Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Parti des Travailleurs (PT), l’une des principales formations de l’opposition en Algérie, a mis en garde contre des “lendemains sombres” dans ce pays maghrébin.

Le gouvernement algérien adopte “une politique qui a montré son caractère destructeur” et qui annonce “des lendemains sombres”, a précisé le PT dans un communiqué.

Il a rappelé que tout en reconnaissant l’apport insignifiant de l’industrie au produit intérieur brut, entre 5 et 6 % en raison des politiques mises en œuvre depuis des décennies, “le Premier ministre a annoncé l’accélération et l’accentuation des mêmes politiques qui ont fragilisé le secteur industriel national jusqu’à menacer son existence”.

D’après ce parti d’opposition, “la généralisation du prétendu partenariat public/privé” et la “privatisation des banques publiques”, entre autres décisions, vont “accélérer la mise à mort du patrimoine industriel du pays, élément constitutif des bases matérielles essentielles de la nation”.

Tout en soulignant que “les mêmes politiques produisent les mêmes effets”, le parti des travailleurs a alerté “sur le danger de cette politique et ses conséquences sur l’indépendance économique du pays et sur la cohésion nationale”.

Il a par ailleurs critiqué la loi de finances 2022, relevant “la concomitance entre l’adoption de cette loi et son lot de remises en cause des acquis socioéconomiques et des réalisations de l’indépendance nationale poussant la population dans ses derniers retranchements”.

Tout en faisant état de l’élargissement des lois liberticides dans le pays, le Parti des travailleurs a par ailleurs exprimé l’inquiétude quant à la poursuite des arrestations contre les différents militants de l’opposition, recensant 7000 victimes d’abus judiciaires.

“Le PT relève avec inquiétude et indignation la poursuite et l’accentuation des arrestations quasi-quotidiennes de militants, activistes…dans toutes les régions du pays créant un climat de terreur, de confusion, d’amalgame et un sentiment de hogra”, indique le communiqué du parti.

Le parti a également relevé “l’élargissement de lois liberticides dont dernièrement la remise en cause du droit de manifester pacifiquement pour l’amélioration des conditions de vie, ouvrant la voie à tous les types de dérapage”.

“C’est, de fait, la légalisation de la remise en cause du droit de manifester, de se rassembler et l’étranglement du droit de grève”, dénonce-t-il.

De ce fait, le PT a appelé à “l’arrêt immédiat de la répression, à la libération des détenus politiques et d’opinion et à l’abrogation des lois liberticides et donc au respect des libertés démocratiques”.

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L’Inde a testé avec succès, lundi 13 décembre 2021, un missile supersonique (SMART) à longue portée au large de l’Etat de l’Odisha (est).

Le missile, qui transportait une torpille, a été conçu pour améliorer la capacité de guerre anti-sous-marine bien au-delà de la portée conventionnelle de la torpille, a indiqué l’Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense (DRDO) dans un communiqué, ajoutant que le missile développé pour la Marine indienne, a été lancé à partir d’un lanceur mobile au sol.

Le gouvernement indien œuvre ces dernières années à promouvoir l’initiative “Make in India”, ayant pour but de relancer la conception, le développement et la fabrication locale.

“L’Inde est en bonne voie pour le développement d’une industrie de défense autonome”, a indiqué dernièrement le Premier ministre indien, Narendra Modi.

L’un des principaux objectifs du pays dans le cadre de la campagne Atmanirbhar Bharat (Inde autonome) est de devenir l’une des armées les plus puissantes et de développer une industrie de défense moderne par ses propres moyens, a noté M. Modi.

Dans le but de promouvoir l’industrie de défense locale, la DRDO a mis, en 2020, à la disposition des entreprises industrielles nationales 1.500 de ses brevets pour promouvoir la fabrication des équipements, notamment ceux liés à la technologie des missiles, les sciences de la vie et la technologie navale.

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L’ambassade de l’Inde en Côte d’Ivoire en collaboration avec  les compagnies pharmaceutiques indiennes opérant en Côte d’Ivoire ont offert des médicaments à l’hôpital communautaire « Fsucom Ouassakara-Attié » (Commune de Yopougon) en présence des autorités administratives, religieuses et coutumières. Et cela à l’ occasion de la célébration des 75 ans d’indépendance de la république de l’Inde.

Ce don qui a été fait ce samedi 11 décembre 2021, s’inscrit dans le cadre d’une série  de camps médicaux gratuits organisé par l’ambassade l’Inde dont Yopougon fait partir de la 5e étape.

Ce don a été remis au président du comité de l’administration de l’hôpital communautaire Ouassakara-Attié, Ouattara Clément qui en recevant ce don a remercié l’ambassade de l’Inde pour l’aide apportée aux populations. Il a souhaité que ce genre d’action se multiplie et que d’autres ambassades suivent l’exemple de l’Inde.

Il a par ailleurs, pour l’occasion dénoncer les rackets et la corruption dans les hôpitaux.

« Ne soyons pas complice de la corruption dans nos hôpitaux. Les soins sont gratuits  par la volonté du chef de l’Etat », a-t-il rappelé. Et de rassurer que ces médicaments iront à l’ endroit de ceux qui en ont besoin.

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Quand au 2e adjoint au maire de la commune de Yopougon, Moyabi Touré, il a salué cette initiative qui vient contribuer au bien-être des populations surtout les couches les plus vulnérables. Initiative qui permet également de tisser des liens forts de solidarité entre les peuples indiens et ivoiriens.

Il  a fait savoir que ce don vient en appui aux actions de développement du conseil municipal de Yopougon. Non sans oublier de lancer un appel à la population à sortir massivement pour ce faire dépister.

La population de la plus grande commune d’Abidjan a bénéficié ce jour, de consultations médicales gratuites à savoir : le paludisme, la vérification du taux de glycémie et de la tension artérielle, le diabète  et bien d’autres. Des médicaments sont offerts gratuitement à la suite de ces examens médicaux. Un acte de portée sociale, dira Sailas Thangal, l’Ambassadeur de l'Inde en Côte d’Ivoire.

Ces médicaments sont des médicaments de paludisme, des antibiotiques, des paracétamols et des médicaments génériques.

Le diplomate indien a fait savoir que cette contribution aux soins médicaux montre que la Côte d’Ivoire et l’inde sont prêts à travailler ensemble, afin que la Côte d’Ivoire atteigne son indépendance sanitaire. Permettre aux populations de mieux se porter et à se libérer des maladies.

Pour Sailas Thangal : « Si les populations sont en bonne santé, alors la Côte d’Ivoire entière sera en bonne santé et forte », a-t-il indiqué. Et de préciser que : « ces médicaments provenant des firmes Indiennes sont moins chers et de bonne qualité ».

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L’Inde a fait des progrès significatifs dans le domaine de la pharmacie et de la santé et qu’il était important de permettre à la Côte d’Ivoire de bénéficier des médicaments indiens pour une meilleure santé des populations, a fait savoir M. Thangal.

Par ailleurs, il a exprimé son souhait de voir les autorités ivoiriennes renforcer davantage leur collaboration avec les compagnies pharmaceutiques indiennes.

Après les villes de Bonoua, Adzopé, Dabou et d’Anyama, de yopougon, le 6e camp se tiendra à Yamoussoukro en janvier 2022.

Mohamed Compaoré

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Le Premier ministre Patrick Achi, procédant à la clôture de la 4ème édition du Marché ivoirien de l’artisanat (MIVA) vendredi 10 décembre 2021 à Abidjan au cours d’un dîner-gala, a exprimé sa satisfaction pour cet évènement qui a tenu toutes ses promesses.

« Vu le mouvement du nombre de participants à cette édition, nous pouvons affirmer sans prétention aucune que le MIVA 2021 a tenu toutes ses promesses », a-t-il déclaré, adressant ses félicitations au ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Félix Anoblé, pour la mise en œuvre effective de la politique gouvernementale en faveur des PME et des artisans.

Débutée le 02 décembre 2021, la 4ème édition du MIVA, un cadre de créativité et de promotion où se côtoient les meilleurs produits artisanaux, un espace d’expression culturelle et d’opportunités d’échanges entre producteurs, acheteurs professionnels et experts du secteur, a refermé ses portes ce samedi 11 décembre 2021 au palais de la culture de Treichville.

Le public a eu droit à des expositions-ventes de produits artisanaux, à des panels thématiques, à des ateliers de formation et de démonstration, et à des rencontres d’échanges B to B et B to C.

Le chef du gouvernement ivoirien a salué la dynamique de ce secteur qui occupe près de 40% de la population active et contribue pour 12% au produit intérieur brut (PIB).

« L’artisanat est un métier noble et valorisant. Les artisans participent à toutes les activités de la vie quotidienne. Ils sont présents dans les secteurs de l’alimentation, du bâtiment, de la production des services et des métiers qui requièrent un savoir-faire technique », a dit Patrick Achi, ajoutant que ce secteur représente un véritable pourvoyeur d’emplois, un puissant levier d’autonomisation de la jeunesse et de la femme, et un secteur créateur de richesses.

Lors de la soirée, le Poro a été primé comme meilleure région de Côte d’Ivoire promotrice de l’artisanat, de même que plusieurs récompenses ont été décernées aux meilleurs artisans.

Cet évènement a enregistré 600 exposants venus de 15 pays à travers le monde.

Le thème de l’édition 2021 du MIVA était « L’artisanat face aux défis de la restructuration et de la formalisation pour une Côte d’Ivoire solidaire ».

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Son Excellence le Président de la République du Sénégal, Monsieur Macky SALL, a félicité les participants et organisateurs de l’événement en l’introduisant par ces mots : « Je salue l’initiative qu’est l’Africa Digital Economy Forum, visant à promouvoir l’économie numérique en Afrique autour des problématiques telles que la stratégie et la formation digitale, la formation des talents, les infrastructures réseaux et l’innovation ».

L’événement a débuté avec deux discours tenus respectivement par Delphine CHENE, Présidente de La Tribune Afrique et Catherine CHEN, Vice-Présidente et Directrice du conseil d’administration de Huawei.

Soulignant les liens qui unissent le Groupe au continent africain, Catherine Chen a rappelé les ambitions de Huawei en matière de responsabilité sociale :

« Nous assumons notre responsabilité sociale à travers des investissements de taille partout dans le monde, et plus spécifiquement en Afrique. Nous nous positionnons par exemple au Sénégal à travers l’accompagnement de 60 écoles, tout comme nous contribuons à la construction d’infrastructures novatrices en Éthiopie. Ainsi, sur le continent africain, Huawei se veut être un partenaire de développement, apte à accompagner le continent dans l’expression de son potentiel plein et entier ».

S’en sont suivis des débats animés par des intervenants prestigieux, parmi lesquels Roger ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire, Yankhoba DIATTARA, Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications du Sénégal, Papa Amadou SARR, Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes à la Présidence de la République du Sénégal, Alpha BARRY Président Directeur Général d’Atos Afrique, Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, Catherine CHEN, Vice-Présidente et Directrice du Conseil d’Administration de Huawei, Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei Northern Africa, Mohamed BEN AMOR, Secrétaire Général AICTO, Mohammed Tawfik MOULINE - Directeur Général de l'Institut Royal des Études Stratégiques, Huria ALI MAHDI, Ministre Ethiopien de la Technologie et de l’Innovation, Lacina KONÉ, Directeur Général de Smart Africa, Élisabeth MEDOU-BADANG, Directrice de Zone et Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, Malek KOCHLEF, Directeur Général de la Coopération Internationale du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Tunisie, Amane DANNOUNI, Directeur Général & Partenaire au BCG, Didier ACOUETEY, Président de AfricSearch, Omar SEGHROUCHNI, Président du CNDP mais aussi Aboubacar KARIM, CEO et co-fondateur de Investiv Group.

L’Africa Digital Economy Forum a notamment a été marqué par la tenue de plusieurs tables rondes, keynotes et autres prises de paroles structurantes, mettant en avant les principales problématiques de l’économie numérique telles que l’accélération du développement de l’infrastructure numérique en Afrique, les perspectives de l’économie digitale, ou encore la formation des talents nécessaire au développement numérique du continent.

Selon Colin HU, Président Cloud & AI de Huawei Northern Africa :

« La digitalisation est un voyage : pour la ville, elle a une valeur sociale, tandis que pour les entreprises, elle a une valeur commerciale. En ce sens, Huawei s’engage à la promouvoir à travers des investissements, mais aussi des études approfondies. Nos rapports - à l’image de « Intelligent World 2030 » - peuvent servir de référence en la matière : ils ont vocation à guider, ou tout au mieux à inspirer les organisations publiques comme privées dans leur stratégie ».

Roger ADOM, Ministre de l'Economie Numérique, des Télécommunications et de l'Innovation de la République de Côte d'Ivoire a quant à lui tenu à rappeler l’importance de la coopération entre états africains mais aussi entre secteurs privé et public, dans le développement des écosystèmes numériques sur le continent :

« Le renforcement de l’économie numérique en Afrique nécessitera une forte collaboration inter-état. Des initiatives prometteuses et d’ampleur sont déjà mises en place, à l’image de Smart Africa. A travers ce projet, les états partagent les meilleures pratiques, dans une approche partenariale. Une étroite collaboration entre les secteurs publics et privés est aussi de mise, pour susciter des investissements durables, et accélérer le développement de l’Afrique ».

Cependant, malgré la transformation digitale véritable que connaît le continent depuis une quinzaine d’années, le taux de pénétration d’internet ne s’élève qu’à 39,8%. Yankhoba DIATTARA, Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications du Sénégal, a ainsi souligné l’importance de l’inclusion dans le développement des écosystèmes digitaux en Afrique :

« Partout sur le continent, le taux de pénétration d’internet est de 39,8%, de la même manière que 30% de la population issue du continent vit dans une zone de connectivité sans pour autant y avoir accès - en raison notamment des coûts trop élevés. Nous sommes persuadés ainsi que la connectivité doit s’accompagner d’une

« abordabilité ».                  

Si nous remportons ce défi, l’Afrique pourra atteindre les 70% de connectivité. Plus que la qualité des infrastructures, la mise à disposition de leur accès pour toutes les strates des sociétés africaines doit être prise en compte ».

Papa Amadou SARR, Ministre-Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes à la Présidence de la République du Sénégal, a lui aussi défendu l’idée d’une transformation digitale africaine inclusive et portée par la jeunesse :

« Le continent africain est conscient du fait qu’il faut former sa jeunesse – soit 60% de la population totale - afin de répondre aux exigences croissantes du marché du travail, chaque jour plus professionnalisant. Pour ce faire, il convient de mettre l’accent sur les politiques de formation, tout en privilégiant l’enseignement des compétences liées aux nouvelles technologies ».

Les infrastructures restent néanmoins l’une des clés du développement de l’économie numérique en Afrique. En ce sens, Elisabeth MEDOU BADANG, Directrice de Zone et Porte-parole pour Orange en Afrique et au Moyen-Orient, a déclaré :

« La construction et le renforcement des infrastructures numériques en Afrique constitue l’un des enjeux les plus importants pour le développement du continent. Ainsi, partout en Afrique, les états se doivent d’assurer un cadre stable, au sein duquel peut éclore une économie numérique inclusive et rentable ».

Lacina KONE, Directeur Général de Smart Africa, appuie ce positionnement, en ajoutant :

« Partout sur le continent, une véritable volonté politique a émergé au niveau des chefs d’État, pour saisir le train de ce qu’on appelle déjà la 4ème révolution industrielle. Une dynamique bienvenue : nous sommes convaincus que la gouvernance au sein de la transformation numérique doit être au centre du développement socio-économique de toutes les nations africaines. Plus que jamais, il faut que les instances de décision basent leurs stratégies sur l’économie numérique ».

Enfin, si les bouleversements occasionnés par la pandémie du Covid-19 ont fragilisé une partie des économies du continent, force est de constater que cette crise, en y accélérant la transformation digitale de manière considérable, a rapproché l’Afrique de son destin. Cristina DUARTE, Conseillère Spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, a conclu la conférence à travers ces mots :

« La pandémie de la Covid-19 est une épreuve créatrice d’opportunités : elle a planté les germes d’une nouvelle imagination de la structure économique africaine à grande échelle, en accélérant des tendances telles que la numérisation. Le changement est en marche partout en Afrique : le continent doit se saisir de la transformation digitale en cours pour accéder au développement qui lui est promis ».

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L’armée ivoirienne a procédé vendredi 10 décembre 2021 à la base aérienne d’Abidjan, à l’inauguration du simulateur de vol ALX-103 en présence du chef d’Etat major général des Armées (CEMGA), Lassina Doumbia, permettant ainsi au pays de devenir le 1er pays d’Afrique à détenir un simulateur de vol à usage militaire.

Pour le CEMGA, cet outil s’inscrit dans la dynamique d’affirmer la volonté d’appropriation du processus de perfectionnement des ressources humaines de l’aviation ivoirienne mais aussi de marquer la volonté politique de disposer d’un appareil militaire robuste animé par des cadres compétents.

« Disposer d’un outil majeur de formation et d’entraînement dans une spécialité aussi précieuse que le pilotage d’aéronef a constitué une ambition légitime pour les FACI. L’objectif est d’acquérir l’autonomie dans la formation et l’entrainement de ces personnels parce que la performance se nourrit de connaissances et de capacités », a déclaré Doumbia Lassina.

Il s’est félicité des efforts d’investissements consentis par l’Etat pour favoriser la montée en puissance de son armée. « L’entrainement sur simulateur permettra surtout d’aguerrir nos aviateurs aux engagements de haute intensité et l’acquisition de cet instrument annonce celle d’aéronefs qui seront qui seront mis en œuvre par des pilotes formés et perfectionnés sur place », a-t-il indiqué.

Le général de brigade aérienne, chef d’Etat major de l’armée de l’air, Koffi N’Guessan Alfred a expliqué que ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs classes d’avions partant du petit d’avion monomoteur au jet moyen type Air Bus A320 en passant par les bimoteurs type Beechcraft King Air.

« La Côte d’Ivoire devient ainsi le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possèdent dans le cadre d’écoles d’aviation civile », a affirmé le général Koffi.

L’engin a été développé dans une firme française représentée en Côte d’Ivoire par AFRICAT. À la différence des autres simulateurs consacrés à des types d’avions, ALX-103 simule des classes d’avions et est capable de former sur un large spectre d’aéronefs, a exprimé le président directeur général de AFRICAT, Alexandre Haloin.

Avec cette acquisition, l’Armée de l’air ivoirienne devient le centre névralgique de la plateforme aéroportuaire d’Abidjan en termes de formation au pilotage.

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Des résultats “satisfaisant” ont été enregistrés dans l’exécution du  7ème programme de coopération avec la Côte d’Ivoire dans les domaines de l’éducation, la santé, la protection des  droits  des enfants et des adolescents, a relevé, jeudi 9 décembre 2021, à Abidjan, le représentant résident de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Marc Vincent.

Une revue des différents projets contenus dans le programme de coopération  entre l’UNICEF et la Côte d’Ivoire se tient du jeudi 9 au vendredi 10 décembre 2021  à Abidjan, à l’initiative du ministère du Plan et du Développement et de la représentation de L’UNICEF, pour une meilleure définition des activités et priorités de ce programme devant être réalisées en 2022.

Dans le domaine de la santé, Marc Vincent relève que l’utilisation  du ballonnet intra-utérin (UBT) et des soins” mère kangourou”  ont permis de sauver 300 femmes et près de 3.000 nouveaux nés avec un taux de succès de  90% de cette technique. Dans le domaine de l’éducation,  la mise en oeuvre des innovations a permis d’améliorer l’offre de l’éducation avec la construction de 190 classes en briques plastiques et le renforcement de la résilience du système de l’éducation durant la pandémie de la Covid 19.

Concernant  la protection d’enfant, les nouveaux  mécanismes de collaboration avec le secteur de la santé ont permis d’enregistrer les naissances de près de  812.000 enfants et sauver plus de 500 enfants victimes de violence qui ont bénéficié d’une prise en charge adéquate par les services de justice.

“Au regard des quelques résultats ainsi obtenus, la mise à l’échelle des innovations s’impose pour accélérer les progrès vers l’atteinte des objectifs du Plan de développement et du cadre de coopération des Nations-Unies pour le développement relatif à l’amélioration du capital humain et au renforcement de exclusivité du processus de développement”, a ajouté le représentant de l’UNICEF.

Pour le directeur de Cabinet du ministère du Plan et du Développement, Yéo Nahoua, cette revue est une opportunité de capitaliser les acquis, afin de faciliter la mise en œuvre du plan de travail budgétisé en 2022.  Elle permettra ainsi de faire  ressortir, sur la base des indicateurs de performance, les principales réalisations du programme en 2021, d’analyser les principales contraintes et les leçons apprises.

«  Les conclusions de ces deux jours  de travaux permettront d’alimenter la préparation du rapport 2021 de mise en œuvre du PND 2021-2025 », a-t-il ajouté.

Ce programme s’inscrit bien dans l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie des populations, a conclu Yéo Nahoua, rappelant qu’il est aligné sur le Plan nation de développement (PND ) 2021-2025, adopté en Conseil des ministres et également arrimé au pilier 2 du PND, “intitulé développement du capital humain  et promotion de l’emploi” de même qu’au cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable.

Ce 7ème programme de coopération entre l’UNICEF et la Côte d’Ivoire a été entamé en janvier 2021. Il couvre la période 2021-2025  et prévoit la mobilisation d’un budget d’environ 212 millions USS dollars, près de 70 milliards Francs cfa dont 29% prévus sur les ressources régulières.

Ce programme comprend huit composantes, à savoir la santé et le VIH-SIDA, la nutrition,  l’hygiène, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la protection des enfants, des adolescents et des jeunes, l’inclusion sociale et l’efficacité du programme, le plaidoyer, la communication pour le développement et la planification, le suivi et l’évaluation.

(AIP)

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vendredi, 10 décembre 2021 17:26

Mali: la CEDEAO condamne l’attaque meurtrière

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné “fermement”, mercredi 8 decembre 2021, l’attaque perpétrée vendredi dernier dans la région de Mopti au Mali.

Dans un communiqué publié sur son site, la Commission de la CEDEAO a annoncé “avoir appris avec beaucoup de tristesse l’attaque perpétrée par des bandits armés non identifiés, vendredi 03 décembre, contre un camion se rendant à la foire de Bandiagara au Mali et ayant fait 31 morts, 17 blessés et d’importants dégâts matériels”.

Ladite Commission “condamne fermement cet acte barbare contre des populations civiles”, souligne la même source, précisant que l’instance “demande au gouvernement de diligenter une enquête conformément aux dispositions en vigueur”.

Elle a réitéré sa détermination à continuer à œuvrer avec les autorités maliennes dans la lutte contre l’insécurité et à soutenir les efforts visant à assurer le succès de la transition, conformément aux décisions des hautes autorités de la CEDEAO, conclut le communiqué.

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Le jeudi 09 décembre 2021, Son Excellence Monsieur Abdelmalek Kettani, Ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d'Ivoire a échangé avec la presse nationale autour d'un repas copieux, à sa nouvelle résidence.

Ce moment convivial de partage s'inscrit dans le cadre de la très forte et bonne coopération et fraternité Ivoiro-Marocaine, vieille de près de 60 ans.

Au cours de cette somptueuse soirée, le diplomate a passé en revue les fruits de la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Maroc, à savoir les chantiers réalisés et en cours et donner des indices sur la forte présence des entreprises marocaines en Côte d'Ivoire.

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Poursuivant, il a fait l'historique de l'attachement du Royaume du Maroc à ses provinces du sud dans le Sahara marocain en indiquant que cette intégrité territoriale n'est plus à négocier, ce en référence au discours du de SA Majesté Roi Mohammed VI, Qu'Allah l'assiste, le 06 novembre 2021 dernier, lors de la commémoration de la glorieuse Marche Verte.

Par ailleurs, Abdelmalek Kettani a fait remarquer l'adhésion de la communauté internationale au plan l'autonomie du Sahara proposé par le Royaume du Maroc en terminant par des remerciements spéciaux à la presse ivoirienne pour leur présence auprès du Maroc.

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Conduisant la délégation des journalistes présents à ce dîner, le DG du Groupe Woroba.net, Adama Bakayoko a saisi l'occasion pour faire des doléances portant sur le renforcement des capacités et le partage d'expériences entre la presse marocaine et ivoirienne.Ces préoccupations ont aussitôt trouvé une oreille attentive.

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, lundi à Abidjan, un don de 13,6 millions de dollars américains au Tchad pour contribuer au financement de la Phase I du Projet d’appui au développement de la microfinance en soutien à l’entreprenariat des femmes et des jeunes.

Le financement du projet est issu du pilier 1 de la Facilité d’appui à la transition, mécanisme de financement créé en 2008 pour compléter les ressources allouées aux États fragiles et en situation de conflit. Le programme, dont l’exécution est prévue jusqu’en 2026, bénéficiera également des contributions de l’initiative AFAWA pour favoriser l'accès des femmes au financement en Afrique et de la Facilité pour l'inclusion financière numérique en Afrique (ADFI), qui apporteront, chacune, 699 000 de dollars. Le gouvernement tchadien apportera la même contribution.

L’objectif du projet, conçu selon une approche programmatique en plusieurs phases, est de faciliter l’accès des populations vulnérables à des services financiers et non financiers innovants et sécurisés, y compris numériques, pour favoriser l’autonomisation économique des femmes et des jeunes. Le projet est structuré autour de trois composantes complémentaires : améliorer l’offre de services de microfinance et développer la finance digitale ; améliorer la demande de services financiers des femmes et des jeunes pour le renforcement de l’écosystème entrepreneurial en milieu rural ; et appuyer la gestion du projet.

« L’analyse de la situation du Tchad montre, entre autres, des difficultés d’accès aux services financiers, qui sont plus marquées pour les femmes et les jeunes, et freinent le développement de l’entreprenariat, tout en contribuant à l’augmentation du taux de chômage des jeunes, a souligné Martha Phiri, la directrice du Département capital humain, jeunesse et développement des compétences de la Banque africaine de développement. Le projet contribuera à résoudre durablement cette situation. »

Selon le responsable-pays de la Banque africaine de développement au Tchad, Ali Lamine Zeine, « le projet aura un impact considérable au Tchad car il est basé sur une approche innovante et originale qui implique également le secteur privé. »

Au 30 novembre 2021, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement au Tchad comprenait 34 opérations, dont 11 sur le portefeuille national et 23 sur le portefeuille régional, pour un total d’engagements de 458 millions de dollars.

hn

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