Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le maréchal Khalifa Haftar, dont les forces contrôlent l’est et le sud de la Libye, a annoncé mardi 16 novembre 2021 sa candidature à l’élection présidentielle du 24 décembre.

“Les élections sont le seul moyen de sortir de la grave crise dans laquelle notre pays est plongé”, a déclaré le maréchal Haftar dans un discours télévisé.

Il a promis de conduire la Libye “sur la voie de la réconciliation, de la paix et de la construction” en cas de victoire.

“La prochaine étape est difficile et requiert un homme au sujet duquel les Libyens doivent faire le bon choix pour ne pas avoir à le regretter”, a-t-il dit.

Le 22 septembre, le maréchal Haftar (77 ans) s’était provisoirement retiré de ses fonctions à la tête de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL), comme le stipule la loi électorale, pour pouvoir se présenter à la présidentielle du 24 décembre.

Parmi les personnalités qui ont d’ores et déjà annoncé leur intention de briguer le poste lors du premier scrutin au suffrage universel dans le pays figurent notamment Saïf al Islam Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, renversé et tué en 2011, l’ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha, le diplomate et fondateur du parti “Ihya Libya”, Aref al-Nayed, l’ancien ambassadeur de Libye à l’ONU, Ibrahim al-Dabbachi et l’ex-ministre de l’Industrie, membre du parti “Projet National”, Fathi Ben Shatwan.

D’après la HNEC, le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle de décembre et les législatives de janvier s’est ouvert le 8 novembre dernier, marquant “le véritable début du processus électoral”.

Quelque 2,83 millions de Libyens, sur environ 7 millions d’habitants, se sont inscrits sur la plateforme en ligne de la HNEC. La distribution des cartes d’électeurs se fera dans les bureaux de vote jusqu’à fin novembre.

Un accord de cessez-le-feu avait été conclu en octobre 2020 entre les camps rivaux dans l’est et l’ouest de la Libye.

Un gouvernement unifié et transitoire a été formé dans la foulée sous l’égide de l’ONU, pour mener le pays à des élections législatives et présidentielle, censées sortir la Libye d’une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

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Après l’école Polytechnique de Paris le lundi 15 novembre 2021, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique était dans le cadre de sa mission à Paris, ce mardi 16 novembre 2021, à l’université Paris Dauphine.

Pour sa deuxième journée de travail en France, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Professeur Adama DIAWARA était ce mardi 16 Novembre 2021 à l’Université Paris Dauphine, située dans le XVIème Arrondissement. 

Le Ministre et la délégation qui l’accompagnait ont échangé avec le président de cette université, El -Mouhoub Mouhoud et sa collaboratrice Anne de Blignieres-Légeraud, directrice du Projet de l’Ecole Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE). 

Cette dernière a fait le point du partenariat entre l’Université parisienne et l’Institut national Polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro. 

Anne de Blignieres-Légeraud a relevé que leur université est en train de mettre en place de nouveaux programmes. « Il y aura certainement la refonte de nombreuses filières ; des propositions sur la structure des études ; l’introduction de l’avantage des stages avec les questions d’alternances, la promotion du tutorat, …», a-t-elle souligné en substance.

Tout en saluant la bonne marche du partenariat entre cette université et l’Institut national Polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le patron de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souhaité qu’il s’étende à l’université Felix Houphouët-Boigny. 

En attendant que ce futur partenariat ne se tisse, l’après-midi a été consacrée à une rencontre avec les responsables de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), située dans le Vème arrondissement.

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C'est la ville de Oumé qui a accueilli le lundi 15 novembre 2021 cette énième étape, dans les quartiers de Gatazra, koko mosquée et quartier PMI.

Cette campagne de vaccination vise à accompagner le gouvernement ivoirien dans sa politique d'atteindre un taux de couverture vaccinale nationale.

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Ce sont plutôt de 1500 personnes qui ce sont fait vacciner durant ces 3 jours de vaccination à Oumé

Il faut signaler que cette vaste campagne de vaccination contre la COVID-19 initiée par la croix rouge de Côte d'Ivoire a été rendue possible grâce à l'appui de son partenaire de la Croix-Rouge Néerlandaise à travers le financement du Ministère des affaires étrangères hollandaise.

Le lancement officiel de cette vaste campagne a été fait le 09 juillet dernier au siège même de la Croix-Rouge de Côte d'Ivoire

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À l’occasion de la célébration des 75 ans d’indépendance de la république de Inde, L’ambassade de l’Inde en Côte d’Ivoire en collaboration avec  les compagnies pharmaceutiques indiennes opérant en Côte d’Ivoire ont offert des médicaments d’un coût de 10 millions à l’hôpital général d’Anyama.

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Ce don qui a été fait samedi 13 novembre 2021 à Anyama, s’inscrit dans le cadre d’une série  de camps médicaux gratuits organisé par l’ambassade l’Inde dont Anyama fait partir de la 4e étape.

Ce don a été remis au directeur départemental de la santé, Apollinaire Aka Diéket. Et  en présence du Sous-Préfet, Michel Kouakou Kouakou et de la 4e adjoint au maire d’Anyama, Koné Bintou.

La population de la cité de la cola a bénéficié ce jour, de consultations médicales gratuites à savoir : le paludisme, la vérification du taux de glycémie et de la tension artérielle, le diabète  et bien d’autres.

Des médicaments sont offerts gratuitement à la suite de ces examens médicaux. Un acte de portée sociale, dira Sailas Thangal, l’Ambassadeur de l'Inde en Côte d’Ivoire. Et de poursuivre que ce geste vise à aider la population ivoirienne et en particulier celle d’Ayama  à mieux se porter et à se libérer des maladies.

Ces médicaments sont des médicaments de paludisme, des antibiotiques, des paracétamols et des médicaments génériques.

Selon lui : « Si les populations sont en bonne santé, alors la Côte d’Ivoire entière sera en bonne santé et forte », a-t-il indiqué. Et de préciser que : « ces médicaments provenant des firmes Indiennes, ils sont moins chers et de bonne qualité ».

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L’Inde a fait des progrès significatifs dans le domaine de la pharmacie et de la santé et qu’il était important de permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier des médicaments indiens pour une meilleur santé des populations, a fait savoir M. Thangal.

Par ailleurs, le diplomate indien a exprimé son souhait de voir les autorités ivoiriennes renforcer davantage leur collaboration avec les compagnies pharmaceutiques indiennes.

Après les villes de Bonoua, Adzopé, Dabou et d’Anyama, le cinquième camp se tiendra dans la commune de Yopougon le 11 décembre prochain.

Mohamed Compaoré

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vendredi, 12 novembre 2021 13:21

Ouverture du Forum de Paris sur la Paix

La quatrième édition du Forum de Paris sur la Paix, un événement annuel rassemblant tous les acteurs de la gouvernance mondiale, lancé à l’initiative du président Emmanuel Macron, s’est ouverte officiellement jeudi 11 novembre 2021 en début de soirée dans la capitale française.

Le coup d’envoi de cette édition a été donné par M. Macron et son homologue nigérian Muhammadu Buhari, la vice-présidente américaine Kamala Harris et la Première ministre du Bangladesh Sheikh Hasina.

Cet événement international aborde les grands défis globaux d’aujourd’hui, que ce soit la lutte contre les inégalités, le climat, la santé mondiale, ou les droits de l’Homme.

A cette occasion, kamala Harris a souligné la nécessité de reconnaître l’existence des écarts entre riches et pauvres, hommes et femmes, nord et sud, relevant que tout au long de la pandémie, ces écarts se sont élargis avec une hausse de l’extrême pauvreté et de l’extrême richesse.

Le monde fait face à une hausse “spectaculaire” des inégalités, un défi “immense” de par sa taille et son ampleur, a-t-elle affirmé, faisant observer que les dirigeants doivent prendre la pleine mesure de ce défi, alors que le monde se trouve à un moment “charnière”.

“Ne nous pouvons pas accepter la persistance de ces écarts”, a relevé la vice-présidente américaine, soulignant la nécessité de de reconnaître que ces écarts croissants sont “inacceptables et nous devons travailler ensemble pour les réduire”.

A ses yeux, il n’est pas question de charité, mais “il en va de notre devoir” d’autant plus qu’il s’agit d’un “impératif stratégique”, plaidant pour l’importance de remettre en cause le statu quo et construire quelque chose de mieux pour parvenir à la racine de ce défi en s’intéressant aux structures et systèmes de longue date qui se sont fracturés ou fissurés.

De son côté, le président du Nigéria, Muhammadu Buhari, a plaidé pour une coordination pleine et totale afin de combattre le défi du moment, à savoir la crise sanitaire, avec le même objectif, celui de fournir le vaccin à tout le monde.

Alors que certains pays reçoivent la 3ème dose de vaccin, dans d’autres pays notamment en Afrique, les populations n’ont même pas reçu une première dose, a-t-il déploré, pointant une “véritable inégalité”.

M. Buhari a plaidé pour une augmentation des doses livrées aux pays africains “si nous voulons atteindre d’ici septembre 2022 l’objectif de vacciner 70% de la population”, soulignant la nécessité de lever les restrictions à l’exportation des vaccins et une coordination plus accrue afin de permettre aux populations africaines de s’immuniser contre le Covid-19.

Pour sa part, la Première ministre du Bangladesh Sheikh Hasina a rappelé l’engagement de son pays en faveur de la paix, pointant du doigt les inégalités et l’injustice en tant que fléaux mondiaux.

Le Covid-19 a miné le système sanitaire et financier de par le monde et mis en exergue les écarts entre les pays riches et pauvres, a-t-elle affirmé, soulignant la nécessité de combler ces lacunes, rehausser les ambitions climatiques pour continuer à sauver des vies humaines, trouver des solutions pour les migrants bloqués sur les frontières et mettre fin aux discriminations pour offrir une éducation à toutes les filles et femmes.

Mme Sheikh Hasina a appelé à concevoir un “troisième type de diplomatie internationale” dans l’esprit d’une responsabilité partagée pour trouver des solutions équitables et pérennes à tous les conflits de par le monde, plaidant également pour la nécessité d’investir davantage pour juguler la progression des flux migratoires.

Le monde doit agir avec “sérieux” pour que les populations rohingyas puissent retourner dans leur pays, a-t-elle indiqué.

Emmanuel Macron a, à son tour, prévenu que le monde vit une crise sans précédent du multilatéralisme, tout en se félicitant du retour des Etats-Unis d’Amérique dans ce système, qui constitue à ses yeux, une “excellente nouvelle” face à des enjeux mondiaux qui perdurent.

La difficulté de la période actuelle est double, a insisté le chef de l’Etat français, qui a mis en avant la nécessité de donner au multilatéralisme plus de force et de légitimité en bâtissant de nouvelles réponses concrètes avec de nouveaux acteurs, de nouvelles méthodes et de nouvelles formes de coalition tout en se donnant “des rendez-vous réguliers pour où nous en sommes”.

Sur le plan du Covid-19, M. Macron a estimé que la clé dans la lutte contre la pandémie est d’aller jusqu’au bout dans cette bataille, tout en faisant observer que les engagements du G7 et du G20 demeurent “insuffisants”, car, à ses yeux, il faut aller plus vite et plus fort en accélérant les dons de doses, en renforçant la transparence des dons de doses et les systèmes de santé dans les pays les plus fragiles, et en réunissant à bâtir une aide renforcée à l’égard des soins primaires.

Il faut accélérer la production des moyens de lutte contre la pandémie en produisant des vaccins notamment dans les pays africains, a plaidé le président de la république, rappelant que le continent africain représente 20% des besoins de vaccins de tous genres alors qu’il en dispose d’une capacité de production de seulement 2%.

Emmanuel Macron a appelé à cet égard à lever les restrictions à l’exportation des vaccins, à améliorer la transparence et à bâtir un mécanisme solide d’alerte précoce face aux pandémies, notant que “chacun doit prendre ses responsabilités” en ce sens.

Il a aussi plaidé pour une solidarité accrue envers les pays à revenu intermédiaire et en voie de développement, rappelant que la décision de taxer les multinationales constitue une ”avancée majeure”, mais il reste de nombreux chantiers à parachever.

M. Macron a rappelé également les défis de l’éducation dans le sillage de la pandémie qui a touché des centaines de millions d’élèves de par le monde ainsi que les engagements pour le climat et la biodiversité dans le contexte notamment de la COP26.

Il est revenu également sur les fractures sécuritaires et géopolitiques qui sont en train de s’installer dans le monde et la nécessité de bâtir des coalition nouvelles pour construire la paix et résoudre les conflits.

Conçu comme une réponse à la montée des tensions du monde contemporain, le Forum de Paris sur la paix, une initiative française lancée en 2018, entend réaffirmer l’importance du multilatéralisme et de l’action collective face aux défis actuels.

Réunissant une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, des organisations internationales ainsi que des dirigeants d’entreprise et des représentants de la société civile, cette grand-messe du multilatéralisme est destinée à “rebondir vers un monde meilleur” et à “construire le monde d’après-crise”.

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La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a sollicité mercredi 10 novembre 2021 une « plus grande collaboration de l’UNESCO pour la réalisation de projets s’inscrivant  dans les domaines de compétence de l’Institution, notamment  pour l’éducation et la culture.

La ministre ivoirienne en charge de l’éducation s’exprimait à la tribune de la  41e session de la conférence générale de l’UNESCO  ouverte  mardi 9 novembre 2021 à Paris, en France.

Réitérant  la gratitude de la Côte d’Ivoire pour la contribution de l’UNESCO à la promotion de l’éducation, de la culture et de la paix dans le pays, Mariatou Koné a souhaité que, pour ce nouveau biennium (mandat de deux ans) de la  Secrétariat général de l’UNESCO, Audrey Azoulay, cette agence des Nations Unies soit aux côtés de la Côte d’ivoire  pour relever des défis notamment ceux imposés par la pandémie de la Covid 19.

En outre, en plus des trois Chaires UNESCO dont dispose la Côte d’Ivoire, à savoir les chaires de « bioéthique », « Culture de la Paix », « Eau, Femme et Pouvoirs de Décisions », la Côte d’Ivoire espère que les candidatures sur deux autres chaires UNESCO intitulées « La Chaire ERA – ville durable » et « La Chaire sur la prospective » soient retenues.

« Le Gouvernement ivoirien exprime toute sa gratitude à l’UNESCO pour la désignation de l’ONG ivoirienne GA-TIC comme lauréate du prix Conficius UNESCO pour l’alphabétisation numérique 2021″, a signifié la ministre.

La Conférence générale de l’UNESCO, qui se tient à Paris du 9 au 24 novembre, marque le 75e anniversaire de l’Organisation (12 novembre). Plusieurs décisions importantes sont attendues de la part des 193 États membres, notamment l’adoption de deux recommandations mondiales sur l’éthique de l’Intelligence artificielle et la Science ouverte. L’UNESCO y lancera le nouveau Rapport mondial sur les Futurs de l’éducation et accueillera la réunion mondiale de l’éducation.

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La forte augmentation du nombre de cas de diabète en Afrique survient dans un contexte de pandémie de COVID-19 et de faible accès aux vaccins. Le taux de mortalité lié aux infections par la COVID-19 en Afrique est nettement plus élevé chez les personnes diabétiques, d’après une analyse préliminaire présentée aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en prélude à la Journée mondiale du diabète, le 14 novembre prochain.

« La COVID-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La pandémie de COVID-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la COVID-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux. »

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la COVID-19, dont le risque de décès.

Une récente analyse de l’OMS a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la COVID-19. Il ressort de cette analyse que le taux de létalité de la COVID-19 est de 10,2 % chez les patients diabétiques, contre 2,5 % pour l’ensemble des patients atteints de COVID-19. Le taux de létalité de la COVID-19 chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Sans compter le diabète, les trois affections sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la COVID-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021. L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés », a déclaré le Dr Benido Impouma, directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-COVID-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie.

L’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la COVID-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquentque, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 ont été administrées à des Africains présentantdes comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent. Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour queles personnes à haut risque reçoivent effectivementles vaccins dont elle sont besoin.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la COVID-19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a souligné la Dre Moeti. « Il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Il existe deux principaux types de diabète : le diabète de type 1 est causé en début de vie par une affection qui endommage le pancréas et altère la production d’insuline ; le diabète de type 2 est lié à une mauvaise alimentation, à l’obésité et au manque d’exercice physique, et résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Près de 90 % des personnes diabétiques dans le monde, et la grande majorité en Afrique, sont atteintes du diabète de type 2, et l’on attribue la hausse des taux d’incidence du diabète en Afrique à la même mauvaise alimentation et aux mêmes modes de vie sédentaires qui sont à l’origine d’une hausse du nombre de cas de diabète de type 2 dans le monde. Outre les risques liés à la COVID-19, le diabète peut accroître les risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, d’insuffisance rénale, d’amputation des membres inférieurs, de déficience visuelle, de cécité et de lésions nerveuses, dont les troubles de la fonction érectile.

« Tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage », a déclaré la Dre Moeti. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique. »

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la COVID-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

L’OMS a tenu aujourd’hui une conférence de presse, organisée par APO Group. Le Dr Impouma était accompagné par la Professeure Maïmouna Ndour Mbaye, cheffe de l’unité de médecine interne à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et directrice du Centre national de lutte contre le diabète du Sénégal, ainsi que de M. Greg Tracz, Directeur général de Diabetes Africa.

Étaient également présents, pour répondre aux questions la Dre Phionah Atuhebwe, Chargée de l’introduction des nouveaux vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de réponse à la COVID-19 au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et le Dr Jean-Marie Dangou, Coordinateur du Programme des maladies non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

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Les communicateurs du Secrétariat Exécutif du G5 Sahel, des Comités nationaux de coordination (CNC), du Collège de Défense (CDG5S) et du Collège Sahélien de Sécurité (CSS) du G5 Sahel se sont retrouvés du 08 au 10 novembre 2021 à Bamako pour élaborer un plan d’action 2022-2024 de la Stratégie de Communication de l’Organisation.L’ouverture des travaux a été́ présidée par le Chargé de communication au G5 Sahel, Monsieur Abdoul Salam DIAGANA, représentant le Secrétaire Exécutif, qui avait à ses côtés le Consultant en Communication de la Coopération allemande (GIZ-Mauritanie) en appui au G5 Sahel, Monsieur Mamadou DIALLO.

Cette rencontre régionale d’échanges, de réflexion et de partage d’expériences entre spécialistesde la communication a également été élargie à d’autres acteurs évoluant dans le domaine. Elle a été organisée par le Secrétariat Exécutif du G5 Sahel avec l’appui technique et financier de la GIZ/Mauritanie.

Après la publication, en février 2020, d’un document intitulé : «Stratégie de communication du G5 Sahel» par le SecrétariatExécutif, la nécessité de son appropriation par les parties prenantes et sa mise en œuvre est devenue de plus en plus accrue. D’où, l’élaboration d’un plan d’action pour mettre en pratique les actions identifiées et ciblées dans ce document de référence. La Stratégie de communication du G5 Sahel traduit, en effet, la volonté́ des Étatsmembres et celle de leurs populations àcoopérerau delà de leurs frontières dans un contexte de grandeinsécurité́.

Selon Monsieur Abdoul Salam DIAGANA, Chargé de Communication au Secrétariat Exécutif, ce plan d’action sera une sorte de boussole pour le G5 Sahel en matière de communication. Cela va également permettre aux communicateurs du Secrétariat Exécutif et des Comité nationaux de Coordination (CNC) et des structures rattachées d’être plus actifs et réactifssur le plan de la communication.Pour lui, il est primordial d’élaborer un plan pour contrecarrer le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme violent dans la région. Il a mis l’accent sur les questions de   développement  pour mieux faire connaitre les  projets, réalisations et résultats  du G5 Sahel dans la gouvernance, les infrastructures  et la résilience .Ce plan devrait permettre de mieux cibler toutes  les populations sahéliennes  et plus particulièrement celles  qui vivent dans les zones transfrontalières  a souligné  M Diagana  qui  a, également au nom du Secrétaire Exécutif, remercié la GIZ pour son accompagnement constant au G5 Sahel.

Pour sa part, le Consultant en Communication de la GIZ/Mauritanie en appui au G5 Sahel, Monsieur Mamadou DIALLO, a réitéré le soutien de son Organisation au G5 Sahel. Pour preuve, il a apporté son expertise à l’atelier de travail pour le bon déroulement de l’activité. Pour la circonstance, il avait à ses côtés, Monsieur Martin FAYE, Consultant commis par la GIZ pour la facilitation des travaux techniques de l’atelier.

Pendant trois jours, les participants se sont penchés sur les voies et moyens pour décliner un plan d’action de la Stratégie de communication du G5 Sahel. Ils ont procédé à un état des lieux de la communication dans les pays membres et à un partage d’expériences avant de se retrouver en travaux de groupe pour produire un document final devant servir de guide pour les participants dans activités respectives.

Clôturant, les travaux M Tiessira  Dembélé s’est  félicité  du déroulement de l’atelier  qui a permis de déblayer le terrain pour l’élaboration d’un plan de communication avec des actions concrètes. Le chef de service  de la communication, de la documentation et des Relations Publiques du G5 Sahel a notamment remercié  les participants, le facilitateur  et la GIZ pour  leur engagement et leur accompagnement.

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La Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de Gaz à effet de Serre de 30,41 % d’ici à 2030, a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, lors d’un segment de haut niveau portant sur la présentation des nouvelles ambitions des pays dans un contexte de révision générale des Contributions Déterminées au niveau National (CDN).

Il s’exprimait devant ses pairs le mercredi 10 novembre 2021, dans la salle plénière de la 26e Conférence des parties sur les changements climatiques (Cop 26) qui a lieu à Glasgow en Ecosse, du 31 octobre au 12 novembre 2021.

Le ministre Jean-Luc Assi a précisé que cette nouvelle ambition vient marquer la volonté de la Côte d’Ivoire à s’engager sur une trajectoire de développement bas carbone et résilient aux changements climatiques.

« Cet objectif correspond à un abattement chiffré d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, là où l’ambition de la Côte d’Ivoire dans son premier document CDN, en 2015, affichait un abattement de 9 millions de tonnes équivalent CO2, soit une réduction de 28,25 % en 2030 par rapport à un scénario de référence », a-t-il indiqué.

Pour atteindre cet abattement d’environ 37 millions de tonnes équivalent CO2, les acteurs et parties prenantes impliquées en Côte d’Ivoire ont identifié cinq secteurs clés du développement économique. Ce sont l’agriculture, l’élevage, la Forêt et utilisation des terres, les Ressources en eau, la Santé et les Zones côtières.

Si l’objectif est de rendre plus résilients ces secteurs clés de l’économie ivoirienne à travers des mesures d’adaptation et d’atténuation, Jean-Luc Assi a évoqué plusieurs actions sur lesquelles la Côte d’Ivoire va miser jusqu’en 2030.

Ce sont entre autres « l’augmentation du reboisement par la conversion d’un million d’hectares de terres en forêts à l’horizon 2030, l’accroissement des énergies renouvelables dans la production d'électricité pouvant atteindre 45 % du mix énergétique avec le retrait du charbon, le renforcement de l’efficacité énergétique au niveau des sous-secteurs bâtiments, commerces, transports et industries, la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat, la mise en œuvre de décharges modernes et de centres de valorisation et d’enfouissement technique avec récupération de méthane », selon le ministre.

CICG

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Le pape François a de nouveau appelé jeudi 11 novembre 2021 les responsables politiques à s’engager pour préserver la terre, à la veille de la fin de la COP26 à Glasgow.

“Le temps presse, cette occasion ne doit pas être gâchée”, a signalé le pape, dans une lettre aux catholiques d’Écosse publiée jeudi, exprimant ses “regrets” de ne pas avoir pu se rendre à Glasgow, comme il l’avait “espéré”.

Fin octobre, dans une allocution diffusée par la BBC, le pape avait déjà exhorté les décideurs politiques à apporter “d’urgence” des “réponses efficaces à la crise écologique”.

Cet appel intervient au lendemain de l’annonce à la COP26 d’un accord surprise entre la Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, qui a relancé les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale sur le climat.

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