Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, a présenté, le 19 décembre 2021 en Turquie, l’embellie et la performance économique de la Côte d’Ivoire à la diaspora ivoirienne.

C’était en marge du troisième Sommet Turquie-Afrique. « Au plan économique, en dépit de la Covid-19, la Côte d’Ivoire a été l’un des rares pays à avoir une croissance économique positive en 2020 et les perspectives de croissance pour 2022 sont de l’ordre de 6,5%. Le gouvernement ivoirien vient d’adopter le Plan National de Développement (PND) 2021-2025 pour des prévisions d’investissements estimées à 59 000 milliards de FCFA dont 74% sont réservés au secteur privé et 26% au secteur public », a indiqué Kandia Camara.

La ministre a présenté des projets d’infrastructures routières et stratégiques de la Côte d’Ivoire dont la réalisation va améliorer, de façon durable, la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan et permettra au pays d’être sur la voie du développement.

Concernant la situation politique du pays, Kandia Camara a informé la communauté ivoirienne de Turquie de la reprise du dialogue avec l’opposition.

Elle leur a alors fait le point des différentes actions posées par le gouvernement ivoirien en leur faveur. A savoir, la création d’un poste au Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) et d’un autre au SENAT, l’octroi d’un prix d’Excellence dédié à des parcours professionnels réussis, le soutien ponctuel du Gouvernement à la diaspora pour le retour sécurisé de plus de 1 600 personnes au plus fort de la Covid-19.

Sur la question de la délivrance des passeports à l’Ambassade ivoirienne de Turquie que la diaspora a sollicitée, la ministre les a assurés que ses services travaillent activement au déploiement d’une mission d’enrôlement de la SNEDAI en vue de la collecte des données pour la délivrance de passeports biométriques.

La ministre Kandia Camara était accompagnée de ses collègues de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba.  

Source: Sercom

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Nous, partenaires internationaux résolus à soutenir le Mali et son peuple dans leurs efforts pour parvenir à une paix et une stabilité durables et à lutter contre le terrorisme, condamnons fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien. Ce déploiement ne peut qu’accentuer la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique occidentale, mener à une aggravation de la situation des droits de l’homme au Mali, menacer l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et entraver les efforts de la communauté internationale pour assurer la protection des civils et apporter un soutien aux forces armées maliennes.

Nous regrettons profondément la décision des autorités de transition maliennes d’utiliser des fonds publics déjà limités pour rétribuer des mercenaires étrangers au lieu de soutenir les forces armées maliennes et les services publics au bénéfice du peuple malien.

Nous avons connaissance de l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali et appelons la Russie à adopter un comportement responsable et constructif dans la région.

Nous rappelons les décisions de la CEDEAO ainsi que ses préoccupations quant au risque d’instabilité dans la région si des sociétés de sécurité privées devaient se déployer au Mali (sixième session ordinaire à Abuja, 12 décembre 2021). Nous rappelons également l’adoption par l’Union européenne d’un ensemble de mesures restrictives à l’encontre du groupe Wagner lui-même et de huit personnes et trois entités qui lui sont liées (Conseil Affaires étrangères du 13 décembre 2021) impliqués dans de graves violations des droits de l’homme, notamment la torture et des exécutions et des assassinats extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires ou dans des activités de déstabilisation dans certains pays où ils opèrent.

Nous ne renoncerons pas à nos efforts pour répondre aux besoins de la population malienne. Conformément aux objectifs de la Coalition internationale pour le Sahel, nous réaffirmons notre détermination à poursuivre notre action en vue de protéger les civils, de soutenir la lutte contre le terrorisme au Sahel et de contribuer à instaurer la stabilité à long terme en appuyant le développement durable, le respect des droits de l’homme et le déploiement des services publics. Nous continuerons à suivre de près et évaluer la situation.

Nous invitons instamment les autorités maliennes de transition à entreprendre des réformes et à rétablir l’ordre constitutionnel en préparant et en organisant les élections dans les meilleurs délais comme elles s’y sont engagées devant le peuple malien, la CEDEAO et la communauté internationale. Nous appuyons sans réserve les récentes décisions de la CEDEAO à cet égard.
 

Source; France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

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Deux nouveaux membres de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), nommés pour un mandat de trois ans, ont solennellement prêté serment, le jeudi 23 décembre 2021 à Abidjan, devant la Cour des comptes, en présence du président de l’institution, Kanvaly Diomandé.

Il s’agit de Messieurs Yua Koffi, magistrat hors hiérarchie et de Yéo Adama, enseignant chercheur en Droit.

« Je jure de remplir mes fonctions avec honorabilité, impartialité, intégrité et objectivité dans le respect de la Constitution, des lois et règlements de la République », ont juré les impétrants la main droite levée.

Après avoir donné acte à leurs serments, le président de la Cour des comptes a renvoyé les deux membres de la HABG à l’exercice de leurs nouvelles fonctions. Il les a félicités pour leur brillante nomination. « Vous avez mérité vos nominations par le Président de la République au regard de vos parcours et de vos expériences professionnelles », a souligné Kanvaly Diomandé.

Selon le président de la Cour des comptes, cette prestation de serment permet aux deux personnalités d’intégrer le cercle des gardiens des finances publiques et de la moralisation de la vie publique. Cette nouvelle fonction leur permettra également d’engager la croisade contre la corruption.

Le président de la Cour des Comptes a exhorté les impétrants à cultiver les valeurs d’exemplarité, d’intégrité et avoir un sens élevé de la probité.

La mission de la HABG consiste à mener des investigations sur les pratiques de la corruption et à identifier les auteurs présumés et leurs complices pour initier les poursuites.  

ng

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Christian Ago Kodia a été nommé au poste de directeur général de l’Office National de l’Etat Civil et de l’Identification (ONECI) en remplacement de Sitionni Gnénin Kafana.

L’information a été livrée par le porte-parole adjoint du gouvernement, le ministre de la promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, à l’issue du Conseil des ministres, le 22 décembre à Abidjan.

« Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur Christian Gérard Kodia Ago, en qualité de directeur général de l’Office National de l’Etat Civil et de l’Identification », a déclaré Mamadou Touré. Christian Ago Kodia était précédemment directeur général adjoint de l’ONECI.

C’est le 21 Décembre 2019 que Sitioni Gnénin Kafana a été nommé au poste de directeur général de la structure publique.

La mise en œuvre de la politique de l’état civil en liaison avec les officiers, les agents d’état civil et les autorités judiciaires, ainsi que l’identification des personnes résidant en Côte d’Ivoire sont les principales missions de l’ONECI.  

ng

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En cette matinée du 17 décembre 2021, Mme Sabine Ouédraogo a le sourire aux lèvres. Comme dix-neuf autres responsables d’associations féminines, elle vient de recevoir un chèque de 3,5 millions de francs CFA (5335,7 euros), et ne tarit pas de remerciements à l’endroit des bienfaiteurs du jour. Le soutien financier dont elle vient de bénéficier s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre le Covid-19.

Financé par le Groupe de la Banque africaine de développement pour plus de vingt millions de dollars, le projet vise d’une part, à renforcer les capacités des cinq pays bénéficiaires (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) à réduire la propagation du virus et stopper la pandémie du Covid-19 et, d’autre part, à appuyer la résilience des communautés vulnérables. Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés agit en tant qu’agence d’exécution du projet.

Au Burkina, le projet couvre cinq régions (Sahel, Nord, Centre-Nord, Est et Boucle du Mouhoun) qui abritent les communautés les plus vulnérables, notamment les personnes déplacées du fait des attaques terroristes dans leurs localités d’origine, les réfugiés et les communautés d’accueil.

Avant de recevoir chacune son chèque, les responsables d’association ont bénéficié d’un renforcement de capacités en matière de gestion administrative, comptable et financière. Dans un commentaire imagé Mme Ouédraogo, explique : « dans le cadre de la formation, on nous a appris à pêcher ; avec le soutien financier, on nous a donné de quoi acheter les filets et bien d’autres outils pour pêcher de gros poissons ».

L’aide de la Banque africaine de développement constitue, en effet, une aubaine pour les associations bénéficiaires, car la pandémie a négativement impacté leurs activités. Elles pourront maintenant renouveler leurs stocks et relancer leurs activités. « En ce qui nous concerne, nous transformons les produits forestiers non ligneux, par exemple, le beurre de karité en savon ou les graines de néré en soumbala, explique Mme Ouédraogo, présidente de l’association DAKOPA basée à Dori, dans le nord du pays. Nous allons nous approvisionner en intrants et même en produits de lutte contre le Covid-19 ».  

Pour le responsable-pays de la Banque africaine de développement au Burkina Faso, M. Pascal Yembiline, l’accent mis sur les femmes ne relève pas du hasard. « Elles sont surreprésentées dans les secteurs les plus touchés par le Covid-19. Celles qui sont impliquées dans les échanges commerciaux transfrontaliers ont été vulnérables sur le plan financier en raison de la fermeture des frontières ».  

Le Projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre le Covid-19 n’en est pas à sa première action au Burkina. Le 14 octobre dernier, un important lot de matériels et d’équipements sanitaires, d’une valeur de plus d’un million de dollars américains ont été remis au ministère de la Santé. Ce don comprenait trois ambulances médicalisées, des médicaments et du matériel médical divers.

Le don a pour objectifs de compléter le dispositif national de prévention, de détection et de prise en charge des cas de Covid-19, consolider le plateau technique des centres de santé, et renforcer le système de santé burkinabè.

Selon le ministère de la Santé, à la mi-décembre 2021, le Burkina Faso enregistrait environ 17 000 cas de Covid-19 depuis l’apparition des premiers cas en mars 2020, pour 290 décès et 450 cas actifs.

Ces indicateurs auraient pu atteindre des niveaux bien plus élevés si des mesures hardies de santé publique n’avaient pas été mises en place par le gouvernement, avec l’appui des partenaires au développement du pays dont le Groupe de la Banque africaine de développement. 

ng

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Les représentants spéciaux désignés par la Turquie et l’Arménie vont se rencontrer très prochainement pour le lancement du processus de dialogue entre les deux pays en vue de normaliser leurs relations, a annoncé, lundi 20 décembre 2021, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue malaisien, Seyfeddin Abdullah, en visite à Ankara, le chef de la diplomatie turque a souligné que la Turquie et l’Arménie ont convenu de lancer un processus de dialogue, rappelant que les deux Etats ont tout récemment désigné des représentants spéciaux.

“Une rencontre très prochaine est prévue entre les deux représentants”, a-t-il fait savoir, ajoutant que des vols directs entre Istanbul et Erevan reprendront très rapidement.

L’Arménie et la Turquie n’ont jamais établi de relations diplomatiques formelles. Leur frontière commune est fermée depuis les années 1990.

hn

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti, mercredi 22 décembre 2021, qu’Omicron présente « toujours un risque très élevé » au niveau mondial, mettant en garde contre la propagation rapide du nouveau variant de Covid-19 à l’approche des fêtes de fin d’année.

Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, le variant Omicron s’est répandu dans 106 pays.

« Les hospitalisations au Royaume-Uni et en Afrique du Sud continuent d’augmenter. Il est possible que les systèmes de santé soient débordés. De ce fait, le risque global lié à la nouvelle variante du problème Omicron reste très élevé », a indiqué l’OMS dans son dernier bulletin épidémiologique.

« Depuis la dernière mise à jour publiée le 14 décembre, de nouveaux pays dans les six Régions de l’OMS ont signalé des cas confirmés de la variante Omicron », fait observer l’OMS, relevant que plus de 4,1 millions de nouveaux cas et à un peu moins de 45.000 nouveaux décès ont été répertoriés au cours de la semaine du 13 au 19 décembre.

D’une manière générale, Omicron se propage plus rapidement que la variante Delta et provoque des infections chez des personnes déjà vaccinées ou qui se sont remises de la maladie Covid-19, précise l’Organisation.

« Des données récentes indiquent que la variante Omicron a un avantage de croissance par rapport à la variante Delta et se propage rapidement », a souligné l’Organisation, ajoutant que la propagation rapide d’Omicron est signalée même dans les pays « ayant des niveaux élevés d’immunité de la population ».

Quant à la gravité clinique d’Omicron, les données sont encore limitées, a indiqué l’OMS.

« On ne sait toujours pas dans quelle mesure le taux de croissance rapide observé peut être attribué à une évasion immunitaire, à une transmissibilité intrinsèque accrue ou à une combinaison des deux », a fait valoir l’OMS.

Alors que la plupart des cas Omicron identifiés en novembre 2021 étaient liés à des voyages, une transmission communautaire avec des grappes associées a maintenant été signalée dans plusieurs pays. Entre le 20 octobre et le 19 décembre, la variante Omicron a été détectée dans 1,6 % des échantillons ayant fait l’objet d’un séquençage, affirme l’agence onusienne.

mc

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Le Président français Emmanuel Macron a écarté, mercredi 22 décembre 2021, tout report de la présidentielle prévue en avril prochain, en raison de la situation sanitaire liée à l’épidémie du Covid-19.

“Les échéances démocratiques”, avec une présidentielle en avril et des législatives en juin, “seront maintenues” en France malgré la 5ème vague de l’épidémie de Covid-19, a assuré Emmanuel Macron, cité par le porte-parole du gouvernement.

Le chef de l’État français a tenu à évoquer cette question lors du Conseil des ministres de ce mercredi matin, après avoir constaté les «débats qui ont lieu dans la presse» au sujet d’un éventuel report de la présidentielle de 2022 face à la reprise épidémique actuelle.

“Il a indiqué très clairement que les échéances démocratiques de notre pays seraient maintenues, parce qu’il en va de la vie démocratique de notre pays. (…) Les échéances démocratiques seront évidemment maintenues”, a rapporté Gabriel Attal, lors du traditionnel point de presse organisé à l’issue de cette réunion.

“Maintenant, il peut y avoir, évidemment, un travail sur l’organisation de l’élection”, a toutefois ajouté le porte-parole du gouvernement.

Interrogé mardi sur France 2 à ce sujet, Gabriel Attal avait déjà tenu à écarter fermement l’hypothèse d’un report de la Présidentielle de 2022, affirmant qu’elle n’était “ni sur la table, ni en dessous de la table, ni dans le placard à côté de la table”.

L’élection présidentielle française de 2022, douzième élection présidentielle de la Vᵉ République et onzième au suffrage universel direct, doit se tenir en deux tours les dimanches 10 et 24 avril 2022.

Quant aux élections législatives, elles auront lieu les dimanches 12 et 19 juin 2022 afin d’élire les 577 députés de la XVIᵉ législature de la Cinquième République. Ces élections feront suite à l’élection présidentielle d’avril prochain.

hn

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L’Union européenne (UE) a une nouvelle fois confirmé dans son rapport annuel, publié mercredi 22 décembre 2021, que la population des provinces du sud du Royaume bénéficie pleinement des accords conclus entre le Maroc et l’UE.

La publication de ce rapport annuel, par la Commission européenne et le Service Européen de l’Action Extérieure (SEAE), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord sous forme d’échange de lettres, modifiant les Protocoles 1 et 4 de l’Accord d’association Maroc-UE, entré en vigueur le 19 juillet 2019, communément appelé ‘’Accord agricole’’.

Le rapport, qui détaille les différents aspects des bénéficies qu’apporte cet accord à la population des provinces du sud du Royaume, adopte une tonalité positive, qui n’est que le reflet de la qualité et de la robustesse du Partenariat entre le Maroc et l’Union européenne, qui se singularise par son esprit de confiance et d’ouverture.

Ses rédacteurs confortent l’approche retenue par les autorités marocaines pour promouvoir l’ouverture économique des provinces du sud et d’en faire un véritable hub attractif dans le cadre d’un partenariat win-win entre l’UE, le Maroc et son continent africain d’appartenance.

En une quarantaine de pages, le document atteste, par des données chiffrées, de l’impact positif et visible de l’accord sur le développement socio-économique des Provinces du Sud et leurs populations, en termes de croissance économique, de production et d’exportation des produits agricoles et de la pêche, de création d’emplois et d’investissements.

Il met en avant, à cet égard, la dynamique vertueuse et la croissance rapide que connaissent ces régions et l’action conduite par le Maroc pour le développement de ses Provinces du Sud, dans le cadre du ‘’programme de développement 2016-2021’’, à travers la mise en œuvre d’une multitude de projets d’envergure.

Un autre point crucial, relevé par la Commission européenne et le SEAE dans leur rapport, consiste en la pertinence des politiques publiques déployées dans ces régions, en mettant en valeur les résultats considérables obtenus à différents niveaux et leurs effets multiplicateurs en termes d’investissements, de généralisation de la protection sociale à l’ensemble de la population marocaine, d’amélioration des conditions de travail, de l’intégration socio-économique de la Femme, de soutien vigoureux à la jeunesse, ou encore de développement des infrastructures.

Le rapport constitue de ce fait une reconnaissance de la part de l’Exécutif européen et du SEAE des efforts substantiels déployés par le Royaume dans ses provinces du sud, en tenant compte du souci d’une utilisation rationalisée et durable des ressources naturelles (projet du Port de Dakhla, projet d’une station de dessalement…).

Cinglant démenti de la part des Institutions européennes aux thèses factices d’un soi-disant ‘’pillage’’ des ressources des Provinces du Sud, véhiculées par les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, le rapport corrobore le bénéfice avéré pour les populations du Sahara marocain tel que constaté et acté par les représentants de la Commission européenne et du SEAE lors d’une visite effectuée en septembre 2021 au Maroc, y compris dans les provinces du sud.

En effet, cette visite a permis aux responsables européens de constater, sur le terrain, l’ensemble des avancées socio-économiques tangibles que connaissent ces régions, d’interagir avec les représentants légitimes des populations concernées et de prendre conscience de l’importance primordiale que revêt le Partenariat Maroc-UE pour consolider l’ouverture économique des Provinces du Sud.

Sans ambages, le rapport rappelle que les rencontres avec les différents acteurs économiques, autorités locales et représentants de la société civile, y compris des organisations actives en matière de droits de l’homme, ont permis de constater leur totale adhésion à l’effort de développement de ces régions, leur soutien à l’Accord en tant qu’outil de développement économique et social de ces régions et leur satisfaction de sa mise en œuvre et son caractère bénéfique.

Il met en avant les efforts et réalisations du Maroc en matière de défense des droits de l’Homme au niveau national, et son rôle actif au niveau multilatéral, tel que reflété dans le Rapport annuel de l’UE sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde (2021), et atteste de la densité de la coopération Maroc-UE en la matière, en citant les nombreux projets mis en œuvre dans le cadre de la Déclaration politique conjointe, adoptée par le Conseil d’Association en juin 2019.

S’agissant de la question du Sahara marocain, le rapport rappelle le soutien résolu de l’UE au processus en cours au niveau onusien pour le règlement de ce différend régional, et l’importance de faciliter la mission du nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Staffan de Mistura. Il affirme l’engagement de l’UE au renforcement de la coopération régionale et sa disposition à y contribuer.

À la lecture des différents chapitres du rapport, le constat qui en ressort constitue un nouveau camouflet infligé par la Commission européenne et le SEAE à l’Algérie et au polisario, qui ont multiplié récemment les manœuvres infructueuses visant à remettre en question la légalité des Accords entre l’UE et le Maroc, couvrant les provinces du sud.

Le rapport sonne, in fine, comme une fin de non-recevoir à l’endroit de l’Algérie et du polisario de la part de la Commission européenne et du SEAE qui attestent de la continuité des relations commerciales entre le Maroc et l’UE, consacrent leur stabilité et réaffirment les engagements de l’Europe dans le cadre de son Partenariat global avec le Maroc.

 hn
 

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Le président de l’association Médias pour la science et le développement, Traoré Mamadou, a procédé, jeudi 16 décembre 2021, au lancement du « Prix du Meilleur journaliste scientifique pour la promotion de la santé », en marge d’un atelier de renforcement des capacités d’une trentaine de journalistes organisé par sa structure à Grand Bassam.

Selon M. Traoré, également rédacteur en chef de la rédaction centrale de l’AIP, ce concours doté du « Grand Prix MSD », vise à honorer un journalisme scientifique de qualité dans le traitement des sujets liés à la santé.

Il s’agira dorénavant également d’honorer des acteurs de la communauté scientifique et des medias en leur attribuant des prix honorifiques pour leur implication dans la promotion et la vulgarisation de la science et de la santé à travers les médias.

Pour l’édition 2021 qui se déroulera en 2022, un Prix spécial et des Prix honorifiques seront distribués.

Ce concours est ouvert à tous les journalistes et professionnels exerçant en Côte d’Ivoire. Les candidatures sont ouvertes et les postulants invités à soumettre deux articles ou productions publiées ou diffusés entre le 1er janvier et le 30 mars 2022, dans les catégories télé, radio, presse et web.

« Ce prix a été créé en 2021, avec pour objectif d’encourager les actions et initiatives qui contribuent à la promotion de la santé dans divers domaines à savoir, la recherche scientifique, la technologie et l’innovation », explique l’initiateur.

Son organisation, Medias pour la Science et le Développement (MSD) s’est fixée comme mission principale la promotion de l’information d’intérêt scientifique dans les médias, sensibiliser les journalistes sur l’importance de l’information scientifique, vulgariser les résultats de la recherche scientifique, former les journalistes et les communicateurs à une meilleure utilisation des données scientifiques dans l’accomplissement de leurs activités.

Cet atelier de MSD à Grand Bassam bénéficie du soutien technique et financier du programme Breakthrough Action de l’université John Hopkin, financé par l’USAID.

Correspondance Particulière 

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