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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a inauguré mercredi 1 septembre 2021 à Berlin un centre de recherche et de détection précoce des épidémies, destiné à “mieux répondre aux urgences sanitaires”.
Ce centre réunira des experts dans plusieurs disciplines et mettra à leur service les technologies les plus en pointe, précise l’OMS dans un dossier de presse.
Des données seront également collectées dans le monde entier et rassemblées dans ce centre, qui sera dirigé par Chikwe Ihekweazu, actuellement à la tête du Centre de contrôle des maladies du Nigeria.
“Le monde doit être en mesure de détecter les nouveaux événements à potentiel pandémique et de surveiller les mesures de lutte contre la maladie en temps réel afin de mettre en place une gestion efficace du risque de pandémie et d’épidémie”, a indiqué à cette occasion le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La pandémie de Covid-19 a montré, selon lui, que devait être effectué “un grand bond en avant dans l’analyse des données”.
“Les virus se déplacent rapidement, mais les données peuvent se déplacer encore plus vite. Avec les bonnes informations, les pays peuvent devancer les risques émergents et sauver des vies”, a-t-il fait valoir.
“Malgré des décennies d’investissement, le Covid-19 a révélé de grandes lacunes dans la capacité du monde à prévoir, détecter, évaluer et répondre aux épidémies qui menacent les populations du monde entier”, a relevé pour sa part le Dr Michael Ryan, directeur exécutif du Programme d’urgence sanitaire de l’OMS, cité dans un communiqué.
mc
Le Conseil de l’Organisation Internationale du Café (OIC) tiendra sa 130ème session ordinaire, du mercredi 1er au vendredi 10 septembre 2021, sous la présidence de John Mulroney (EU-Ireland). L’information a été donnée par le biais d’une note de la Représentation Permanente de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales de produits de base, en date du lundi 30 août 2021.
La Côte d’Ivoire y prendra part avec une délégation conduite par le Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base, Aly Touré.
Au cours de cette 130ème réunion, les délégations examineront essentiellement la question de l’avenir de l’Accord International de 2007 sur le Café. La présidente du groupe de travail sur l'avenir de l'Accord fera un rapport au Conseil.
Par ailleurs, le Conseil examinera un projet de résolution prorogeant l'Accord de 2007 pour permettre l'approbation et la ratification d'un nouvel Accord. Aussi, le directeur exécutif fera-t-il un rapport sur les travaux du groupe de travail public-privé sur le café et le forum des chefs d'entreprise et dirigeants mondiaux.
Le forum des chefs d'entreprise et dirigeants mondiaux rassemble des chefs d'entreprise et des directeurs de sociétés de négoce et de torréfaction, d'associations du secteur privé, ainsi que d'organisations sectorielles, qui ont examiné les progrès réalisés depuis la signature de la déclaration de Londres, en septembre 2019.
Enfin, le président du comité des finances et de l'administration fera un rapport sur l'examen des candidatures au poste de directeur exécutif. Notons que l’OIC est la principale organisation intergouvernementale chargée des questions du café depuis 1963. Elle rassemble 44 pays exportateurs et 34 pays importateurs de café, qui représentent la quasi-totalité des participants de cette filière.
Sercom
Les ministres européens de l’Intérieur, réunis mardi 31 Août 2021 à Bruxelles, ont affirmé que l’UE renforcera son soutien aux pays voisins de l’Afghanistan, qui accueillent un grand nombre de réfugiés ayant fui le pays tombé dans la main des talibans, et ce afin de prévenir un afflux migratoire.
Dans une déclaration rendue publique à l’issue de leur réunion, les ministres indiquent qu’ils vont soutenir les pays voisins de l’Afghanistan en renforçant “leurs capacités à fournir une protection, des conditions d’accueil dignes et sûres et des moyens de subsistance durables aux réfugiés et aux communautés d’accueil”.
“L’UE coopérera également avec ces pays pour empêcher les migrations illégales en provenance de la région, renforcer les capacités de gestion des frontières et empêcher le trafic de migrants et la traite des êtres humains”, ont souligné les ministres.
“L’UE et ses États membres sont déterminés à agir conjointement pour empêcher le retour des mouvements migratoires illégaux à grande échelle”, affirme la déclaration.
En outre, ajoutent les ministres, dans le cadre des efforts mondiaux, un soutien pourrait être fourni sous la forme d’une réinstallation sur une base volontaire, en donnant la priorité aux personnes vulnérables, telles que les femmes et les enfants.
Les ministres européens de l’Intérieur ont, par ailleurs, insisté que tous les efforts doivent être poursuivis pour que l’Afghanistan ne redevienne pas “un sanctuaire du terrorisme”.
“Tous les efforts doivent être poursuivis pour faire en sorte que le régime des talibans mette fin à tous liens avec le terrorisme international et que l’Afghanistan ne redevienne pas un sanctuaire pour les terroristes et les groupes criminels organisés”, ont-ils souligné.
Selon les ministres, l’UE suivra de près la situation sur le terrain et réagira aux évolutions qui pourraient avoir une incidence sur sa sécurité, en particulier dans le domaine de la criminalité organisée et du terrorisme.
“L’UE et ses États membres feront tout leur possible pour garantir que la situation en Afghanistan n’entraîne pas de nouvelles menaces pour la sécurité des citoyens de l’UE”, ont-ils affirmé.
Ils ont ajouté que “la gravité de l’évolution de la situation exige une réponse déterminée et concertée à ses nombreuses dimensions de la part de l’UE et de la communauté internationale”.
hn
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié ses premières directives sur les certificats numériques relatifs au Covid-19, soulignant toutefois qu’elle n’est pas favorable à l’exigence d’une preuve de vaccination contre le nouveau coronavirus pour les personnes qui vont voyager.
Les informations contenues dans ce type de document électronique « peuvent ainsi préciser si la personne a eu la maladie et depuis combien de temps elle s’est rétablie », note l’OMS, précisant que ces informations peuvent aussi indiquer si le résultat d’un test Covid-19 était négatif ou si la personne a été vaccinée contre le coronavirus.
Selon l’OMS, les certificats de vaccination ne sont pas une nouveauté et les documents numériques peuvent être utilisés de la même manière que les documents papier. L’agence souligne que les carnets de vaccination en papier peuvent être endommagés, perdus et que le risque de fraude est plus élevé.
Dans le même temps, l’agence fait valoir que les certificats numériques ne peuvent pas exclure les personnes qui ne disposent pas d’un smartphone ou d’un ordinateur.
La suggestion de l’OMS est de créer un lien entre les options papier et électronique, avec un code-barres imprimé sur le carnet de vaccination, par exemple.
En outre, l’agence indique clairement qu’elle n’est pas favorable à l’exigence d’une preuve de vaccination contre le virus de la Covid-19 pour les personnes qui vont voyager.
Dans certaines situations, l’OMS considère qu’il est nécessaire que les pays obtiennent des informations sur la vaccination pour éviter que les voyageurs aient à subir une quarantaine ou un test Covid à leur arrivée dans le pays.
Mais pour l’OMS, cela ne devrait pas être l’objectif principal des certificats de vaccination numériques concernant la Covid-19. L’agence a publié un guide pour les pays sur les recommandations techniques pour la délivrance de ces documents électroniques.
Selon l’OMS, les États membres doivent faire preuve de souplesse et trouver une solution qui tienne compte des divers besoins des citoyens du monde entier. Le contenu du guide est utile tant pour les pays qui mettent déjà à disposition des certificats numériques que pour les nations qui développent un tel système, estime la même source.
mc
Le président des Etats-Unis, Joe Biden a de nouveau défendu mardi le retrait des troupes américains d’Afghanistan, qualifiant de “succès extraordinaire” l’opération d’évacuation de ses ressortissants et des alliés afghans de Kaboul.
“Je pense que c’est la bonne décision, une sage décision et la meilleure décision pour l’Amérique”, a déclaré Biden qui a essuyé de vives critiques aussi bien de la part des démocrates que des républicains après que les États-Unis ont achevé leur retrait militaire bien que de nombreux citoyens américains se trouvent encore dans le pays.
Il a défendu à nouveau sa décision de mettre fin à 20 ans de guerre, en mettant en avant également les recommandations de ses conseillers militaires et des diplomatiques selon lesquelles le retrait à la date du 31 août reste le moyen le plus sûr pour compléter le rapatriement.
“L’essentiel: 90 % des Américains en Afghanistan qui voulaient partir ont pu le faire. Et pour les Américains qui restent, il n’y a pas de date limite. Nous restons déterminés à les faire évacuer s’ils le souhaitent”, a déclaré M. Biden dans un discours transmis depuis la Maison-Blanche au lendemain du retrait définitif des troupes américaines d’Afghanistan qui a mis fin à la plus longue guerre de l’histoire des Etats-Unis.
“Le départ du 31 août n’est pas dû à une date limite arbitraire”, a affirmé M. Biden. “Il a été conçu pour sauver des vies américaines”.
Le locataire de la Maison Blanche a ajouté : “je n’allais pas prolonger cette guerre pour toujours, et je n’allais pas prolonger à jamais le retrait”.
“Il était temps de mettre fin à cette guerre”, a-t-il martelé.
Selon des statistiques fournies par l’administration Biden, il reste encore en Afghanistan entre 100 et 200 Américains qui ont “une certaine intention de partir”.
“Et pour ceux qui restent, nous prendrons les dispositions nécessaires pour les faire sortir s’ils le souhaitent”, a dit le président américain.
“Quant aux Afghans, nous et nos partenaires en avons transporté 100 000 par avion”, a ajouté M. Biden. “Aucun pays dans l’histoire n’a fait plus que nous pour évacuer par avion les résidents d’un autre pays. Nous continuerons à travailler pour aider davantage de personnes à quitter le pays qui sont en danger”, a-t-il promis.
Depuis la fin du mois de juillet, l’armée américaine et les forces de la coalition ont évacué plus de 123 000 civils d’Afghanistan, après que les talibans ont pris le contrôle du pays plus rapidement que prévu. Environ 6 000 Américains ont été évacués ou ont quitté l’Afghanistan d’une autre manière, selon les responsables américains.
hn
La 2ème édition du Forum national du jeune cacaoculteur (FNJC) va se tenir le 11 septembre 2021 au palais des congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, a annoncé, le commissaire général, Alahassane Diakité, lors d’une conférence de presse organisée mardi 31 août à la salle Chandelier du même réceptif.
Initié par l’Union inter-régionale des coopératives café-cacao de Côte d’Ivoire (U.INTER.CC-CI), cet événement va porter sur le thème “Les jeunes face à l’industrie cacaoyère: comment devenir des acteurs de la transformation locale?”.
Selon M. Diakité, le FNJC est une plateforme de réflexion, de plaidoyer et d’actions de la nouvelle génération de cacaoculteurs en Côte d’Ivoire qui ambitionne de prendre une part active dans la modernisation du secteur. Et ce, à tous les maillons de la chaîne de valeurs de la filière phare de l’économie nationale.
Avec pour objectif de sensibiliser les jeunes sur les enjeux et opportunités dans les différentes étapes de la chaîne de valeurs surtout la transformation, ce Forum escompte 5 000 participants notamment des jeunes évoluant dans les différents maillons de la filière, des acteurs étatiques, des partenaires techniques et financiers et des entreprises du secteur agricole. La journée sera notamment meublée de panels et d’une exposition.
A l’issue des travaux qui ont pour fondement la durabilité du secteur, les organisateurs envisagent de mener des initiatives dont la mise en place d’une Groupement d’intérêt économique (GIE) qui va penser cette stratégie et sa mise en oeuvre, ainsi que des activités pour accompagner les jeunes désireux de s’engager dans l’économie cacaoyère. Y figurent également des actions de sensibilisation ainsi que de plaidoyer auprès des décideurs et surtout la construction d’un institut de formation sur un terrain de 5000 m² acquis à l’entrée d’Alépé, a précisé le commissaire général qui avait à ses côtés, Fousséni Diakité et Jean-Marc Bouabré, le président du comité scientifique.
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de cacao avec une part représentant 40% de l’offre globale. Le cacao représente 40% des exportations, 14% du PIB et fait vivre directement ou indirectement huit millions de personnes. Durant ces dernières campagnes, la production tournait autour de deux millions de tonnes de fèves par an.
(AIP)
Plus de quatre milliards de personnes dans le monde restent totalement dépourvues de protection, malgré l’expansion mondiale sans précédent de la protection sociale pendant la crise du COVID-19, indique un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT), publié mercredi 1er septembre 2021 au siège de l’OIT à Genève en Suisse.
Ce rapport mondial sur la protection sociale 2020-22 révèle que la pandémie de COVID-19 a exacerbé les écarts de protection sociale entre les pays à haut et à faible niveau de revenus, tandis que la réponse à la pandémie a été insuffisante et hétérogène, creusant l’écart entre les pays à haut revenu et les pays à faible revenu, et ne permettant donc pas d’offrir la protection sociale indispensable à chaque être humain.
La protection sociale comprend l’accès aux soins de santé et à la sécurité du revenu, notamment pour les personnes âgées, ainsi qu’en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, d’accident du travail, de maternité ou de perte du principal soutien de famille, ainsi que pour les familles avec enfants.
Le rapport identifie les lacunes en matière de protection et formule des recommandations politiques clés, notamment par rapport aux objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Actuellement, seuls 47% de la population mondiale est effectivement couverte par au moins une prestation de protection sociale, tandis que 4,1 milliards de personnes (53%) ne bénéficient d’aucune garantie de revenu par leur système national de protection sociale.
Les inégalités régionales sont significatives. L’Europe et l’Asie centrale affichent les taux de couverture les plus élevés, avec 84% de personnes bénéficiant d’au moins une prestation de couverture sociale. Les Amériques sont aussi au-dessus de la moyenne mondiale, avec 64,3%. L’Asie et le Pacifique suivent avec 44%, devant les Etats arabes (40%) et l’Afrique (17,4%).
Dans le monde, la grande majorité des enfants n’ont toujours pas de réelle couverture de protection sociale – seul un enfant sur quatre (26,4%) bénéficie d’une prestation de protection sociale. Seuls 45% des femmes ayant un nouveau-né reçoivent une allocation de maternité en espèces.
Une seule personne gravement handicapée sur trois (33,5%) dans le monde touche une pension d’invalidité. La couverture des indemnités de chômage est encore plus faible avec seuls 18,6% des travailleurs au chômage effectivement couverts.
Si 77,5% des personnes ayant dépassé l’âge de la retraite perçoivent une pension de vieillesse sous une forme ou une autre, des disparités majeures subsistent entre les régions, entre zones urbaines et rurales, et entre hommes et femmes.
Les dépenses publiques relatives à la protection sociale varient considérablement elles aussi. En moyenne, les pays consacrent 12,8% de leur PIB à la protection sociale (hors santé), cependant les pays à revenu élevé y consacrent 16,4% de leur PIB et les pays à faible revenu seulement 1,1 pour cent.
Le rapport indique que le déficit de financement (les dépenses supplémentaires nécessaires pour assurer au moins une protection sociale minimale à tous) a augmenté d’environ 30% depuis le début de la crise du COVID-19.
Pour garantir au moins une couverture de protection sociale de base, les pays à faible revenu devraient investir 77,9 milliards de dollars supplémentaires par an, les pays à revenu intermédiaire inférieur 362,9 milliards de dollars supplémentaires et les pays à revenu intermédiaire supérieur 750,8 milliards de dollars de plus par an. Cela équivaut, respectivement, à 15,9; 5,1 et 3,1% de leur PIB.
« Les pays sont à la croisée des chemins », a déclaré le directeur général de l’OIT, Guy Ryder.
A son avis, « c’est le moment critique pour utiliser la réponse à la pandémie et construire une nouvelle génération de systèmes de droits à la protection sociale. En protégeant les populations de futures crises, de tels systèmes donnent aux travailleurs et aux entreprises la sécurité nécessaire pour aborder avec confiance et espoir les multiples transitions qui les attendent. Nous devons reconnaître qu’une protection sociale complète et efficace n’est pas seulement essentielle pour la justice sociale et le travail décent mais qu’elle permet aussi de créer un avenir durable et résilient ».
Pour sa part, la directrice du Département de la protection sociale de l’OIT, Shahra Razavi, a prévenu qu’il y a “une énorme pression pour que les pays optent pour l’assainissement budgétaire, après les dépenses publiques massives liées aux mesures prises pour répondre à la crise, mais il serait extrêmement dommageable de tailler dans les dépenses de protection sociale. C’est là et maintenant qu’il faut investir ».
« La protection sociale est un outil important qui peut générer des bénéfices sociaux et économiques de grande ampleur pour les pays à tous les stades de développement. Elle peut étayer l’amélioration de la santé et de l’éducation de la population, une plus grande égalité, des systèmes économiques plus durables, une meilleure gestion des migrations et le respect des droits fondamentaux. Pour bâtir des systèmes capables de produire ces résultats, il faut combiner les sources de financement et renforcer la solidarité internationale, notamment en soutenant les pays les plus pauvres. Mais les dividendes de la réussite dépasseront les frontières nationales pour profiter à tous », a-t-elle plaidé.
Des mesures spécifiques visant à promouvoir la protection sociale universelle ont été mis en avant dans l’Appel mondial à l’action en vue d’une reprise centrée sur l’humain pour sortir de la crise du COVID-19. Cet Appel à l’action, qui définit un programme complet de reprise, a été adopté à l’unanimité en juin 2021 par les Etats membres de l’OIT, représentant les gouvernements, les organisations de travailleurs et d’employeurs, rappellent les rapporteurs.
(AIP)
Le gouvernement de Côte d’Ivoire a informé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qu’un second laboratoire a analysé les échantillons prélevés sur une patiente suspectée d’avoir Ebola et n’a trouvé aucune preuve de la présence du virus.
Les analyses effectuées par l’Institut Pasteur de Lyon, en France, interviennent après de précédentes analyses conduites par l’Institut Pasteur de Côte d’ivoire, qui ont amené les autorités du pays à déclarer le premier cas d’Ebola depuis 1994. Avec les nouveaux résultats obtenus par le laboratoire à Lyon, l’OMS estime que la patiente n’a pas eu la maladie à virus Ebola et de plus amples analyses sur la cause de sa maladie sont en cours.
Le cas suspect est une jeune femme qui a voyagé depuis la Guinée jusqu’en Côte d’ivoire. Depuis que la Côte d’Ivoire a annoncé la détection du cas, plus de 140 contacts ont été listés dans les deux pays. Aucune autre personne n’a présenté des symptômes de la maladie, ni n’a été testée positive à Ebola.
La maladie à virus Ebola est une maladie sévère, souvent fatale, qui affecte les humains et les autres primates. Les taux de létalité ont varié de 25 % à 90 % lors des précédentes épidémies. Afin de prévenir la propagation d’Ebola, il est important d’agir de toute urgence. Les autorités sanitaires de la Côte d’Ivoire ont alerté l’OMS du cas comme le requiert le Règlement sanitaire international de 2005 et ont rapidement entrepris toutes les actions de santé publique nécessaires.
Après que la Côte d’Ivoire a annoncé le cas d’Ebola, en ligne avec la politique de non regret suivie par l’OMS, des actions immédiates ont été mises en œuvre en Côte d’ivoire et en Guinée. Une douzaine d’experts de l’OMS a été mobilisée pour soutenir les efforts des pays et 5000 doses de vaccins contre Ebola, que l’OMS a aidé la Guinée à obtenir, ont été envoyés de la Guinée à la Côte d’ivoire. De plus, l’OMS a débloqué 500 000 dollars US de son Fonds de réserve pour les situations d'urgence afin de soutenir le pays à initier une riposte rapide.
La politique de non regret encourage l’adoption de mesures immédiates avant que toutes les dimensions et conséquences d’une urgence ou d’une flambée épidémique ne soient connues, avec l’objectif de sauver autant de vies que possible.
L’OMS rétrograde désormais ses interventions en Côte d’Ivoire du niveau de riposte à celui d’état d’alerte.
En appui des efforts de riposte du gouvernement, l’OMS a travaillé avec d’autres partenaires du secteur de l’aide au développement et de la santé.
mc
On l'a appris ce mardi 24 août 2021. l'Algérie a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc. Cette fois-ci, semble t-il, même si la question du statut du Sahara Occidental reste en toile de fond de leur discorde, elle n'a pas été évoquée pour ce énième clash entre les deux voisins maghrébins.
Le communiqué officiel rendant publique cette décision évoque "des actions hostiles" du royaume chérifien. En effet, selon des sources bien introduites, cet incendie entre chancelleries serait consécutif aux incendies de forêt qui ont secoué certaines provinces algériennes ces dernières semaines.
Les autorités d'Alger avaient été formelles pour signifier que ces feux étaient d'origine criminelle.
Selon les mêmes autorités le frère ennemi marocain aurait prêté main forte à certains activistes de pyromanes qui seraient en fait des groupes d'independantistes Kabyles.
En attente de la réaction marocaine, on ne peut que souhaiter que cette autre entorse aux relations de bon voisinage ne viendra pas annihiler tous les efforts que la communauté internationale a mis en œuvre depuis des décennies pour rapprocher ces voisins toujours à couteau tiré.
Pephangneli
Le dernier avion américain a quitté Kaboul lundi 30 Août 2021, mettant fin à la présence militaire américaine dans le pays après 20 ans de guerre, a annoncé le Pentagone.
Le dernier C-17 a décollé de l’aéroport international de Kaboul peu avant minuit, heure locale, et a quitté l’espace aérien de l’Afghanistan, a déclaré le général Frank McKenzie, chef du Commandement central des États-Unis.
“Je suis ici pour annoncer l’achèvement de notre retrait d’Afghanistan et la fin de la mission militaire d’évacuation des citoyens américains, des ressortissants de pays tiers et des Afghans vulnérables”, a déclaré le général US lors d’une conférence de presse lundi.
Il a affirmé que le pont aérien de Kaboul représente la plus grande mission d’évacuation de civils exécutée par l’armée américaine, ajoutant que la “grande majorité” des Américains qui espéraient fuir le pays ont été évacués.
Le retrait définitif des États-Unis a eu lieu un jour avant la date limite du 31 août fixée par le président Joe Biden.
Les États-Unis ont facilité l’évacuation de plus de 120 000 personnes, dont 5 000 Américains, mais un nombre red d’Américains et des milliers d’alliés afghans n’ont toujours pas pu quitter le pays.
La semaine dernière, des attentats terroristes à proximité de l’aéroport international de Kaboul ont coûté la vie à 13 soldats américains et plus d’une centaines d’Afghans, incitant le Pentagone à achever le retrait des troupes américaines avant la date fatidique du 31 août.
hn