Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les autorités russes ont accueilli favorablement, lundi 30 Août 2021, une proposition portant sur la création d’une zone sécurisée dans la capitale afghane, Kaboul, pour la poursuite d’opérations humanitaires.

“Bien évidemment, il faut discuter de cette proposition”, a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing téléphonique quotidien avec la presse.

“Il est très important d’évoquer toutes les modalités d’une telle zone”, a-t-il poursuivi, réagissant à cette proposition évoquée par le président français Emmanuel Macron.

La France et le Royaume-Uni vont plaider lundi à l’ONU pour la création à Kaboul de cette “safe zone”, avait déclaré le président français dans un entretien accordé au Journal du Dimanche.

Lancées le 15 août avec la prise de Kaboul, les opérations d’évacuation des Afghans fuyant le régime taliban touchent à leur fin à l’aéroport, à l’approche de la date butoir du 31 août prévue pour le retrait des force américaines du pays après 20 ans de présence.

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La Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a exprimé, lundi 30 Août 2021, son inquiétude face à l’aggravation des violences contre les civils, attribuées principalement aux groupes jihadistes.

Dans son rapport trimestriel pour avril, mai et juin, la division des droits de l’Homme de la Minusma note aussi que, par “des accords dits de non-agression ou de réconciliation”, les jihadistes imposent leur version rigoriste de l’islam dans certains secteurs du centre du pays.

“Entre avril et juin, au moins 527 civils ont été tués, blessés ou enlevés/disparus, soit une augmentation globale de plus de 25% par rapport au premier trimestre (421)”, la plupart dans le centre, selon la même source.

Cinquante-quatre pour cent des personnes tuées, blessées et enlevées l’ont été par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), lié à Al-Qaïda, et d’autres organisations jihadistes comme le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS), indique l’ONU.

Le rapport fait état de 156 enlèvements attribués aux jihadistes, visant en particulier “des personnes considérées ou perçues comme étant des informateurs ou proches des forces maliennes et/ou internationales”.

Les habitants des zones contrôlées par ces groupes ou ayant conclu des accords avec eux “ont certes subi moins d’atteinte à leur intégrité physique”, mais au prix du versement d’un “impôt sur le bétail, les commerces et les récoltes” et de l’obligation du port du voile pour les femmes et les filles, sous peine de flagellation, selon le rapport.

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La Plateforme, une coalition de mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, a signé, le 26 août 2021, un Plan d’action avec les Nations unies pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants, à la violence sexuelle et à toutes les autres violations graves envers les enfants. Ce Plan d’action vise aussi à prévenir de tels abus.

Dans ce cadre, la Plateforme mettra en place une procédure pour la libération des enfants, leur réintégration dans leurs familles et leurs communautés, ainsi que des mécanismes de protection et d’appui visant à leur permettre de reprendre une vie normale. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur les enfants et les conflits armés.

Au cours de la cérémonie de signature facilitée par l’Equipe spéciale Pays des Nations unies sur la protection de l’enfant en situation de conflit dirigée par la MINUSMA et l’UNICEF, la Plateforme a noté avec satisfaction « l’espoir et l’opportunité qu’offre la réalisation du Plan d’action au profit des enfants et des communautés concernées, notamment par la séparation des enfants des groupes armés et leur réinsertion dans leurs familles et leurs communautés ».

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali et Chef de la MINUSMA, M. El-Ghassim Wane, a salué « un pas important, que la mise en œuvre des engagements pris confortera ».  A cet égard, il a réitéré le plein soutien de la MINUSMA, de l’UNICEF et de l’ensemble du système des Nations unies à la mise en œuvre des engagements pris.

« Depuis 2000, plus 115 000 enfants soldats ont été libérés à travers le monde à la suite du travail de plaidoyer entrepris par les Nations unies et de Plans d’action comme celui qui a été signé par la Plateforme. Cet engagement marque une avancée majeure pour mieux protéger les enfants au Mali et promouvoir leurs droits conformément à la Convention relative aux Droits de l’Enfant et à son Protocole additionnel sur l’implication des enfants dans les conflits armés » a ajouté M. El-Ghassim Wane.

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Les participants à une réunion du Pacte du G20 avec l’Afrique ont examiné la semaine dernière les progrès réalisés par le continent dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 réaffirmant leur engagement à soutenir le relèvement du continent par le développement du secteur privé et la production de vaccins.

« Nous nous réunissons à un moment charnière dans la relation entre l’Afrique et le reste du monde », a déclaré Mario Draghi, le Premier ministre italien.

Initiative du G20, le Pacte avec l’Afrique a pour but de promouvoir des réformes macroéconomiques, commerciales et celles liées au financement, afin d’attirer davantage d’investissements privés en Afrique, y compris dans les infrastructures.

La conférence a réuni des chefs d’État, les douze membres du Pacte et des partenaires institutionnels, dont la Banque africaine de développement et le Fonds monétaire international. Les discussions ont porté sur la stratégie pour attirer davantage d’investissements directs étrangers en Afrique et sur l’urgente nécessité de développer les capacités de production de vaccins sur le continent. Assurer le relèvement du continent après les impacts du Covid-19 est l’un des objectifs à court terme du Pacte.

L’inégalité d’accès aux vaccins est constamment revenue dans les discussions. Les chefs d’État ont fait état des réformes entreprises dans le cadre de l’initiative. Ils ont recommandé avec insistance, une coopération internationale plus étroite afin de faire face au changement climatique, à la dette élevée et à la rareté des investissements étrangers.

Pour le président sud-africain Cyril Ramaphosa, « l’Afrique ne sera pas en mesure de se relever tant que les Africains ne seront pas vaccinés. » Le président Emmanuel Macron a affirmé l’engagement de la France à fournir à l’Afrique des doses de vaccins d’une valeur de dix millions de dollars.

Le président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, a annoncé que l’institution s’était engagée à investir trois milliards de dollars pour soutenir la fabrication de vaccins à travers l’Afrique, tandis que le président de la Banque mondiale, David Malpass, a souligné que des programmes de financement des vaccins avaient été mis en place dans 54 pays, dont plus de la moitié se trouvent en Afrique.

Les dirigeants africains sont parvenus à un consensus sur la nécessité d’une autosuffisance vaccinale comme solution à plus long terme. Selon le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, des enseignements auraient dû être tirés de l’épidémie d’Ebola. Mme Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a attiré l’attention sur l’initiative visant à développer la technologie de l’ARN messager en Afrique dans différents centres régionaux.

Le président Adesina a salué les progrès réalisés par les membres du Pacte : « nous avons constaté qu’une nette amélioration s’était produite dans les partenariats publics-privés et dans les coûts et la facilité de mener des affaires, mais également en termes d’entreprises qui investissent dans de nombreux pays africains », a-t-il indiqué, soulignant les effets attendus de la Zone de libre-échange continentale africaine sur le continent.

Les participants ont également relevé la hausse des niveaux d’endettement et les marges de manœuvre budgétaire limitées des pays en raison de la pandémie. « Les réductions de liquidités nous ont frappés très fort », a noté le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Bien que le Ghana ait maintenu sa croissance économique en 2020, la dette nationale a bondi à 77,1 % de son PIB, a reconnu le président Akufo-Addo.

Pour autant, de nombreux intervenants ont relevé que les réformes entamées étaient en train de donner des résultats. La performance des pays membres du Pacte a été supérieure à celle de leurs pairs non-membres, a déclaré Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI. Le Premier ministre d’Éthiopie, Abiy Ahmed, a indiqué que son pays avait stabilisé sa dette par une gestion prudente et avait ouvert son secteur des télécommunications aux investisseurs privés.

Une session virtuelle, qui s’est tenue en marge de la réunion, a permis aux représentants allemands et africains du secteur privé de discuter des possibilités d’investissement sur le continent.

Une session de suivi a examiné la façon de surmonter les contraintes économiques, de compétences et de la propriété intellectuelle qui se posent au développement et à la fabrication de vaccins à ARN messager au niveau national en Afrique.

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La Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) a annoncé qu'elle invitait les champions de divers secteurs d’activités à participer au Forum Régional des Affaires, qui s'articule autour de réunions de haut niveau et de consultations avec les champions commerciaux, les jeunes et les femmes des écosystèmes commerciaux de l'Afrique de l’Ouest.

Le Forum de 3 jours se tiendra à Lagos, au Nigeria, du 21au 23 septembre 2021, à The Intercontinental Hotel, Victoria Island, Lagos, en utilisant un format hybride, c'est-à-dire physique et virtuel, en raison de la COVID-19.  

Le Forum Régional des Affaires sera organisé en collaboration avec des partenaires stratégiques de la région et du continent, et rassemblera des femmes et des jeunes des 15 pays de l'Afrique de l'Ouest, des chefs d'entreprise, des représentants du secteur privé et des PME. Leforum comprendra diverses activités telles que des tables rondes, des expositions, des séances de tutorat, des présentations et bien d'autres encore.

Le West Africa Business Forum est la première édition d'une série d'engagements de la Commission Economique pour l'Afrique avec les principaux chefs d'entreprise et les champions sectoriels en Afrique. Le thème de ce tout premier forum est "Autonomiser les Femmes et les Jeunes pour Stimuler le Programme de Transformation de l'Afrique". Alors que l'Afrique est le continent le plus jeune et que l'on prévoit que les Africains constitueront un quart de la main-d'œuvre mondiale d'ici 2050 en raison d'un taux de fécondité élevé et d'un taux de mortalité infantile en baisse, il est devenu impératif d'orienter la dynamique démographique du continent vers un développement durable.

Le forum a été conçu en partenariat avec le Centre du Commerce International, le Bureau International du Travail, la CEDEAO, l'Organisation des syndicats d'Afrique de l'Ouest, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lagos, le réseau Neca des Femmes Chefs d'entreprise, Association of Nigerian Women Business Network (ANWBN), WIMBIZ, la Jeune Chambre Internationale du Nigeria et du Cameroun, de nombreuses organisations de jeunesse et des réseaux de femmes dans toute la région.

La directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l'Afrique de l'Ouest, Mme Ngone Diop, a exprimé le souhait de son Bureau d'impliquer les leaders des secteurs importants de l'économie dans la région de l'Afrique de l'Ouest, afin de traduire les idées en actions autour d'interventions spécifiques conçues pour renforcer les capacités et autonomiser les jeunes et les femmes dans la région.

Le processus vise à développer un cadre régional et un écosystème, qui est orienté vers l'exploitation des opportunités de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECA) en tant que point d'ancrage, pour libérer les potentiels des jeunes et des femmes en Afrique de l'Ouest (et en Afrique), ainsi que pour encourager le championnat des affaires au maximum de ses capacités pour les femmes et les jeunes de toute la région. Cela stimulera les engagements régionaux et les partenariats stratégiques du secteur privé pour soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs expérimentés et non expérimentés.

hn

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Le ministre délégué auprès du ministre d’État,  ministre des Affaires étrangères,  de l’Intégration africaine et de la Diaspora,  Alcide Djédjé, a salué  l’ambassadeur de la Tunisie en Côte d’Ivoire,  Mohamed Nawfel Labidi, en fin de mission, pour sa contribution dans le cadre du renforcement des liens de coopération de son pays avec la Côte d’Ivoire.

“Chers ambassadeur Labidi,  au cours des cinq années de votre séjour en terre ivoirienne, vous avez inlassablement œuvré au raffermissement et à la consolidation des relations de fraternité,  de solidarité et de coopération très anciennes qu’entretiennent si précieusement nos deux pays”, a-t-il indiqué jeudi 26 août 2021,  lors d’un dîner d’adieu offert à l’honneur de l’ambassadeur de Tunisie par le gouvernement ivoirien.

Il a également salué l’ambassadeur Mohamed Labidi pour sa contribution à l’intégration de la communauté tunisienne établie en Côte d’Ivoire, qui vit en parfaite harmonie avec le peuple ivoirien et qui participe de façon remarquable à l’essor économique,  social et culturel de leur pays d’accueil.

Toutefois,  il a fait remarquer que bien que les relations des deux pays sont solides,  les échanges économiques,  commerciaux et culturels ont pour l’heure un niveau qui ne reflète pas assez les énormes potentielles qu’offrent les deux pays.

Quant à l’ambassadeur de la Tunisie,  il a dit qu’il n’oubliera jamais l’accueil chaleureux et fraternel qui lui a été réservé tout au long de son séjour en terre ivoirienne et qu’il sera toujours reconnaissant  pour cette attention qui d’ailleurs l’a aidé à réussir sa mission en Côte d’Ivoire.

Il a également dit avoir une pensée pieuse pour les deux personnalités décédées à savoir les ex-Premiers ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko.

Il a par ailleurs saisi cette occasion pour se féliciter de l’excellence des relations entre les deux pays fondées sur une confiance et un estime  réciproques à tous les niveaux, en promettant que la Tunisie continuera à travailler avec la Côte d’Ivoire au renforcement de leur coopération.

Au cours de cette cérémonie, l’ambassadeur Mohamed  Nawfel Labidi à été fait commandeur de l’ordre national de Côte d’Ivoire,  au nom du président Alassane Ouattara.

(AIP)

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C’est en présence du contrôleur général de la police, Yao kouamé Joseph, directeur  Général adjoint chargé de la sécurité publique, représentant le directeur général de la police nationale, a procédé vendredi 27 Août 2021, à la pose de la première pierre du commissariat de police de Bonoua en des autorités administratives territoriales, locales et coutumières.

Le rêve de la population de Bonoua  d’avoir un nouveau commissariat de police sera bientôt une réalité. Dans son intervention, le représentant du DG de la police a indiqué que la construction de ce commissariat  d’un coût d’environ de cent quatre-vingt-six millions de francs CFA est l’expression de l’Etat de Côte d’Ivoire soucié du bien-être de sa population en générale et particulier celle de Bonoua

« Nous avons toujours eu le souci de la sécurité de nos populations et de leurs biens et voir la police absente au niveau de Bonoua qui est une grande métropole ça fait de la peine au cœur pour nous », a déclaré M. Kouassi.

Pour sa part, l’honorable, Prof. Ecra Joseph, député de Bonoua a indiqué que ce projet de construction du commissariat est avant tout une initiative des populations et de plusieurs cadres de la région, non sans appelé les mêmes populations au respect des institutions de la république qui aboutit au respect du bienêtre et aux biens publiques.

Il a ajouté que ce commissariat permettra de lutter contre l’insécurité, le grand banditisme dans la région pour rassurer les investisseurs, aussi produire les documents administratifs.

Dans son intervention, Lago Digbeu Mathieu, représentant le préfet de Grand-Bassam, a salué le commissaire Gbato Gérard et ses hommes pour le travail abattu au quotidien pour la sécurité et le bien-être des populations.

Et de présenter la situation sécuritaire de la ville de Bonoua qui connait une recrudescence du grand banditisme qui n’honore pas la circonscription.

Par ailleurs, il a appelé Sa Majesté Nanan Kacou Venance, Roi des Abouré-Ehive à sensibiliser  les populations locales  dans le respect des symboles de la république. Aux populations, dans un langage franc, il leur a  fait savoir que ce nouveau commissariat est  soit l’affaire de tous.

Il faut le rappeler, le chef de service du commissariat de police de Bonoua, Gérard Gbato plaidait pour la construction d’un nouveau commissariat plus spacieux et adapté aux besoins  sécuritaire de la localité.

Le commissariat sera livré dans un délai de six mois et sera bâti sur une superficie de 300 m². Il comptera un bâtiment de deux niveaux avec une douzaine de bureaux.

A noter que le commissariat de police de Bonoua a été incendié  le 13 août dans une marche de protestation contre la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection du 31 octobre 2020. Il  a été relocalisé dans des locaux mis à disposition par la municipalité à Samo (neuf kilomètres du centre-ville) le 23 août 2020.

mohamed Compaoré

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USD 48,5 milliards ont été dépensés en indemnités de transfert lors de la dernière décennie; 200 associations membres de la FIFA ont été impliquées dans des transferts internationaux; Les 30 clubs les plus dépensiers en termes de transferts sont européens

La FIFA a publié un rapport sur les transferts internationaux de joueurs entre 2011 et 2020, ce qui constitue la plus vaste analyse jamais réalisée sur les transferts dans le monde. Le rapport confirme que l’activité sur le marché des transferts a connu une croissance constante pendant la dernière décennie.

En 2019, année record, le nombre de transferts s’est élevé à 18 079, contre 11 890 en 2011. Au total, 133 225 transferts et prêts internationaux professionnels ont été recensés sur la période analysée, pour USD 48,5 milliards dépensés.

200 associations membres de la FIFA impliquées

Pas moins de 66 789 joueurs ont été transférés entre 8 264 clubs issus de 200 associations membres, ce qui illustre la portée du football dans l’économie globale. Avec 15 128 transferts, ce sont les footballeurs brésiliens qui ont été les plus sollicités. Les Argentins occupent la deuxième place de ce classement avec 7 444 transferts, suivis par les Britanniques (5 523), les Français (5 027) et les Colombiens (4 287).

Les clubs européens sont les plus dépensiers

Au cours de la dernière décennie, le nombre de clubs impliqués dans des transferts internationaux a augmenté de 30%, passant de 3 167 en 2011 à 4 139 en 2019. Au classement des 30 clubs ayant le plus dépensé sur le marché des transferts, tous sont européens. L’Angleterre compte le plus de représentants (12), viennent ensuite l’Espagne et l’Italie (5), puis l’Allemagne (3), la France et le Portugal (2), et enfin la Russie (1).

Ces 30 clubs ont dépensé USD 22,8 milliards en indemnités de transferts, ce qui représente 47% du montant total sur la décennie.

Augmentation des commissions d’agents

Tel qu’identifié par la FIFA dans le cadre de sa réforme du système des transferts , le rapport confirme un fort recul du montant des contributions de solidarité, le total pour 2020 (USD 38,5 millions) étant proche de ce qu’il était en 2011 (USD 38 millions). Cette tendance témoigne de la nécessité de mettre en place une Chambre de compensation, laquelle a été établie par la FIFA en vue de garantir le paiement des indemnités de formation et des contributions de solidarité jusqu’à un montant de USD 300 millions par an.

La baisse au niveau des indemnités de formation contraste avec le montant des commissions payées aux agents, qui est passé de USD 131,1 millions en 2011 à USD 640,5 millions en 2019. Sur les dix dernières années, les agents ont perçu au total USD 3,5 milliards en commissions dans le cadre de transferts internationaux.

dc

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Ayant élu domicile dans les montagnes afghanes depuis l'année 2001 et la traque contre Oussama Ben Laden, l'armée américaine a décidé, contre toute attente, de se retirer de la région avant fin Août 2021.

On le sait, cette décision du Président nouvellement élu Joe Biden a été lourde de conséquences. Sans même attendre le départ des derniers marin's, les forces talibanes ont lancé une opération de reconquête éclaire sur Kaboul en passant par les principales capitales provinciales du pays.

Aujourd'hui, les fondamentalistes islamistes ont repris le pouvoir d'État et menacent d'assoir une autorité rigide, violente et liberticide sur l'ensemble du pays. Même si le Pentagone dit ne pas regretter sa décision, nul ne peut deviner l'étendue des conséquences de ce retour des talibans à Kaboul sur l'ensemble de la région de l'Asie du sud-est et sur l'ensemble de la géopolitique mondiale.

À la vérité, ce retour des talibans est un véritable os dans la gorge de la communauté internationale qui croyait avoir triomphé du terrorisme d'État avec l'extinction des derniers foyers de l'État Islamique.

En outre, même si comparaison n'est pas raison, on ne peut s'empêcher de faire un rapprochement entre cette situation et celle de la bande sahelo-saharienne dans le sous-continent ouest-africain. Alors que la France avait annoncé la fin de sa participation à la "force barkane" chargée de contenir les assauts djihadistes, le Tchad vient d'annoncer, à son tour, la réduction de moitié de son contingent présent sur le théâtre des opérations.

Ce sont donc 600 soldats sur les 1200 du contingent tchadien qui vont regagner N'djamena dans les prochains jours. Quand on sait l'importance des troupes françaises et tchadienne dans le dispositif anti-terroriste de la région, on est en droit de redouter la réédition du scénario afghan en Afrique de l'ouest.

En réponse à ces inquiétudes, le Président Français Emmanuel Macron s'est voulu catégorique et rassurant. Il affirme que la France ne laissera pas se reproduire la situation en Afghanistan dans le Sahel et que même si la France avait annoncé la fin de sa participation à la force d'interposition, cette décision correspond plus à un changement de stratégie qu'à autre chose.

Vivement que toutes les leçons soient tirées de ce désarroi afghan qui, du reste, n'a pas encore fini de révéler l'ensemble de ses tenants et ses aboutissants.

Pephangneli

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A peine nommée Ministre d'État, Ministre des Affaires Étrangères, de l'Intégration Africaine et de la Diaspora, la Ministre Kandia CAMARA est déjà à l'œuvre pour imprimer sa marque à la diplomatie de son pays.

Voulant mériter encore une fois la confiance du Chef de l'État, la nouvelle cheffe de la diplomatie ivoirienne met les bouchées doubles pour prendre véritablement le contrôle de ce ministère de souveraineté.

Pour ce faire, elle n'a pas changé sa méthode de travail. Consultation, écoute, réunion et séances avec ses conseillers meublent ses journées et (quelques fois même) ses soirées dans l'ancien bloc ministériel qui sert de siège au Ministère d'État.

La Ministre d'État apprend vite, ses nouveaux collaborateurs l'ont appris à leurs dépens. Il suffit de voir l'exigence et la minutie avec lesquelles elle appréhende chacun des dossiers sur sa table pour s'en convaincre.

Pour ne rien varier dans son rythme et ses habitudes, elle a tenu à avoir à ses côtés son mythique Directeur de Cabinet, le très circonspect Kabran Assoumou. C'est à lui que reviendra la tâche de mettre en musique les différentes strates qui composent la délicate tâche de la ministre.

Entre piloter de la diplomatie, travailler à l'intégration harmonieuse du continent africain et la gestion des questions liées à la diaspora, Kandia sait qu'elle peut compter sur des diplomates et commis chevronnés et expérimentés. Celle-là qui est mue par une seule obsession, à savoir avoir la satisfaction du Président Ouattara, ne compte pas refaire le monde.

Sa touche personnelle à la grande œuvre de réhabilitation diplomatique de la Côte d'Ivoire entreprise par le Chef de l'État depuis un décennies sera justement d'incarner cette nouvelle Côte d'Ivoire plurielle au seuil de l'émergence où le genre et la féminité ne constituent en rien une entrave.

Mais aussi, Kandia CAMARA, c'est surtout le hargne de vaincre qui va puiser sa force jusqu'au confins de l'humainement possible.

Et ce "fithing spirit" hors du commun sur la ligne du front diplomatique de la Côte d'Ivoire ne pourra que profiter à l'ensemble du pays.

Pephangneli

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