dispositif de coûts partagés qui permet aux pays à faible revenu d’acquérir des doses en plus de celles entièrement subventionnées par les donateurs qu’ils reçoivent déjà par le canal du COVAX.

L’augmentation du nombre d’expéditions de vaccins survient alors que l’Afrique voit le nombre de cas de COVID-19 diminuer pour la deuxième semaine consécutive, après une hausse rapide et continue pendant huit semaines. Le nombre de nouveaux cas enregistrés a baissé de 18 %, passant de 282 000 à 230 500 à la date du 25 juillet. Cette baisse est largement due à celle observée en Afrique du Sud, qui compte pour 37 % de l’ensemble des cas, et à la Tunisie, qui représente 8 % des cas.

Vingt-deux pays africains ont vu le nombre de cas augmenter de plus de 20 % pendant au moins les deux semaines précédant le 25 juillet. Par ailleurs, le nombre de décès enregistrés dans 17 pays africains a augmenté de 6300 au cours de la même semaine. Le variant Delta, très transmissible, a été signalé dans 26 pays africains. Le variant Alpha a été détecté dans 38 pays et le variant Beta dans 15 pays.

L’Afrique est encore en proie à une troisième vague. Le ralentissement limité du nombre de cas est réconfortant et source d’un optimisme très prudent, mais nous ne sommes pas du tout au bout de nos peines. Nous devons tous rester vigilants. Un tiers des pays africains vit une dangereuse résurgence de cas et nous devons continuer à respecter les gestes barrières connus pour sauver des vies, comme le port du masque, une bonne hygiène des mains et la distanciation physique », a déclaré Dr Moeti.

Dr Moeti s’est exprimée aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

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Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’est entretenu ce 28 juillet avec son homologue tunisien, Othman Jerandi, avec qui il a été en contact étroit au cours des derniers jours. Il a indiqué que la situation en Tunisie est suivie avec la plus grande attention par les autorités françaises.

Il a souligné l’importance de la nomination rapide d’un Premier ministre et de la formation d’un gouvernement qui soit à même de répondre aux attentes des Tunisiens, dans le contexte de crise que traverse le pays. Il a rappelé à cet égard le soutien de la France aux Tunisiens, notamment sur le plan sanitaire.

Jean-Yves Le Drian a insisté sur la nécessité de préserver le calme et l’État de droit, et de permettre un retour rapide au fonctionnement normal des institutions démocratiques tunisiennes.

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jeudi, 29 juillet 2021 18:47

JO-2020 : Tableau des médailles mercredi

Tokyo – Voici le tableau des médailles des Jeux olympiques de Tokyo mercredi:

Or Argent Bronze Total

Japon 13 4 5 22

Chine 12 6 9 27

Etats-Unis 11 11 9 31

Russie* 7 10 6 23

Australie 6 1 9 16

Grande-Bretagne 5 6 5 16

Corée du Sud 4 2 5 11

Allemagne 3 2 5 10

France 3 2 3 8

Pays-Bas 2 6 3 11

Canada 2 3 4 9

Hongrie 2 1 2 5

Slovénie 2 1 1 4

Kosovo 2 0 0 2

Italie 1 6 8 15

Suisse 1 3 2 6

Taïwan 1 2 3 6

Brésil 1 2 2 5

Géorgie 1 2 0 3

Roumanie 1 2 0 3

Serbie 1 1 2 4

Autriche 1 1 1 3

Hong Kong 1 1 0 2

Tunisie 1 1 0 2

Croatie 1 0 1 2

Estonie 1 0 1 2

Ouzbékistan 1 0 1 2

Bermudes 1 0 0 1

Equateur 1 0 0 1

Fidji 1 0 0 1

Iran 1 0 0 1

Lettonie 1 0 0 1

Norvège 1 0 0 1

Philippines 1 0 0 1

Thaïlande 1 0 0 1

Espagne 0 2 1 3

Nouvelle-Zélande 0 2 1 3

Afrique du Sud 0 2 0 2

Indonésie 0 1 2 3

Mongolie 0 1 2 3

Belgique 0 1 1 2

République tchèque 0 1 1 2

Bulgarie 0 1 0 1

Colombie 0 1 0 1

Danemark 0 1 0 1

Inde 0 1 0 1

Jordanie 0 1 0 1

Macédoine du Nord 0 1 0 1

Pologne 0 1 0 1

Turkménistan 0 1 0 1

Venezuela 0 1 0 1

Kazakhstan 0 0 3 3

Ukraine 0 0 3 3

Egypte 0 0 2 2

Mexique 0 0 2 2

Turquie 0 0 2 2

Argentine 0 0 1 1

Côte d’Ivoire 0 0 1 1

Cuba 0 0 1 1

Irlande 0 0 1 1

Israël 0 0 1 1

Koweït 0 0 1 1

NDLR: la Russie, suspendue à la suite d’un scandale de dopage, concourt sous drapeau neutre et sous l’appellation comité olympique russe.

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La Mauritanie et Tchad ont insisté mardi sur la nécessité d’approfondir la collaboration entre les États membres du G-5 Sahel afin de mieux prévenir la criminalité transfrontalière organisée et de lutter plus efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme.

Dans un communiqué sanctionnant la visite à Nouakchott du Président de la République du Tchad, Président en exercice du G5 Sahel, Mahamat Idriss Déby Itno, à l’invitation du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, les deux Chefs d’État ont exprimé leurs vives préoccupations face à la résilience des groupes terroristes dans le Sahel et le bassin du lac-Tchad.

Ils ont ainsi convenu de la nécessité de poursuivre et de concrétiser la montée en puissance et l’autonomisation de la Force Conjointe du G5 Sahel, tout en appelant à une mutualisation des moyens et une synergie des efforts pour plus d’efficacité dans les opérations militaires.

A cet égard, poursuit la même source, ils ont souligné l’urgence de la transformation de la Force Conjointe du G5 Sahel en une véritable force autonome dans ses opérations, son fonctionnement et sa gestion financière.

Dans ce sens, ils ont réitéré leur appel aux Nations Unies pour examiner la question d’un financement pérenne de la Force du G-5 Sahel à travers l’octroi à cette force d’un mandat sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, précise le communiqué.

Au cours de cette visite, les deux Chefs d’État se sont entretenus en tête-à-tête des relations bilatérales et des questions sous régionales et continentales d’intérêt commun.

Composée de la Mauritanie, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et du Niger, le G-5 Sahel œuvre depuis 2014 à la coordination de l’action des pays membres pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région sahélo-saharienne.

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L’Algérie a expulsé plus de 1.200 migrants ouest-africains, dont des Nigériens, vers le Niger depuis l’annonce de la réouverture de la frontière terrestre entre les deux pays le 14 juillet, a annoncé, lundi, l’Organisation internationale des migrations (OIM).

“Le 18 juillet, un convoi officiel de 515 rapatriés nigériens est arrivé d’Algérie. Le 16 juillet déjà, 752 migrants originaires d’Afrique de l’Ouest sont arrivés à pied à Assamaka, ville (nigérienne) la plus proche de la frontière algérienne”, a indiqué le bureau de l’OIM au Niger, sur sa page Facebook.

“Après leur dangereux et éprouvant périple”, les migrants “ont tous reçu des biens non alimentaires (kits d’hygiène, couvertures, nattes,) grâce au financement du ministère de l’Intérieur italien”, a ajouté la même source.

Selon l’ONU, l’Algérie a expulsé depuis 2014 des dizaines de milliers de migrants irréguliers originaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Des ONG algériennes et internationales ont souvent accusé les autorités algériennes d’arrêter arbitrairement et d’expulser collectivement des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, parfois en les abandonnant sans eau ni nourriture en plein désert.

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Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a appelé mercredi à l’ouverture de routes vitales pour l’acheminement de l’aide au Tigré, prévenant que cette région éthiopienne en guerre déjà menacée par la famine risquait de se retrouver à court de provisions alimentaires.

Un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) a été attaqué le 18 juillet sur l’unique route permettant encore la livraison d’aide humanitaire au Tigré, passant par Semera, capitale de la région voisine de l’Afar, avaient annoncé les Nations unies le lendemain.

Près de 150 camions de nourriture et d’autres fournitures sont bloqués à Semera “dans l’attente d’autorisations de sécurité”, tandis que 44 autres sont partis mardi en direction du Tigré, a précisé l’Ocha dans un communiqué.

Cette route est devenue vitale pour la livraison de l’aide humanitaire au Tigré, après la destruction en juin de ponts cruciaux situés sur d’autres axes.

Le dernier convoi a atteint la capitale régionale, Mekele, le 12 juillet, et les rations ne permettront de tenir que jusqu’à vendredi, a souligné le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, ajoutant que les aliments pour quelque 4.000 enfants en état de malnutrition allaient également bientôt manquer.

Après des mois de tensions croissante, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, prix Nobel de la Paix en 2019, a envoyé l’armée fédérale au Tigré (Nord) en novembre 2020, pour destituer les autorités régionales, issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

Il a déclaré victoire fin novembre après la prise de Mekele, mais les combats se sont poursuivis et, fin juin, les rebelles pro-TPLF ont regagné la majeure partie de la région, dont la capitale.

Le conflit a aggravé la crise humanitaire, poussant 400.000 personnes dans la famine au Tigré, selon l’ONU.

“Le manque de matériel, de carburant et d’équipements de communication devrait porter un coup d’arrêt aux opérations humanitaires dans deux semaines”, a affirmé l’Ocha, estimant les besoins à 600 camions d’aide hebdomadaires. L’agence a exhorté les belligérants à protéger les civils et les travailleurs humanitaires.

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La suspension, voire l’expulsion, de la “rasd”, un groupe armé qui n’a pas les attributs d’un Etat souverain, de l’Union africaine (UA) ne doit pas être considérée comme un tabou ou un objectif irréalisable, ont estimé mardi les participants à un séminaire tenu à Accra sous le thème “L’impératif de la relance économique : Comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer l’intégration régionale et continentale de l’Afrique”.

Les participants à l’événement organisé par le think tank ghanéen Imani Center for Policy and Education ont critiqué à cet égard l’admission dans l’Organisation de l’unité africaine (OUA), puis son maintien par l’UA, d’une “entité non étatique, qui est depuis une source d’obstructions et de divisions”.

Selon les participants, l’UA devrait corriger cet “héritage encombrant” et cette “erreur historique”, a indiqué, dans un communiqué, l’Imani Center for Policy and Education.

Ainsi, la suspension, voire l’expulsion, de la “rasd”, un groupe armé n’ayant aucun des attributs d’un État souverain, ne doit pas être considérée comme un tabou ou un objectif hors de portée, ont-ils souligné.

“Sa réalisation ne se veut pas une ambition exclusivement marocaine, mais une ambition qui pousse les États africains à mettre fin aux divisions superflues, et à arrêter l’instrumentalisation d’une organisation censée servir un idéal et un objectif panafricain.”

Les participants à l’événement ont déclaré que les blocages politiques, tels que la question du Sahara, constituent aujourd’hui un obstacle majeur à l’intégration économique de l’Afrique.

Ils ont souligné, en ce sens, la nécessité de trouver une solution réaliste et définitive à ce différend de longue date, qui ne peut que constituer une percée dans la consolidation régionale et continentale de l’Afrique, surtout dans le contexte actuel, marqué par l’urgence induite par les répercussions économiques et sociales de la pandémie du COVID-19.

Plusieurs participants ont affirmé que la résolution de la question du Sahara est une étape nécessaire pour renforcer l’intégration économique du continent, compte tenu de sa dynamique actuelle marquée par l’exclusivité du processus des Nations Unies et la prééminence du plan d’autonomie marocain comme solution politique “sincère, réaliste, crédible et inclusive”.

Dans le contexte actuel, marqué par l’urgence de la relance économique – pour l’unité, l’intégration et la sécurité globale du continent – le récent incident de Guerguerat démontre la nécessité de dépasser les blocages politiques et les positions idéologiques improductives, ont-ils souligné.

Les participants ont analysé en détail l’obstruction pendant trois semaines par le Polisario d’une route vitale et stratégique – reliant l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest – qui a mis en danger les pays voisins, la région et la sécurité économique de tout le continent.

Cet incident a également mis en évidence l’importance et le poids de la coopération entre le Maroc et les pays d’Afrique de l’Ouest, a-t-on ajouté.

Par ailleurs, les participants ont passé en revue les solutions dont dispose l’UA pour rééquilibrer sa position sur la question et jouer pleinement son rôle de neutralité en contribuant à promouvoir une solution durable à un différend qui entrave le fonctionnement de l’UA ainsi que l’intégration globale du continent.

Reconnaissant la dynamique actuelle autour de la question du Sahara, les participants ont relevé que le processus du Conseil de sécurité des Nations Unies pourrait être soutenu par la contribution du Ghana pour atteindre une solution finale et réaliste, à la lumière de son prochain statut de membre non permanent du Conseil de sécurité.

Cet événement a rassemblé plusieurs parties prenantes ghanéennes et ouest-africaines, notamment d’éminents décideurs politiques, des experts, des universitaires, des chefs d’entreprise, des représentants de groupes de réflexion et de la société civile de Gambie, du Ghana, du Liberia, du Nigeria et du Sénégal.

Le séminaire visait à débattre et à discuter des défis actuels de l’UA de manière objective, scientifique et impartiale, dans le cadre d’un exercice hautement intellectuel et basé sur les faits, avec des experts crédibles et des décideurs influents. Accra étant l’hôte du secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), les discussions ont porté sur les défis de l’intégration économique régionale et continentale, avec un accent particulier sur le rôle des communautés économiques régionales.

Les participants ont souligné l’urgence d’une telle intégration et ont appelé à la mise en œuvre complète de la ZLECA et à sa protection contre tout blocage qui entrave l’idéal d’intégration du continent sur le terrain, comme l’a affirmé et soutenu l’UA.

Alors que l’intégration économique représente une urgence et une étape majeure dans la consolidation et le développement de l’Afrique, elle serait mise en péril si l’UA ne rationalise pas son architecture institutionnelle.

Selon les débats, la consolidation d’une telle architecture impose à l’UA d’achever sa réforme institutionnelle et de renforcer sa résilience face aux agendas séparatistes et sécessionnistes, qui constituent une menace réelle dans de nombreux pays africains.

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Le 27eme Congrès de l'Union Postale Universelle s'ouvre le 9 août prochain dans la capitale économique ivoirienne Abidjan. L'information a été donnée ce mercredi 28 juillet par le Ministre de la Poste et de l'Economie numérique, Roger Félix ADOM, au cours d'une conférence de presse à Abidjan.

Les travaux du 27 ème Congrès de l'UPU dureront environ trois semaines et tourneront autour du thème central ''L'avenir du secteur postal face au défi de la digitalisation''.

Selon le Ministre Roger Félix ADOM, ce sont 750 délégués qui sont attendus à Abidjan, quand 2000 autres suivront l'événement connectés depuis leurs pays. 250 résolutions sortiront des assises d'Abidjan, a-t-il fait savoir.

La rencontre d'Abidjan verra également le renouvellement des instances dirigeantes de l'UPU avec notamment l'élection d'un nouveau Directeur général. La Côte d'Ivoire, en sa qualité de pays hôte, héritera quant à elle de la présidence du Conseil d'Administration.

Roger Félix ADOM  s'est réjoui que la Côte d'Ivoire abrite cet important événement, plus de 80 ans après qu'un petit africain notamment l'Egypte l'a organisé. ''Ceci démontre que la Côte d'Ivoire est un pays qui attire et qui plaît'', a déclaré satisfait le Ministre de la Poste et de l'Economie numérique.

La rencontre d'Abidjan est une opportunité économique pour le pays mais également elle vient rehausser d'avantage l'image de marque de la Côte d'Ivoire, s'est félicité le ministre ivoirien.

Ce sont des délégations issues de 192 pays qui prendront part à ce 27eme Congrès de l'UPU, dont la cérémonie d'ouverture sera présidée par le président ivoirien Alassane OUATTARA.

Créée le 9 octobre 1874, L'Union postale universelle est une institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies. Son but est de favoriser le bon développement et la coopération des différents systèmes postaux du monde. Son siège est à Berne en Suisse.

Elisée BOLOUGBEU

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La sixième édition de la Sub Sahara Spectrum Management Conference s’est tenue cette semaine en présence de régulateurs, d’experts et d'autres acteurs du secteur des télécommunications. L’objectif : définir une stratégie africaine de la gestion du spectre radio. Alors que le continent africain est de plus en plus connecté, la gestion du spectre radio sera essentielle pour garantir un accès Internet abordable et équitable sur tout le continent.

L’Afrique compte encore 800 millions de personnes non connectées aux réseaux internet mobiles, et moins de la moitié de la population est couverte par la 4G. Aujourd’hui encore, 520 millions sont en capacité de se connecter mais en sont empêchées en raison de plusieurs facteurs, tels que la non possession de smartphones, ou encore le manque de compétences. D’autres 270 millions ne peuvent accéder à l'internet mobile parce qu'ils ne disposent pas de la couverture requise.

Une meilleure gestion du spectre radio peut jouer un rôle majeur pour compléter ces lacunes. "La bande 6 GHz pourrait enrichir la 5G déployée en Afrique, sur laquelle reposent les espoirs et les ambitions de la transformation numérique du continent", déclare DU Yeqing, Vice president of 5G product line of Huawei.

"Nous vivons à une époque où l'on parle de numérique par défaut, de transformation numérique de nos économies, et de la nécessité d'une société entièrement connectée", déclare Mario MANIEWICZ, directeur du Bureau des radiocommunications de l'UIT.

"Pour que cela devienne une réalité, la connectivité à large bande doit être rendue accessible à tous, même dans les zones les plus reculées.".

"Les besoins croissants de la société en matière de technologies radioélectriques et les possibilités considérables de développement social que ces technologies offrent ont renforcé l'importance du spectre des fréquences radioélectriques et de la gestion nationale de ce spectre", ajoute-t-il. John OMO, secrétaire général de l'Union africaine des télécommunications (UAT), fait écho à ces besoins, soulignant la nécessité de collaborer et de trouver des solutions communes.

« Les événements des 18 derniers mois, dit-il, n'ont fait que rendre ce besoin plus urgent. » Press Release "La crise de la COVID-19 a créé de la distance, mais le spectre desréseaux mobiles a construit des ponts et nous a permis d'être ensemble", dit-il.

"Le succès de notre quête pour réduire davantage le fossé numérique et relever d'autres défis repose sur notre sens du devoir et de la portée que nous voulons donner à l'utilisation du spectre pour relever ces défis." Il souligne également que la mise en ligne de 1,1 milliard d’Africains nécessitera « des efforts exceptionnels et coordonnés du gouvernement, du secteur privé, des partenaires au développement et de la société civile ».

Samuel CHEN, Vice-président de la Région Afrique australe de Huawei, partage cet avis. "Le spectre radioélectrique joue un rôle important dans l'augmentation de la pénétration de la bande large et du débit en Afrique. Les pays africains peuvent allouer davantage de spectre aux opérateurs afin d'accélérer le déploiement des réseaux haut débit sans fil et d'accroître l'accès des populations aux services haut débit et données sans fil à des prix abordables, ce qui favorisera à son tour le développement de l'économie numérique africaine".

Parmi les autres questions qui ont été abordées lors de la conférence, figurent l'importance des bandes de fréquences 700Mhz-800Mhz pour une couverture étendue, et la nécessité de combler le déficit de compétences en matière d'installation des technologies qui permettront l'adoption généralisée du spectre. 

fm

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Le Premier ministre Patrick Achi prône une mutualisation des actions des gouvernements ivoirien et burkinabè pour contrer la menace terroriste, “qui nuit au développement et à l’avenir des deux Etats”.

Lors de la cérémonie d’ouverture du conseil conjoint de gouvernement dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération (TAC), mardi 27 juillet 2021, à Abidjan, le Chef du gouvernement ivoirien a réitéré l’engagement absolu des Présidents Alassane Ouattara et Roch Kaboré à faire barrage aux actes de terreurs et aux drames que ces actions constituent pour les populations.

En présence de son homologue du Burkina Faso, Joseph Marie Dabiré, Patrick Achi a souligné l’importance de la formation des acteurs engagés dans cette lutte et des politiques de développement partagées. Il faut allier la prospérité et la sécurité pour éradiquer  le terrorisme, à travers des actions concertées, selon M.Achi.

Les massacres des populations innocentes de son pays sont inacceptables, a déclaré  le premier ministre burkinabè, Joseph Marie Dabiré, qui a salué les progrès enregistrées suite aux différents traités d’amitié et de coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire, dans les domaines de la défense, de la sécurité, de la diplomatie, entre autres.

” Notre satisfaction actuelle est légitime et réel”, a dit M. Dabiré, tout en souhaitant l’exécution à terme des projets en cours dans ce cadre.

Une réunion des ministres ivoirien et  burkinabè en charge des Affaires étrangères, Kandia Camara et  Alpha Barry, lundi 26 juillet 2021, a permis d’explorer les grands axes de cette coopération suite aux travaux effectués par des experts, dimanche.

Avant ces rencontres, les délégations  de ces deux pays s’étaient réunies les 28, 29 et 30 avril 2021, à Abidjan, lors  des travaux de la 4ème réunion du Comité conjoint de suivi et d’évaluation (CCSE) des décisions et recommandations du TAC entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Ce TAC 9 se déroulera en deux étapes. La première partie, qui se tient de samedi 24 juillet au 28 juillet 2021, se limitera au conseil conjoint de gouvernement et la deuxième partie qui est la rencontre au sommet des deux chefs d’Etat aura lieu à une date ultérieure.

(AIP)

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