Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) envisage d’éradiquer d’ici 2030 la fistule obstétricale en Afrique de l’Ouest et du centre, en trouvant des solutions à un problème majeur de santé publique, touchant principalement les plus vulnérables, notamment les filles et femmes vivant dans les zones les plus reculées du continent avec peu ou pas d’accès à des services de santé reproductive de qualité.

Pour concrétiser cette ambition, l’UNFPA a initié une visio conférence régionale sur la fistule en Afrique de l’ouest, rapporte l'AIP citant une note d’information de l'organisation.

Cette session de l’UNFPA et de ses partenaires a réuni des décideurs politiques, des médecins, des sages-femmes, des spécialistes de la fistule, des chercheurs et des acteurs de la société civile de la région de l’Afrique de l’Ouest et des autres régions du monde autour du thème « s’unir pour mettre fin à la fistule. Agir pour mettre fin à la fistule ».

Cette opportunité de chat virtuel initiée le mardi 30 novembre 2021, a favorisé également la mise en réseau d’experts mondiaux et de donateurs du monde entier, selon la présidente de la confédération des sages-femmes francophones, Fatoumata Diko.

Au terme de cette conférence, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en collaboration avec ses partenaires ont décidé de mettre en place une plateforme pour l’élimination de la fistule obstétricale dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement.

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Le Président de la Commission de la CEDEAO, S.E. Monsieur Jean-Claude Kassi Brou et le Directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Nigéria, Monsieur Xavier Muron en présence de l’Ambassadrice de France auprès du Nigéria et de la CEDEAO, S.E. Madame Emmanuelle Blatmann, ont signé, ce mardi 7 décembre 2021 à Abuja, au Nigeria, un accord de subvention pour un financement complémentaire d’une phase intérimaire de l’appui au programme de stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Ce nouveau financement est la suite d’une phase pilote financée par l’Union européenne à hauteur de 56 millions d’euros (dont 31,9 M€ délégués à l’AFD) en appui à la stratégie régionale de stockage de la CEDEAO. Adoptée en 2012, cette stratégie combine les stocks de proximité, les stocks nationaux et d’une Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire (RRSA) permettant de faire jouer la solidarité régionale en cas de crise alimentaire majeure dans la région.

D’une durée de 3 ans et d’un montant de 8 millions d’euros, ce nouvel appui de l’AFD auprès de la CEDEAO vise à accroître la capacité de la région à gérer les crises alimentaires, nutritionnelles et pastorales dont les causes se diversifient. Accroître cette capacité de gestion des crises implique de consolider, à court terme, les acquis de la mise en œuvre de la première phase de la RRSA et de bâtir un partenariat multilatéral autour du système régional de stockage sur les moyens et longs termes.

« La CEDEAO se réjouit du nouvel appui financier de l’AFD en faveur de cet instrument de solidarité régional, dont la pertinence et l’efficacité ont été démontrés lors de la première phase. Ce nouveau financement permettra notamment à la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire de monter en puissance afin de jouer pleinement son rôle de 1ère ligne de défense en cas de choc affectant la capacité des populations à se nourrir. Cette nouvelle phase sera aussi l’opportunité de construire un partenariat multi-acteurs de financement pour assurer la durabilité de notre système de stockage de sécurité alimentaire », a dit le Président de la Commission de la CEDEAO.

La maitrise d’ouvrage de ce nouveau projet est assurée par la Commission de la CEDEAO, via son Département de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau. Les activités du projet seront menées dans l’ensemble des quinze (15) États membres de la CEDEAO, ainsi que deux (2) États membres du Cilss (Tchad et Mauritanie) impliqués dans la mise en œuvre de la phase pilote.

« Le partenariat que l’AFD entretient depuis 2011 avec la Commission de la CEDEAO en appui à la mise en œuvre de sa politique agricole régionale, l’ECOWAP, est exemplaire. Nous sommes convaincus que ce nouvel appui contribuera à la pérennité du système de stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et permettra de mobiliser d’autres partenaires du développement pour renforcer encore la résilience aux différents chocs affectant la sécurité alimentaire dans la région », a expliqué le Directeur de l’AFD du Nigeria.

Tout en saluant la profondeur du partenariat AFD – CEDEAO, l’Ambassadrice de France auprès du Nigeria et de la CEDEAO, a précisé que la France compte pleinement poursuivre son rôle de partenaire stratégique dans la région en appuyant des projets contribuant au renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi qu’à la lutte contre les effets liés au changement climatique.

Cette nouvelle phase va appeler des adaptations du cadre règlementaire de la RRSA, la conception de mécanismes financiers innovants, et la mobilisation accrue de la communauté internationale en appui à la stratégie de la région sur le stockage. Elle va également nécessiter l’adaptation des instruments de réponses aux crises à déclenchement rapide et aux nouveaux facteurs de risque comme les crises sanitaires de type Ebola ou à portée plus globale comme la pandémie actuelle de la Covid-19.

La mission de la CEDEAO est de promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’améliorer le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les Etats Membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain. Dans le domaine de l’agriculture, la CEDEAO travaille, à travers sa politique agricole (ECOWAP), à assurer la sécurité alimentaire et procurer des revenus décents à ses citoyens,

L’AFD met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. À travers ses activités de financement du secteur public et des ONG, ses travaux et publications de recherche, de formation sur le développement durable et de sensibilisation en France, elle finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et résilient. Elle construit avec ses partenaires des solutions partagées, avec et pour les populations du Sud, et contribue ainsi à l’engagement de la France en faveur des Objectifs de développement durable,

fm

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Pendant deux jours, les 6 et 7 décembre 2021, le monde s’était donné rendez-vous à Dakar. Plusieurs centaines de décideurs africains et internationaux, dont 6 Chefs d’États et de Gouvernements, des Ministres, des représentants d’organisations internationales et d’experts (politiques, économiques, académiques et associatifs) ont abordé de façon transversale les thématiques de paix et de sécurité. Les échanges de cette agora mondiale ont abordé aussi bien l’impact de la crise sanitaire sur les sociétés, les économies et la sécurité des pays africains, la radicalisation de la jeunesse, que les nouvelles menaces, dont les cyberattaques et les campagnes de désinformation ou encore l’autonomie des armées africaines.

Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, a constaté en ouverture de cette édition, dont le thème cette année était les enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post COVID-19 : « Il nous faut faire face aux effets néfastes d’une double crise sanitaire et économique. Double crise à laquelle s’ajoute pour l’Afrique la vulnérabilité particulière au changement climatique, l’intensification des attaques terroristes et la recrudescence des coups d’État (…) ».

Fidèle à sa tradition, le Forum a permis à des voix parfois dissonantes et fortes de résonner. Sur les aspects sanitaires, son Excellence Monsieur Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud, a ainsi déclaré, en séance d’ouverture qu’« isoler un pays qui a séquencé un nouveau variant et qui a fait preuve de transparence, c’est non seulement discriminatoire, mais aussi contre-productif parce que c’est inciter les autres à ne pas publier les résultats. »

Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, a focalisé son intervention sur la nature complexe du terrorisme et ses conséquences pour les États et sociétés africaines : « En plus du coût humain lié au terrorisme, les actes terroristes visent à déstabiliser les gouvernements et saper le développement économique et social. Ces actes défient souvent les frontières nationales, alors que leurs motivations, financements, méthodes d'attaque et cibles sont en constante évolution. Les terroristes sont habiles à exploiter les pays dotés de faibles capacités de lutte anti-terroriste, ainsi que ceux actuellement épargnés par la menace terroriste ».

Son Excellence Monsieur Umaro Sissoco Embaló, Président de la République de Guinée-Bissau, a déclaré : « Plus que jamais, la sécurité d’un État s’inscrit dans un contexte régional et international. La coopération entre États est essentielle pour la sécurité collective. »

Monsieur Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine, a rajouté : « L’Afrique dans ce combat pour la paix a besoin de la solidarité́ de ses partenaires. Leur condamnation pour des raisons politiciennes et où démagogiques n’est pas crédible. Elle n’est pas constructive et ne devrait nullement décourager ceux parmi eux qui s’engagent vraiment à nos côtés dans ces moments difficiles. »

Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen, a précisé : « Je pense qu’il faut effectivement, dans ce moment de notre histoire, changer le paradigme de ce partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne (…) Cet engagement pour la coopération, pour le respect des partenaires égaux - pas simplement dans le discours mais aussi dans la réalité du comportement et dans la réalité de l'action - c'est le premier élément qui devrait je le crois fonder cette Nouvelle Alliance entre l'Afrique et l'Europe. »

Madame Florence Parly, Ministre des Armées de la République française, a ajouté : « Au Sahel, la France veut aller vers plus de coopération. Notre but n’est pas d’agir pour les États sahéliens, mais d’agir avec eux. C'est l'ADN de l'opération Barkhane (…) Pour combattre le terrorisme, nos soldats risquent leur vie. Les tentatives de discrédit du soutien que la France apporte aux États sahéliens - et à leur demande - sont indignes. La France n’a pas d’agenda caché au Sahel. Prétendre le contraire, c’est faire le lit du terrorisme. »

Cette 7ème édition aura été marquée par l’urgence de la crise sanitaire touchant l’ensemble du continent africain et la nécessité d’y apporter des solutions pour construire un avenir durable. Face aux destructions d’emplois engendrées par la crise, la mise en place de filets de sécurité sociale pour pouvoir protéger les personnes les plus précaire s’avère nécessaire. De plus, la dépendance à l’extérieur dans laquelle se retrouve l’Afrique pour son approvisionnement en vaccins est un signal d’alerte pour investir dans la production locale. L’ensemble des intervenants ont par ailleurs rappelé l’importance d’investir dans la recherche et l’éducation sur le continent.

Cette pandémie a des impacts bien au-delà du champ sanitaire, avec des conséquences économiques, sociales, environnementales et sécuritaires. Alors qu’elle aura mis à mal les principes de gouvernance et de sécurité collective, la situation actuelle confirme l’importance de la gestion solidaire de la pandémie et plus largement du multilatéralisme dans les affaires internationales.

Ce qui a été confirmé lors de la conférence de presse de clôture par Madame Aïssata Tall Sall, Ministre des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur : « Le Forum de Dakar a mis le curseur sur les urgences africaines : la paix, la sécurité mais aussi le changement climatique, la santé, la jeunesse. Autant de facteurs déterminants pour le développement de nos pays ».

ng

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Dans le but d'accompagner l'Etat de côte d'ivoire et les institutions de lutte contre les grossesses en milieu scolaire, l'ONG woman leader a lancé son projet dénommé '' jeune fille, ta sante importe ''.

Cette conférence du lancement officiel a eu lieu ce mardi 07 décembre 2021, dans un espace dans la commune de Cocody. En présence du parrain de la cérémonie le 1er adjoint Maire de Bassam, Monsieur Jean Louis Moulot

Ce projet est une campagne de sensibilisation de formation des jeunes filles adolescentes de 10 à 24 ans en milieu scolaire sur l'éducation complète à la sexualité. 

L’ONG Woman Leader qui a vu le jour le 18 septembre 2018, a pu sensibiliser plus de  6000 jeunes filles et Garçons  sur les questions d’éducation à la sexualité dans trois zones respectives de la ville d’Abidjan à savoir  la commune d’Abobo, Grand-Bassam et Anyama.

A l'entame, Aichatou Keita, chef du Projet a affirmé que le taux de la scolarisation des jeunes filles est toujours bas. Contrairement à celui des jeunes garçons qui est dû aux niveaux des vies des certaines familles ou le revenu journalier moyen ou la démission des parents de leurs rôles.

Ce qui suscite chez les adolescentes en milieu scolaire à s'intéresser à la sexualité auprès de leurs amis ou autres, ce qui engendre des grossesses involontaires.

« La population de la Côte d’Ivoire est majoritairement jeune, les adolescents et les jeunes de 10 à 24 ans représentent environ 30% de la population totale. Le taux net de scolarisation au primaire est de 75 % pour les filles et 84% pour les garçons. Au fil des ans, l’inégalité entre les sexes se maintient et le taux de scolarisation baisse de 28 % pour les adolescentes et 39 % pour les adolescents au cycle moyen secondaire. Seuls les 16% des jeunes femmes et 25% des jeunes hommes répondent correctement à des questions sur la prévention du VIH », a-t-elle  expliqué

S'exprimant, le parrain Jean-Louis Moulot, le 1er adjoint Maire de Grand-Bassam a remercié les membres de l'ONG d'avoir associé son image à cette 3eme édition du programme jeune fille ta santé importe, Il a encouragé la Présidente de l'ONG woman leader et son équipe à continuer de sensibiliser les jeunes filles adolescentes qui est une cause noble. Aussi a réitéré sa disponibilité à appuyer toutes les actions de l'ONG.

 La Présidente de l’ONG WOMANLEADER, madame Nikiéma Tara  a évoqué les raisons  de la création cette ONG. Elle a aussi expliqué que c’est une lutte contre la violence faite aux femmes, surtout en milieu scolaire : 

«J’ai subi des attouchements sexuels même jusqu’à l’université. C’est pour dire dans le parcours d’une jeune fille, c’est vraiment très fréquent de rencontrer ses situations. Et je n’imagine pas les calvaires que mes jeunes petites sœurs vivent en classe », a fait savoir Mme Nikiéma.

Pour clore, elle a lancé un appel aux autorités et aux personnes  d’aider l’ONG woman leader pour la réalisation de  ce projet  qui coute 9.810. 000F. elle a annoncé également que l’année 2022, l’ONG organisera des tournées  dans les régions du Loh Djiboua (DIVO), dans la région du Hambol (Katiola) et de Sinfra afin de sensibiliser les jeunes filles à prendre les études au sérieux. Les informer sur les maladies qui peuvent être contractées par le sexe.

fm

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Orange Côte d’Ivoire organise la 6ème édition de son « Orange Business Live » sur le thème « Innovations technologiques, quel futur pour les entreprises ?».

À cette occasion, l’opérateur digital engagé auprès des entreprises de toutes tailles a célébré le premier anniversaire de cet évènement devenu une référence pour l’écosystème numérique. Orange Business Live est un événement phygital qui donne l’occasion à Orange Business, entité du groupe Orange Côte d’Ivoire, de décrypter les tendances et les évolutions des secteurs des télécoms, de l’information et de la communication pour les clients B to B, afin de les aider à renforcer leur performance, de favoriser leur croissance et d’avoir une meilleure connaissance de leur écosystème.

Ces rencontres donnent ainsi la parole à des experts reconnus dans leurs domaines. Elles constituent un lieu d’échange privilégié avec les équipes d’Orange Business. La 6ème édition d’Orange Business Live s’est tenue le 25 novembre 2021 au Casino Barrière sur le thème « Innovations technologiques, quel futur pour les entreprises ?». L’événement a réuni un panel de haut niveau composé de M. Didier Kla, Directeur d’Orange Business et Broadband, M. Minayegnan COULIBALY, Directeur Général du GIM- UEMOA, M. Jil Alexandre N’DIA, Directeur Général et co-fondateur du groupe Weblogy et Mme Fatim CISSE, Directrice Général d’IHS Towers.

A cette occasion, l’ensemble des participants ont pu célébrer l’an un d’Orange Business Live. L’innovation technologique est déjà une réalité pour notre continent : elle représente une opportunité pour des territoires et des entreprises fortement digitalisés. Il est donc nécessaire de penser aujourd’hui les conséquences de cette nouvelle réalité sur notre tissu économique. Techniciens spécialisés, experts en intelligence artificielle, ingénieurs analytiques, coachs de robots…sont autant de professions dont les entreprises auront cruellement besoin dans un futur proche.

De ce fait, les Orange Business Live constituent une opportunité de réfléchir aux réalités numériques qui changeront le quotidien des acteurs économiques. Chaque session réunie plus de cinquante entités ivoiriennes, allant des grands groupes aux start’up en passant par les institutions, associations, PME ou TPE, ainsi que des journalistes et influenceurs de premier rang et issus de l’écosystème numérique. Ces évènements ont permis aux différentes parties prenantes de travailler sur des enjeux aussi divers que : Comment inscrire son entreprise dans le contexte de la nouvelle normalité ? ,La cybersécurité́, moteur de la transformation digitale dans la nouvelle normalité́ ? ,L’expérience client des entreprises au cœur des échanges / Quelle expérience client pour les entreprises dans le contexte de leur transformation digitale ? ,Digitalisation des moyens de paiements : quel futur pour les entreprises et les consommateurs ? ,L’impact social et économique de l’internet haut débit.

Pour Didier Kla, Directeur Orange Business et Broadband : « nous sommes heureux de célébrer le premier anniversaire des Orange Business Live. Nous avons pensé cette initiative pour aider nos entreprises à rebondir face à la crise du Covid-19 en fin d’année 2020. Depuis lors, ces rencontres ont réuni plus de 500 parties prenantes, acteurs ou utilisateurs du numérique. En 2022, Nous souhaitons continuer d’accompagner les entreprises avec nos solutions business et notre expertise sectorielle dans le digital"

fm

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mercredi, 08 décembre 2021 17:08

Ukraine: Entretien Biden-Poutine

Le président américain, Joe Biden a averti mardi 7 decembre 2021 son homologue russe, Vladimir Poutine que les États-Unis et leurs alliés répondraient par de “fortes sanctions” à une escalade militaire en Ukraine.

“Le président Biden a exprimé les profondes inquiétudes des États-Unis et de nos alliés européens face à l’escalade des forces de la Russie autour de l’Ukraine et a clairement indiqué que les États-Unis et nos alliés répondraient par de fortes sanctions, notamment économiques, en cas d’escalade militaire”, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué à l’issue de l’entretien virtuel entre les deux chefs d’Etats.

“Le président Biden a réitéré son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et a appelé à la désescalade et au retour à la diplomatie”, a ajouté la même source.

Les craintes d’une invasion russe en Ukraine se sont accrues la semaine dernière, les responsables américains citant de nouveaux rapports de renseignement sur un renforcement des troupes à la frontière.

Au cours de l’entretien qui a duré deux heures, les deux dirigeants ont également discuté de la stabilité stratégique, des rançongiciels et de l’Iran, selon la Maison Blanche.

Lundi, le directeur de la CIA, William Burns, qui s’exprimait à Washington lors du sommet du Conseil des PDG du Wall Street Journal, a déclaré que les services de renseignement n’avaient pas encore conclu si Moscou allait mener une invasion en Ukraine. La Russie est en train de mobiliser une force militaire qui “pourrait agir de manière très radicale”, a-t-il dit, ajoutant que M. Poutine pourrait voir une occasion de lancer une offensive cet hiver.

A l’issue du sommet virtuel, M. Biden devait tenir un entretien en visioconférence avec plusieurs alliés des États-Unis, dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre italien Mario Draghi et le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Les dirigeants occidentaux avaient précédemment convenu de rester en contact au sujet du déploiement de la Russie en Ukraine, selon la Maison Blanche.

ng

 
 

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mercredi, 08 décembre 2021 17:01

Inde: Crash d’un hélicoptère de l’armée

Un hélicoptère transportant le chef de l’état-major militaire indien, le général Bipin Rawat, s’est écrasé mercredi 8 decembre 2021 dans l’État méridional du Tamil Nadu, a annoncé l’armée de l’air.

“Un hélicoptère (russe) Mi-17V5 de l’IAF (Indian Air Force), avec à son bord le chef d’état-major de la Défense, le général Bipin Rawat, a eu un accident aujourd’hui près de Coonoor, dans le Tamil Nadu”, a indiqué l’armée de l’air indienne sur Twitter.

“Une enquête a été ordonnée pour déterminer la cause de l’accident”, poursuit le communiqué.

Des vidéos diffusées sur les chaînes d’information indiennes ont montré l’épave de l’appareil enflammée sur le site de l’accident, dans une zone forestière dense près leur destination, dans le district de Nilgiris.

Les médias locaux rapportaient que l’hélicoptère avait décollé de la base de l’armée de l’air de Sulur mercredi après-midi et que certains passagers rescapés avaient été emmenés dans des hôpitaux pour y être soignés.

Considéré comme un proche du Premier ministre Narendra Modi, le général Bipin Rawat, 63 ans, est le premier chef d’état-major de l’Inde, un poste créé par le gouvernement indien en 2019.

hn

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La troisième rencontre de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso (CNFCI), s’est tenue du 30 novembre au 03 décembre à Grand-Bassam (proche de la ville d’Abidjan), en vue de la délimitation de la frontière entre les deux pays.

Les travaux ont porté sur la poursuite de la recherche documentaire et les modalités de financement du processus de délimitation de la frontière, rapporte mardi l’Agence ivoirienne de presse.

La réunion a été co-présidée par le secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté, et la secrétaire permanente de la Commission, Léontine Zagré, en leur qualité de présidents de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre les deux pays.

M. Konaté s’est félicité de la tenue de cette troisième rencontre, moins d’un an après la première, qui montre «le grand intérêt et le fort engagement des deux gouvernements et des membres de la commission mixte paritaire à renforcer leur collaboration et leur coopération à travers la délimitation de leur frontière commune».

La secrétaire permanente de la Commission nationale des frontières du Burkina, Léontine Zagré s’est réjouie, de son côté, des résultats obtenus par la Commission mixte paritaire depuis son installation à Abidjan en février 2021.

Ces résultats, a-t-elle déclaré, «montrent le renforcement des relations de bon voisinage, de fraternité et de solidarité entre les deux pays». Elle a encouragé et exhorté tous les membres à maintenir cette dynamique qui a caractérisé les précédentes séances ».

Au terme des travaux, il a été décidé entre-autres, d’effectuer des recherches documentaires complémentaires auprès de sources extérieures aux deux Etats et finaliser l’ouverture du compte bancaire au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire au plus tard le 31 janvier prochain, pour y transférer les ressources allouées par les Etats pour la délimitation de la frontière entre les deux pays.

hn

 
 

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Le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), Eugène Aka Aouélé, s’inscrit dans la perspective d’une autosuffisance en riz de la Côte d’Ivoire, face à la demande croissante des consommateurs de cette céréale.

Le président du CESEC l’a signifié mardi 7 décembre 2021 au sein de l’institution, à Abidjan Plateau, lors d’une conférence initiée autour de la problématique de l’autosuffisance en riz avec pour intervenant le directeur général de l’Agence pour le développement de la filière riz en Côte d’Ivoire (ADERIZ), Yacouba Dembélé.

« Le riz constitue une denrée essentielle voir existentielle dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens. Il s’impose à nous, la problématique de son autosuffisance. Nous avons évoqué les besoins de consommation, la capacité de production et la couverture de la demande locale. Aujourd’hui, il nous faut vivre en mangeant du riz », a déclaré Eugène Aka Aouélé.

Il s’agit de porter à la lumière du Président Alassane Ouattara en faisant des plaidoyers en faveur de cette céréale dont la consommation est plus rapide que la production locale, a relevé Dr Aka Aouélé, lors des “Grandes rencontres du CESEC”.

Le riz en tant que première dépense alimentaire des Ivoiriens doit permettre d’assurer la sécurité alimentaire et lutter contre la pauvreté, a assuré le directeur général de l’ADERIZ.

« La Côte d’Ivoire a des atouts indéniables, à savoir, la pluviométrie, des semences de bonnes variétés, le savoir-faire de nos agriculteurs et l’encadrement agricole. Dès que les moyens arrivent, on peut faire de grands bonds grâce à l’État de Côte d’Ivoire », a ajouté Yacouba Dembélé.

A cet égard, la Côte d’Ivoire, grâce à la Stratégie nationale de développement du riz (SNDR) 2012- 2020 s’attelle à combler la production locale du riz qui s’élevait à 1,2 million de tonnes en 2019 et 962 000 T en 2020.

Selon lui, le potentiel existe avec 200 000 hectares de surfaces irrigables. « Nous n’avons aménagé que 55 000 hectares. Notre objectif est de monter à 118 000 hectares pour être de moins en moins dépendants de la pluie », a-t-il dit.

Le renforcement de l’appareil de production, de la valorisation et du financement ainsi que de la gouvernance de la filière riz, avec les centres de production de semences de riz disséminés sur l’entendue du territoire ivoirien sont envisagés dans la SNDR 2021-2030. « La courbe de besoins de consommation et la courbe de production se rejoindront en 2025 », a-t-il souhaité.

La mécanisation de la riziculture par des outils adaptés, la promotion des petites et moyennes entreprises agricoles, et le financement structuré de la chaîne de valeur du riz ainsi que la professionnalisation des métiers et des acteurs de la chaîne de valeur du riz sont des enjeux majeurs de la SNDR 2012-2020.

fm

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Les Nations Unies ont mis en garde, lundi 6 decembre 2021, contre la détérioration de la situation humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), appelant les partenaires et les donateurs à redoubler d’efforts pour atténuer cette situation.

“La situation humanitaire continue de se détériorer à l’est du pays (RDC), en raison de l’insécurité et des épidémies, combinées à un accès limité aux services de base”, a averti la représentante spéciale du SG de l’ONU en RDC, Bintou Keita lors d’un briefing devant le Conseil de Sécurité.

Elle a relevé que le nombre de personnes déplacées dans le pays se situe à près de 6 millions, dont 51 % de femmes, notant qu’il s’agit du nombre le plus élevé de personnes déplacées à l’intérieur du pays sur le continent.

“A cela est venue s’ajouter l’apparition de nouveaux cas du virus Ebola”, a dit la responsable onusienne, saluant toutefois l’implication des partenaires humanitaires qui se sont rapidement mobilisés pour aider le ministère conglolais de la Santé à prévenir la propagation de la maladie.

Elle a, dans ce cadre, réitéré l’appel aux partenaires internationaux et aux donateurs pour redoubler leurs efforts dans le cadre du Plan de réponse humanitaire pour la République démocratique du Congo qui n’a reçu à ce jour que 34 % du financement nécessaire.

Mme Keila, qui est également chef de la Force de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), a, par ailleurs, exhorté toutes les parties prenantes politiques à se concentrer, au cours des douze prochains mois, “sur la mise en œuvre des réformes clés nécessaires pour consolider les gains de stabilisation durement acquis obtenus jusqu’à présent et surmonter les défis persistants, en particulier dans l’est du pays”.

Évoquant les prochaines élections prévues en 2023, la responsable onusienne a estimé que ce processus représente une nouvelle étape “critique” dans le processus de transition démocratique, de consolidation institutionnelle et de stabilisation de ce pays.

ng

 
 

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