Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Première Dame, Dominique Ouattara, également présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail (CNS) et le président des activités mondiales cacao et chocolat de Cargill, Harold Poelma, ont mutualisé mardi 02 novembre 2021, leurs actions pour lutter contre le travail des enfants dans la cacaoculture, à son Cabinet à Abidjan Cocody, selon une note d’information transmise à l’AIP.

« L’objectif de cette visite est de travailler ensemble dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants. Car cela est très important pour nous. Nous voulons apporter notre soutien aux communautés pour aider les enfants. Nous voulons aussi apporter notre soutien aux planteurs de cacao », a expliqué le président des activités mondiales cacao et chocolat de Cargill, Harold Poelma, lors d’une visite d’échange avec Mme Ouattara.

Harold a aussi profité de l’occasion pour féliciter la Première dame, pour ses actions en faveur de la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.

Pour lui, les industriels du cacao et du chocolat sont les premiers bénéficiaires de ce combat pour le respect des droits des enfants. La délégation a également profité du cadre de cette rencontre pour présenter les actions de lutte menées par Cargill pour éradiquer le phénomène de travail des enfants dans la cacaoculture.

La Première Dame a, pour sa part, félicité Cargill pour ses actions de remédiation du phénomène qui lui ont permis de construire une cinquantaine d’écoles dans les zones de production de cacao.

En effet, selon la délégation de Cargill, ces actions portent au total sur une population de 135.000 producteurs de cacao regroupés au sein de 140 coopératives.

La rencontre a enregistré également la participation du directeur général Europe de Cargill, Niels Boetje, et du directeur régional Cargill-Afrique, Lionel Soulard.

Créé en 2012, le CNS a été conçu pour permettre à tous les acteurs engagés dans la lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants, de faire connaître leurs actions, conformément à l’esprit de coordination qui fonde la lutte.

(AIP)

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Les Responsables en charge de l’Information et de la communication des Institutions, Agences spécialisées et Représentations permanentes de la CEDEAO se sont réunis du 25 au 29 octobre 2021 à Ouagadougou au Burkina Faso, dans le cadre de leur 3ème atelier technique d’échanges et de partage d’expériences. Les travaux de cet atelier se sont simultanément déroulés dans les locaux du Centre de Dé-veloppement de la Jeunesse et des Sports de la CEDEAO (CDJS) et du Centre de Gestion des Ressources en Eau de la CEDEAO (CGRE), avec l’appui technique du bureau de la Coopéra-tion allemande (GIZ).
 
Après cinq jours d’échanges, les travaux qui se sont déroulés en deux comités techniques distincts, ont abouti à une série d’orientations, documents et recommandations. Le comité Web-site qui a tenu ses sessions au Centre de Développement de la Jeunesse et des Sports de la CEDEAO (CDJS) a finalisé un document sur les principales orientations et recommandations à soumettre à la firme recrutée pour la conception d’un niveau site internet moderne et dyna-mique de la CEDEAO. Les membres de ce comité ont fortement recommandé leurs implications dans les différentes phases stratégiques de suivi de la réalisation du nouveau site internet notamment dans les différentes réunions de recadrage, test et validation.
 
Quant aux membres du comité InfoCom qui se sont réunis au Centre de Gestion des Ressources en Eau de la CEDEAO, ils ont produit un premier draft du futur document de la politique d’information et de la communication de la CEDEAO. A ce niveau, il a été recommandé qu’un comité restreint soit dédié à la finalisation du draft du document proposé, avec l’appui tech-nique d’autres personnes ressources de la CEDEAO.
 
Rappelons que les travaux de ce 3ème atelier des chargés de Communication de la CEDEAO avaient été lancés dans la matinée du lundi 25 Octobre 2021 par l’Ambassadeur Tièna COULIBALY, Représentant Résident de la CEDEAO au Burkina Faso, au nom de Son Excellence Jean Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO.
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Les lutteurs de dix Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendus du 3 au 7 novembre 2021 à Dakar, la capitale sénégalaise, pour prendre part aux compétitions de la 9ème édition du tournoi de lutte africaine de la CEDEAO connu sous le nom de TOLAC. Ce tournoi organisé par le Centre de développement de la jeunesse et des sports (CDJS) de la CEDEAO, a été adopté en novembre 1986 par le Conseil des ministres de la CEDEAO. La première édition du tournoi s’était tenue à Niamey, au Niger, en 2001 avec la participation de trois pays (Niger, Nigeria et Burkina Faso).
 
Comme à l’accoutumée, le TOLAC débutera par une cérémonie d’ouverture officielle en présence de S.E Matar BA, Ministre des Sports du Sénégal, et de Dr Siga Fatima JAGNE, Com-missaire aux Affaires Sociales et Genre de la Commission de la CEDEAO, avant le début des combats à l’arène nationale de lutte de Dakar. Auparavant, les officiels techniques et les arbitres participeront à une séance de recyclage de deux jours et des réunions spéciales seront organisées à l’intention des responsables techniques et des fédérations afin de les familiariser avec les règles et les règlements, ainsi que les nouvelles tendances liées aux modalités de dé-roulement du tournoi. 
 
Pour cette 9ème édition, dix (10) pays sur les quinze Etats membres (15) de la CEDEAO sont at-tendus à Dakar. Le Togo, le Liberia et le Cap Vert seront les grands absents du tournoi de cette année, en plus du Mali et de la Guinée qui sont exclus de la compétition du fait des sanctions de l’organisation régionale ouest-africaine à leur encontre. D’autres partenaires venus de structures internationales de lutte basées au Pakistan, en Turquie et au Rwanda prendront également part à la manifestation en tant qu'observateurs.  
 
L’édition 2021 du TOLAC, qui n’a pas pu avoir lieu à Dakar en 2020, en raison de la pandémie de la COVID-19, a pour ambition de  Promouvoir l’intégration et le développement régionaux par le sport ;  de Promouvoir les valeurs africaines et le développement de sports régionaux authentiques par le développement et la promotion des sports et de la culture traditionnels; de Renforcer le Tournoi de lutte africaine de la CEDEAO en vue d’élever la lutte africaine sur la scène sportive mondiale et de rendre sa pratique largement internationale.
 
A ces trois premiers objectifs, s’ajoutent ceux d’enchâsser les protocoles sportifs liés à la Covid-19 et les mesures préventives dans les tournois de lutte en Afrique de l’Ouest, de participer à l’autonomisation des jeunes grâce à leur participation active aux sports, et enfin de renforcer la capacité technique des responsables et des arbitres de la lutte africaine.
 
Pour rappel, le TOLAC a commencé au départ avec seulement trois pays. Il a grandi à pas de géant et enregistre régulièrement la participation de 14 des 15 pays de la CEDEAO, affirmant ainsi le fait que la lutte est un sport traditionnel intrinsèque dans la région. Cette expansion est le fait d’un travail soutenu de l’organisation régionale ouest africaine couplée avec des innova-tions introduites le long du chemin pour développer ce sport. Le codage et la normalisation des règles et règlements techniques du TOLAC et le partenariat avec les fédérations sportives de la région ont aussi joué un rôle clé dans l’engouement que suscite, de plus en plus, ce sport au sein de la communauté.  
 
Déjà inscrite dans le calendrier des Jeux de la Francophonie depuis l’édition de 2005 tenue à Niamey, la lutte traditionnelle fait l’objet d’une attention particulière au niveau du CDJS afin de promouvoir la pratique de ce sport dans l’espace CEDEAO et de lui conférer, à terme, une reconnaissance universelle par son inscription aux Jeux Olympiques (JO). 
 
Il s’agit, pour le Centre de développement de la jeunesse et des sports basé à Ouagadougou, au Burkina, de développer deux facteurs essentiels que sont l’expansion géographique de la pra-tique de la lutte et l’élévation du niveau technique. Pour cela, le centre a conçu un programme ambitieux qui se décline suivant les quatre piliers de développement de tout sport, à savoir l’organisation des compétitions, la formation des arbitres, des entraîneurs et les supports di-dactiques, le renforcement des capacités des fédérations nationales et enfin la mise en place des infrastructures sportives.
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Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 27 octobre 2021 à Abidjan, un prêt de plus de 114 millions d’euros en faveur du Maroc pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (PADIDZAR).

Ce nouveau projet d’adaptation climatique, qui constitue le premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Le programme déploiera une approche de développement plus durable et plus inclusive et favorisera l’émergence d’une classe moyenne, notamment par la création d’emplois en milieu rural et l’appui aux jeunes et femmes entrepreneurs agricoles.

Afin de renforcer la résilience climatique de l’agriculture marocaine, en particulier pour les petits producteurs, le programme soutiendra une utilisation plus efficiente des ressources en eau avec une meilleure valorisation de l’eau d’irrigation et introduira de nouvelles techniques de conversion du sol. Il permettra également de renforcer les capacités des acteurs, notamment les associations des usagers des eaux agricoles et les coopératives agricoles.

« Une agriculture plus durable, plus résiliente et plus inclusive, c’est notre priorité avec cette opération, qui soutient la nouvelle vision stratégique du secteur agricole « Génération Green 2020-2030 », a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord. Notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de passer d’une logique de production à une logique de transformation avec une plus grande valeur ajoutée, au bénéfice des populations rurales. »

Le programme appuiera ainsi le développement de systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus durables. Il œuvrera à l’amélioration des chaînes de valeur toujours plus inclusives, plus performantes et plus pérennes. Il soutiendra également le renforcement des capacités institutionnelles pour faciliter la mise en œuvre des réformes et l’exécution des investissements.

« Premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, il porte en lui l’exigence, encore plus forte, d’inclusion, de performance et de durabilité, a souligné Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc. L’amélioration de l’efficience et de la résilience climatique des périmètres irrigués, la promotion des femmes, l’appui aux jeunes entrepreneurs et la formation des producteurs ouvriront, entre autres, le champ des possibles dans ce secteur, en particulier pour les petites et moyennes exploitations. Nous aiderons ainsi à créer de nouveaux emplois pour améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales. »

Le programme est aligné sur les cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 » en particulier la réalisation des objectifs « nourrir l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie  des populations africaines ». Il soutient également la nouvelle stratégie agricole du Royaume du Maroc, intitulée « Génération Green 2020-2030 », et le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

L’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc, depuis un demi-siècle, s’élève à plus de dix milliards d’euros. Les financements couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

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Le ministre français de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire et son homologue ivoirien, Adama Coulibaly, ont signé le mercredi 27 octobre 2021, le troisième Contrat de désendettement et de développement (C2D) entre les deux pays, d’un montant de 751 milliards de Francs CFA.

Mécanismes de conversion de dette en programmes de développement, gérés dans un cadre partenarial, les C2D illustrent depuis 2012, la richesse de la coopération économique entre la France et la Côte d’Ivoire.

Selon une note d’information transmise vendredi 29 octobre 2021 à l’AIP, ce troisième Contrat, dont la mise en œuvre et le suivi seront effectués par l’Agence française de développement (AFD), mobilisera des ressources d’un montant de 1,144 milliard d’euros, soit 751 milliards FCFA. Il s’ajoute aux financements de 1,755 milliard d’euros déjà mobilisés lors des deux premiers C2D.

Ces ressources seront entièrement consacrées aux priorités du gouvernement ivoirien, dans le cadre du nouveau Plan national de développement (PND) 2021-2025.

Par ce dispositif, d’importants programmes sociaux seront financés avec une attention particulière à la jeunesse, au travers des programmes pour l’éducation, la formation et l’emploi, mais aussi le secteur de la santé.

Des projets en matière de développement urbain et d’agriculture démontrent également l’engagement commun à protéger l’environnement et à répondre aux défis de la transition écologique, tout en renforçant le développement équilibré du territoire.

Enfin, l’appui à la gouvernance des institutions publiques, notamment financière, constituera une autre priorité d’utilisation par les autorités ivoiriennes, de la part du Contrat allouée à de l’aide budgétaire.

La signature de ce troisième Contrat de désendettement et de développement réaffirme ainsi le soutien des autorités françaises aux priorités de développement du gouvernement ivoirien. Elle s’inscrit aussi plus largement dans l’engagement constant de la France à mobiliser, tant au niveau bilatéral que multilatéral, les financements nécessaires aux besoins des pays en développement, en particulier en Afrique.

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Le Congrès National Africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, est arrivé en tête des élections locales qui ont connu un faible taux de participation, selon les résultats partiels annoncés mardi 2 novembre 2021 par la Commission électorale indépendante (CEI).

Selon ces résultats, l’ANC a obtenu un total de 1,7 million de voix, soit 46% des bulletins comptées jusqu’à présent, remportant ainsi 361 sièges, indique la CEI sur son site internet, précisant que seulement 8 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes sur les 26,2 millions d’électeurs inscrits.

Alors que le dépouillement des bulletins est toujours en cours, le parti de Nelson Mandela semble ne pas être en mesure de dépasser les 50% de voix, pour la première fois depuis l’instauration de la démocratie dans le pays en 1994.

Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), arrive en deuxième position avec plus de 900.000 voix, soit 25 % des bulletins de vote, s’assurant ainsi 135 sièges.

Pour l’ANC ce scrutin servira de test pour mesurer sa popularité qui a été entachée suite à une succession de scandales de corruption. Les résultats obtenus devront ainsi montrer le poids réel du parti qui traverse une crise interne sans précédent.

Au fil des années, sa part globale des voix a rétréci de manière significative. Elle est passée de 61,95 % en 2011 à 53,91 % en 2016, au milieu du mécontentement croissant concernant l’état de l’économie du pays et de la corruption.

Ce rendez-vous électoral, durant lequel plus de 26 millions d’électeurs devaient renouveler les mandats des maires et des 257 Conseils municipaux du pays, compte parmi les plus disputés de l’histoire du pays en raison du nombre record des candidats en lice.

La campagne électorale a été marqué par plusieurs assassinats politiques, faisant craindre des violences le jour du scrutin.

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Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a promis la victoire dans la guerre menée contre les rebelles du front de libération du peuple du Tigray (TPLF) dans le nord du pays.

«Nous les repousserons avec toute notre force», a affirmé M. Abiy Ahmed dans une déclaration télévisée lundi soir devant les membres du gouvernement fédéral.

«Les défis sont nombreux (…) mais je peux vous dire avec certitude (…) que nous remporterons une victoire totale», a réitéré le Premier ministre éthiopien au moment où les combats font rage depuis dimanche entre les forces éthiopiennes et les rebelles du TPLF autour de la ville de Kombolcha et de Dessie relevant de l’Etat régional d’Amhara.

Le gouvernement éthiopien a accusé lundi les rebelles du TPLF d’avoir exécuté plus de 100 jeunes dans la ville de Kombolcha.

«Les membres du TPLF qui se sont infiltrés la nuit dernière ont tué plus de 100 jeunes dans la ville de Kombolcha», a précisé le service de la communications du gouvernement.

Dimanche, le Premier ministre éthiopien a exhorté les Ethiopiens à utiliser «n’importe quelle arme (…) pour bloquer le TPLF destructeur, le renverser et l’enterrer».

«Mourir pour l’Ethiopie est un devoir (pour) nous tous», a ajouté le Premier ministre sur sa page Facebook.

De son côté, le gouvernement régional d’Amhara a appelé la population à se mobiliser et défendre leur région.

Samedi, les forces éthiopiennes avaient repoussé une invasion de la localité stratégique de Dessie. «Dessie et ses environs sont toujours aux mains de nos forces de sécurité», avait confirmé le service de communication du gouvernement.

Cette tentative des rebelles d’attaquer la localité de Dessie intervient après plusieurs frappes aériennes de l’armée fédérale qui ont visé une usine d’ingénierie industrielle des rebelles, un centre d’entraînement de leurs forces spéciales, un site que le TPLF utilise pour fabriquer des équipements militaires et des uniformes pour ses combattants et un autre centre d’entraînement qui sert également de plaque tournante de combat.

L’Etat régional du Tigray est en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien), avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme “organisation terroriste”.

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Un mémorandum sur le changement climatique et le genre a été signé entre le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et le ministère de l’Environnement et du Développement durable. C’était le lundi 25 octobre 2021.

Objectif, apporter une réponse au manque réel de mise en lien entre les thématiques de genre et de changements climatiques.

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, s’est félicitée de cette enrichissante collaboration entre les deux ministères qui a donné lieu à la signature de ce mémorandum.

Pour le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi : «  ce mémorandum est un engagement fort des deux ministères avec l’appui technique et financier du système des Nations Unies, pour donner une probable réponse à la problématique genre et changements climatiques ». Non sans oublier de signifier que : « Ce mémorandum signé va impulser une dynamique nouvelle dans la conduite des actions et initiatives en matière de genre et changements climatiques en Côte d’Ivoire.

A travers cette cérémonie de signature, les deux ministères  s’engagent à faire de la veille stratégique pour une prise en compte systématique des questions de genre et changements climatiques dans tous les projets et programmes desdits départements ministériels.

Pour mener à bien collaboration, plusieurs actions sont en perspective de réalisation, notamment, la mobilisation des ressources afin d’assurer la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la stratégie nationale genre et changements climatiques et la mise en œuvre d’un plaidoyer conjoint pour une intégration systématique des questions de genre et de changements climatiques dans l’agenda du gouvernement.

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Yonca Özçeri, Ambassadeur de Turquie en Côte d’Ivoire, a saisi l’occasion de la célébration de la fête nationale de son pays, ce 29 octobre 2021, à sa résidence privée à Cocody-Danga et en présence des ministres Roger Felix Adom (Économie numérique, des Télécommunications et de l'Innovation), Nassénéba Touré (Ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant), Kandia Camara (Ministre des Affaires Etrangères), Alcide Djédjé (Ministre délégué auprès MAE) pour saluer « la bonne relation bilatérale qui existe entre les deux pays ».

A cette célébration était présents, différents corps diplomatiques accrédités en Côte d’Ivoire.

Elle s’est également félicitée de l’excellence des relations bilatérales entre son pays et la Côte d’Ivoire dont le point d’orgue a été la visite d’Alassane Ouattara en Turquie en mars 2015 et celle de Recep Erdogan en Côte d’Ivoire en février 2016 ; sans oublier les visites des officiels et hommes d’affaires turcs en Côte d’Ivoire et vice versa.

Quant aux échanges commerciaux, au dire de la diplomate, la Côte d’Ivoire est le 6e client de la Turquie en Afrique et le 1er en Afrique subsaharienne, créant ainsi de nombreux emplois pour les Ivoiriens. En outre, chaque année, ce sont une vingtaine de bourses qui sont offertes aux étudiants ivoiriens.

Un tirage au sort, sur initiative de la compagnie Turkish airlines, a permis à deux personnes de bénéficier de deux billets d’avion aller-retour Abidjan-Istambul, un en classe économique.

Rappelons que la Côte d’Ivoire et la Turquie ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. la Turquie a été proclamée République le 29 octobre 1923 après plus de 4 ans de guerre d’indépendance. Cette République a permis aux Turcs de bâtir un Etat, une société moderne et prospère dont ses principes sont fondés sur l’égalité, la liberté et la laïcité. Elle est la 6e puissance en Europe et 17e puissance économique mondiale.

Mohamed Compaoré

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La cérémonie de remise des prix de la 2e édition du concours EDF Pulse Africa Côte d’Ivoire, s’est  tenue le jeudi  28 octobre 2021  au patronat Ivoirien d’Abidjan.  Ils étaient 6 candidats  à competir  au concours L’EDF Pulse Africa Tour Côte d’Ivoire.

La start-up ivoirienne Green Agro Valley CI (SARL) a remporté l'étape de Côte d’Ivoire du EDF Pulse Africa Tour, qui s'inscrit dans le cadre plus global du concours d'innovation EDF Pulse Africa. Douze candidats participeront à la grande finale qui aura lieu le 2 décembre à Paris.

Incarnant l'engagement d'EDF en Afrique, le concours EDF Pulse Africa soutient les start-ups innovantes les plus prometteuses du continent pour répondre aux défis énergétiques actuels de l'Afrique et contribuer à son développement économique.

 L’EDF Pulse Africa Tour, lancé en 2019, est mené en partenariat avec des incubateurs africains et d'autres partenaires institutionnels d'EDF, avec l'objectif d'aller à la rencontre des start-ups innovantes sur le terrain.

L’étape ivoirienne du Tour s’est montrée riche en échanges , des experts d’EDF et du monde de l’énergie ont présenté aux participants des initiatives innovantes portées par EDF en Côte d’Ivoire, avant que les 8 startups finalistes présentent leur grande diversité de projets innovants et disruptifs, proposant des solutions à fort impact positif sur l’environnement et le tissu socioéconomique ivoirien.

Placée sous le haut patronage du Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, la cérémonie de remise des prix, décernés par un jury d’experts impressionné par la qualité des projets.

À l’issue de cette étape, le jury a finalement décerné deux prix (un premier prix et un « coup de cœur du jury »), à deux entrepreneurs ivoiriens : Le premier prix a été octroyé à la start-up Green Agro Valley CI (SARL).

Portée par l’entrepreneur ivoirien Appessika Laurent Koffi, cette dernière propose des forages abordables à bas coût (low cost), équipés de pompe immergée solaire, afin de faciliter l'accès à l'eau potable en zone rurale.

Pour rendre accessible au plus grand nombre, la startup propose également des facilités de paiement dans l’acquisition de ses ouvrages, le coup de cœur du jury porte sur la start-up Casque Moto Tere.

Laquelle vise à réduire les accidents de la route provoqués par des motocyclistes à l’aide d’un casque moto intelligent alimenté à l’énergie solaire, doté d’une intelligence artificielle visant à sensibiliser l’utilisateur sur le respect du code de la route et à prévenir toute conduite susceptible de mettre en danger la vie de son utilisateur.

Le casque est également équipé d’un système Bluetooth (GPS et appels téléphoniques), d’un panneau solaire et d’un port USB d’une autonomie de trois jours, ainsi que d’un mini-ventilateur.

Après un succès croissant au cours des cinq dernières années, avec 79 profils sélectionnés en 2017 contre 536 en 2019, répartis sur plus de la moitié des 54 pays africains, cette quatrième édition décernera trois prix ainsi qu'un « coup de cœur du jury » à des start-ups et PME africaines proposant des solutions innovantes dans les domaines suivants :  Production d'électricité hors réseau, toute solution innovante pour la production et/ou le stockage d'électricité dans les zones hors réseau ; Services et utilisations de l'électricité , tout service qui étend l'électrification et tout produit innovant à faible consommation d'électricité et/ou réutilisable par les utilisateurs de services d'électricité ; Accès à l'eau,  toute solution innovante pour améliorer l'accès à l'eau par l'électricité.

« EDF Pulse Africa reflète la politique de soutien d’EDF envers les start-ups et PME d’Afrique, et plus particulièrement de Côte d’Ivoire, menée avec l’intime conviction que les solutions innovantes de demain en matière énergétique sont déjà à notre portée » a déclaré Mahamane Sow, directeur Côte d’Ivoire & Togo d’EDF.

 À l'issue de la Grande Finale, qui se déroulera le 2 décembre 2021 à Paris, 4 gagnants pourront remporter jusqu'à 15 000 euros, et intégrer l’EDF Pulse Africa Factory, un programme d'accélération réunissant des acteurs engagés dans l'accompagnement et le soutien à la croissance de « pépites » africaines dans le domaine de l'accès à l'énergie.

Pour rappel, EDF est présente depuis 50 ans dans plus de 14 pays africains, avec plus de 500 000 foyers électrifiés selon un modèle « bas-carbone » qui mise sur l’énergie durable et accessible.

                                        

Sidibe Yacouba

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