Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le développement du port de San Pedro avance à grand pas. Ce jeudi 19 Aout 2021, deux grues mobiles Liebherr de type LHM-550 ont été débarquées par le navire MV COMBI DOCK 1 directement au nouveau quai du Terminal Industriel Polyvalent de San Pedro (TIPSP).

Les grues flambant neuves et à la pointe de la technologie de manutention portuaire étaient accompagnées d’autres équipements portuaires parmi lesquels les grappins Verstegen conçus pour la manutention du minerai de nickel.

Les grues d'une portée de 54 mètres et d’une capacité de levage pouvant atteindre jusqu'à 154 tonnes sont adaptées à la manutention des produits en vrac pour charger et décharger les navires de la catégorie New-Panamax, qui bénéficieront d’un tirant d’eau de 15m à quai.

TIPSP est le fruit d’un partenariat public-privé qui porte le développement d’une infrastructure logistique essentielle à la croissance économique de la région du grand Ouest. 

Avec le soutien d’un investisseur et opérateur de premier plan : Arise Ports & Logistics, le Port de San Pedro disposera désormais d’une nouvelle infrastructure dont la compétitivité et la qualité de service répondront aux plus hauts standards.

La mise en service de la première phase de développement de TIPSP, prévue avant la fin de l’année, permettra le traitement de divers trafics en vrac solides et liquides comme les minerais (Manganèse, Nickel, Lithium), les produits cimentiers, les produits pétroliers, les engrais, etc.

La construction du TIPSP, démarrée en juin 2019, est l’un des premiers projets mis en œuvre conformément au programme d’extension et de modernisation du port de San Pedro, lui-même en parfaite cohérence avec la vision gouvernementale d’une nation prospère avec une économie dynamique à croissance robuste et inclusive.

A noté que le terminal industriel polyvalent de San Pedro (TIPSP) est un partenariat stratégique entre ARISE Ports & Logisitcs, S. Energies et la République de Côte d'Ivoire. Avec un investissement total de 173 millions d'euros, le projet fait partie intégrante de l'extension du Port Autonome de San Pedro qui a débuté en mai 2019.

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Le Conseil de sécurité s’est inquiété jeudi de la menace que représente toujours le groupe terroriste Daech pour la paix et la sécurité internationales et notamment de son expansion « alarmante » en Afrique.

Lors d’une réunion au niveau ministériel présidée par le ministre indien des Affaires extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, dont le pays occupe la présidence tournante du Conseil en août, les membres du Conseil de sécurité ont entendu des exposés du chef du Bureau des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme (UNOCT), Vladimir Voronkov, et de la Directrice exécutive de la Direction exécutive du Comité des Nations Unies contre le terrorisme, Michèle Coninsx.

Dans une déclaration à la presse publiée à l’issue de cette réunion, le Conseil de sécurité a noté avec une profonde préoccupation que l'Etat islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech) et d'autres groupes terroristes continuent d'exploiter, à la fois en ligne et hors ligne, les perturbations, les griefs et les reculs en matière de développement liés à la pandémie de Covid-19 et que Daech « pourrait retrouver la capacité de lancer ou d'orchestrer des attaques terroristes internationales ».

Influence croissante en Afrique

Les membres du Conseil de sécurité se sont déclarés préoccupés par «  l'expansion alarmante de l'EIIL (Daech) dans de nombreuses régions, y compris en Afrique, et ont reconnu que l'influence croissante de l'EIIL (Daech) en Afrique pourrait avoir des implications de grande portée pour le la paix, la sécurité et la stabilité de la région ».

Ils ont déploré les attaques continues contre des civils, des villes et des camps militaires par les affiliés régionaux de Daech tels que l'EI dans la province d'Afrique de l'Ouest (ISWAP), l'EI dans le Grand Sahara (ISGS) et l'EIIL en Afrique centrale, et ont exprimé leur inquiétude concernant la présence et la menace de l'EIIL-Khorasan.

Le Conseil de sécurité a souligné « l'importance d'une approche holistique de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent propice au terrorisme, menée conformément au droit international applicable, ainsi que des efforts visant à aborder les dimensions de la gouvernance, de la sécurité, des droits de l'homme, de l'humanitaire, du développement, ainsi que des dimensions socioéconomiques de ce défi, notamment l'emploi des jeunes et l'éradication de la pauvreté ».

Les membres du Conseil se sont déclarés préoccupés par l'utilisation croissante par Daech et ses financiers des technologies de l'information et de la communication (TIC), y compris les technologies émergentes, telles que les actifs virtuels et autres moyens anonymes de transactions monétaires ou financières, et a souligné l'importance de la coopération internationale, d'une gouvernance efficace conforme au droit international et de partenariats innovants avec le secteur privé et la société civile pour prévenir et contrer l'utilisation des TIC à des fins terroristes.

Les membres du Conseil de sécurité ont exhorté tous les États membres à s'acquitter de leurs obligations de criminaliser le financement du terrorisme, ainsi que de renforcer la capacité de leurs systèmes de surveillance financière et de réglementation afin de priver Daech et ses financiers de l'espace nécessaire pour exploiter et lever des fonds.

Une réponse mondiale est nécessaire

S’agissant de l’expansion de Daech en Afrique, Vladimir Voronkov a expliqué au Conseil de sécurité lors de la réunion que le groupe terroriste s’était propagé au Mali au Burkina Faso et au Niger, avec des incursions du Nigéria au Niger, au Tchad et au Cameroun, et des incursions du Mozambique en Tanzanie. « Une réponse mondiale est nécessaire de toute urgence pour soutenir les efforts des pays africains et des organisations régionales pour lutter contre le terrorisme », a-t-il dit.

S’agissant de l’Afghanistan, il a noté que l'évolution rapide de la situation pourrait avoir des implications considérables pour la paix et la sécurité dans le monde. Il s’est fait l’écho de l'appel lancé lundi par le Secrétaire général au Conseil de sécurité pour qu'il utilise tous les outils à sa disposition afin d’empêcher que l'Afghanistan ne soit utilisé comme plate-forme ou refuge pour le terrorisme.

À l'échelle mondiale, la menace posée par Daech à la paix et à la sécurité internationales est restée importante et constante au cours des six derniers mois, suscitant de graves préoccupations internationales, a souligné Vladimir Voronkov.

« Daech a continué à exploiter les perturbations, les griefs et les revers de développement causés par la pandémie pour se regrouper, recruter de nouveaux adeptes et intensifier ses activités à la fois en ligne et sur le terrain. Son noyau en Iraq et en Syrie a toujours accès à d'importantes réserves financières cachées, estimées entre 25 et 50 millions de dollars. Daech a décentralisé davantage sa gouvernance et l'autonomie, la capacité et la confiance supplémentaires acquises par ses filiales régionales pourraient offrir au groupe de nouvelles options, notamment pour orchestrer des attaques internationales », a-t-il dit.

Le sort des ressortissants étrangers bloqués dans des camps en Iraq et en Syrie

Michèle Coninsx, pour sa part, s’est dite préoccupée par la situation désastreuse à laquelle sont confrontées les personnes – principalement des femmes et des enfants – ayant des liens présumés avec Daech et détenues dans des camps en Iraq et en Syrie.

« Bien que les entités des Nations Unies continuent de promouvoir le retour sûr, volontaire et respectueux des droits de l'homme des ressortissants étrangers d'Iraq et de la Syrie, beaucoup restent bloqués dans des camps surpeuplés avec un accès limité aux services essentiels, à une procédure régulière et à un procès équitable. Ces inquiétudes n'ont été qu'exacerbées par la pandémie », a-t-elle dit aux membres du Conseil.

A ce sujet, Vladimir Voronkov a réitéré l'appel du Secrétaire général aux États membres « pour le rapatriement librement consenti de toutes les personnes concernées, en mettant particulièrement l'accent sur les enfants, conformément au droit international et avec le consentement des gouvernements concernés ».

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Une nouvelle étude montre comment transformer l'Accord de la Zone de libre-échange continentale africaine en un instrument de promotion du commerce durable de la biodiversité, moteur essentiel d'une reprise respectueuse de l'environnement après la pandémie de coronavirus.

L'Afrique dispose d’une des plus riches biodiversités de la planète. Pourtant, jusque -là les négociations qui se déroulent dans le cadre de l'accord historique sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) font à peine référence à l'environnement.

Il s'agit là d'une occasion manquée de parvenir à un développement durable grâce à l'intégration commerciale en Afrique, tel que prévu par l’Agenda 2063 pour l’Afrique. C’est ce que souligne une nouvelle étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulée « Implications of the African Continental Free Trade Area for Trade and Biodiversity : Policy and Regulatory Recommendations ».

L'étude, élaborée en partenariat avec l'Initiative ABS, porte sur le lien entre le commerce et la biodiversité et les engagements des parties prenantes à l’accord ZLECA.

Elle recommande des moyens de transformer l'Accord en un catalyseur du commerce durable de la biodiversité et en un moteur essentiel du redressement et du développement de l'Afrique après la pandémie de Covid-19.

« L’Initiative BioTrade pourrait jouer un rôle central dans l'établissement d'une voie de développement vert pour les pays africains et ainsi assurer une reprise respectueuse de l'environnement après la pandémie de Covid-19 », a déclaré David Vivas, juriste de la CNUCED travaillant sur les questions de commerce et d'environnement, y compris sur l'initiative BioTrade.

BioTrade englobe les activités liées à la collecte, à la production, à la transformation et au commerce de biens et de services issus de la biodiversité qui respectent des critères de durabilité environnementale, sociale et économique, connus sous le nom de Critères et Principes BioTrade.

L'étude identifie des points d'inclusion potentielle de considérations environnementales dans le texte juridique de l’Accord actuellement en cours de négociation. Elle met en évidence les incitations économiques positives pour le commerce durable des produits de la biodiversité afin de contribuer aux objectifs environnementaux tels que la conservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique.

Le commerce des produits issus de la biodiversité constitue une part importante des exportations des pays africains. En 2017, près de 78 milliards de dollars de produits d'origine biologique ont été exportés par les membres de l'Union africaine, soit 3,5 % de leur PIB combiné. Le capital naturel représente entre 30 et 50 % de la richesse totale de la plupart des pays africains.

En outre, l'Afrique abrite huit des 36 points chauds de la biodiversité mondiale - des régions biogéographiques présentant des niveaux importants de biodiversité - et près d'un cinquième de toutes les espèces de mammifères, d'oiseaux et de plantes y vivraient.

L'avantage comparatif dont disposent de nombreux pays africains en matière de ressources biologiques et de produits dérivés représente une opportunité économique énorme, a déclaré M. Vivas.

Cela est particulièrement vrai dans le contexte de la reprise après la pandémie de Covid-19.

« Alors que les pays progressent dans les négociations de l'Accord ZLECA, les prochaines étapes doivent se concentrer sur ces opportunités, y compris sur la nature et les solutions basées sur la biodiversité comme BioTrade », a déclaré M. Vivas.

Il a ajouté que d'autres questions importantes à aborder comprennent « la coopération en matière de conservation et d'utilisation durable du commerce des espèces sauvages, l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci, ainsi que les options permettant de saisir le potentiel économique des océans dans les pays africains côtiers et insulaires ».

Un nouveau protocole pour le commerce et la biodiversité

Outre les considérations relatives au développement durable, l'étude préconise également l'inclusion dans l'Accord ZLECA d'un protocole supplémentaire liant le commerce aux considérations environnementales – dans un chapitre autonome.

Elle indique que l'accord pourrait s'appuyer sur des cadres juridiques existants tels que la Convention africaine sur la nature ou les lignes directrices pour l’Afrique de la mise en œuvre coordonnée du protocole de Nagoya et, éventuellement, sur des aspects pertinents de l'accord de Paris.

« Un instrument de ce type pourrait jouer un rôle important pour aborder et permettre le commerce des ressources biologiques et génétiques, entre autres choses », a déclaré Frédéric Perron-Welch, consultant de la CNUCED et auteur de l'étude.

« Le lien étroit qui existe entre le commerce et l'environnement, tel qu'illustré par BioTrade, devrait également être intégré dans les instruments existants ainsi que dans ceux qui sont encore en cours de négociation », a ajouté M. Perron-Welch.

Un moteur potentiel de la croissance durable en Afrique

La ZLECA couvre la plus grande zone commerciale régionale au monde et comprend le plus grand nombre de pays participants depuis la création de l'Organisation mondiale du commerce. Fondée en 2018 par les membres de l'Union africaine, elle représente un marché de 1,2 milliard de personnes et un PIB de 2 500 milliards de dollars.

Les deuxième et troisième phases de négociations sont actuellement en cours et devraient être conclues d'ici fin 2021. Elles comprennent des protocoles supplémentaires sur des sujets tels que les droits de propriété intellectuelle, l'investissement, les politiques de concurrence et le commerce électronique.

Malgré les négociations en cours, le commerce entre les membres de la ZLECA a débuté le 1er janvier 2021. La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique estime que l’Accord ZLECA a le potentiel de stimuler le commerce intra-africain de 52,3 % en éliminant les droits d'importation, et que ce commerce pourrait doubler si les barrières non tarifaires étaient abaissées.

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Le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabou Aba a exhorté, jeudi 19 août 2021, les autorités des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), en particulier celles du Niger et du Nigeria à prendre des mesures idoines afin de renforcer les dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).

M. Kimelabou s’exprimait à l’ouverture de la seconde réunion extraordinaire de la commission technique/plénière du GIABA qui se tient, du 16 au 20 août 2021, à Abidjan en Côte d’Ivoire. Cette session est axée sur la présentation des projets de rapports d’évaluation mutuelle (REM) des systèmes de lutte LBC/FT du Niger et du Nigeria.

Pour le directeur du GIABA, l’adoption de dispositifs de lutte efficaces permettra de déposséder les terroristes et les organisations terroristes, qui opèrent dans les pays, de leurs moyens de subsistance et d’actions. “Un système de LBC/FT efficace permet de priver les criminels du produit de leurs forfaits afin de les empêcher d’en jouir et surtout de l’utiliser pour financer les activités terroristes”, a-t-il ajouté.

De plus, il a invité les États à œuvrer pour un dispositif juridique et institutionnel de LBC/FT robuste qui protège le système financier et l’économie de façon générale du pays. Ce dispositif constitue un atout supplémentaire d’attraction des investissements étrangers et d’octroi d’aides par les partenaires au développement.

La Côte d’Ivoire prépare son rapport d’évaluation mutuelle qui sera présenté en 2022 . Des experts du Fonds monétaire international (FMI) effectueront en mars 2022, une mission en Côte d’Ivoire pour l’évaluation du dispositif de lutte LBC/FT du pays, a indiqué le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Général Vagondo Diomandé qui a ouvert cette session.

(AIP)

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 Près de 700 personnes à haut risque ont été vaccinées contre le virus Ebola au 2e jour de la campagne de vaccination initiée après la confirmation d’un cas, samedi 14 août 2021 au Centre hospitalier régional (CHU) de Cocody, a annoncé, à Abidjan, le porte-parole du comité de veille,  Pr Eholié Serge, lors du point de presse journalier.

« Selon les recommandations  de l’Organisation mondiale de la santé, les premiers contacts et les contacts de ces premiers contacts, soit un total de 700 personnes, ont été vaccinés », a fait savoir Pr Eholié, mardi 17 août 2021, au cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et la Couverture maladie universelle  sis au 16 e étage de la Tour C.

Il a annoncé que la vaccination, qui a démarré depuis, lundi 16 août 2021, se poursuivra toute la nuit de sorte à vacciner en urgence  2000 cas contacts à haut risque.

Pr Serges Eholié a rassuré que l’état de conscience de la patiente contaminée s’est amélioré au point que cette dernière a pu retracer son parcours jusqu’à Abidjan et aider à faciliter le suivi des contacts.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), par la voix de son représentant résidant, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, a salué la qualité du plan de riposte soutenu par le gouvernement ivoirien dans la gestion de cette crise sanitaire, à savoir le suivi des contacts et la vaccination.

” L’OMS reste persuadée que la ceinture sera faite. Elle réitère son engagement à accompagner la Côte d’Ivoire dans cette lutte”, a indiqué  Dr Yaméogo, en présence des partenaires dont la Banque mondiale qui a déjà pris des dispositions pour financer cette stratégie de riposte.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a rassuré que la situation est sous contrôle et demandé à la population  de rester sereine. Il a annoncé une mission  avec son collègue du ministère de la Sécurité et de l’Intérieur à la frontière pour renforcer les dispositif mis en place en vue de circonscrire la maladie.

(AIP)

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jeudi, 19 août 2021 15:12

ONU: Hommage aux casques bleus tués

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mercredi 18 Aout 2021, à l’unanimité, une résolution qui rend hommage aux membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment ceux qui ont fait le sacrifice ultime, dans l’exercice de leurs fonctions, au service de la paix.

La résolution insiste également sur les mesures à prendre, tant par le Secrétaire général que par les États membres, en vue de mettre fin à l’impunité des auteurs de ces meurtres et violences.

Présidé par le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, dont le pays assure la présidence tournante pour le mois d’août, le Conseil a ainsi prié les États membres, accueillant ou ayant accueilli des opérations de maintien de la paix, de prendre, conformément à leur législation nationale et au droit international applicable, toutes les mesures appropriées visant à faire traduire en justice les auteurs de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel de l’ONU.

Dans le texte adopté, les Quinze demandent aussi aux États hôtes de collaborer avec les missions de maintien de la paix au renforcement de la sécurité et de la sûreté du personnel, conformément aux dispositions de la résolution 2518 (2020), et de prendre toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur ces actes et arrêter et en poursuivre les auteurs.

Pour sa part, le Conseil se déclare résolu à prendre des mesures effectives pour renforcer davantage le partenariat existant entre l’ONU et les organisations régionales et sous-régionales, afin d’aider au renforcement de la prévention, de l’investigation et de la poursuite, dans les affaires de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies.

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Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi avoir suspendu l’aide qu’il accorde à l’Afghanistan, citant l’absence d’un gouvernement reconnu par la communauté internationale dans le pays.

“Comme c’est toujours le cas, le FMI est guidé par les opinions de la communauté internationale. Il existe actuellement un manque de clarté au sein de la communauté internationale concernant la reconnaissance d’un gouvernement en Afghanistan, ce qui a pour conséquence que le pays ne peut pas accéder aux Trois de tirage spéciaux (DTS) ou à d’autres ressources du FMI”, a indiqué dans un un porte parole de l’institution basée à Washington.

Selon les médias US, cette décision intervient au lendemain de pressions exercées par les Etats-Unis pour bloquer l’envoi d’une aide du FMI pour l’Afghanistan qui était prévue pour la semaine prochaine.

Une dizaine d’élus du Congrès ont notamment écrit mardi à la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen pour lui demander de bloquer l’allocation par le FMI d’un “demi-milliard de dollars” de DTS à l’Afghanistan qui est tombé sous le contrôle des talibans.

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La COP15 sur la biodiversité, importante réunion internationale pour la protection de la nature, prévue en octobre prochain en Chine, a été une nouvelle fois repoussée, à 2022, en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé mercredi l’ONU.

La COP15 s’ouvrira pour un sommet virtuel à la date prévue du 11 octobre 2021 (jusqu’au 15 octobre) mais les négociations en présentiel à Kunming se tiendront du 25 avril au 8 mai 2022, a indiqué le secrétariat de la Convention de l’ONU sur la biodiversité biologique (CBD) dans un communiqué.

“Organiser la COP15 en deux parties permettra d’obtenir le maximum de progrès concernant les sujets difficiles restants, avant nos rencontres finales en personne à Kunming”, fait valoir la secrétaire exécutive de la CBD Elizabeth Maruma Mrema, citée dans le communiqué.

La CBD a présenté en juillet un projet de texte devant être finalisé lors des négociations de Kunming et visant à “vivre en harmonie avec la nature” à l’horizon 2050, avec des objectifs intermédiaires pour 2030.

Le temps presse, car en dépit de l’urgence, les Etats n’ont pas tenu leurs engagements pour inverser la tendance sur la décennie 2010-2020.

Selon les experts biodiversité de l’ONU, l’IPBES, un million d’espèces animales et végétales sont menacées de disparition et la mauvaise santé des écosystèmes menace également l’avenir des humains.

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La libération des emprises de la ligne 1 du métro d’Abidjan avec la destruction des habitations se trouvant sur le tronçon de cet ouvrage d’envergure, après le dédommagement des personnes impactées, débute jeudi 19 août 2021, à Anyama.

Les communes d’Anyama, Abobo, Adjamé et Plateau seront visités par les engins pour libérer le tronçon devant abriter la construction du métro. Le Comité de suivi du plan d’action de réinstallation (CS-PAR) créé dans ce cadre, a procédé à la remise des chèques aux Personnes affectées par le projet (PAP) de la ligne 1 du métro d’Abidjan, a-t-on appris lors de la visite de terrain effectué par le Premier ministre, Patrick Achi, mardi 17 aout 2021.

Ces sommes sont remises après les séances de consultations publiques initiées dans le cadre de la gestion des plaintes et des négociations individuelles pour la signature des certificats de compensation aux populations impactées. Le processus d’indemnisation est en cours dans la zone Nord, à savoir les communes d’Anyama (711), d’Abobo (2472), d’Adjamé (4544) et  Plateau (342) et se terminera par la zone Sud, notamment les communes de Treichville (546), de Marcory (459) et de Port-Bouët (445).

Et le paiement des personnes concernées se fait au siège de la Cellule d’exécution du Plan d’action de réinstallation (CE-PAR) situé au Plateau, rue du chemin de fer, bâtiment mitoyen à la SICTA pour les propriétaires non-résidents, hébergés gratuits, ménages locataires et des opérateurs économiques concernés par l’opération.

La ligne 1 du métro d’Abidjan est longue de 37,4 km du Nord au Sud. Elle comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes, un pont viaduc sur la lagune Ebrié, etc. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

(AIP)

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L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a affirmé, mardi, vouloir plus que jamais devenir président à nouveau et qu’il n’avait “jamais eu tant de gens tenant à sa candidature” aux présidentielles de 2022.

“Je ne suis pas encore candidat. Je vais avouer que je n’ai jamais eu autant envie d’être président qu’aujourd’hui, à 75 ans”, a écrit sur ses réseaux sociaux l’ancien chef de l’Etat (2003-2010), donné favori par les sondages d’opinion.

“Je n’ai pas le droit de prendre ma retraite ou de rester immobile ou de porter la haine. Et le PT (Parti des travailleurs, gauche) a l’obligation de revenir (au pouvoir). Plus tard, nous définirons la candidature”, a ajouté le leader et fondateur du parti, dont l’annonce est jusqu’ici la plus explicite.

Lula, qui veut profiter de la chute de popularité de l’actuel président, Jair Bolsonaro, affaibli par la pandémie et les tensions avec les autres pouvoirs, avait été rétabli dans ses droits politiques en novembre 2019, avec l’annulation des condamnations de prison qui pesaient sur lui pour corruption.

Malgré le fait que les médias et ses alliés considèrent sa candidature comme une simple question de temps, Lula a précisé qu’il n’accepterait la nomination que si les conditions le permettent et que les forces de gauche lui demandent de mener une campagne pour vaincre l’actuel président.

L’ancien président a évoqué son éventuelle candidature après avoir entamé dimanche une tournée de 10 jours dans six États du nord-est du Brésil, région la plus pauvre du pays et bastion électoral du PT, pour rencontrer des dirigeants politiques et des acteurs sociaux.

“Je pensais avoir rempli la mission de ma vie lorsque nous avons réussi à retirer le Brésil de la carte de la faim. Je pensais que ma trajectoire de lutte était terminée. Et c’est alors que j’ai appris une chose, qu’un être humain qui a une cause, ne cesse de se battre que lorsqu’il meurt”, a déclaré l’ex-président à propos de la reprise de ses activités politiques.

“Je veux faire des alliances politiques. Je ne renonce juste pas à une chose : que le peuple soit inclus. Désormais, nous n’allons plus nous arrêter. Nous allons parcourir ce pays”, a-t-il affirmé.

A Recife, la plus grande ville du nord-est et la première étape de sa tournée, Lula a rencontré d’importants dirigeants du Parti socialiste brésilien (PSB), un allié de longue date du PT, mais qui s’est retiré ces dernières années en raison de scandales de corruption.

Le leader socialiste commence sa tournée dans le nord-est au moment où Bolsonaro promeut un nouveau programme d’aides sociales aux plus pauvres, qui dépasse en valeurs “Bolsa Familia”, un fameux programme lancé sous le gouvernement Lula.

Selon les derniers sondages, si les élections d’octobre 2022 avaient eu lieu aujourd’hui, Lula gagnerait avec 46% des voix, et Bolsonaro serait deuxième avec 25%.

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