Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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« Le Salon ivoirien de la boisson et de l’alimentation (Sibal)  n’est pas un salon de trop. Il est d’utilité publique. Nous entendons, au cours de ce salon, informer, éduquer et sensibiliser les populations aux enjeux d’une saine alimentation », a indiqué Pascal Djadou, commissaire général dudit salon au cours de la conférence de lancement, le jeudi 29 juillet 2021, à Abidjan-Cocody, 2-Plateaux les Vallons.

Placé sous le thème : « Alimentation saine et Santé ? », ce salon se veut une plateforme d’échanges entre les professionnels du secteur de l’alimentation, les régulateurs et les consommateurs.

Prévu pour les 27, 28 et 29 août 2021 à l’espace lagunaire du Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville, ce sont 100 000 visiteurs qui sont attendus. Et  entend également impacter près de 5 millions de personnes à travers une caravane d’éducation et de sensibilisation aux bonnes habitudes d’hygiène et de nutrition dans dix (10) localités de la Côte d’Ivoire du 15 octobre au 19 décembre 2021.

Selon M. Djadou, ce salon constitue un cadre privilégié, offert à une centaine d’entreprises du secteur de l’alimentation pour exposer les bienfaits de leurs produits.

Le Sibal sera également meublé par de nombreuses communications pour amener les populations à avoir de bonnes informations sur leur alimentation.

Pour Dr Houroupou Mbambal Jacques, Diététicien nutritionniste, spécialiste en diététique des pathologies cardiovasculaires et métaboliques et membre du comité technique d’organisation du Sibal prévient :

« Les indicateurs sont au rouge. 11 millions de morts par an liés à une mauvaise alimentation. L’hypertension artérielle, le cancer, l’insuffisance cardiaque, l’hypercholestérolémie, l’obésité, sont autant de pathologies liées à notre alimentation et à notre style de vie », a-t-il fait savoir avec amertume.

A noter que ce salon qui est à sa première édition se veut commercial et touristique. Il verra la participation des entreprises internationales exerçant dans l’industrie agro-alimentaire.

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La lutte contre la COVID-19 s’intensifie au Burkina Faso. Après la réception de 115.200 doses de vaccins Astra Zeneca contre la COVID-19, le 30 mai passé, ce sont 151.200 doses du vaccin Johnson & Johnson (Jansen) contre la COVID-19, qui font leur entrée dans le pays. Il s’agit d’un don offert gracieusement au Burkina Faso par le Gouvernement des USA, à travers le mécanisme Covax. Au nombre des témoins de la donation, cet après-midi du 21 juillet 2021, figurait l’OMS, par ailleurs Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers, l’Unicef, et de nombreux invités.

Le Burkina Faso, à l’instar de tous les pays du monde, a connu la pandémie de la COVID-19 et ses effets néfastes dans tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle et sanitaire, doublée de la crise sécuritaire et humanitaire que connait le pays depuis 2015.   Selon les statistiques nationales, à la date du 17 juillet 2021, le pays comptait, 13 536 cas dont 169 décès liés à la COVID-19.

 La vaccination contre la COVID-19 apparait comme l’ultime solution pour lutter efficacement contre cette pandémie, en plus du respect des gestes barrières. Convaincue de cela, Madame l’Ambassadeur des Etats Unis au Burkina Faso exhorte les populations à se faire vacciner, en témoignant de l’expérience son pays. Elle avoue que : « Sans ces vaccins notre économie et la vie des Américains souffriraient toujours des contraintes et limites imposées par les mesures qui avaient été prises pour contenir le virus ».

Depuis le début de la vaccination contre la COVID-19, le 02 juin 2021, 33124 personnes, dont 13192 agents de santé ont été vaccinés au Burkina Faso à ce jour. La vaccination contre la COVID-19 est réalisée dans l’ensemble des 13 Régions du Pays.

Le don du peuple américain vient renforcer les capacités vaccinales du pays en matière de lutte contre la COVID-19, et d’élargir la cible vaccinale aux populations ayant atteint l’âge de 18 ans, a indiqué le Ministre de la santé, le professeur Charlemagne OUEDRAOGO.

En rappel, le mécanisme Covax, un partenariat entre la Coalition pour les Innovations en matière de Préparation aux Epidémies (CEPI), Gavi, l'UNICEF et l'OMS) dont le but est de garantir à chaque pays participant un accès juste et équitable aux vaccins contre la COVID-19. Les Etats Unis y participent en tant que pays donateur.

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L’ambassade des États-Unis à Niamey, au Niger, annonce le don par le gouvernement des États-Unis d’un deuxième lot de 151 200 doses du vaccin Johnson & Johnson COVID-19 dans le cadre des efforts mondiaux de l’administration Biden-Harris pour lutter contre la pandémie de la COVID-19.  La semaine dernière, l’ambassade a fait don de 151,200 vaccins du peuple américain au peuple nigérien.  Le Gouvernement Américain a coordonné étroitement avec l’Union Africaine, le CDC Afrique, et COVAX les allocations par pays.  COVAX a pris en charge la livraison de ces doses de vaccin, arrivées à Niamey le 29 juillet 2021.

Ce don aidera à protéger le peuple nigérien des ravages du virus COVID-19 et permettrait à ce dernier à commencer à réduire les obstacles à la reconstruction de l’économie nigérienne. « Les États-Unis utilisent le pouvoir de leur démocratie, l’ingéniosité des scientifiques américains, et la force de l’industrie américaine pour vaincre la pandémie à l’échelle mondiale, » a expliqué l’ambassadeur Eric Whitaker.

Ces 302 400 doses au total, rentrent dans le cadre de l’engagement de l’Administration Biden-Harris à partager l’approvisionnement en vaccins américains avec le reste du monde. Au moment même où nous continuons à lutter contre la pandémie de la COVID-19 chez nous et à travailler pour mettre globalement fin à cette pandémie, le Président Biden a promis que les États-Unis vont être un arsenal de vaccins.

Le gouvernement américain, par l’intermédiaire de l’USAID Niger, soutient également le travail du Ministère de la Santé pour garantir que le Niger puisse distribuer ces vaccins de manière sûre et efficace. L’USAID fournit une assistance pour soutenir la formation, la planification, la logistique de la chaîne d’approvisionnement, et la communication pour assurer que les vaccins sont disponibles pour la population du Niger.

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Le Conseil National de Sécurité (CNS) a annoncé, le jeudi 29 juillet 2021 à Abidjan, le renforcement des mesures de contrôle et de surveillance épidémiologique à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

« Ce mois de juillet est marqué par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, dans notre pays, en comparaison au mois précédent (…) Aussi, au regard des flambées observées aussi bien en Afrique que dans le reste du monde, le Conseil National de Sécurité, après analyse, a-t-il décidé de renforcer les mesures de contrôle et de surveillance épidémiologique aux portes d’entrée du pays, en particulier à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan », a déclaré le secrétaire du CNS Fidèle Sarassoro.

Il rendait compte de la réunion du CNS présidée par le Président de la République, Alassane Ouattara.

Concernant la campagne de vaccination contre la Covid-19 menée en Côte d’Ivoire, le secrétaire du CNS a indiqué que selon le ministre en charge de la Santé, 1 013 349 doses de vaccins ont été administrées depuis le début de cette campagne, le 1er mars 2021 jusqu’au 27 juillet 2021, avec 113 706 personnes ayant reçu les deux doses.

Le Président de la République, a-t-il souligné, s’est réjoui du nombre de plus en plus croissant de personnes vaccinées, et a donné des instructions au Premier Ministre, Chef du gouvernement, à l’effet de prendre les mesures nécessaires pour l’intensification de la campagne vaccinale.

La Côte d’Ivoire prévoit la réception de 1 492 059 doses de vaccins, entre fin juillet et fin septembre 2021.  

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Accra – La désinformation en ligne, qui se propage rapidement, est difficile à mesurer, mais les 10 organisations et les 10 groupes africains de vérification des faits qui constituent l’Alliance pour la riposte contre l'infodémie en Afrique (AIRA) s’efforcent de suivre et réfuter les dangereux mythes sur la pandémie et les vaccins contre la COVID-19.

Les données  récoltées depuis mars 2021 dans 20 pays africains montrent que les fausses allégations concernant les vaccins contre la COVID-19 sont de loin les mythes les plus répandus sur la pandémie et que la peur des effets secondaires est la cause principale de la réticence des gens à se faire vacciner. 

Les organisations africaines de vérification des faits affirment avoir réfuté plus de 1300 rapports trompeurs depuis le début de la pandémie. Rabiu AlHassan, le rédacteur en chef de Ghana Fact, la première plateforme ghanéenne indépendante de vérification des faits et l’un des membres de AIRA, est en première ligne dans la lutte pour réfuter les mythes et propager des faits qui sauvent des vies. 

Qu’est-ce qui nourrit la désinformation sur la COVID-19 ? 

Plusieurs facteurs alimentent la propagation de la désinformation sur la santé en Afrique de l’Ouest et au Ghana en particulier. Les gens sont dépassés par le flot d’informations sur la COVID-19, et après plus d’une année de pandémie, ils sont fatigués de tout cela. Pourtant, alors que nous continuons à en apprendre sur ce virus, cela peut aussi créer de la confusion. Le ruissellement de vidéos des « coronasceptiques » des pays occidentaux entrave aussi nos efforts. D’autres facteurs alimentant la propagation de l’infodémie trouvent leurs origines dans des croyances religieuses, tandis qu’il semble y avoir une fausse impression de sécurité, croissante et inquiétante, au sein du public après avoir vu les récents matches de football européen avec leurs stades remplis de supporters. Pourtant, beaucoup de pays européens ont vacciné un nombre élevé de leurs citoyens, contrairement à l’Afrique. Un autre point important qui mérite d’être mentionné, ce sont les messages occasionnellement contradictoires de certains leaders. Certains ne semblent pas mettre en pratique ce qu’ils prêchent concernant les protocoles de prévention de la COVID-19. Une large part de la désinformation que nous voyons circule sur les réseaux sociaux, mais le pire est que de fausses allégations fleurissent hors ligne dans des cercles fermés. 

Pouvez-vous mentionner des exemples de mythes faisant du tort que Ghana Fact a réfutés ?  

Nous avons réfuté de folles théories du complot autour des vaccins contre la COVID-19 élaborées par des pasteurs renommés et suivis par de très nombreux fidèles en Afrique de l’Ouest. Aussi certains sceptiques occidentaux de la COVID-19 produisent des vidéos qui touchent les gens et s’imposent dans ce public. Un autre exemple bizarre est cette affirmation que ceux qui reçoivent le vaccin se voient injecter une micro-puce et des aimants. La vidéo initiale sur le sujet semble avoir été conçue en Europe. Cette vidéo est ensuite devenue virale au Ghana et a donné envie aux gens ici de produire leurs propres versions contenant les mêmes fausses allégations. D’autres mensonges dangereux sont liés à des remèdes locaux non prouvés et de faux traitements de la COVID-19. Il semble qu’il existe une large confiance dans ces faux remèdes et nous faisons face au risque que les gens essaient de traiter eux-mêmes des symptômes sérieux.

Que pouvons-nous faire de plus pour arrêter la propagation de la désinformation ?  

Nous devons atteindre de larges sections de la population avec des informations crédibles sur la COVID-19 et conçues dans leur propre langue, et nous devons faire davantage d’efforts pour les toucher hors ligne. Il est crucial de travailler avec des leaders locaux et des leaders d’opinion respectés pour influencer ces communautés. Les leaders politiques doivent montrer de la cohérence entre leurs commentaires sur la COVID-19 et leur respect des protocoles s’ils veulent rester des voix crédibles dans la lutte contre le virus. Les entreprises de réseaux sociaux doivent se montrer plus attentives à la lutte contre les fausses informations en Afrique. Elles doivent reconnaître que les fausses informations causent encore plus de dommages ici, du fait d’une faible culture numérique permettant d’identifier la désinformation. Concernant les réseaux sociaux et les applis de chat, nous pouvons tous faire une pause et examiner plus attentivement les allégations autour de la pandémie et des vaccins contre la COVID-19. Nous pouvons vérifier si l’information provient de sources réputées comme l’Organisation mondiale de la Santé, avant de les partager avec nos réseaux et nous pouvons les questionner si elles semblent fallacieuses.

Correspondance Particulière 

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Le Nouveau Sommet Afrique-France se tiendra à Montpellier du 7 au 9 octobre 2021.

Nouveau format, nouveaux acteurs, nouvelles thématiques, nouveaux enjeux : l’objectif de cet évènement est de porter un regard neuf sur la relation entre l’Afrique et la France pour offrir un nouveau cadre de réflexion et d’action aux nouvelles générations.

Le 28 novembre 2017, à Ouagadougou, le président de la République Emmanuel Macron a présenté son ambition de renouveler la relation entre la France et le continent africain à travers différents engagements.

Depuis, la relation Afrique-France évolue dans toutes ses dimensions : économique, culturelle, sportive, environnementale…

Ce sommet permettra de faire un point d’étape sur les principales priorités :

  • faciliter l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur, notamment en multipliant les mobilités ;
  • apporter un soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation ;
  • permettre la construction d’un nouvel imaginaire commun, notamment par le renforcement de nos liens mémoriels ;
  • accompagner le continent qui se place aux avant-postes de la transition climatique ;
  • œuvrer à la refondation de notre aide au développement au profit d’une relation partenariale.


Le Nouveau Sommet Afrique-France donnera la parole et mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien notre relation et qui contribuent à construire un avenir commun entre l’Afrique et la France : acteurs issus des diasporas, de l’entrepreneuriat, des domaines culturels, artistiques et sportifs.

La jeunesse tiendra un rôle central. Elle est au cœur des engagements de Ouagadougou en matière d’éducation, de mobilités, de gouvernance ou encore de développement économique et elle est source de solutions pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain.

En écoutant ces acteurs du changement, ce sommet veut ainsi questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain. L’objectif est de répondre aux interrogations de la jeunesse et de créer un espace de dialogue orienté vers l’avenir.

Les Dialogues Afrique-France

Ces dialogues offrent à chacun une occasion de contribuer à relever des défis communs. Ils doivent permettre l’émergence de propositions qui seront présentées lors d’une plénière en présence du président de la République et de représentants de la jeunesse africaine.

Animés par le philosophe, politologue et historien Achille Mbembe et par un comité de personnalités africaines reconnues et indépendantes, ils rassemblent des acteurs de terrain qui s’intéressent à l’avenir de la relation entre l’Afrique et la France.

Douze pays ont lancé ce processus de dialogue depuis le début de l’année 2021 : l’Angola, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la République démocratique du Congo et la Tunisie. D’autres pays ont depuis rejoint la démarche.

Pour impliquer les membres des diasporas et la jeunesse française, des événements sont également proposés en France.

Parmi les thématiques abordées : l’égalité femmes-hommes, l’aide publique au développement et ses impacts, la démocratie et la gouvernance, la préservation de la biodiversité, les nouvelles technologies, l’employabilité, la mobilité des jeunes

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Le Commissaire par intérim Mamadou TRAORE et le Nouveau Commissaire, Dr. Mamadu JAO, en charge du département de l’Education, Science et Culture de la CEDEAO, ont séjourné du 26 au 29 juillet 2021 à Bissau dans le cadre d’une mission de restitution de la politique culturelle de la Guinée Bissau dont le processus d’élaboration a connu le soutien de la CEDEAO  et d’un plaidoyer pour le retour des biens culturels à leurs pays d’origine conformément au Plan d’action 2019-2023 de la CEDEAO sur le retour des biens culturels à leurs pays d’origine.

 Au cours de leur séjour, Ils ont été, tour à tour, reçus en audience par les autorités de la Guinée-Bissau, notamment par le Vice-Premier Ministre, S.E Soares SAMBU, la Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, S.E Madame Suzi Carla  BARBOSA, la Secrétaire d’Etat au Plan et à l’Intégration régionale, Madame Monica Buaro da Costa, et le Secrétaire d'Etat à la Culture, Monsieur Francelino Cunha.

Toutes les autorités rencontrées ont exprimé leur gratitude pour l’accompagnement de la CE-DEAO au secteur culturel de la Guinée-Bissau. Elles ont marqué leur disponibilité, à faciliter la mise en œuvre des démarches, notamment la ratification de la convention UNESCO de 1970 et de la Convention UNIDROIT de 1995.

La journée du jeudi 29 juillet a été marquée par la tenue de l’atelier de restitution de la Politique culturelle de Guinée-Bissau. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire d’Etat de la Culture de Guinée-Bissau.

Pour le Commissaire par intérim, Mamadou TRAORE, l’aboutissement de la Politique culturelle de la Guinée-Bissau marque celui de l’harmonisation du cadre de politiques culturelles de la Région, car dorénavant, tous les 15 Etats membres de la CEDEAO disposent d’un document de Politique culturelle.  La cérémonie de clôture dudit atelier a été présidée par le Ministre Fernando VAZ du tourisme et de l’artisanat, porte-parole du Gouvernement.

En dehors du Commissaire par intérim Mamadou TRAORE et du nouveau Commissaire Dr. Mamadu JAO, la délégation de cette mission était composée  de l’Ambassadeur Emmanuel OHIN, Représentant de la CEDEAO en Guinée Bissau, de Dr. Raguidissida Emile ZIDA, Chef de Division Culture et de Monsieur Maika MONTEIRO, Assistant Exécutif au Département Education, Science et Culture de la Commission de la CEDEAO.

Source : Cedeao

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Le Maroc célèbre cette année le 22ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI. Dénommée fête du trône, cette célébration annuelle qui mobilise l’ensemble du peuple marocain tous les 30 juillet, aura également une déclinaison à Abidjan. En prélude à cet événement, l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, s’est entretenu avec la presse ivoirienne mardi 27 Juillet 2021. Il est revient sur les faits majeurs du règne de Mohammed VI et les relations Ivoiro-marocaines.

Dans ses propos liminaires, l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire a annoncé la  célébration cette année le 22e anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, avec un immense sentiment de fierté et de reconnaissance.

Cette célébration se fait, avec une ferveur particulière à cause de la pandémie à corona virus.

Avec deux décennies de travail acharné du Souverain, le Maroc est ce qu’il est aujourd’hui. À savoir un pays de paix, de stabilité, et de développement continu, avec un rayonnement exceptionnel à l’échelle internationale.

Selon le Diplomate chérifien, pendant ses vingt-deux dernières années, le Maroc a fait des pas de géant sous l’égide éclairée du Roi Mohamed VI dans tous les domaines. Notamment, les réformes institutionnelles majeures, les grands travaux d’infrastructures (Ports, barrages, etc..), les transports (Routes, autoroutes, Tramways, LGV…), les énergies renouvelables, les plans de développement sectoriels (automobile, agriculture, tourisme, etc..) qui ont développé des écosystèmes importants, qui aujourd’hui génèrent des dizaines de milliers d’emplois, une valeur ajoutée croissante, et des exportations inégalées.

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Revenant sur l’importance de cette fête, il a expliqué que cet anniversaire, attendu avec ferveur par le peuple Marocain chaque année, cristallise l’attachement indéfectible de toutes les composantes de la nation au Trône Alaouite. Il s’agit également de l’occasion de réitérer le respect, l’estime et le dévouement permanent qu’éprouve le peuple marocain pour SM le Roi Mohammed VI, d’exprimer clairement les valeurs d’authenticité, de liberté et de démocratie, de s’engager en faveur de la défense de la liberté et l’indépendance du Royaume et de veiller au parachèvement de son intégrité territoriale.

Concernant les relations entre le Royaume du Maroc et la Côte d’Ivoire, SE, Abdelmalek Kettani a décliné plusieurs axes stratégiques de la coopération Ivoiro-marocaine qui date depuis des décennies.

« Les relations entre la Maroc et la Côte d’Ivoire ont été établies en 1962 par feu le Roi Hassan II et feu Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire », a fait savoir le diplomate marocain. Et de poursuivre que cette coopération a été développée sous l’impulsion de sa Majesté le Roi Mohammed VI et du président Alassane Ouattara.

Pour lui, les relations sont au beau fixe. Elles sont exceptionnelles et fraternelles à tous les niveaux et depuis longtemps. En effet, depuis le président Felix Houphouët Boigny et Sa Majesté le Roi Hassan II, des liens fort ont été tissés entre les pays et les peuples. Et cette amitié et fraternité a continué depuis cette époque.

Cette relation s’est perpétuée et renforcée avec Sa Majesté Mohammed VI et le Président de la République Alassane Ouattara. Les deux chefs d’Etats ont conforté cette relation à tous les niveaux : sur le plan politique et économique, mais aussi, sur le plan international à travers les organisations multilatérales.

En termes de coopération économique, le Maroc, à travers ses entreprises a réalisé et continue de réaliser plusieurs investissements en Côte d’Ivoire.

Lors  de ses multiples visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire, et suite à l’impulsion décisive qu’Il a imprimé aux relations entre les deux pays, les plus grandes entreprises du Maroc ont saisi le potentiel important de la Cote d’Ivoire.

Le Diplomate Marocain a expliqué que la Côte d’Ivoire est effectivement un des pays les plus dynamiques du continent depuis l’avènement au pouvoir du Président Alassane Ouattara en 2011, les entreprises Marocaines ont souhaité accompagner le nouvel essor de ce pays et apporter leur contribution à la dynamique d’émergence en cours.

« Aujourd’hui, le Maroc est le 1er investisseur africain en Afrique subsaharienne », a-t-il déclaré.

Ainsi, les plus grands groupes, dans divers domaines (banques, télécoms, BTP, immobilier, etc..) ont investi des centaines de milliards et ont créé des emplois qualifiés. tout en participant au renforcement des capacités des cadres Ivoiriens dans tous les domaines à travers des accords et conventions de partenariats signés.

De grands chantiers ont été exécutés. Mais d’autres sont en cours de réalisation dont l’emblématique projet de la Baie de Cocody qui en lui seul prend en comporte sept projets. Un projet exécuté par l’entreprise Marocaine, Marchica Med. Et après réalisation sera une place d’affaire, également un haut lieu de villégiature et de tourisme. A fait savoir M. Kettani.

Pour conclure, Son Excellence a annoncé la construction d’un nouveau siège ultra moderne de l’Ambassade du Royaume de Maroc en Côte d’Ivoire.

Mohamed Compaoré

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Les juges de la Chambre préliminaire II ont mis fin à la procédure judiciaire à l’encontre de Simone Gbagbo, pour des présumés crimes contre l’humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011, en mettant fin à l’exécution du mandat d’arrêt lancé, à cet effet.

Pour la Chambre,  les développements au stade du procès et de l’appel de l’affaire de M. Gbagbo font apparaître que les éléments de preuve sur lesquels le mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo était fondé ne peuvent plus être considérés comme satisfaisants au seuil de preuve requis à l’article 58(1 ) (a) du Statut, a relevé la décision des juges de la CPI, rendue sous scellé le 19 juillet 2021 et publié le jeudi 29 juillet 202.

Elle a ordonné, par conséquent, suite à la requête du bureau du Procureur de la CPI, qui a conclu qu’il n’y avait aucune chance raisonnable qu’elle puisse prouver l’affaire contre Simone Gbagbo au seuil de preuve nécessaire si le mandat d’arrêt était exécuté, que le mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo ne soit plus exécuté.

La Chambre a ordonné au Greffier, dès que possible, une fois cette décision rendue publique, d’informer tous les États qui ont reçu notification du mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo que le mandat d’arrêt n’est plus en vigueur et de retirer les demandes d’arrestation et de remise.

Cette décision est consécutive à la requête du 15 juin 2021, émanant du  procureur de la CPI. Karim A. A. Khan, après avoir  examiné les éléments de preuve à l’appui de l’affaire contre Mme Simone Gbagbo à la lumière des décisions majoritaires et minoritaires dans la décision No Case to Answer de la Chambre de première instance, ainsi que du jugement de la Chambre d’appel.

Il l’avait fait conformément à son devoir en vertu de la norme 60 du Règlement du Bureau du Procureur, précise la décision.

Le 7 février 2012, l’Accusation avait déposé une requête en vertu de l’article 58 du Statut (la « requête en vertu de l’article 58 »), demandant l’arrestation de Simone Ehivet Gbagbo.

Le 29 février 2012, la Chambre préliminaire III avait délivré un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo.

(AIP)

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L’Union européenne suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation en Tunisie. L’ancrage démocratique du pays, le respect de l’Etat de droit, de la Constitution et du cadre législatif doivent être préservés tout en restant à l’écoute des volontés et aspirations du peuple tunisien. Par conséquent, nous appelons au rétablissement de la stabilité institutionnelle dans les meilleurs délais, et en particulier à la reprise de l’activité parlementaire, au respect des droits fondamentaux et à l’abstention de toute forme de violence.

Nous continuerons à suivre attentivement l’évolution de la situation tout en rappelant le soutien considérable de l’Union européenne et de ses Etats membres à la Tunisie dans le contexte d’une crise pandémique et économique d’envergure. La préservation de la démocratie et stabilité du pays sont des priorités.

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